Turbulences en vue pour E.ON et RWE

Les Groupes allemands d’énergie, E.ON et RWE ont engrangé tous deux de mauvais résultats au premier semestre 2011, conséquence directe d’un modèle économique remis en question par la sortie programmée du nucléaire d’ici à 2022.

Avec 1,5 milliards de pertes au second trimestre 2011, E.ON a annoncé la semaine dernière une suppression massive d’emplois, allant jusqu’à 12% de ses effectifs, soit entre 9000 et 11000.

De son côté, RWE envisage à la fois de renforcer ses fonds propres à hauteur de 2,5 milliards d’euros, de procéder à des cessions d’actifs de l’ordre de 11 milliards d’euros, tout en limitant ses investissements à 5 milliards d’euros en 2012 puis en 2013. Par ailleurs, un nouveau dirigeant est annoncé l’année prochaine en la personne de Peter Terium (en photo ci-contre), un Néerlandais de 47 ans.

Ainsi, les 2 mastodontes qui ont déjà du fermer chacun 2 réacteurs nucléaires, sont tenus également de s’acquitter des droits d’émissions de CO2 à échéance 2013, de payer à l’Etat une taxe sur le combustible nucléaire de plusieurs centaines de millions d’euros et de subir les augmentations des prix du gaz russe sur les contrats de long terme.

         

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Touvabien

…forte rentrée dans le gaz naturel,dont les taxations diverses et hausses de prix en tout genre, seront de toutes façons payées au final par le petit citoyen allemand de base. PV et éolien auront de plus leur “suivi de charge” assuré en centrales backup au gaz naturel… E.on et RWE s’en sortiront trés bien, eux. Le petit citoyen allemand de base va souffrir, lui . Le confort énergétique en allemagne,dans l’avenir,appartient aux allemands riches.Malheurs aux Teutons modestes ou mêmes moyens.