Un mix électrique 100% renouvelable serait envisageable en France

La loi de transition énergétique pour la croissance verte adoptée en juillet 2015 fixe l’objectif de 40% d’électricité d’origine renouvelable à l’horizon 2030 en France, objectif qui devrait être atteint sans modification majeure des caractéristiques du système électrique.

Après 2030, les énergies renouvelables sont appelées à poursuivre leur développement au-delà de cet objectif permettant ainsi de concilier lutte contre le dérèglement climatique et croissance verte.

Afin d’éclairer les enjeux, opportunités et contraintes d’une part plus importante d’énergies renouvelables dans la production d’électricité, l’ADEME a réalisé une étude technique exploratoire testant différentes hypothèses de mix électrique très renouvelables et leurs conséquences sur le réseau.

Cette étude montre que plusieurs mix de production d’électricité, intégrant une part importante de sources renouvelables sont techniquement possibles et elle identifie les principaux déterminants permettant d’en maîtriser le coût. En jouant sur la consommation en premier lieu (maîtrise des quantités d’énergies consommées et de la pointe, outils de pilotage de la demande), sur la complémentarité entre les différentes énergies, sur la flexibilité permise par le réseau électrique et sur le développement de solutions de stockage, un mix électrique composé à 80% ou à 100% d’énergies renouvelables peut assurer l’équilibre offre-demande chaque heure de l’année.

Parmi les nombreuses variantes étudiées, certaines hypothèses apparaissent comme déterminantes, ce qui permet de mettre en avant différentes pistes de travail :

– La maîtrise de la demande d’électricité et des pics de consommation, notamment en hiver, indispensable pour maîtriser le coût du système électrique, quel que soit le mix visé ;

– La baisse du coût des technologies de production renouvelable, notamment pour les technologies les moins matures à ce jour, afin d’assurer un mix équilibré entre les différentes sources d’énergie renouvelable. Celle-ci est envisageable grâce au progrès technologique, mais également à des conditions de financement préférentielles pour les renouvelables.

– L’intégration des énergies dans les territoires, au travers de la concertation, de la planification, de la répartition de bénéfices économiques et financiers locaux.

– Le développement du stockage.

Cette étude est une première en France.

Bien qu’intégrant de nombreux paramètres, elle vise à tester certaines hypothèses et non à réaliser une étude de faisabilité complète. Ainsi, certaines limites sont inhérentes à la méthodologie retenue :

– La modélisation ne visait pas à évaluer la dynamique fine du réseau et sa stabilité, et n’intègre donc pas aux hypothèses testées, des phénomènes exceptionnels tels que, par exemple, la rupture accidentelle d’une interconnexion avec un pays voisin ;

– Les changements qu’impliquent ces hypothèses dans l’exploitation du réseau n’ont pas été étudiés (conduite et opération quotidienne, etc.) ;

– La trajectoire précise et le cadencement des investissements permettant d’assurer cette transition ne sont pas étudiés, l’étude réalisant une analyse des différentes hypothèses à un horizon lointain sans prendre en compte l’existant ;

– La modélisation du réseau évalue précisément les besoins de renforcement du réseau de transport, mais est moins précise pour le réseau de distribution.

Ainsi, si d’autres travaux devront être menés pour consolider ce travail, cette étude alimente utilement la réflexion pour identifier les mesures qui permettront d’accompagner une
politique de croissance des énergies renouvelables électriques.

>>> Accéder à toutes les analyses et optimisations : ici

Articles connexes

62 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Teredral

Pourquoi pas une étude 100% nucléaire + hydraulique, histoire de comparer les coûts ?

Bachoubouzouc

Pourquoi pas une étude 0% pétrole, gaz et charbon, histoire de répondre aux vrais problèmes ?

sunny

Le sujet de cette brève me rappelle la raison pour laquelle je me suis inscrit sur ce forum. Lors de mes premières interventions sur Enerzine en mars 2014, je posais déjà cette même question. “La question est de savoir, est-il possible techniquement de faire autrement (mix 100 % ENR)? Si oui, combien cela coûte? Après, ce sera une décision politique via un choix de nos concitoyens. Après les ingénieurs (RTE et autres) devront faire leur boulot. Leur boulot ce n’est de ne pas faire de la politique mais d’éclairer nos concitoyens sur les solutions techniques et le prix que cela va coûter” On sait aujourd’hui que c’est techniquement possible à un coût raisonnable, un peu moins via la construction d’une infrastructure européenne comme je le pensais au début, mais plus plus via une production locale décentralisée. J’ai vu que certains pro-nuke de ce forum ont été surpris de voir le positionnement du Figaro sur le sujet (relire l’article Électricité : la France pourrait entièrement se passer du nucléaire d’ici 2050) sur le sujet et la réponse (dans l’urgence et maladroite) en réaction d’EDF sur Le Monde « En 2050-2055, …… On aura 30, 35 ou 40 EPR NM. » Il n’y a pas de hasard à ce que Le Figaro se positionne sur ce sujet de manière aussi tranché. Déjà aujourd’hui et durant les prochaines décennies, le business mondial des ENR et des industries associées (stockage, infrastructure et gestion intelligente des réseaux, etc…) n’est sans commune mesure au business mondial du nucléaire. Ce serait une absurdité que la France ne se positionne pas davantage sur ce marché. On a d’un côté une vision étatique, sous influence d’un lobby nucléaire présent au niveau de tous les rouages décisionnaires de la politique énergétique française, un énergéticien qui ne cherche à ne préserver que ses propres intérêts et qui voit jour après jour son modèle s’effondrer. De l’autre la vision du marché, froide et dépassionnée, de la transition énergétique mondiale qui va produire des miliards et des milliards de dollars de recettes et créer des millions d’emplois. Dans le cadre de la COP 21, les pays développés négocient avec les pays en développement pour qu’ils acceptent de limiter leur émission. Il est question de les financer à hauteur de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 (Fonds vert pour l’environnement)? Il vont servir à quoi ces 100 milliards par an ? Ils vont profiter à qui, à votre avis?

sunny

J’ai encore dans la tête le post de Badrien d’avant hier au sujet de l’étude en question “J’ai regardé qui avait dirigé le projet : Artelys, chef de projet Laurent Fournié, polytechnicien, ce qui m’a étonné. Tout s’explique s’il a mouliné ce que lui a donné ADEME. Je ne sais pas pourquoi on finance des études aussi fantasques. Ça ne m’empêche pas de dormir. Le plus navrant est que c’est repris par la presse qui dit : « vous voyez que c’est possible ». Les 30 à 40 EPR sont sans doute de la provocation ; je n’y connais rien dans la manipulation des foules.”

Verdarie

Sunny Votre analyse me ravie et me conforte dans mes réflexions car je fais les mêmes constats. Mais personne ne va changer sans y être acculé. En 1789 les aristocrates pensaient que le roi était le représentant de Dieu sur terre ….On connait la suite. Aujourd’hui nous avons le Dieu nucléaire .Il ne lachera pas le morceau sans le faire payer très cher aux Français.

Papijo

Les écolos de l’ADEME n’hésitent décidément pas à sortir n’importe quelle ânerie pour épater les écolos débiles. Je n’ai ouvert qu’un seul des documents (annexe_modele.pdf) … et j’ai dû m’arrêter devant la tant d’idioties. Un exemple, page 15 / 35: “Le pilotage de cette filière (ndt: cogénération au bois) est géré par le modèle en tenant compte des rendements chaleur (0.6) et électricité (0.2)15, du coût du combustible bois (22 €/MWh), et de la valorisation de la chaleur produite. On suppose que la chaleur produite par cogénération est valorisée au prix de 42 €/MWh, qui correspond au coût variable de fonctionnement d’une chaudière bois d’un réseau de chaleur. Ainsi, le coût de production d’un MWh électrique par une cogénération revient à 16 €/MWh.” Comment des gens censés être suffisamment compétents pour définir la politique énergétique de la France peuvent ignorer: 1 – Que le prix du “MWh électrique” est forcément supérieur au prix du “MWh bois” 2 – Qu’il n’y a aucun client prêt à payer 42 €/MWh pour de la chaleur (c’est à peu près le prix de gros de l’électricité … fabriquée à partir de chaleur avec 60 ou 70% de pertes !), d’autant plus que cette cogénération est classée par l’ADEME comme “pilotable”, c’est à dire que par exemple l’industriel devrait couper la chaleur (de sa laiterie par exemple) à 10 h du matin quand le solaire commence à donner pour la remettre en route entre à 17 h et la fermer à 20 h parce que le pic de consommation d’électricité est passé et que le vent souffle … En voyant ça, on n’a plus qu’une chose à faire … fermer l’ADEME et mettre tout le personnel à un boulot utile: le ramassage des poubelles par exemple (vous savez … les emplois verts !).

hach

Il existe une autre étude qui démontre la faisabilité d’un scénario 100% renouvelable, menée par des énergéticiens:Le scénario négawatt. Bien connu dans le milieu mais pas encore assez du grand public. Un site, deux livres (il est quand même un peu à l’origine du débat sur la transition énergétique…) Bonne lecture

Babase

Pour info le tarif chaleur du réseau de la CPCU est de 62 à 70€/MWh en hiver.

I. lucas

Il faut être indulgent avec ce genre d’études qui s’apparente plus à un démonstrateur de faisabilité technique qu’à une remise de devis. Il est bien évident que le rédacteur du rapport a fait des impasses : – La flexibilité de la réponse est bien suppérieure à ce qui est observé dans les expérimentations de smart grids. L’ADEME a même mis la consommation d’électricité dans le transport ferroviaire parmi les consommation flexibles…. – la hausse du PIB par tête est de 70%, mais la mobilité étudiée baisse de 20% alors que les observations montrent que la mobilité croît comme le PIB : l’écart est d’un facteur 2! – les logements anciens (cad ceux qui existent actuellement ont une consommation (effective) de 170 kWh/m2 alors même que du fait de l’effet rebond les batiments qui ont une consommation théorique de 50 kWh/m2 (mesurée avec un besoin en chauffage calculé sur une température intérieure de 19°C) ont une consommation observée de 70 kWh/m2 (quand un logement est bien isolé les habitants préfèrent leur confort (température plus élevée vers 21°C aux économies d’énergie) : l’écart mesuré actuellement est de 40%. L’ADEME a réduit à 16°C la température intérieure : grosso modo ce qu’elle a fait revient à diviser par 2 le besoin en chauffage à climat constant! – le mix contient trop de PV dont la saisonnalité de production est défavorable (bcp en été pas assez en hiver) ; l’ADEME doit donc introduire du stockage intersaisonnier avec la technique du “power to gaz gaz to power” : le rendement global (thermodynamique) est de 33% Donc la véritable étude ne comprend pas de stockage inter saisonnier : un mix de 80% ENR est atteignable Si les autres éléments de stockage font défaut un mix de 40% ENR est atteignable sans gros problème (voir la page 17 de la synthèse )

Lionel-fr

L’étude de l’Ademe vaut ce qu’elle vaut, j’aime bien le conditionnel utilisé dans le titre d’enerzine. Figaro a pris moins de précautions. Est-il vraiment nécessaire de fixer des objectifs à cette échéance ? Si oui, il est indispensable de mettre sur la table un scenario 100% EnR fondé sur les technologies actuelles. Maintenant , il ressort clairement de cette étude que le stockage est le sujet hautement critique , et ce, quel que soit l’objectif officiel La question est donc : est-ce que le développement du stockage est à la hauteur de l’enjeu ? et la réponde est probablement positive A mon tour j’utilise le conditionnel car beaucoup de données sont discrètes : il est facile de le comprendre en lisant les commentaires des anti EnR. La R&D n’a pas besoin de scoops fracassants comme la politique.. D’autre part , considérant l’importance de l’aspect légal en France où un monopole peut s’arroger des droits complètement hors la loi dans le secteur marchand, cette étude a du bon. Mais sur le terrain , elle ne change pas grand chose Elle a une portée uniquement politique alors que le marché de l’electricité et de l’energie en général , est bouleversé par des nouvelles technologies. L’eolien et le PV ne sont que les plus anciennes et regardez où on en est : on envisage carrément de poubelliser l’ancien modèle pour leur faire de la place ! C’est dire à quel point les super-capacités et l’hydrogène peuvent bouleverser l’energie en moins de 15 ans. Mais le marché de l’électricité sait aussi improviser , il n’y a quà regarder Fessenheim et l’EPR pour le comprendre. Ce qui se passera maintenant dépendra surtout du développement du stockage … les autres secteurs improviseront tant bien que mal

Papijo

@chelya : “j’imagine que vous devez être au tarif agent pour ne pas connaitre le prix de l’électricité”: Non, je n’ai jamais été employé d’EDF ! Et c’est bien pour ça que j’écris qu’un tarif de 16 €/MWhél en sortie de cogénération, comme donné par l’ADEME est totalement impossible. Pour rappel, les prix sortie usine de cogénération biomasse (en fait: bois) lors des derniers appels d’offre de la CRE étaient tous au-delà de 100 €/MWh ! Comment l’ADEME peut-elle annoncer 16 €/MWh ???? @babase: “Pour info le tarif chaleur du réseau de la CPCU est de 62 à 70€/MWh en hiver”. Manifestement vous parlez du MWh facturé au client final. Ce tarif est logiquement inférieur au tarif de l’électricité “client final” qui doit être de l’ordre de 150 €/MWh. Dans l’étude de l’ADEME, il s’agit manifestement des prix “sortie usine”. “Il faut être indulgent avec ce genre d’études qui s’apparente plus à un démonstrateur de faisabilité technique qu’à une remise de devis.” Je ne suis pas d’accord avec vous. L’ADEME est un organisme français dont la vocation est de définir et accompagner la politique énergétique de la France. Que cette étude soit débile ou non, elle sera reprise par les journalistes et reçue par le public non averti comme la “vérité”: on peut se passer des fossiles et du nucléaire, donc les écolos ont raison, donc les autres ont tort ! Que les verts fassent cette propagande s’ils le veulent, c’est leur droit … mais avec leur argent et pas avec celui du contribuable, en plus en se prétendant “organisme indépendant”. C’est pour cela que je dis qu’il faut fermer l’ADEME, ce n’est pas à l’état d’assurer la propagande mensongère des verts (d’autant plus que c’est loin d’être la première fois !).

Verdarie

Papimoujo Les soi-disant bétises de l’Adème ne sont sans doute que de l’incompréhension de propos qui pour faire courts négligent certains côtés chers aux spécialistes que vous êtes ? D’ailleurs l’Adème n’est pas seule à dire celà, d’autres chercheurs ont expliqués qu’en équipant les toits de France en photovoltaÏque sur un seul côté de toiture nous serions en autonomie. Mais ils n’ont pas dit que ça allait se faire ou que c’était en cours de réalisation ni combien ça coûterait. Ce qui est dit permet d’alimenter le débat d’y découvrir ses lacunes et ses omissions pour l’enrichir afin que chacun puisse y trouver ce qu’il cherche. En tout cas ce qui est certains c’est que le stockage de masse écologique, économique et pouvant répondre à tous les besoins changera la donne.

Jbn

C’est pour cela que je dis qu’il faut fermer l’ADEME, ce n’est pas à l’état d’assurer la propagande mensongère des verts (d’autant plus que c’est loin d’être la première fois !) Il est bien clair et franchement évident que l’ADEME a été,en seulement quelques années,sérieusement noyautée par les écolos antinucléaires qui y font de plus en plus la pluie et le beau temps.Cet organisme payé par l’état et donc nos impots, n’a plus rien d’objectif ni d’indépendant.Et il faut effectivement le fermer de toute urgence car sa situation avenir ne fera qu’empirer dans son rejet de moins en moins caché de l’électronucléaire.Un véritable scandale qui nécéssiterait un profond audit de toute urgence.

Sicetaitsimple

On a déjà largement parlé ce WE de cette étude et j’ai déjà exprimé un certains nombre d’avis personnels ici: Je suis un peu plus modéré que vous dans mon appréciation de l’Ademe mais disons que je me pose quelques questions! Ceci dit, pour répondre à votre étonnement sur les chiffres en €/MWh et les comparaisons avec des chiffres publics, précisons que l’ADEME à une approche par les coûts ( et non les prix) et que les coûts fixes (investissement, exploitation,…) apparaissent ailleurs dans l’addition. Cf. les tableaux du 8.2.4 où vous voyez apparaitre “le coût capacitaire des ENR” (en gros les coûts fixes), mais aussi une ligne “coût du combustible bois”. C’est juste pour expliquer que la comparaison avec des chiffres commerciaux actuels pour de la vapeur par exemple n’est pas pertinente, au moins dans ce cas précis de la cogénération bois.

Lionel-fr

C’est un boulot d’intelligence normal que de faire une simulation 100% EnR comme 80% nuke d’ailleurs. Des pays voisins et non des moindres ont opté pour le tout Enr, il eût été suspect de ne pas faire ce calcul pour la france La scénarisation du tout-EnR est une obligation pour une agence de l’énergie

stephsea0

Comme il est étonnant de voir que la critique de l’Ademe se tranforme en une critique de son sujet. Ce n’est parce que je parle mal ou avec incompétence ou avec des erreurs ou avec des lacunes du voyage vers la Lune qu’il ne pourra pas avoir lieu (la poistion de Hergé avec son fameux Tintin) ou n’a pas eu lieu (position des vulgarisateurs modernes). Ecrire des scénari, c’est déjà leur donner de la réalité, aussi abérrants soient ils sur le plan technique. Et quand l’Ademe écrit, je regarde attentivement car je sais que cela va infkluencer notre culture commune, notre politique, à défaut de nourrir nos questions technologiques. et quand l’Ademe parle d’un horizon à 100% renouvelable, j’applaudis, des quatre mains, même si cela déplait aux saoudiens et à Areva (et à leurs nervis respectifs bien sûr qui ne se gênent pas ici!).

Sicetaitsimple

…un peu dur avec les consultants. Encore une fois, ce sont les données d’entrée et la méthodologie qui sont certainement les plus critiquables (au sens discutables, pas une vérité vraie), et là c’est bien de responsabilité de l’ademe.

Papijo

@Lionel-fr: Quel pays voisin a opté pour le tout ENR ???? L’Allemagne a mis un sacré coup de frein sur le solaire, le Danemark a changé de gouvernement et a décidé pour commencer de taxer les voitures électriques tout autant que les autres … NB: L’hydraulique est une énergie renouvelable certes mais pas une ENR (Energie Nouvelle Renouvelable) @Verdarie: “d’autres chercheurs ont expliqué qu’en équipant les toits de France en photovoltaÏque sur un seul côté de toiture nous serions en autonomie.” SVP, expliquez donc à vos chercheurs que le solaire c’est bien pour faire tourner le climatiseur à l’heure de la sieste pendant les vacances. Pour l’utiliser le reste du temps, il faut aussi inventer un système de stockage (et ensuite nous parlerons aussi des coûts !) @Sicetaitsimple: Les prix dont je parle sont bien “tout compris” sortie usine ! Quand on construit des scénarios en trichant d’un facteur 7 ou 8 sur le prix, il est facile de conclure: “Vous voyez, c’est possible …” @Jbn: ” … écolos antinucléaires…” Pas seulement antinucléaires, je dirais plutôt “écolos stupides et bornés”. Par exemple, je travaillais dans le domaine de l’incinération des déchets. L’ADEME a tout fait pour torpiller la filière en soutenant tous les systèmes concurrents (lits fluidisés, thermolyse, méthanisation …). Evidemment, tout cela s’est terminé par des fiascos, avec les déchets mis en décharge, et maintenant 20 ans plus tard, l’ADEME consent du bout des lèvres à parler d’incinération des déchets ménagers (peut-être pour ne pas paraitre ridicules vis à vis des allemands et pays nordiques ). Mais par exemple, pourquoi l’électricité produite par l’incinération des déchets industriels n’aurait-elle pas les mêmes avantages que celle des déchets ménagers dont le tarif d’achat est à peine supérieur à celui du marché et parfois même inférieur (contrairement aux déchets ménagers, EDF n’a aucune obligation d’acheter cette électricité, et les déchets industriels vont donc en décharge !)

Sicetaitsimple

C’est bien le problème, l’Ademe ne parle pas d’un “horizon à 100% renouvelable”, elle parle d’une électricité à 100% renouvelable!

Herve

Dans ce contexte, le plus facile pour atteindre cet objectif est de migrer un maximum de choses sur les énergies fossiles. En réduisant autant que possible la conso d’electicité , c’est alors plus facile d’atteindre un taux important d’ENR dans le mix électrique… et de se gargariser… C’est la politique menée outre rhin, avec les résultats qu’on connait… Faut espérer que la hausse des températures n’est pas réellement due à l’augmentation des émissions de CO2, sinon on est vraiment mal barré …

Sicetaitsimple

et des données d’entrée. Si on va fouiller dans les annexes (quelqu’un y est allé)?, on trouve que le gaz coutera en 2050 environ 60€/MWh PCS et le CO2 environ 100€/t. Ce sont des données d’entrée de l’étude. C’est environ 3 fois plus que le prix actuel pour le gaz ( en € constants) et 15 fois plus pour le CO2. Effectivement à ces prix-là les fossiles sont complètement disqualifiés pour produire de l’électricité, du PV ou de l’éolien + du stockage sont forcément plus compétitifs. Dieu et les lecteurs fidèles d’Enerzine savent que je ne suis pas un supporter fanatique des pétro-gaziers, c’est pas le problème. Mais si juste sur une hypothèse comme celle-ci , planquée dans les annexes, vous disqualifiez à 100% un candidat potentiel, effectivement vous pouvez arriver à prouver qu’un mix 100% ENR est moins cher que tout autre combinaison. Ca vaudra combien, le gaz et le CO2 en 2050, exprimé en €2012?

dede29

on ne risque pas grand chose à faire des études à cet horizon : personne ne vous demandera des comptes à cette date . Il n’y a qu’à regarder les exemples passes comme les prévisions de notre societé faites en 1985 pour l’an 2000 .Les erreurs à 15 ans sont énormes et surtout les phénomènes non prévus ! Bravo l’Adème pour un tel morceau de bravoure . A quand une etude sur 2100 ?

Papijo

@dédé29: “… on ne risque pas grand chose à faire des études à cet horizon : personne ne vous demandera des comptes à cette date” Non dédé, une étude de l’ADEME rendue publique et duement signalée aux médias, qui prend partie sur un domaine polémique, c’est de la propagande. Si en plus, elle se base sciemment sur des données truquées (les coûts de production de l’électricité par cogénération biomasse sont forcément connus de l’ADEME, ils ont été publiés par la CRE, sur leur site public internet), c’est de la propagande mensongère et si le rapport est relancé à quelques semaines d’une élection, c’est de la propagande mensongère en vue de donner un coup de pouce aux écolos ! Manifestement, c’est la démocratie qui risque beaucoup à ces “arrangements” avec la morale !

Sicetaitsimple

“Par exemple un des enseignements c’est qu’il est moins cher d’avoir des productions renouvelables disséminés avec des coûts de production unitaire un peu plus élevé mais dont les profils de production locale se complètent bien plutôt que d’aller chercher les projets renouvelables qui ont des coûts unitaires les plus bas possible “. Décidement les gens qui ont un avis sur cette étude sans l’avoir lue sont nombreux sur ce forum…. C’est le contraire: le scénario “référence” apparait moins cher dans l’étude que le scénario ” acceptabilité modérée”. Ce n’est pas un avis sur le fond, je voulais juste souligner que vous racontez n’importe quoi.

Papijo

@chelya: ” Là c’est la première fois que l’administration dispose d’un modèle pour faire ses propres analyses …” Et que ce “modèle” soit complètement pourri pour servir les intérêts d’un clan d’affairistes écolos, ça ne vous trouble pas ? Il faut reconnaitre que grâce au “n’importe quoi” que racontaient les “énergéticiens conventionnels”, bien que n’ayant aucune source d’énergie sur notre territoire, nous bénéficions de prix de l’électricité parmi les plus bas d’Europe ! C’est cette “anomalie” que vous voudriez corriger ? NB: Cette remarque faite, je ne pense pas que le choix de privatiser EDF, et donc de perdre le contrôle de notre production d’électricité, soit pour l’état la garantie sur le maintien à long terme de ce niveau de prix favorable !

I. lucas

> l’effet rebond n’existe pas L’effet rebond a un sens légèrement différent selon les sujets quand on traite de l’effacement : c’est le report des consommation juste après la période où la consommation a été effacée quand on parle du chauffage : c’est l’augmentation de la température que choisit l’habitant d’un logement, pour se rapprocher de la température de confort, après une opération de rénovation énergétique : les économies d’énergies sont toujours inférieures (de l’ordre de 30 à 40% ) à la valeur calculée selon la réglementation thermique où la température de référence est stable à 19°C Des articles de Sidler, qui est un architecte bien connu, égament membre de négawatt donnent un ordre de grandeur de l’effet rebond : un batiment conçu pour consommer 50 kWh/an/m2 en consomme, du fait du comportement des habitants, 70 soit +40% ou d’autres études : l’étude estime l’effet rebond entre +30% à +40%

Lionel-fr

Allez je me fends d’une petite traduction d’un article paru dimanche aux états-unis pour ceux qui ne lisent pas l’anglais. C’est un américain qui parle à d’autres américains mais à part qu’il n’y a pas de monopole là bas, les fondamentaux sont les mêmes. Les piles combustible à hydrogen deviennent trop importantes pour être ignorées (…) L’hydrogène a un potentiel énorme Les véhicules à hydrogène ont fait l’actualité cette année, mais le potentiel est largement plus important que ça. A 2.2 milliards de $, c’est encore un petit marché, mais il croît rapidement et avec autant d’usges potentiels, les piles à combustible vont baisser leurs coûts et devenir plus attractives dans un marché de l’énergie à plusieurs milliers de milliards $ par an. Vue la possibilité d’opérer une rupture dans les transports, le stockage d’énergie et le renforcement des installations existantes, il semble que seul le ciel soit la limite pour l’hydrogène et il est temps pour tous les épargnants et investisseurs de se préoccuper de cette opportunité” A l’hydrogène il faut ajouter les supercapas au graphène qui sont déjà commercialisées en Chine. Il faudra du temps à une étude française pour tenir compte de ces facteurs , pourtant ils sont là , à vous de corriger l’étude de l’Ademe pour la mettre à jour

I. lucas

Sur le prix du CO2 Le rapport de l’ADEME 100%ENR prend un coût du CO2 de 100€/T …. mais pas tout le temps, par exemple le Power to gaz suivi de gaz to power n’a de sens que si le coût du CO2 est proche de 1000€/TCO2. La valeur du CO2 recommandée, à l’horizon 2050, par France Stratégie est dans la fourchette 150 à 350€/TCO2 source : Donc il ne faut pas reprocher à l’étude des prix de 100€/TCO2 (qui est la veleur recommandée en 2030) mais d’avoir, pour certaines partie de l’étude utilisé 100 et pour d’autres utilisé 1000!

Reivilo

L’effet rebond décrit plus haut est bien réel et on en voit ses effets pervers mais très humains un peu partout. Par exemple dans l’automobile, lorsque les prix des carburants baissent ou qu’on sort un moteur moins gournand, on observe (hors période de crise) une augmentation du kilométrage parcouru – on hésite moins à prendre la voiture. Concernant le chauffage le gain de “confort” en passant de 19° à 21° se traduit automatiquement par une augmentation de 15 % des consommations … et un accroissement du risque d’affections non négligeable du fait des passages du chaud au froid !!! Tout cela doit être expliqué et re-expliqué. C’est d’ailleurs pourquoi le premier “pilier” de la démarche négaWatt porte sur les comportements des utilisateurs (la sobriété), cette étape est essentielle et incontournable et si on passe directement aux deux autres piliers (efficacité et renouvelables) on se prend forcément cet effet rebond dans le nez et ça peut faire mal… Donc pas de 100 EnR crédible sans sobriété énergétique, ce qui ne signifie nullement sans confort mais juste sans gaspillage. Et l’effet de levier inverse existe aussi, en passant chez En…op avec un kWh plus cher que chez E.F on fait en général un peu plus attention aux ampoules qui restent allumés !

Reivilo

Il est très vrai que plus on s’approche du bâtiment passif, plus le gain par le comportement sur les conso de chauffage devient faible en valeur et en pourcentage sur les consos globales. C’est pour ça qu’on s’intéresse désormais davantage aux consos d’électricité spécifiques ; froid, éclairage, audiovisuel, etc. qui à l’inverse apparaissent maintenant beaucoup plus fortes (en pourcentage) dans ces bâtiments. Toutefois, à mon avis gaspillage et EnR ne font pas bon ménage, produire propre est une chose mais il faut aussi utiliser responsable en “mettant l’usager au centre de la réflexion en phase avec une évolution de la société” comme indiqué par le président de Qualibat Alain Maugard.

stephsea0

C’est que l’inéluctable disparition – progressive – des énergies non renouvelable est scénarisée. Proposition imparfaite mais proposition quand même. Oui, on ne parle ici dans cette étude que de l’électricité, mais c’est un détail aujourd’hui. Il faut parler de ce qu’on connait le mieux, partir du simple, du connu pour aller vers le complexe, vers le possible. Donc, si on pouvait revenir au centre du projet – l’énergie renouvelable – et ne pas tergiverser de manière totalement STERILE sur les débats secondaires. A noter que ces débats systématiquement marginaux et ultra techniques sont ouverts par tous ceux que cette échéance effraie, à l’évidence, même si elle est probablement située derrière – après – leur génération. Je dénonce cette méthode, cette peur, ce détournement. Ce ne sont que tergiversations techniques qui nous empêchent – volontairement? – de voir l’évidence : le renouvelable n’est pas un choix. Par contre, la méthode pour y parvenir en est un. La grande variable est donc dans la foirme que prendra cet avenir suspendu aux énergie renouvalables, pas dans sa survenue. Un autre variable est la quantité de dégats collatéraux qui vont s’imposer à l’humanité en attendant que ce modèle renouvelable deviennent la norme. Les pollutions que nsou subissont encore, pollutions durables et délétèrent comme nsou le savson tosu très bien, sont bien réelles. Combien de temps encore, pour quels intérets. C’est un vrai sujet de préoccupation… Le temps presse, dans ma philosophie humaniste, dans ma préoccupations des géénratiosn qui nsou suivents, je me sent concerné et pressé. Je sais que Mestralet et les politicard professionnels qui travaillent pour lui n’ont pas ce soucis en priorité… Cela m’alarme beaucoup plus que le scénario boiteux de l’Ademe. La technique, le débat de détail, la polémique du détail, ce sont des pratiques rodées, utilisées pour brouiller les esprits. C’est un ressort des technocrates, c’est l’essence du kafkaien. Tout le monde a un avis, tout le monde à raison, tout les rouages sont capables de bloquer le système et ne se gênent pas pour le faire, mais plus persone n’est responsable, et plus personne en veut autre chose que d’être un rouage du système. C’est la Fin, le concervatisme absolu, l’immortalité finale d’un monde qui va à sa propre perte bien sûr. Pas de responsable, pas de liberté, pas de projet collectif, pas d’intelligence, ni collective, ni individielle, juste un système qui dépense toute son énergie à se valider lui même, soutenu par un armada de cellules dévouées. C’est assimilable au cancer, et ça se finit mal. Le renouvelable n’est jamais un choix, c’est notre seule alternative. Comment? Cessons de valider le système. L’Ademe nous pose une alerte, parmis d’autres, nous invite à réfléchir. Soyons critique, mais constructif face au defi : le non renouvelable actuel nous impose de réfléchir à l’après. Les mots le disent. Il faut le faire. Je le fais. Je le fais avec ceux ui veullent aussi le faire. Et vous?

Sicetaitsimple

“C’est que l’inéluctable disparition – progressive – des énergies non renouvelable est scénarisée. Proposition imparfaite mais proposition quand même.” Non, justement, ce n’est pas ça qui est scénarisé. Ce qui est scénarisé c’est un nouveau systeme electrique construit from scratch ( sauf à priori l’hydraulique ) dans la journée du 31/12/2049, avec des prix de chaque technologie estimés au 31/12/2049 (exprimés en € 2012). L’exercice n’est pas pour autant ininteressant, mais il est un quand même théorique par rapport à la vraie vie.

Sicetaitsimple

Il y deux questions à laquelle tente de répondre l’étude : 1. Est ce qu’un mix 100% renouvelable peut assurer la fourniture d’électricité heure par heure dans un pays comme la France? La réponse est bien évidemment oui, “suffit” d’avoir des moyens de production et de stockage adaptés. Ceux que calculent l’étude ( 12GW de batteries ou équivalent, 7 GW de STEP et 17GW de P2G) pour le cas “référence” sont peut-être faux, mais si on en met 2 fois ou 3 fois plus on finira par y arriver! 2. Combien ça coute? A l’horizon 2050? Alors là….

Sicetaitsimple

Et comme tout ça ne va pas se passer “from scratch” le 31/12/2049 mais que le mix electrique sera le 1/01/2050 le résultat de la situation actuelle modifiée par d’une part l’obsolescence de moyens existants et d’autre part des multitudes de décisions individuelles ou collectives d’investissement, basées sur des paramêtres qui vont evoluer de façon totalement inconnue et certainement cahotiques sur 35 ans , basées souvent sur des paramêtres ne relevant pas forcément de la simple économie du système elecrique, et ben on verra…. A titre personnel, je ne souhaite pas que le scénario fondateur de référence de l’ADEME d’une consommation de 422TWh se réalise. 700 à 800 me sembleraient bien mieux, ça voudrait dire qu’on s’est déjà largement émancipé des fossiles dans le transport et la chaleur. Peut-être pas en 2050, un peu après mais l’échéance précise a peu d’importance.

Papijo

Je vois que tous nos écolos s’en donnent à coeur joie pour béer d’admiration devant une “étude”qui prend en hypothèse des coûts 6 ou 7 fois moins cher que les coûts réels, qui utilise des gisements qui n’existent pas, qui fait des impasses grossières sur les moyens de stockage … à croire que c’est l’ADEME qui les paie pour intervenir sur ce forum … Quel est le but de cette étude, si ce n’est de diffuser des mensonges ? Au fait, pour le naïf qui pense que les prix bas de l’électricité en France, c’est une légende, parce qu’un autre écolo le lui a dit (source: ):

Sicetaitsimple

L’envoyé de l’ademe… C’est moi que vous interpellez ou c’est quelqu’un d’autre?

Nature

Il y a 6 mois l’Ademe proposait 100 GW éoliens . Soit près de 50000 machines Prenant douloureusement conscience de l’effroi provoqué par cette prolifération ,dans sa grande compréhension ,elle passe à 80 GW ,40000 machines . Ces idéologues doivent penser que ce chiffre passera mieux que le précédent .

Sicetaitsimple

Vous voyez ca où? Dans son scénario de référence 2050, l’ademe “prévoit “96GW d’éolien terrestre. A l’horizon 2050, ça correspond certainement à moins de 40000 machines. Sur le fond on peut en discuter, mais je ne vois pas d’ou vous tirez ce chiffre.

Verdarie

@ Badrien Les gouvernements ont pour missions essentielles de proposer ce qu’il y a de meilleur pour l’humanité. Et ce n’est pas à vous de décider de ce qui est bon pour nous ! Si, vous dites des âneries notamment en parlant de nuke propre ! Qui aurait dit il y a cent ans que brûler des fossiles pourraient entraîner un changement climatique contraingnant le monde à revoir la politique énergétique ?………… Et vous voudriez aujourd’hui recommencer avec l’atome qui présente des risques mille fois plus importants ? Vous nous dites que le propre du charcutier est de vendre de la charcuterie et à Verdarié de vendre son stockage, mais quel est votre propre à vous ?………….N’est ce pas de vous préoccuper des innovations ? Vous qui nous dites être consultant ? Mais qu’attendez vous pour faire votre boulot et de vous préoccuper de ce que je propose ? Tout le monde sur ce site en particulier serait sans aucun doute intéressé de savoir de quoi il retourne ? Ah ! C’est vrai,, faire sérieusement son métier c’est sans doute d’attendre ce qu’en diront les autres ! C’est pas demain la veille qu’étant entrepreneur je payerais 240 000 € un consultant qui me dira ce que tous m’ont déjà dit ! Je vais vous donner un petit conseil gratuit. Ce ne sera jamais en suivant ce que fait la multitude que vous pourrez vous démarquer et trouver des opportunités. Pour cela il faut suivre des chemins interdits, mal exploités ou mal compris.Et surtout ne pas écouter ceux qui ont tout compris et ne font que répéter bêtement ce qu’on leur à appris. Tous les précurseurs vous dirons cette vérité qui ne s’enseigne pas. @ Papijo C’est sans doute aussi avec l’argent des contribuable, qui serait plus utile dans le stockage qu’on va sauver Areva

Verdarie

@ Badrien Les gouvernements ont pour missions essentielles de proposer ce qu’il y a de meilleur pour l’humanité. Et ce n’est pas à vous de décider de ce qui est bon pour nous ! Si, vous dites des âneries notamment en parlant de nuke propre ! Qui aurait dit il y a cent ans que brûler des fossiles pourraient entraîner un changement climatique contraingnant le monde à revoir la politique énergétique ?………… Et vous voudriez aujourd’hui recommencer avec l’atome qui présente des risques mille fois plus importants ? Vous nous dites que le propre du charcutier est de vendre de la charcuterie et à Verdarié de vendre son stockage, mais quel est votre propre à vous ?………….N’est ce pas de vous préoccuper des innovations ? Vous qui nous dites être consultant ? Mais qu’attendez vous pour faire votre boulot et de vous préoccuper de ce que je propose ? Tout le monde sur ce site en particulier serait sans aucun doute intéressé de savoir de quoi il retourne ? Ah ! C’est vrai,, faire sérieusement son métier c’est sans doute d’attendre ce qu’en diront les autres ! C’est pas demain la veille qu’étant entrepreneur je payerais 240 000 € un consultant qui me dira ce que tous m’ont déjà dit ! Je vais vous donner un petit conseil gratuit. Ce ne sera jamais en suivant ce que fait la multitude que vous pourrez vous démarquer et trouver des opportunités. Pour cela il faut suivre des chemins interdits, mal exploités ou mal compris.Et surtout ne pas écouter ceux qui ont tout compris et ne font que répéter bêtement ce qu’on leur à appris. Tous les précurseurs vous dirons cette vérité qui ne s’enseigne pas. @ Papijo C’est sans doute aussi avec l’argent des contribuable, qui serait plus utile dans le stockage qu’on va sauver Areva

stephsea0

Je dirais même que vivre, de générations en générations, c’est diverger. Darwinisme de base : sans les mutations, les divergences improbables, les multiples combinaisons de ces divergences dont quelques unes ont finalement un petit succès, point de vie. Il y a même une sanction sévère et inéluctable à l’absence de divergence. A plus ou moins long terme, c’est vrai, à très long terme parfois pour les plus chanceux… C’est un premier constat scientifique. Par ailleurs, ce qui n’est pas “renouvelable” est par définition voué à disparaitre, à être remplacé. C’est un second constat scientifique. Ces ressources non-renouvelables sont toxiques de deux manières, comme souvent quand on exploite du non-renouvelable d’ailleurs. Plus on prélève une ressource finie et plus la facture est salée. Il ne s’agit pas forcément d’interdire l’exploitation du non-renouvlable, mais d’interdire le mensonge, la tromperie sur sa nature et sur les effets attendus et inattendus de cette exploitation. Le réchauffement était un effet inattendu. Il est maintenant connu. C’est le plus médiatique aujourd’hui mais il y en bien d’autres que nous paierons sans aucun doute. L’afflut de réfugiés en est un aussi. La tutellisation de l’Afrique en est un autre, la pauparisation de tout un continent, la corruption qui se généralise – qui elle n’est pas réservée à l’Afrique. Et la liste des effets va probablement s’alourdir en proportion du décalage entre offre et demande, sauf si le renouvelable prend la place à temps. Ce constat est moins scientifique mais les statistiques parlent de cet avenir probable de manière asez évidente. Je m’éloigne de la critique du rapport Ademe, certes, et je concède que sonprix est excessif, et que cela est criticable au plus haut point, mais cela n’est pas une raison pour remettre en cause notre avenir renouvelable, par essence. PS : quand je lis que le nuke n’est pas polluant, je me dit que les opinions sont libres, certes, mais que leur proteurs sont foncièrement malhonnêtes. La plus grande des malhonnetetée est de tenter de faire passer une opinion aussi bête que peut l’être le révisoionisme ou la guerre aux vaccins pour une idée… Non, c’est une religion, une opinion irrationnelle, et probablement une intention de tromper.

Verdarie

@ StephseaO Merci pour ce commentaire.

Verdarie

@Badrien Comme vous pouvez sans doute le comprendre ,je vis très bien comme je suis et j’ai besoin de rien…….. C’est sans doute parce que je suis comme on dit un “diléttante” que je ne préoccupe pas plus du développement de ce que je propose. Ce qui peut sembler incroyable à certaines personne ? Moi, je privilégie la vie au détriment des idées qui ne pourraient m’amener que des contraintes supplémentaires. De toute façon ce n’est ni vous ni moi qui décidons. Lorsque les idées sont en phase avec l’époque elles se développent sinon elles reste des idées ? Et si j’interviens sur ce site c’est bien pour proposer sans que ça me coûte trop mes innovations et mes réflexions afin de ne pas laisser à la postérité une terre impropre à nos enfants, à vos enfants. Remettre au goût du jour et Cultiver” l’esprit du bonheur” cher aux révolutionnaires de 1789 qui semble s’être dissous dans la mondialisation ?

Herve

@Stepsea Faudrait il encore que les solutions dites renouvellables soient réellement renouvelables. La fabrication et le recyclage des grigris verts ne le sont pas forcément… Et même peut être qu’on en est encore trés loin… Un autre point important est qu’il n’y a pas que l’energie qui est limitée, les matières premieres aussi. En consommer beaucoup pour produire un peu d’ENR peut en priver l’industrie pour d’autres methodes qui auraient été bien plus efficientes. Si on compare ce qui est réellement comparable, il n’y a pas des bonnes et des mauvaises solutions, tout est beaucoup plus nuancé. Vous ne trouverez pas, je pense, de gens honnêtes qui vont vous affirmer que le nuléaire ne pollue pas, comme il serait malhonete de dire que les renouvellables ne polluent pas et sont la seule solution. Je constate que l’allemagne ou le Dannemark qui ont mis de gros moyens sur les ENR ne présentent pas une vertue écologique hors normes. Rien que pour le CO2, ils en émettent encore 50% de plus que nous et en projettant leur progression actuelle (pas gagné d’avance), ils nous rejoindrons (si on ne fait rien) que dans une vingtaine d’années. Si on améliore notre modéle, on doit pouvoir diviser les notres par deux en moins de 20 ans sans trop exploser les couts. En consequence, si l’avenir de la planete passe par la réduction des émissions de CO2, traiter le choix Français d’irrationnel ne parait pas encore vraiment oportun… En fait tout est question de compromis. Et dans ce genre de choses, ce n’est pas forcémment les solutions médiatisées a outrances qui sont les meilleures…

Nature

@ Si c’était simple. Mes excuses . En effet je me suis égaré dans les chiffres.L’Ademe annonce 40 GW éoliens terrestres Ce qui donne au moins 16000 machines de 150 m. de haut (2,5 MW ) C’est encore un chiffre extravagant pour nos paysages .

stephsea0

Oui, je ne conçois l’avenir que comme possible d’abords, et meilleur! Car c’est cela que notre langue contemporaine appelle l’angélisme. Pour votre culture, ce sont les journalistes, certains journalistes pour être précis, qui ont inventé ce sophisme, ce “gros mot”, dans le seul but de discréditer tout dicours positif sur l’avenir en l’enfermant dans le grand sac bien commode de l’angélisme. L’avenir est inconnu. Tout discours sur l’avenir est donc à la fois un espoir et une pure théorie, voire un utopie. Tout évocation de l’avenir est donc un angélisme, au sens que lui donne les réactionnaires concervateurs. Je ne revisn pas sur les grands équilibres qui tiennent ce système, ses actyerus, ses grands groupes, et l’unique objectif des bénéficiaires pour la conervation des rapports de forces en leur état actuel. En résumé, l’angélisme, j’en fais mon affaire… J’ai bien de belles ailes dans le dos. C’est très élégant, à défaut d’être simpel à porter ou à la mode de chez vous. Que nsou reste t’il si nous ne sommes pas angéliques. A moisn de déclarer que penser l’avenir comme un chose possible et meilleure que le présent est le signe d’une profonde bêtise, d’une dégénrescence, d’une maladie psychiatrique, ou autres caractères péjoratifs. Reste la catégorie des penseurs d’avenir qui nsou trompent, la catégoriue de escrocs. Je suis bien lme premier a essayer de les détecter et à les dénoncer. Je les repère souvent à leurs intentions. Ils se trahissent tous. Ces prévisonnistes de la catégorie “non angélique” sont des escrocs, parfois malgré eux, parce qu’il ne veulent pas un avenir “divergent”, il veulent un répétition à l’infini du présent. C’est une tromperie simpel à détecter. Cela correpond parfaitement au discours mainstream actuel, sur les énergies et sur bien d’autres thèmes. Je vsou incvite toutefois à vsou questionner : est il possible de repeter le present ? Est ce réaliste? Est ce logique? Pourquoi est ce à la mode? Qui a interet à cette répétition, à cette continuation, à cette stabilité, à ce statuquo? Qui n’y a pas du tout intéret? Quels problèmes irrésolus dans le présent nous posent un problème logique et incontournable de continuité? Sur cette dernière question, nsou ne serons aps tosu d’accord, mais nsou serons d’accord pour contater que nous avosn tous une liste, parfois assez longue. Le présent ne spet se continuer immuablement. C’est ontologiquement impossible. Est ce de l’angélisme que de le constater, d’abors pusi de tenter une divergence, alors que nous sommes tous d’accord sur les principes? Reste la mise en oeuvre. Ce n’est pas une mince affaire, et en effet se pose déjà un problème évident de matière première. Nous le savons! Qui pour l’ignorer? Le basculement vers le renouvelable est il plus problématique que le modèle actuel sur ce point? NON! Pourquoi le serait il? Avec les apports en matière première d’un EPR, ne peut on pas proporser un nombre de machines et accessoires qui produiraient la même quantité d’énergie? Nous tendons à prouver que oui, dans un avenir proche. Cette démonstration arrive, elle arrivera bientôt. Notons aussi que la rareté, si elle est globalement dangereuse et stressante (y compris à l’échelle des nations et du monde), est aussi stimulante pour l’intelligence, pour la bonne gestion. Les marges de progrès sont énormes. Il suffit pour en être certain de conduire une automobile qui a seulement dix ans. Angélisme? oui. L’ange constate que la pensée de l’Avenir est une forme de foi, un espoir, donc la forme aboutie de l’humanité… Je suis angélique et flatté. Si nosu l’étions tous un peu plus?

Temb

Un parc de 6 éoliennes pour 14 communes en France, c’est assez raisonnable pour éviter un paquet de risques et de déchets radioactifs et un paquet d’émissions de CO2 et autres polluants.

Reivilo

100 000 kilomètres de lignes à haute ou très haute tension vraiment laides, 15 ou 20 000 châteaux-d’eau plus ou moins hideux, combien de centaines de milliers de pylones électriques, téléphoniques et d’émetteurs de toutes sortes ? de millions de panneaux publicitaires et de centres commerciaux affreux dans nos entrées de villes ?… Ca ne vous dérange pas un peu dans le paysage ? Pourquoi l’éolien lui devrait-il être caché ? Pour info la moyenne de puissance des éoliennes est déjà supérieure à 2,5MW et devrait tendre vers le double assez rapidement.

Herve

Je suis au moins entièrement d’accord avec vous sur un point: prédire l’avenir est une discipline a haut risque de se planter! Mais cette remarque est valable tout azimut: Prédire un avenir radieu aux ENRs est tout aussi risqué que de penser que les solutions conventinelles seront celles du futur… Par contre, beaucoup de dirigeants on planté leur pays par bétise. Les Castro avaient trés certainement une vision “Angélique” du futur cubain à l’époque de la révolution. Je ne sais pas si ça a tourné comme ils avaient prévu. Donc on peut s’autoriser à faire “autrement” mais sous réserve que le “autrement” soit suffisamment maitrisé pour espérrer que l’objectif soit atteint. Dans le domaine du développement des ENR, il ya a quand même pas mal de points qui en sont encore au stade de l’espérence, de la croyance, partiellement maitrisés, ou carrement hors course. Si je suis favorable a des programmes d’expérimentation sur des technologies prometteuses, se lancer a fond dans une aventure dont l’issue n’est pas prévisible reste dangeureux. Surtout quand on est certain de se rammasser sur le court terme…(Au prix actuel des ENR vis a vis des fossiles, et compte tenu de l’ecart de perfs c’est vraiment pas gagné…)

Temb

“Si je suis favorable a des programmes d’expérimentation sur des technologies prometteuses, se lancer a fond dans une aventure dont l’issue n’est pas prévisible reste dangeureux.” Notez tout de même que si on vous avait écouté en 1960 nous n’aurions pas fait de nucléaire civil en France.. “Prédire un avenir radieu aux ENRs est tout aussi risqué” : il n’est plus question d’avenir mais de présent. Ces fillières ont des croissances à 2 chiffres année après années depuis 15ans, elles sont devenues les premières au monde en capacités installées depuis maintenant 3ans et elles continuent à croître de manière incroyable. Partout dans le monde et à des échelles jusqu’ici inenvisagées. Le potentiel est encore considérable, les coûts continuent à baisser de manière très forte et surtout les technologies continuent à se révolutionner. L’éolien terrestre avec des facteur de charge supérieurs à 35% dans d’importe quelle zone en France, par exemple, c’est aujourd’hui possible !