L’opinion espagnole reconsidère le nucléaire

"La ferveur anti-nucléaire des années 80 et 90 en Espagne est en train de perdre du souffle" affirme le journal espagnol El Mundo.

Un sondage publié dans les colonnes du quotidien révèle que le moratoire imposé en 1983 par Felipé Gonzalez n’est plus défendu que par 48,3% des personnes interrogées.

El Mundo rappelle que sondage intervient alors que le débat sur une éventuelle reprise du programme nucléaire prend de l’ampleur en Espagne. Les principaux partis s’interrogent sur une possible relance nucléaire, à l’instar d’autres pays européens.

Les graves problèmes d’approvisionnement énergétique, les prix élevés du pétrole, la lutte contre le changement climatique ainsi qu’une meilleure information à fait perdre aux mouvements anti-nucléaires de nombreux partisans, écrit El Mundo.

En dépit du fait que la moitié des sondés se dit opposée à la construction de nouvelles centrales, 47% considèrent que celles en activités en Espagne ont été "bénéfiques pour le pays", contre 39% qui les jugent préjudiciables.

Actuellement, l’Espagne exploite 7 réacteurs nucléaires.

Si l’acceptation du nucléaire progresse, il est toujours hors de question pour une majorité d’espagnols de voir une centrale implantée à proximité de leur domicile : 75,1% le refusent.

La sécurité est l’une des raisons expliquant cette attitude, alors que 43,2% des sondés pensent que les centrales nucléaires espagnoles ne son pas sûres, contre 43,7% qui pensent qu’elles le sont.

Enfin, une majorité de personnes jugent illogique de s’opposer à de nouvelles centrales alors que l’Espagne se fournit en électricité nucléaire française.

 

 

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Jerome

C’est sûr qu’il vaut mieux acheter une centrale que la vendre. La France a vendu l’EPR à la Finlande pour 3,3 milliards d’euros et cela nous a déjà couté plus de 5 milliards ! Je pensais que la vente à perte était interdite ?La propagande nucléaire fait son chemin à coups de millions et aux dépens de tout un chacun. Cela s’est vu récemment avec la publication de l’institut Montaigne qui semble n’être qu’un groupe à vocation de lobbying… et financé par AREVA et EDF entre autre….

pasnaif

…par qui sont donc financés les anti-nucléaires? Vu leur virulence (tellement exagérée ces derniers temps qu’ils perdent beaucoup de leur crédibilité), ils doivent toucher de gros cachets !Quand à moi, de toute ma carrière, le nucléaire ne m’a fait gagner aucun centime…sauf, comme vous, sur les factures EdF.

Fifty

L’EPR etait une plateforme d’essai, une sorte de “vitrine” qui n’a pas pour vocation d’etre rentable mais de montrer aux pays developpant leur capacite nucleaire que la technologie francaise fonctionnait. Areva perdra peut-etre quelque millions d’euros sur ce projet finlandais, mais va en gagner beaucoup plus en vendant ce meme EPR a d’autres pays qui ne se voilent pas la face sur la necessitee de ce type de centrale. Et l’Espagne, comme l’Allemagne, est forcee de constater que le nucleaire est la solution probablement la plus efficace a l’heure actuelle

Dan1

Pour Jérome :Savez vous nous faire la démonstration chiffrée que ce qu’avance l’institut Montaigne est mensonger ?Savez vous aller au-delà des déclarations sans arguments ?

Nonaunucleaire

Si l’EPR est la “vitrine” du nucléaire français, celui ci est mort et enterré et tant mieux. D’ailleurs, on n’est qu’au début des déconvenues des deux chantiers EPR… et des pénalités financières exhorbitantes qui vont être payées par les citoyens français…Quant à “panaïf”, il ne mérite que de la pitié : il est tellement corrompu (moralement) qu’il ne peut même pas immaginer, et encore moins comprendre, que les antinucléaires ne sont financés par personne et ne se mobilisent que sur des valeurs éthiques. Oui, ça c’est incompréhensible pour les pronucléaires (qui, eux, vivent que de leur sale bizness)

Jerome

Bonjour,Les 7 vents du cotentin, une Société Coopérative d’Intérêt Collectif, seule entreprise du sercteur de l’énergie à ma connaissance qui, avec Enercoop, ont une ‘activité basée sur le “service” aux autres, a établi différentes études dont celle par exemple comparant le projet EPR de Flamanville (qui malheureusement n’est plus un projet) et l’offre identique de service par l’éolien… C’était sans appel pour l’EPR, tant au niveau social, économique, qu’environnemental…Les propositions du “rapport” Montaigne sont surprenantes : Tout d’abord parce que ses propositions sont pour certaines surprenantes : 1 – Établir un chiffrage officiel du véritable coût de l’éolien. Ne serait-il pas souhaitable de connaître aussi celui du nucléaire pour établir une comparaison (démentellement, provisionnement des risques (tchernobyl est exclu des calculs), monopolisation des crédits recherches et donc retard dans toute les autres technologies, déséquilibre supplémentaire de l’écosystème des fleuves….)2 – Mettre fin au tarif d’achat garanti et procéder exclusivement par appels d’offres. L’incitation d’EDF à l’installation de “chauffage grille pain” dans les collectivités en offrant un tarif d’électricité réduit et garanti sur 10 ans est un procédé tout autant condamnable, surtout qu’il concerne un mode de production non renouvelable.6 – Parler d’énergie non-carbonée en plus d’énergie renouvelable. La réduction de GES n’est qu’une cible dans un objectif global de Développement Durable. N’avoir que cette cible c’est ouvrir grand la porte au pillage des réserves non renouvelables d’uranium dont leur évaluation ne nous laisse guère plus de temps que pour le pétrole.Bonne journée.

Caramba

L’Espagne ne se fourni pas en électricité nucléaire en France puisque l’Espagne est un exportateur net d’électricité. Elle exporte plus d’électricité vers le Portugal et l’Afrique du Nord qu’elle n’en importe de France. Voir ce lien sur les échanges d’électricité ..

fredhu

Discutez, discutez, pro ou contre le nucléaire et l’éolien (pourquoi seulement ces deux-là hérissent-ils autant le poil des camps opposés ?), mais n’oubliez pas le problème initial: notre consomation.Toujours pareil, entre deux mauvaises solutions (à vous entendre, je n’ai plus d’opinion là dessus, tellement vos chiffres contradictoires me font soupconner que le mensonge fait parti du “progrès” …), l’homme préfèrera combattre pour une idée ou l’autre plutôt que de trouver le moyen d’éviter les deux.Vous ne voulez plus payer autant de factures ? Réduisez votre consommation !Vous voulez dépendre d’un lobby ? Choisissez celui de l’isolation des batiments, des petites voitures légéres qui consomment peu, des produits locaux et de la consomation raisonnée.Que les espagnol retrouvent un goût pour le nucléaire prouve seulement que l’homme est capable de la politique de la terre brulée et du court terme simplement pour ne pas avoir à réfléchir trop fort.Et qu’une opinion se manipule simplement en agitant quelques spectres imaginaires mettant en cause son confort.

js

… mais honnetement a t’on le choix aujourdh’hui???  meme en diminuant drastiquement nos consommations actuelles les energies renouvelables ne sont pas suffisantes. et si c’est pour le remplacer par des centrales thermiques , bonjour le retour en arriere . (l’espagne n’est pas le meilleur en terme de co2 par habitant) et je le repete j’ai bien conscience que le nucleaire n’est pas LA solution à long terme

Dan1

Pour Caramba :Pour ce qui concerne les échanges européen d’électricité, prenez donc les chiffres officiels de l’UCTE, ils valent largement ceux du site Futura 24.Il existe des éléments très détaillés, mais pour commencer, regardez donc cette synthèse très illustrée et dites moi si le solde exportateur France-Espagne est en faveur de l’Espagne ou de la France. ;

Dan1

Pour Fredhu :Vous renvoyez dos à dos deux filières qui ne jouent pas dans la même cour et vous proposez la troisième voie des économies d’énergie.C’est séduisant et utile, mais à grande échelle, ce n’est pas plus efficace de ne faire que ça.Car si nous devons effectivement apprendre à économiser l’énergie, et pas nécessairement d’abord l’électricité, il faut aussi apprendre vite à utiliser de l’énergie moins carbonée. Il faut aussi continuer à produire de l’électricité en émettant moins de GES… sauf à renoncer à l’électricité.L’isolation des bâtiments c’est bien pour réduire le besoin de chauffage, mais c’est un processus forcément assez lent à grande échelle. Il faut donc voir ce que l’on peut faire dans d’autres secteurs et naturellement ne pas aggraver la situation par dogmatisme ou intérêt particulier.Les économies, c’est une partie de la solution et en plus dans le contexte européen.  

Dan1

Pour Jérome :Vous parlez du coût du nucléaire, j’attends vos chiffres dans les commentaires. “chauffage grille pain” : Avez vous lu les commentaires de l’article : “Des hydroliennes en France au large de Paimpol en 2011”. “La réduction de GES n’est qu’une cible dans un objectif global de Développement Durable”. Oui peut être, mais est-ce que ce ne serait pas la plus urgente ?? Quand tout est urgent… rien n’est urgent, quand tout est prioritaire… rien n’est prioritaire !    

fredhu

Si je “renvoie dos à dos deux filières …”, c’est juste parce que je vois fleurir sur ce site de plus en plus de jolis mots et des avalanches de chiffres invérifiables (j’insiste !) entre pro et contra nuk/ventilos …Débat qui me semble inutile, mon soucis étant de faire D’ABORD prendre conscience que quel que soit le MOYEN, il y peu de chance que nous soyons capable de produire suffisemment d’énergie (et pas seulement électrique …) pour répondre à une demande en croissance quasi-logaritmique (pas de chiffre, juste mon impression).Evertuons-nous plutôt à apprendre à consommer moins, pour tenter de maitriser le besoin en moyens de production d’énergie dont AUCUN n’est parfait.Si Dan1 remarque que l’isolation des batiments est “forcement lent à grande échelle”, je ne peux que remarquer qu’une politique qui est capable de mettre en place un programme nucléaire comme en France (pas de polémique, c’est juste pour prendre en exemple un effort qui s’étendra sur presque une centaine d’années, sans compter le stockage à long terme) AURAIT DU depuis 20 ans au moins promouvoir des normes bien plus restrictives en construction neuve et une aide pour la réhabilitation de l’ancien.Commencer aujourd’hui, parce que ô surprise les tarifs de l’énergie augmentent, à mettre à niveau le parc immobilier francais vers un standard KfW40 allemand relèverait effectivement de l’effort de reconstruction de l’après-guerre !Mais comment fermer les yeux sur cette politique, comme trop souvent, axée sur le court terme et l’espoir idiot du “ca va bien aujourd’hui, ca ira bien demain” ?Comment fermer les yeux sur des années de promotion de l’isolation par l’intérieur avec quelques centimètre de polystirène (efficacité NULLE pour cause de non-rupture des ponts thermiques et problème de condensation dans les murs …) qui ont fait croire à l’ensemble d’une population qu’ils habitaient dans des logements “isolés” ?Comment oublier que des solutions existent, qui n’utilisent pas de matériaux exotiques ou hors de prix (qui utilise la ouate de cellulose ou la chaudière à copeau de bois, par exemple ?), que le BON SENS permet de construire un logement extremement bien isolé, sain (ventilé avec recup chaleur) qui n’utilisera plus qu’entre 60 et jusqu’à moins de 15 kW/m²/an pour le chauffage (à comparer avec la moyenne de 250 kW/m²/an du parc de logement francais) ?Comment comprendre que (même) en Allemagne, vouloir construire un tel logement relève encore du parcourt du combattant, parce que les habitudes sont ancrées et que les constructeurs ont du mal à envisager autre chose que ce qu’ils ont appris à faire ?L’exemple du batiment n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il y a des solutions simples, pas forcément radicales mais relevant avant tout du BON SENS et de l’éducation, pour réduire notre consomation dans TOUS les domaines.Mais une nation, une humanité est dotée d’une inertie épouvantable.Il n’est donc pas nécessaire de lui faire regarder ailleurs, de lui agiter les drapeaux de faux débats pour savoir si l’éolien lui pique sont fric ou pas, alors que notre avenir passe nécessairement par une nouvelle approche de notre manière de consommer.Le politique qui a été capable de mette en place la filière nucléaire devrait être capable de lancer (bien tard …) un programme ambitieux (pour cause de démarrage tardif) comme l’isolation de l’immobilier.Mais le politique qui a d’autres intérêts le veut-il seulement ?Reste l’action individuelle, la volonté de chacun pour agir, à son petit niveau, pour améliorer sa vie.Mais le mouton que trop de nous sommes le veut-il seulement ?

Jerome

Bonjour, 80% du budget de la recherche en matière d’énergie va au nucléaire en France, cela ne laisse guère d’opportunités pour d’autres alternatives et notamment les économies d’énergies.Pour ce qui est du chauffage électrique. La promotion nationale du nucléaire a poussé l’installation de radiateurs électrique pour assurer la consommation, alors qu’une bonne isolation des bâtiments et l’utilisation de la masse de ceux-ci pour permettre à la fois de moindre besoin en NRJ pour le chauffage (même si c’est du solaire ou du bois, cela reste stupide de surdimensionner l’installation pour chauffer des courants d’air) mais aussi éviter de climatiser l’été, suffit.On ne peut faire du commerce avec nos vies et celles des générations futures. Il est possible d”avoir plus de confort et répondre aux besoins actuels avec moins d’énergies. Mais on préfère parler d’NRJ non carbonée comme de” bio” carburant pour laisser croire à une approche développement durable alors que le premier propage les ouvrages à caratère irréversible avec une ressource fini dont l’approvisionnement ne semble pas se faire dans le respect des droits de l’Homme et l’autre aggrave la pollution des sols, le pillage des réserves en eau,  les famines…Vous savez certainement cela comme la plupart d’entre nous, c’est donc que vos motivations sont autres que celles qui animent les associations qui oeuvres bénévolement pour un monde “meilleur”. Et ce n’est certainement pas avec le nucléaire, dont la technologie comme la quatité d’uranium disponible, qui permettra d’offrir un accès à l’NRJ à tous et encore moins à nos enfants.

Dan1

Pour Fredhu :Vous dites que vous voyez une avalanche de chiffres invérifiables de tous côtés. Je ne suis pas du tout d’accord avec le terme “invérifiable” de mon côté. J’essaye au contraire de toujours citer mes sources et n’importe quel lecteur d’Enerzine peut les vérifier. Ce n’est évidemment pas le cas pour d’autres intervenants, dont il n’est pas inutile de montrer les inexactitudes flagrantes voir les mensonges délibérés. Vous dites par exemple “répondre à une demande en croissance quasi-logaritmique (pas de chiffre, juste mon impression).” Là justement il est facile d’avoir des chiffres au niveau français, européen et mondial et de se rendre compte que la croissance, n’est pas logarithmique dans bien des cas et qu’on note même des stabilisation, voire des régressions, les statistiques sont faites pour cela. Il ne faut pas transposer la courbe de la Chine au monde entier. Sortons des impressions.      Ce débat chiffré est au contraire des plus utile, a fortiori s’agissant d’énergie. Si dans ce domaine on amène pas d’éléments chiffrés, on peut faire de la philosophie, de la poésie, de la désinformation mais certainement pas un débat citoyen. Si on ne chiffre pas correctement, on peut faire croire à n’importe qui que toutes les filières énergétiques se valent et qu’il n’y a pas de différence de service rendu entre les énergies concentrées et les énergies diffuses et intermittentes.Je l’ai déjà dit, ne vouloir agir que sur la consommation avec des économies drastiques à la clé ne suffit pas et sera de toute façon inopérant au niveau mondial. Ceux qui n’ont rien ou pas grand chose ne se place pas dans une stratégie d’économie et ce n’est pas en fermant 20 % des centrales électriques en France que l’on fera baisser significativemment l’émission de GES en Europe (si en plus elle ne sont pas thermique).Je suis bien d’accord qu’il faut faire un effort sur le logement, mais si vous agissez sur le neuf avec un taux de renouvellement annuel de 1%, c’est forcément lent. Pour la rénovation, ça peut toucher plus de logement mais c’est plus compliqué. Est-ce que les allemands ont vraiment fait beaucoup mieux globalement ? là il faudrait des chiffres. “…faux débats pour savoir si l’éolien lui pique sont fric ou pas…” Non ce n’est pas un faux débat, je pense qu’il est utile que les citoyens comprennent comment fonctionne la CSPE, après il jugeront en leur âme et conscience.”Mais le politique qui a d’autres intérêts le veut-il seulement ?” n’oubliez pas qu’en démocratie le “politique” est souvent… trop souvent suiveur par rapport à l’opinion. De toute façon, les élus sont des représentants, pas des chefs, c’est le contrat démocratique, donc le politique c’est nous. A ce sujet, lisez le livre de JM Jancovici : “le plein s’il vous plait”, il en fait une bonne synthèse.

Dan1

Pour Jérome :Vous dites 80 % de la R&D énergie va au nucléaire en France . Attention, cela est très variable selon le périmètre retenu. A titre indicatif JM Jancovici estimait avec des chiffres de 2000, que le pétrole bénéficiait de presque 2 fois plus de crédits (Etat et entreprises confondus).L’avantage du nucléaire est que la part du budget du CEA consacré au nucléaire civil est bien visible et encore plus avec la LOLF. A mon avis, si on compte tout, le nucléaire fait beaucoup moins de 80 % de ce que la France consacre à l’énergie. Je n’ai pas le compte exact, mais ça doit pouvoir se calculer.Le chauffage électrique n’est l’horreur que l’on a décrit. Il a été diabolisé parce qu’on vot des centrales nucléaires derrière alors même qu’on essaye de lui imputer un maximum d’émission de CO2 par l’admirable calcul de l’ADEME ! Reste que objectivement le chaufage électrique reste cher à l’usage car le kWh TTC tourne facilement à 10 centimes le kWh là où le même kWh gaz était à moins de la moitié il y a peu. Donc ceux qui ont opter pour le chauffage électrique ont encore plus intérêt d’isoler leur logement que ceux qui ont opté pour le gaz. Le chauffage électrique en France n’a aucunement encouragé le gaspillage.Quant au “commerce de nos vies et des générations futures”, que voulez vous dire. Le chauffage électrique mettrait en danger les générations futures ? Restons mesuré, les génartions futures risquent peut être d’être mises à mal par le réchauffement climatique issue des centrales à charbon et elles n’auront même pas le “loisir” de se faire irradier par les 3000 mètres cubes de déchets radioactifs encore actifs dans quleques siècles.Quant à : “…l’approvisionnement ne semble pas se faire dans le respect des droits de l’Homme…” Avez songé à demander aux chinois si l’approvisionement en charbon respecte les droits de l’homme ? Savez vous combien de chinois, indiens et autres meurent chaque année pour assurer la production d’électricité ? Avez vous déjà parlé des droits de l’homme avec des africains ?Enfin je vous signale que l’uranium, en France a assuré 9500 TWh depuis les années 50 et plus des 3/4 de la production électrique depuis plus de 20 ans à un prix très compétitif, c’est un fait incontestable. En plus on évité d’émettre presque 10 milliards de tonnes de CO2 par rapport à une solution charbon, c’est un détail pour nos enfants. Pendant ce temps là l’Allemagne “écologiste” continuait à émettre !  Nos enfants jugeront et choisiront les solutions qu’ils jugeront les plus appropriées.

fredhu

J’avoue, j’écris beaucoup ici par “impression”.Je n’ai pas le temps de rechercher des données pour “prouver” mes dires, encore moins de citer les sources.Je suis seulement curieux, concerné, éveillé.Mais quand je dis que les “chiffres sont invérifiables”, je suis désolé d’insister dans ma logique, car si Dan1, avec raison et rigueur, nous confirme qu’il cite ces sources, mon problème est qu’au cours des lectures de ces discussion, Mr A va citer les sources de l’Institut Z pour mieux être contré par Mr. B qui va lui opposer les chiffres contradictoires de l’Institut Y.Deux sources, fiables (ou seulement partiales ?), vérifiables, documentées, donc, et des résultats qui, bizarrement, s’écartent l’un de l’autre en fonction des points de vue que les chercheurs de Y ou Z voudrons bien leur donner …Mrs A et B vont maintenant hausser le ton, sûrs de leurs Vérité. La discussion tourne au vinaigre, et chacun se radicalise sur sa position.Mais y-en a-t-il seulement un seul qui aurait raison si les Sources sont elles-mêmes basées sur d’autres chiffres encore moins vérifiables ?Pour vous démontrer la fragilité de la Vérité, prenez par exemple une photographie d’une scène de rue banale. Sans manipulation des pixels, SEULEMENT en recadrant cette image, vous pouvez très facilement lui donner une tout autre signification, en éliminant un détail pour enlever le sujet du contexte.Nous avons trop d’exemples ici (entre autre: le coût que ferait peser l’éolien ou le nucléaire sur le citoyen francais) où je ne vois qu’une avalanche de chiffres, avec sources ou pas, qui diffèrent trop en mesurant (presque) les mêmes valeurs.Dans des comparaisons aussi complexes, car devant prendre en compte la totalité des paramètres (l’avant, le pendant, l’après et les effets secondaires non-prévus), la confusion des sens est une conséquence inévitable.Nous avons tous été confrontés dans cette civilisation de l’information à des annonces tonitruantes, des scoops, à de la désinformation ou à des phénomènes de “lynchage médiatiques” pour que e puisse’accorder une confiance aveugle en aucune source qu’elle soit, officielle ou pas.Mon opinion sur un sujet aussi important que l’énergie (car c’est cette énergie, ou son manque, qui modèle notre futur à tous) ne saurai se contenter de chiffres.L’importance du débat n’est pas remise en cause, seulement lorsqu’il commence à tourner en rond et que les protagonistes semblent alors oublier que’ils ne font que citer des chiffres qui ne peuvent qu’avoir une valeur relative.Pour finir, Dan1 exprime le fait que “le politique c’est nous”.Là est le problème. Car mal informé, un peuple se perd dans des solutions d’avenir qui ne sont pas les plus efficaces.Mal informé, la France n’a pas souhaité faire l’effort de remise à niveau du parc immobilier (un exemple qui me tient à coeur).Le politique se doit-il de prétendre se tenir à la barre du bateau, alors que les passagers tirent à hue et à dia lorsque la tempête approche ?Désolé, un capitaine se doit de prendre des décisions, même si les passagers ronchonnent, pour garder le navire à flot.Mais nous nous éloignons du sujet principal de ce site …

Caramba

Au sujet des subventions et aides diverses, directes ou ndirectes, accordées au nucléaire et aux énergies fossiles, beaucoup plus importantes que celles attribuées aux énergies renouvelables, on peut lire ce document (pdf) un peu ancien mais instructif : ;- Pour l’isolation des bâtiments, si les suédois, les suisses et d’autres sont capable de construire des immeubles d’habitation ou de bureau confortables, hiver comme été, et sans aucun système de chauffage ou de climatisation, cela est possible en France et c’est simplement une question de volonté politique : ;- L’Espagne est bien un exportateur net d’électricité à l’égard de l’ensemble des pays avec lesquels elle effectue des échanges. Se limiter aux échanges avec la France est une vue bien partielle des choses. Par contre, la Belgique est un gros importateur d’électricité malgré une très forte proportion d’électricité nucléaire.

Caramba

Enerzine est assez bizarre pour les liens, en ajoutant des espaces et autres caractères qui donne un faux lien.Premier lien du message précédent :

Caramba

Voir ici pour le second lien :

Dan1

Pour fredhu :Je ne fais pas de philosophie et je connais les travers de l’information partielle, partiale… Restons simple, la perfection n’existe pas et la vérité est toujours affaire d’angle de vision. Ceci dit, quand on commence à dire que tous les points de vue se valent, etc… etc on ne dit plus grand chose de constructif.Il n’en demeure pas moins que  : citer ses sources, c’est mieux que de ne pas les citer ; étayer ses dires par des chiffres, c’est mieux que de donner seulement ses impressions ; recouper les quelques informations disponibles, c’est mieux que de ne pas le faire. Et puis qand on veut comprendre un peu quelque chose dans un domaine, il faut faire quelques efforts intellectuels et y consacrer du temps. A cette condition vous pouvez espérer vous affranchir un petit peu du prêt à penser de tout bord.Or aujourd’hui, bien plus qu’il y a 30 ans ou même 10 ans, un citoyen un peu curieux a accès à énormément d’informations officielles qui étaient “naguère” difficiles à obtenir. Les chiffres de RTE par exemple peuvent être téléchargés en 2 clicks et comparés à ceux de l’UCTE, de l’AIE… On visualise en temps réel les courbes de charge de l’électricité en France et la productivité des éoliennes en Allemagne.Avant tout cela n’était pas accessible au vulgum pecus et l’information était filtrée par divers échelons.Le politique : croyez vous que si nous en sommes là c’est uniquement à cause d’un manque d’information du peuple, il peut aussi y avoir des gens qui pensent autrement ? D’autre part, si l’information du peuple était bien meilleure, est-on sûr que cela irait dans le sens que certains préconisent ? Par exemple, l’opinion mieux informée serait-elle plus ou moins favorable au nucléaire ? Tout porte à croire qu’elle serait globalement plus favorable (voir à ce sujet les résultats du sondage européen Euro baromètre N° 297 de juin 2008 notamment page 58 pour le cas de la Suède et de la Finlande).       

Dan1

Pour Caramba :Subventions : il existe des choses plus récente que Greenpeace 1998 (au moins le PLF 2008). Voir sur le site de la DGEMP l’étude faite en 2006 :   voit que le nucléaire représenterait 62 % des dépenses publiques, l’efficacité énergétique 8% et les EnR 5 %.De toute façon maintenant on peut retracer les dépenses chaque année avec les données du minitère des finances en prévision et en exécution.Passivhaus : tous les gens qui s’intéressent à la question savent que construire une Passivhaus, Minergie ou autre chose est possible et qu’il existe de nombreuses réalisations. Le problème n’est pas tant technique qu’économique. L’impact de telle mesure est important si la part dans le nombre de logement est importante. Or avec un taux de renouvellement des logements de 1% par an… Si on veut aller vite, on rase tout ?Espagne : je n’ai pas dit que l’Espagne n’était pas exportateur net d’électricité d’ailleurs le document de l’UCTE montre clairement son excédent d’exportation notamment vers le Portugal. Seulement vous avez affirmé : “L’Espagne ne se fourni pas en électricité nucléaire en France puisque l’Espagne est un exportateur net d’électricité.” Cette affirmation est fausse puisque vous mélangez la notion d’équilibre globale des imports-exports concernant quatre pays et les échanges entre la France et l’Espagne. Je maintiens que l’Espagne est globalement importatrice vis à vis de la France d’environ 5,5 TWh en 2007. J’imagine que dans ces 5,5 TWh il doit y avoir un peu d’électrons “nucléaires”.Je note cependant, que le fait d’exporter de l’électricité n’est plus un crime, alors qu’on le reproche souvent à la France.

Momo

Ce Pays possede 8 reacteurs formant 6 centrales atomiques distinctes , qui lui fournissent depuis 3 decennies bientot 25 % de sa production globale d’electricite …. Ce n’est pas rien tout de meme ! Et qu’une partie de cette production soit exportee au Portugal ( ” a perte ” chez eux aussi ,  comme cela est si souvent reproche a EDF ? ….  ) n’est pas un crime , c’est  juste le fruit d’une mutualisation internationale des couts d’investissements , donc un bon usage d’une denree rare , le pognon fige dans un projet de tres long terme . Comme ds. bien d’autres domaines ” lourds ” , siderurgie , aluminium et chimie de base . Cela n’enleve rien a la montee en puissance des EnR , ni aux necessaires economies d’energies en ts. genres en tous Pays developpes , nuclearises ou non . Mais cela ne regle que tres tres partiellement le gros probleme de l’explosion de la consommation energetique de presque tous les Pays du 1/3 monde  . Et la est le principal enjeu des annees qui viennent !  Cordialement