GE Energy a livré les premiers équipements de la centrale à cycle combiné à gazéification intégré de Duke, située à Edwardsport dans l’Indiana. Le site est présenté comme la plus grande centrale à charbon "propre" au monde.
"Grâce à la technologie CCGI, il est désormais possible d’utiliser du charbon pour produire de grandes quantités d’électricité tout en obtenant des niveaux d’émissions plus bas qu’auparavant," affirme M. Monte Atwell, Directeur général, technologie CCGI, GE Energy. "Les centrales CCGI ont déjà prouvé leur capacité à réduire les émissions de manière significative comparativement aux centrales à charbon traditionnelles. La technologie de gazéification a par ailleurs été employée à l’échell industrielle pour séparer le CO2."
Sur une centrale CCGI, le charbon est chauffé à haute température pour créer un gaz de synthèse ou « syngaz », qui est ensuite traité pour éliminer de nombreuses émissions – oxydes d’azote et de soufre, mercure et particules en suspension – avant que le gaz ne soit brûlé dans une turbine spécialement conçue pour produire de l’électricité. Situé sous le gazogène, le refroidisseur réfrigère le gaz de synthèse, ce qui crée de la vapeur, alimente la turbine et augmente l’efficacité de la centrale. Le refroidisseur sera construit sur site essentiellement par une main d’œuvre locale et doit être achevé d’ici la fin 2010.
Belleli Energy en Italie a fabriqué un refroidisseur de gaz de synthèse par rayonnement. Les premières pièces sont arrivées sur site la semaine dernière. Les autres seront livrées plus tard dans l’année. GE Energy fournit la gazéification, la production d’énergie et contrôle l’équipement et les services pour la conception et l’ouverture de la centrale CCGI qui produira environ 630 mégawatts lors de sa mise en service en 2012.
La technologie GE a été mise en place dans plusieurs projets importants de CCGI, notamment la centrale pilote, Coolwater, à Barstow en Californie et la centrale Polk Tampa Electric en Floride. Elles ont permis de confirmer la faisabilité commerciale du CCGI. Aujourd’hui, 65 infrastructures de gazéification sont sous licence de gazéification GE. Parmi celles-ci, 33 centrales emploient la technologie permettant de séparer le CO2.
Voilà un arcticle relativement précis sur la centrale charbon « propre » et nulle part il est question de ses émissions de GES sur l’ensemble du cycle!!! C’est tout de même un comble…
Peu importe les GES pourvu qu’on ait l’élimination des machins vraiment polluants et vraiment dangereux pour la santé (oxydes d’azote, de soufre, suies, particules fines et autres joyeusetés; Après « y’a plus qu’à » récupérer le CO² (apparemment séparé par le processus technique), par exemple pour fabriquer des algo carburants, ou tout simplement faire pousser divers végétaux (ces petites bêtes se goinfrent de CO² qui n’est pas un polluant pour elles, mais un ingrédient vital et indispensable) Halte au harcèlement du CO² !
On n’écrit pas CO2 mais CO2, et ceci depuis quelques dizaines d’années. C’est une règle internationale de l’UIPAC (union internationale de la chimie pure et appliquée). J’en déduis que : – soit vous n’avez pas une formation scientifique. C’est honorable, mais essayez donc de vous informer un peu. – soit vous avez une culture scientifique très ancienne, et il est temps de vous mettre à jour. – soit il y a moyen d’insérer les indices sans taper du HTML, et c’est une coquille… Sur le fond, je ne vois pas comment vous pouvez dire « peu importe les GES ». Pensez-vous qu’il est trop tard pour éviter une catastrophe ? Pensez -vous que +2°C ne soit pas une catastrophe ? Pensez-vous que le GIEC nous ment ? C’est quoi votre opinion exactement ? Ou croyez-vous que l’on puisse stoker 8 Pg de carbonne par an ?
on parle bien de nouvelles émissions de CO2, donc pas une bonne nouvelle en soi. Concernant les algo carburants, c’est reculer pour mieux sauter, dans la mesure où le CO2 sera quand même libéré plus tard, on retombe sur la création de nouvelles émissions CO2 in fine. Et de toute façon, la techno algo carburants reste expériementale. Seul cas où je lève mes réserves: celui du remplacement d’une centrale charbon anciennne génération par une plus propre de nouvelle génération, mais cela n’est pas indiqué dans la brève. Le mieux serait alors de ne pas avoir à la remplacer! économies d’énergies…
La technologie ‘CCGI’ de gazéification a par ailleurs été employée à l’échelle industrielle pour séparer le CO2 et pourra ainsi être combinée à la technologie CCS au dessus des aquifères salins,lequels,aquifères salins sont nombreux et peuvent avoir des superficies de plusieurs milliers de km2. Ils peuvent être offshore ou onshore.Tous ceci arrangé pour que les lieux de productions et stockages soient suffisament proches de telle sorte que cela soit rentable aussi bien économiquement , qu’énergétiquement .Gaz et Charbon vont avoir un bel avenir grace à la combinaison ‘CCGI’ et ‘CCS’ avec les aquifères salins .Les grandes compagnies d’énergies fossiles s’orienteront dans le futur vers ces modes de productions et stockages.
Dans tout les cas il y aura du CO2 produit en plus. la vraie solution c est d’avoir une source d’hydrogene pour pouvoir utiliser le surplus de CO2 et faire des produits hydrocarbones
Il y a environ un siècle que l’on sait faire des hydrocarbures à partir du charbon, avec ou sans ajout d’hydrogène. Mais ces hydrocarbures sont destinés à être brûlés dans les moteurs de voiture, donc à produire du CO2!!!