Algorithmes : record mondial dans la physique des particules

Les scientifiques de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence (JGU – Allemagne) ont établi un nouveau record en améliorant significativement la méthode de calcul pour les expériences de diffusion en physique des particules.

Ce genre de calcul est utilisé par exemple pour prédire les résultats d’expériences en provenance d’un accélérateur dans lequel des particules de haute énergie entrent en collision avec d’autres. Cependant, il apparaît que les calculs deviennent plus difficiles, d’autant plus que le nombre de demandes de la part des physiciens s’accroît.

Le groupe de travail dirigé par le Professeur Dr. Stefan Weinzierl a développé un nouvel algorithme bien plus rapide et qui nécessite moins de capacité de calcul que les algorithmes utilisés actuellement. "Nous avons fait un énorme bond en avant et appliqué une méthode entièrement nouvelle qui nous permet de calculer davantage plus qu’avant", a expliqué Weinzierl. Il suppose que la nouvelle méthode de calcul peut être appliqué à la fois à l’expérience achevée dans le grand collisionneur électron-positon (Large Electron-Positron Collider – LEP), au centre de Genève du CERN jusqu’en 2000, ainsi que sur les nouvelles expériences en cours dans le Grand collisionneur de hadrons (LHC).

Le nouvel algorithme permet, par exemple, d’analyser les observations physiques liées à la collision d’un électron avec son antiparticule, le positron, au cours de laquelle un quark, un anti-quark, et des gluons sont créés. Pour la première fois, il a été possible de faire un calcul avec une seule itération associée à 8 particules externes – un nouveau record du monde de la physique théorique et hautes énergies.

La précision des calculs en physique des particules utilise la théorie des perturbations et les résultats peuvent être affichés dans ce qu’on appelle des diagrammes en itération. Plus le nombre de particules externes est élevé, plus le calcul devient complexe. L’algorithme actuellement utilisé est une nouvelle méthode efficace basée sur la soustraction et sur l’intégration numérique. Les calculs sont effectués en utilisant un système de cluster PC situé au Centre de traitement des données de l’Université de Mayence. Selon Weinzierl, la nouvelle méthode est non seulement applicable aux annihilation électron-positron, mais avec de légères modifications pourrait également être utilisée pour calculer les collisions hadron-hadron qui se produisent dans le LHC à Genève.

Les physiciens théoriques de l’Université de Mayence ont ainsi l’intention d’investiguer sur cet aspect dans un futur proche.

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Jean vladimir

Bonjour Les égarements mathématiques des scientifiques actuels (“relativisme”, puis “quantisme”) les ont amenés à construire un “Grand Collisionneur de Hadrons”, “LHC”, qui, pensaient-ils, “allait enfin leurs apporter la compréhension de l’univers”. Ce “collisionneur” qui a coûté plus de huit milliards d’euros, n’est en fait qu’une énorme et monstrueuse machine à pulvériser les atomes et ces scientifiques, comme des gosses qui ne pourront jamais comprendre comment est fait le jouet qu’ils pulvérisent à grands coups de marteau, ne pourront jamais comprendre ce qu’est l’univers. Le présent ouvrage, qui lui, explique enfin ce qu’est réellement, concrètement l’univers et comment il fonctionne, vaut donc déjà plus de huit milliards d’euros : http://www.liberes-des-mathematiques-savoir-enfin-ce-qu-est-l-univers.net Ce LHC, d’une part, n’est pas plus dangereux qu’un individu qui aurait décidé de pulvériser tous les grains de sable du sahara, un par un, et d’autre part les “trous noirs” n’étant également que produit d’égarement mathématique et n’existant nulle part ailleurs que dans les cerveaux de ceux qui les ont inventés, ce LHC n’est donc tout au plus capable que d’augmenter ces mêmes “trous noirs” dans ces mêmes cerveaux, et c’est tout. Bien cordialement Jean Vladimir Térémetz

Passant

… un grand bravo ! La science avance.