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Berkélium : le chaînon manquant entre uranium et actinides tardifs dévoilé

Berkélium : le chaînon manquant entre uranium et actinides tardifs dévoilé

par Berkeley Lab (USA)
14 mars 2025
en Energie, Nucléaire

L’étude des éléments lourds de la famille des actinides demeure un domaine où la science avance à pas mesurés, freinée par les défis techniques et les risques inhérents à leur manipulation. Parmi ces éléments, le berkélium, découvert il y a plus de 70 ans, restait jusqu’ici un mystère en termes de chimie organométallique. Une équipe internationale vient pourtant de franchir une étape inédite : la synthèse et la caractérisation de la première molécule organométallique à base de cet élément synthétique, ouvrant des horizons insoupçonnés pour comprendre les propriétés électroniques des actinides tardifs.

Une collaboration menée par le Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) a réussi à isoler le « berkélocène », une molécule organométallique intégrant un ion berkélium (Bk) lié à des cycles carbonés. Cette avancée marque la première preuve tangible d’une liaison chimique entre le berkélium et le carbone, un événement que les chercheurs qualifient de « tournant conceptuel » pour la chimie des actinides.

Stefan Minasian, scientifique au Berkeley Lab et co-auteur principal de l’étude publiée dans Science, souligne l’importance de ce résultat : « Cette découverte offre une nouvelle perspective sur le comportement des actinides tardifs par rapport à leurs homologues dans le tableau périodique. »

Les actinides précoces, comme l’uranium, formaient déjà des composés organométalliques, mais ceux des éléments plus lourds — au-delà de l’américium — résistaient jusqu’ici à toute caractérisation.

Défier les limites de la radioactivité

Le berkélium, élément synthétique de numéro atomique 97, ne se trouve pas dans la nature. Produit en quantités infinitésimales dans des réacteurs nucléaires, il cumule les obstacles : radioactivité intense, réactivité extrême à l’air et à l’humidité, et disponibilité limitée à quelques laboratoires dans le monde.

« Manipuler un matériau aussi dangereux exige des infrastructures spécialisées », commente Polly Arnold, directrice de la division de chimie du Berkeley Lab. Seules quelques installations, dont le Heavy Element Research Laboratory du laboratoire californien, disposent de boîtes à gants sur mesure pour mener ces expériences en milieu contrôlé.

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Avec 0,3 milligramme de berkélium-249 — un isotope fourni par le National Isotope Development Center —, l’équipe a réalisé une synthèse en milieu anaérobie, suivie d’une analyse par diffraction des rayons X sur monocristal. Les résultats ont révélé une structure symétrique où l’ion berkélium est « pris en sandwich » entre deux cycles carbonés à huit atomes, un motif analogue à celui de l’uranocène, un complexe organométallique d’uranium découvert dans les années 1960.

La structure radiographique du berkelocène montre un ion Bk(IV) pris en sandwich entre deux ligands cyclooctatetraene substitués.
La structure radiographique du berkelocène montre un ion Bk(IV) pris en sandwich entre deux ligands cyclooctatetraene substitués. (Crédit : Stefan Minasian/Berkeley Lab)

Un état d’oxydation surprenant

L’analyse théorique des calculs de structure électronique, réalisée par Jochen Autschbach de l’Université de Buffalo, a révélé un fait inattendu : l’ion berkélium central adopte un état d’oxydation +4, stabilisé par ses liaisons avec le carbone. « Cela contredit les prédictions classiques du tableau périodique », note Minasian. En effet, le berkélium était supposé se comporter comme le terbium (un lanthanide), dont l’état +3 est dominant.

Cette observation remet en question les modèles actuels décrivant les actinides tardifs. « Le berkélium semble préférer une configuration électronique distincte, ce qui pourrait redéfinir notre approche de leur séparation ou de leur confinement », ajoute Rebecca Abergel, co-autrice et responsable du groupe de chimie des éléments lourds à Berkeley.

Au-delà de l’exploit technique, cette découverte pourrait influencer la gestion des déchets nucléaires. Les actinides tardifs, comme le berkélium, sont présents dans les combustibles usés et nécessitent des stratégies de stockage à long terme. « Comprendre leurs interactions chimiques permettra de concevoir des matériaux plus stables pour l’environnement », précise la chercheuse.

L’équipe envisage désormais d’explorer d’autres complexes organométalliques avec des actinides encore moins étudiés, tels que le californium ou l’einsteinium. Ces travaux pourraient également éclairer le développement de nouvelles technologies nucléaires, notamment dans le domaine de la transmutation des déchets.

Légende illustration : La solution violette/bleue de ce flacon contient des cristaux du « sandwich » berkelocène. (Crédit : Alyssa Gaiser/Berkeley Lab)

Tags: actinidesberkeliumchimieorganometallique
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Le Berkeley Lab, officiellement nommé Lawrence Berkeley National Laboratory (LBNL), est une institution scientifique majeure dont l'histoire commence en 1931 grâce au physicien Ernest O. Lawrence, lauréat du prix Nobel de physique en 1939. Fondé initialement comme Radiation Laboratory sur le campus de l'Université de Californie à Berkeley, le laboratoire s'est ensuite installé sur les collines de Berkeley, surplombant la baie de San Francisco. Le laboratoire doit sa réputation à l'approche novatrice de Lawrence qui a introduit le concept de science multidisciplinaire en équipe, réunissant des experts de différents domaines pour travailler sur des projets complexes. Cette approche reste aujourd'hui un principe directeur de l'institution, qui a vu passer quatorze lauréats du prix Nobel. Le laboratoire est organisé autour de six axes principaux de recherche: Sciences informatiques - Calcul haute performance - Intelligence artificielle Sciences physiques et matériaux - Développement de l'Advanced Light Source (ALS), un synchrotron avec 41 lignes de lumière - Recherche en nanotechnologie via le Molecular Foundry Sciences environnementales et terrestres - Études sur l'efficacité énergétique - Recherches sur le changement climatique Biosciences - Joint Genome Institute (JGI) pour la recherche génomique - Développement de thérapies contre le cancer[2] Technologies énergétiques - Recherche sur les biocarburants via le Joint BioEnergy Institute (JBEI) - Alliance Liquid Sunlight (LiSA) pour la conversion de l'énergie solaire

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