CEA & E.ON: accord de recherche sur l’énergie nucléaire

Le Commissariat à l’Energie Atomique et l’électricien allemand E.ON sont sur la voie d’un rapprochement dans la recherche nucléaire.

Les deux entités ont officialisé, mardi 28 octobre, la signature d’un Memorandum of Understanding (MOU), étape préliminaire à un accord de recherche commun.

Cet accord préliminaire ouvre la voie à des discussions techniques entre les deux partenaires ; il devrait aboutir à la signature d’un accord de collaboration pour la recherche et le développement dans le domaine de l’énergie nucléaire d’ici à l’année prochaine. Les axes de recherche identifiés concernent la sûreté et l’innovation technologique pour les réacteurs actuels, les nouveaux matériaux et les futurs réacteurs nucléaires (génération IV).

A l’occasion de cette signature, Wulf Bernotat, directeur général d’E.ON a déclaré : « l’énergie nucléaire, en tant que source d’énergie non émettrice de CO2, est de première importance pour la protection du climat. Pour la seule Allemagne, les centrales nucléaires permettent d’économiser le rejet de 150 millions de tonnes de CO2. Dans une période de prix élevé de l’énergie, le nucléaire peut également avoir un effet de réduction des coûts. Pour ces raisons, de nombreux pays européens ont décidé de favoriser l’essor de l’énergie nucléaire. Dans ce contexte, nous voulons jouer un rôle actif dans la recherche sur la sûreté et le développement de cette technologie d’avenir ».

De son côté, Philippe Pradel, directeur nucléaire au CEA, a souligné que la future collaboration avec E.ON était le signe d’un intérêt croissant des pays Européens pour l’énergie nucléaire dans le contexte du nécessaire développement des technologies à faible émission de gaz à effet de serre : « En tant que leader européen de la recherche sur l’énergie de fission, le CEA peut apporter un soutien aux industriels pour améliorer la sûreté et la compétitivité des centrales existantes, à travers des collaborations sur des technologies innovantes. »

Le futur accord de R&D avec l’électricien E.ON complètera ceux existants déjà entre le CEA et plusieurs grands industriels du nucléaire : les partenariats historiques avec les français  EDF et Areva et, plus récemment, l’accord de recherche signé avec le groupe franco-belge, GDF-Suez.

            

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Momo

Eh oui , E On est une Ste allemande … mais potentiellement promoteur et utilisateur du nucleaire-sans- CO2 ! …. ( hors territoire allemand ? ….pour ne pas deranger leurs concitoyens bien-pensants ? …. ) , mais en Europe qd. meme , pour profiter des prix eleves de revente  ( y compris vers la Mere-Patrie …. )  de ces  MWh concurrents des centrales thermiques -a-flammes … Pas couillon ! Mais un peu ” hypocrite ” , non ? ….