Accueilli avec un large consensus politique à la Chambre des communes mardi, le gouvernement britannique a donné son accord pour la construction de la centrale nucléaire d’Hinkley Point C dans le Sommerset (Sud ouest de la Grande-Bretagne).
"Le permis de construire a été accordé aujourd’hui pour la construction de la première nouvelle centrale nucléaire au Royaume-Uni depuis 1995", avait indiqué préalablement le ministère de l’Energie et du changement climatique.
"La décision d’accorder à EDF Energy l’accord pour construire une nouvelle centrale nucléaire à Hinkley Point est la concrétisation de 3 années de consultation avec les collectivités et une année plein d’études par le UK Planning Inspectorate" a précisé EDF dans un communiqué.
Le processus de soumission du dossier (construction et exploitation du site) comprenait des études d’impact sur le logement, le transport, l’emploi, et l’environnement. Selon EDF Energy, cela a représenté au total, "55.000 pages détaillées, plus de 100 réunions publiques et expositions, des réponses individuelles à 33.000 commentaires reçus des intervenants."
D’un point de vue strictement économique, Hinkley Point C, aurait le potentiel de fournir du travail à environ 25.000 personnes lors de la phase de construction, et 900 autres durant la phase d’exploitation.
"Cette décision offre une grande opportunité de fournir des avantages énormes au Royaume-Uni en termes d’emplois, de compétences, de réduction des émissions de carbone et de sécurité énergétique future. Nous sommes prêts à livrer alors qu’une immense chaîne d’approvisionnement se tient prêt" a déclaré Vincent de Rivaz, Directeur Général d’EDF Energy, la filiale britannique du Groupe EDF. "Nous devons parvenir rapidement à accord sur un prix garanti", a t-il toutefois ajouté.
Ce projet qui prévoit la construction de 2 réacteurs de type EPR permettra de fournir au Royaume-Uni assez d’électricité pour couvrir 7% des besoins du pays pendant 60 ans ou plus. Cela en fera "l’une des plus grandes centrales électriques au Royaume-Uni" a précisé également le ministère.
Si j’ai bien compris, il ne reste plus qu’Ă se mettre d’accord sur le prix de vente de l’Ă©lectricitĂ© produite… C’est quand mĂŞme pas rien, non ? C’est mĂŞme fondamental pour la viabilitĂ© du projet ce me semble. Et nul doute que la dĂ©termination de ce tarif sera observĂ©e de (très) près en France…
Une belle blague que cet effet d’annonce. On trouve mĂŞme dans la presse des titres du genre « Une centrale nuclĂ©aire EDF bientĂ´t Ă Hinkley Point » Or, en rĂ©alitĂ©, cette « autorisation » est un non Ă©vènement. Ca ne change strictement RIEN au vrai problèmed’EDF qui est de financer ce projet nuclĂ©aire ruineux (comme tout projet nuclĂ©aire) EDF exige de Londres une « garantie » (comprendre : le remboursement des pertes financières) pendant… 40 ans ! Ha c’est sur que le nuclĂ©aire est enfin « rentable » comme ça ! Mais ces aides illĂ©gales seront cassĂ©es par Bruxelles. Donc, pas d’EPR en Grande-Bretagne, pas plus qu’aux USA,… Lire plus »
J’ai loupĂ© un Ă©pisode lĂ ?! J’aimerai bien voir la tronche que vont tirer nos petits enfants quand on leur demandera d’utiliser un outil de production vieux de 60 ans … DĂ©jĂ qu’on rigole bien quand on voit les salles de controle sur des centrales de 20 ans d’âge …
Il s’agit d’une autorisation administrative mais les discussions portent toujours sur le niveau de tarif. Selon le Times, l’EPR obtiendrait 113€ par MWh pendant 40ans. Reste ensuite Ă trouver le financeur, pour l’instant deux candidats : la chine et le quatar.
113 €/ MWh qui ont toutes les chances de se transformer en 130 € effectif d’ici Ă la mise en service et plus encore au fil du temps qui passera (l’Ă©nergie nuclĂ©aire est la seule Ă©nergie qui voit sa courbe d’apprentissage augmenter au fur et Ă mesure du temps qui passe). J’ai qd mm bien hâte de voir la tĂŞte du contribuable anglais lorsqu’il dĂ©couvrira d’ici qlq annĂ©es que l’industrie du solaire sera capable de lui fournir un MWh bien moins cher (stockage non compris), garanti sans dĂ©chet Ă vie longue et sans risque d’accident non maitrisable dans le temps… Lire plus »
c’est encore bien moins cher que leur off-shore au double et très erratique. EdF doit se frotter les mains: Depuis que les trop mĂ©diatiquement encensĂ©es EnR ont « vendu » Ă la population leur très haut coĂ»t, toutes les autres Ă©nergies en profitent, assez malhonnĂŞtement faut dire, pour nous plomber les factures Ă long terme, mĂŞme si mordicus le coĂ»t total intĂ©grĂ© du MWh nuc reste stable vers 35-45€ et non pas les 270-450 des off-shore et PV. Merci le mĂ©dia
car c’est avec CGNPC que EDF compte financer un projet d’EPR. espĂ©rons que les dĂ©lais et les ralonge de facture ne seront pas les mĂŞme qu’en finlande ou qu’en france quand Ă une durĂ©e de vie de 60 ans il faut arrĂ©ter les plaisanteries !
Comme Ă votre habitude vous racontez n’importe quoi. Vos 270-450€ du MWh pour l’Ă©olien off shore et le PV n’ont aucun sens. Le PV de grande taille est aujourd’hui Ă 100€ et l’off shore entre 130 et 220€ suivant sa localisation (ressource, distance Ă la cĂ´te, raccordement public ou privĂ©…).
EDF Energy achète pour exploiter en GB ! C’est le mĂŞme groupe…EDF ! Le choix d’opter pour l’EPR français est loin d’ĂŞtre objectif, et neutre, car situation similaire Ă la France oĂą EDF achète et fait avec AREVA ! Les dĂ©s brittaniques et ce choix affichĂ©  »libre », ne sont-ils pas un peu pipĂ©s? A+ Salutations Guydegif(91)
¤ En attendant d’ĂŞtre fixĂ© sur le tarif d’achat de l’Ă©lectricitĂ© nuclĂ©aire en Grande-Bretagne, une rumeur indiquerait un tarif de 100 ÂŁ/MWh (livres sterling) ou 10 p/kWh (pence), soit 120 €/MWh ou 12 c€/kWh.. Le premier rĂ©acteur entrerait en service vers 2020 et le tarif d’achat nuclĂ©aire de 100 ÂŁ/MWh serait garanti pendant 40 ans (et indexĂ© depuis 2013). Au dĂ©but 2011, le coĂ»t de l’Ă©olien en mer (offshore) Ă©tait de 150 Ă 190 ÂŁ/MWh (180 Ă 228 €/MWh). Ce coĂ»t ne serait plus que de 100 ÂŁ/MWh (120 €/MWh) en 2020 selon la commission ad hoc britannique. Ce qui… Lire plus »
« Au rythme actuel, ce tarif sera de 8,40 p/kWh (10,08 c€/kWh) en 2016 et encore plus faible lorsque le premier rĂ©acteur nuclĂ©aire entrerait en service, s’il est construit.  » L’ennui c’est que dans votre hypothèse, vous faites de la prolongation de courbe en supposant que le rythme de la baisse va augmenter ou ou rester stable. Or nous savons tous que la continuitĂ© de votre hypothèse conduirait a une ligne droite dite « proportionnelle ». Mais en Ă©conomie, cela se passe rarement de cette manière. Et ceci est vrai pour le prix de l’Ă©lectricitĂ© comme pour le prix de l’uranium ou du… Lire plus »
J’ai qd mm bien hâte de voir la tĂŞte du contribuable anglais lorsqu’il dĂ©couvrira d’ici qlq annĂ©es que l’industrie du solaire sera capable de lui fournir un MWh bien moins cher (stockage non compris), garanti sans dĂ©chet Ă vie longue et sans risque d’accident non maitrisable dans le temps et dans l’espace. C’est vrai que le soleil brille si fort en Grande Bretagne que l’on pourrait totalement y remplacer les industries conventionelles et noatement celles au gaz et pĂ©trole de la mer du nord … Quand aux dĂ©chets a vie longue (MAVL et HAVL) je veux bien que vous nous… Lire plus »
Au siècle dernier, le nuclĂ©aire avait cet inconvĂ©nient majeur d’alimenter le mythe de l’Ă©nergie abondante et ultra bon marchĂ©. La bonne nouvelle, c’est qu’au XXIème S., sous couvert de sĂ©curitĂ© renforcĂ©e et de performance Ă©nergĂ©tique amĂ©liorĂ©e (/REP), ce mythe est en train de tomber. Reste l’Ă©lectricitĂ© au charbon : exceptĂ© un impropable moratoire d’ici Ă 2030, je ne vois pas ce qui rĂ©ussira Ă empĂ©cher l’espèce humaine aveuglĂ©e par la croissance de continuer Ă taper dans ce combustible indigne du XXIème S. Il va en falloir du courage et de la volontĂ© pour relever le dĂ©fi de l’Ă©nergie durable.
A gp. « J’ai qd mm bien hâte de voir la tĂŞte du contribuable anglais lorsqu’il dĂ©couvrira d’ici qlq annĂ©es que l’industrie du solaire sera capable de lui fournir un MWh bien moins cher (stockage non compris) » Avant cela, nous allons voir coment va Ă©voluer la bulle solaire : S’agissant du nuclĂ©aire en France, n’oublions que Fessenheim produit des MWh Ă 25 Euros et qu’elle gagne 400 millions d’Euros par an… sans subvention : Pour nous, le coĂ»t du nuclĂ©aire futur (pour les 20 prochaines annĂ©es) dĂ©pendra encore largement du passĂ© !
Je voudrais bien voir la tĂŞte de Mme Thatcher et de Sir Leon Brittan…..
« J’ai qd mm bien hâte de voir la tĂŞte du contribuable anglais lorsqu’il dĂ©couvrira d’ici qlq annĂ©es que l’industrie du solaire sera capable de lui fournir un MWh bien moins cher (stockage non compris) » . Bien moins cher, nous verrons, mais très honnĂŞtement ça ne va pas ĂŞtre facile de n’alimenter le RU qu’avec du solaire. Quant Ă la baisse des coĂ»ts de l’offshore Ă©voquĂ©s par Luis, on peut rĂ©ver. Mais comme tout le monde va en faire au mĂŞme moment, la chaine logistique notamment d’installation va ĂŞtre complètement surchargĂ©e et donc les coĂ»ts ont très peu de chance de… Lire plus »
@Guydegif(91) « EDF Energy achète pour exploiter en GB ! C’est le mĂŞme groupe…EDF ! Le choix d’opter pour l’EPR français est loin d’ĂŞtre objectif, et neutre, car situation similaire Ă la France oĂą EDF achète et fait avec AREVA ! Les dĂ©s brittaniques et ce choix affichĂ©  »libre », ne sont-ils pas un peu pipĂ©s? » Le gouvernement britannique a lancĂ© un appel d’offre auquel EDF (via sa filiale EDF energy) y a rĂ©pondu avec l’EPR (qui reste un produit de conception AREVA). Il y a en tout 4 rĂ©acteurs en jeun pour EDF (2 sur chacun des sites de Hinkley Point… Lire plus »
130 Euros x 1 000 MW x 7 000 heures, un petit milliard pour chaque annĂ©e d’exploitation supplĂ©mentaire, on comprend l’argumentaire des pro-bouilloires sexagĂ©naires. D’ailleurs il est bien indiquĂ© 60 ans ou plus dans le texte… (jusqu’oĂą s’arrĂŞteront-ils aurait dit Coluche) Bon en cas de fissurettes belges ou de gros boum Ă la japonaise, le sud-ouest de l’Angleterre, on est un peu sous le vent. Mais allez il faut savoir prendre des risques si on veut rester dans le cours inĂ©xorable du progrès qui fait rage.
c’est bien de sortir des couts au MWh avec de l’eolien en omettant le facteur de charge… Il faudrait juste incorporer le stockage (barrage, hydrogene, batteries, air comprime, volant d’inertie, faites votre choix…) pour comparer ce qui est comparable…et je vous fait cadeau des impacts reseau et de l’incapacite des ENR a faire du reglage de frequence… Je pense que les 100ÂŁ/MWh sont particulierement eleves, surtout compares a des CCG (meme avec captage/stockage CO2), mais il faudrait sortir des chiffres tout compris!
Pour comparer ce qui est comparable, il faut prendre le tarif demande pour les EPR anglais, tarif qu’on peut vraisemblablement applique a la France aussi soit 11.3 c€ / kWh pour 9 c€/ kWh pour le PV au sol de grande taille (et avec panneaux +cellules europeennes). La conslusion est que le PV est definitivement competitif. On va me retorquer : ha mais l’electricite PV ne se stocke pas ! Et on repondra aisement : l’electricite nuke se stocke elle ? Derniere remarque et non des moindres : pendant des annees on nous a bassine l’EPR de Finlande et celui… Lire plus »
Les Français risquent de payer la diffĂ©rence. Pourvu que cela ne se fasse pas, car sur la base des dĂ©rapages passĂ©s on risque la ruine. Ce soir, avant de partir, si quelqu’un peut penser Ă verifier que le sectionneur Ă la centrale de Fukushima soit sur ON… Merci, cela me permettra de dormir tranquille.
@ Steph : « Pour comparer ce qui est comparable, il faut prendre le tarif demande pour les EPR anglais, tarif qu’on peut vraisemblablement applique a la France aussi soit 11.3 c€ / kWh pour 9 c€/ kWh pour le PV au sol de grande taille (et avec panneaux +cellules europeennes). La conslusion est que le PV est definitivement competitif. » D’une part pour le coĂ»t de l’EPR, d’oĂą tirez vous ce chiffre ? Est-ce encore de cet unique article du Times publiĂ© il y a un an, dĂ©menti cent fois depuis mais auquel les antinuclĂ©aires s’accrochent de toute force, comme une… Lire plus »
Ne pas avoir compris, comme leur dit Steph, qu’ils pourraient s’alimenter en PV Ă 9c€/kWh….
Cette dernière citation était de Velka.
Il faut que les anglais arrivent Ă convaincre l’UE de modifier ses règles pour autoriser les subventions directes au nuclĂ©aire, comme c’est le cas pour les renouvelables. Il semble que cela soit compliquĂ© pour l’instant :
J’AIMERAIS BIEN SAVOIR OU EN EST CE PROJET CAR VU LE PRIX DEJA PAYER , BONJOUR LA NOTE CA A ETAIT UNE BELLE CONNERIE .