Économiques et écologiques, les lampes à économies d’énergie devraient voir leur utilisation se généraliser.
Nous utilisons tous des lampes pour nous éclairer dès que la lumière naturelle est insuffisante, des néons dans le garage, des ampoules à incandescence dans les lieux de passage tel qu’un couloir, des lampes basse consommation dans le séjour.
Ces lampes peuvent être classées dans deux grandes catégories : Les lampes fluorescentes d’une part ou tube fluorescent appelé couramment « néon » et lampe fluo-compacte appelée « Lampe Basse consommation » (LBc). Elles sont recyclables et peu énergivores. nous les appellerons « lampes à économies d’énergie » (LEE) ou tout simplement « lampes ».
Les lampes à incandescence d’autre part : « ampoule classique » à filament et halogène. Elles ne sont pas recyclables. Pour les désigner, nous parlerons d’ampoules.
À l’issue du Grenelle de l’environnement, les pouvoirs publics se sont prononcés en faveur d’une interdiction des lampes les plus énergivores d’ici 2010, soit la plupart des ampoules classiques à incandescence et halogènes. Cela va dans le sens des exigences de l’Union européenne en matière d’efficacité énergétique.
- À luminosité égale, les lampes à économies d’énergie consomment 5 fois moins* d’électricité que les ampoules « classiques » à incandescence. Elles permettent ainsi d’agir simplement contre le réchauffement climatique. L’Agence Internationale de l’Énergie estime que le passage mondial à l’utilisation de la lampe fluorescente pourrait éviter l’émission de 470 millions de tonnes de CO2 en 2010, soit près de la moitié des objectifs de réduction du Protocole de Kyoto.
- Les économies d’énergie réalisées au sein de chaque foyer se traduisent par une réduction de la facture d’électricité. Le remplacement d’une lampe à incandescence classique de 100 W par une lampe à économies d’énergie de 20 W aura permis, tout au long de la durée de vie de la lampe, une économie d’énergie de 800 kW/h, ce qui correspond à environ 88 € !**
- La durée de vie des lampes – 8 à 10 ans en moyenne – est 10 fois supérieure* à celle des ampoules à filament, ce qui permet de limiter le nombre d’unités produites pour le même service rendu. C’est autant de matières premières qui seront économisées. La durée de vie permet également de réduire considérablement les volumes de déchets produits. De plus, le poids moyen d’une lampe ne cesse de diminuer à niveau d’éclairement égal : il est passé de 155 g en 2004 à 118 g en 2006.
- Contrairement à certaines lampes à incandescence qui produisent 95 % de chaleur pour seulement 5 % de lumière, les lampes à économies d’énergie produisent très peu de chaleur. Leur utilisation réduit considérablement les risques de brûlure et d’incendie.
Les lampes à économies d’énergie sont écologiques à l’usage, mais le bénéfice environnemental n’est total que si on les recycle en fin de vie.
Les lampes ne sont pas des DEEE comme les autres. Consommables utilisés partout et par tous, elles représentent 25 % des DEEE en nombre d’unités. Il s’est vendu en 2006 en France plus de 96 millions de ces lampes. Les lampes usagées sont considérées comme des déchets ménagers spéciaux. Elles ne doivent pas être brisées avant leur traitement, font l’objet d’un stockage particulier et sont traitées dans des sites industriels spécialisés pour le recyclage des lampes.
Les Lampes qui doivent être recyclées :
Il s’agit de toutes les lampes à l’exception des ampoules à filament. Parce que 93 % de leurs composants sont recyclables et qu’elles contiennent une infime quantité de mercure, substance potentiellement dangereuse, il est nécessaire de les faire collecter et traiter séparément. il s’agit principalement :
- Des tubes fluorescents.
- Des lampes fluo-compactes. Elles utilisent la même technologie que les tubes fl uorescents et ne sont rien moins que des petits tubes pliés.
- Des lampes techniques telles que les lampes à vapeur de mercure, les lampes sodium basse ou haute pression, les lampes à iodure métallique, etc.
- Des lampes à LED (diodes électroluminescentes).
Les lampes qui doivent être jetées à la poubelle :
Il s’agit de toutes les lampes à filament : « ampoules classiques » à incandescence, halogènes. Leur composition ne nécessite pas de traitement particulier, ce qui permet leur élimination avec les déchets ménagers. Et s’il fallait les collecter, l’impact sur l’environnement des milliers de camions utilisés pour leur transport ne serait pas compensé par les gains écologiques issus de leur recyclage.
A propos de Récylum :
Récylum organise en France la collecte et le recyclage des Lampes usagées détenues par les particuliers et les professionnels. Il intervient pour le compte de tous les producteurs de Lampes qui le souhaitent (fabricants, importateurs, distributeurs ayant leur marque propre …).
Cette SAS n’a pas pour objectif de faire des profits et a reçu l’agrément des Pouvoirs Publics le 15 novembre 2006.
« Parce que 93 % de leurs composants sont recyclables et qu’elles contiennent une infime quantité de mercure, substance potentiellement dangereuse, il est nécessaire de les faire collecter et traiter séparément. il s’agit principalement » …. ok mais ou? et par qui? si je doit encore faire confiance au employés du centre de dechet le plus proche , je sens que je vais encore pas en dormir la nuit!
Vous pouvez trouver le point de collecte le plus proche de chez vous sur le site de Récylum :
Je suis mr DROH HONORE et je participe à un projet de lutte contre la pollution de l’environnement à abidjan.Ce projet est bâtisé ( GREEN GLOB)et réalisé au NOVOTEL ABIDJAN. Je suis technicien en gestion et maitenance des installatons électriques et frigorifiques au novotel Abidjan et nous avons plusieurs lampes récyclables dont nous ne savons que faire pour le moment.La mise en place d’une unité de collecte serait la bien venue à Abidjan. meci de repondre.