Défi maritime : coupler vitesse et économie d’énergie

Aller vite, c’est bien. En dépensant un minimum d’énergie, c’est mieux. Hydros lance à la rentrée 2013 un défi à tous les étudiants en science des grandes écoles en collaboration avec l’EPFL : construire le bateau le plus rapide et le moins énergivore possible.

Les participants devront construire, à partir d’un kit donné, un bateau rapide et peu gourmand en énergie. Les inscriptions sont désormais ouvertes et les kits seront distribués en septembre prochain. Les équipes auront alors près d’un an pour développer leurs idées géniales avant de s’affronter sur le Léman, au large de l’EPFL, au début de l’été 2014.

L’objectif de l’HydroContest est de sensibiliser les futurs architectes et ingénieurs à la problématique énergétique, notamment au niveau du transport maritime, et de les inciter à développer des technologies novatrices. Les pistes ouvertes par le travail de ces étudiants pourront servir à faire évoluer concrètement les bateaux à l’échelle industrielle, aussi bien pour les navires de commerce que les embarcations personnelles.

L’objectif d’Hydros est de multiplier l’énergie mise à notre disposition par les éléments naturels grâce à l’utilisation adéquate de la technologie. Le multiplicateur d’énergie (voir le graphique) représente le rendement énergétique comparatif de différentes embarcations pour une force de vent donnée. Les différents vecteurs d’Hydros, de même que l’Hydro Speed Tour, visent à accroître cet indice dans une optique environnementale. A terme, l’initiative Hydros souhaite utiliser ses compétences au travers d’applications technologiques universelles (utilisables par tous).

Défi maritime : coupler vitesse et économie d'énergie

Tous sur un pied d’égalité

Vingt équipes au total pourront participer à l’HydroContest** et recevront chacune le kit de départ, développé par Hydros, constitué d’un bateau à moteur simple doté de foils. Le défi consistera à modifier, développer ou optimiser ce prototype afin de limiter la consommation énergétique du bateau tout en améliorant ses performances.

Les équipes se mesureront dans deux catégories : bateaux à faible déplacement (de type embarcation personnelle) et bateaux destinés au transport maritime (porte-conteneurs, pétroliers). La propulsion sera électrique et la quantité d’énergie à disposition imposée.

"Au-delà des recherches scientifiques et des développements techniques, l’objectif du concours est de permettre aux différents acteurs (étudiants, chercheurs universitaires, partenaires, professionnels, institutions, etc.) de se rencontrer, d’échanger des idées et de faire du networking", a précisé Jérémie Lagarrigue, le responsable du projet Hydros.

** Le projet a été créé en lien avec l’EPFL et a vu le jour grâce au soutien de la Maison Lombard Odier & Cie et des Services Industriels de Genève (SIG).

         

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Stephsea

Projet porté par un banquier qui vient de se retirer du projet Hydroptère “français” (voilier sur foils en V qui casse en mer depusi 20 ans) et qui semble avoir capter le nom “hydroptère” en lui ajoutant un CH à al fin, et vouloir trouver de nouveaux débouchés à une équipe constituée d’experts en matière de foilers. Le programme est donc posé, circonscrit et clairement orienté sur l’usage des foils. ll met un soin particulier à ne pas parler de l’hydroptère, le grand, le vrai , l’original, qui est en attente à San Francisco pour tenter de battre un recor de traverser du Pacifique. Le sponsoring… Ca va ca vient, et c’est avant tout du business! Un petit détour par le réglement du “contest” laisse une drôle d’impression. On dirait que les bateaux vont beaucoup se ressembler, du moins marmi ceux qui vont réellement fonctionner. Tout cela est bien cadré, bien que le règelement soit encore incomplet sur certains points importants. A voir donc, mais un contrat de départ qui me semble tronqué et une proposition qui n’affiche pas clairements es intentions et son mode de fonctionnement. Un banquier reste un banquier…