Dans sa 7ème édition du baromètre annuel Énergie-Info sur l’ouverture des marchés, on apprend – sans surprise – que les dépenses énergétiques restent une préoccupation importante pour les français : "44% des foyers ont restreint leur chauffage au cours de l’hiver dernier pour ne pas avoir de factures trop élevées."
Par ailleurs, le niveau de connaissance du marché des consommateurs semble progresser. "Pour la première fois", note l’étude, "plus d’un Français sur deux sait qu’il peut changer de fournisseur d’énergie" (53% en électricité et 55% en gaz).
Les français confirme leur intérêt pour les questions relatives à la consommation d’énergie.
Ainsi, alors que la crise économique et sociale se poursuit, près de 8 foyers sur 10 déclarent que la consommation d’énergie constitue pour eux un sujet de préoccupation important. Cette préoccupation manifeste s’explique très probablement par le coût de ces énergies : "67% des Français estiment en effet que leurs factures d’énergie représentent une part importante des dépenses totales du foyer, les consommateurs de gaz y étant encore plus sensibles (74%). Pour diminuer leur facture, 44% des foyers affirment avoir réduit leur chauffage au cours de l’hiver dernier."
Signe d’une aggravation de la précarité énergétique, "15% des Français reconnaissent avoir rencontré des difficultés pour payer certaines factures d’électricité ou de gaz" (vs. 11% en 2012). Dans ce contexte, la notoriété des tarifs sociaux de l’énergie est en forte progression (78% connaissent leur existence contre 48% en 2010).
Près de 70% des personnes interrogées se déclarent favorables à une tarification sans abonnement c’est-à-dire sur la base de l’énergie consommée. Pour 75%, ce système faciliterait la comparaison des offres des différents fournisseurs. Pour 74%, il simplifierait les factures. Enfin, 61% estiment que cela les inciterait à diminuer leur consommation.
Plus d’un Français sur deux sait qu’il est possible de changer de fournisseur (53% pour l’électricité et 55% pour le gaz). En six ans, la connaissance du droit à changer de fournisseur a progressé de 18 points pour l’électricité et de 25 points pour le gaz naturel.
Le changement de fournisseur demeure toutefois une décision rare au sein des ménages : "seuls 9% des Français déclarent avoir déjà changé de fournisseur, principalement pour trouver des tarifs plus compétitifs (70%, soit plus 13 points par rapport à 2012)." Cette « frilosité » du marché s’explique par une faible connaissance de la marche à suivre (70% l’ignorent) et des offres des différents fournisseurs (83% n’ont jamais cherché d’information). Jusqu’à récemment, le peu d’attractivité financière des offres n’incitait pas à changer de fournisseur. Mais cela risque de changer avec les hausses répétées des tarifs réglementés aussi bien pour le gaz que pour l’électricité.
Enfin, la confusion entre les deux fournisseurs historiques s’amplifie : "72% des Français ignorent qu’EDF et GDF Suez sont deux entreprises différentes et concurrentes soit plus de 4 points par rapport à l’année dernière." En outre, deux tiers des personnes interrogées (63%) considèrent que pour l’utilisation de l’électricité et du gaz naturel, il est préférable d’avoir un seul fournisseur.
Chiffres clés :
► 79% des Français considèrent l’énergie comme un sujet de préoccupation important (vs. 70% en 2010)
► 44% des foyers ont restreint leur chauffage au cours de l’hiver dernier pour ne pas avoir de factures trop élevées
► 70% des consommateurs sont favorables à une tarification uniquement sur l’énergie consommée, sans abonnement
► 53% des foyers savent qu’ils peuvent changer de fournisseur d’électricité (vs. 35% en 2007)
► 28% des ménages savent qu’EDF et GDF SUEZ sont deux entreprises différentes et concurrentes pour le gaz et l’électricité
Bis repetita: Il n’y a pas que le ‘at home’ dans la marmite énergie Et a quand un grand sondage sur leurs habitudes, changements et préoccupations sur tous le reste énergivore, mobilité etc…….qui est parfois un bien plus grande tranche du gâteau ‘dépenses énergie’ pour tous le monde…….chauffer moins, c’est peut être bien et nécessaire, même quand c’est par ‘contrainte’, mais rouler moins, moins souvent, moins loin, moins vite, par exemple….sont ils aussi préoccupé….font ils aussi attention…….car c’est surement beaucoup plus ‘payant’….. trimtab
Oui enfin quand je vois le nombre de personnes qui se contre-foutent d’anticiper l’avenir quand je leur parle de PV, j’ai comme un doute sur les preoccupations de mes compatriotes.