Détruire la nature coûte 2000 milliards d’euros par an

Selon une étude qui doit être présentée aujourd’hui lors de la neuvième conférence de l’ONU sur la biodiversité, la destruction de la nature coûte 2 000 milliards d’euros par an à la planète.

Ainsi, chaque année, la disparition d’espèces animales et végétales coûterait 6% du Produit national brut (PNB) mondial, soit 2 000 milliards d’euros, selon une étude intitulée "The Economics of Ecosystems and Biodiversity" ("L’économie des systèmes écologiques et de la biodiversité"), affirme l’hebdomadaire Der Spiegel.

Une liste rouge des espèces menacées révèle qu’un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes, sont menacés. Cette liste est régulièrement mise à jour par l’Union mondiale pour la nature (UICN).

L’homme, la prolifération d’espèces invasives, le réchauffement climatique, l’agriculture sélective en sont directement ou indirectement les causes.

Les pays membres de la Convention de l’ONU sur la diversité biologique (CDB) se sont engagés à ralentir de manière significative d’ici 2010 le rythme effrené de l’appauvrissement de la biodiversité, auquel on assiste actuellement.

Un autre thème abordé lors de la conférence, concernera la déforestation dans le monde. Car selon les spécialistes, la déforestation est responsable de 20% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) et "participe" à l’extinction des espéces végétales et animales …

 "chaque année, plus de dix millions d’hectares de forêts sont détruits alors que 80% de la biodiversité se trouve dans les forêts tropicales", selon le secrétaire exécutif de la CDB.

      

Articles connexes

2 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
serge23

Sous des allures écologiques, l’éolien industriel en phase de généralisation en France détruit la nature. Les projets sur les Parc Naturels Régionaux se multiplieent. Attention donc au double langage des pseudo-écologiques qui prônent aux pays sous-développés ou en voie de développement ce qu’ils ne font même pas chez eux.

Phigoudi

Mais arrêtez enfin de tout ramener à l’éolien, de le mettre toujours en exergue, de lui trouver tous les maux.Certes, il faut du béton, certes, il faut de l’acier, certes, ce n’est pas l’idéal, mais c’est quand même un (bien) moindre mal, comparé aux autres options énérgétiques.Vous avez d’autres solutions, vous ? Entre tous les maux, c’est quand même le moindre.En quoi, grand dieu, l’éolien détruit-il la nature ? A cause de la vue ? Tant que vous supporterez les milliers de pylone  HT qui détruisent nos paysages, vous ne pourrez aligner cet argument sans faire rigoler. A cause des oiseaux ? Cet inconvénient est quand même minimaliste, peu d’oiseaux se laissent prendre.Je vois mal ce que vient faire votre réflection dans un article sur la bio-diversité. L’éolien dérange décidément beaucoup de monde ; cela veut peut-être dire que c’est une grande option d’avenir, si l’on en juge de l’expérience passée.