Electrabel accusée de surfacturation

Selon le régulateur belge, Electrabel aurait surfacturé 1,2 milliard d’euros à ses clients, en répercutant les droits d’émission de CO2 qu’elle percevait pourtant gratuitement.

La presse belge a pris connaissance d’un rapport non publié de la Commission de Régulation de l’électricité et du Gaz (Creg). Cette étude met en évidence Des pratiques d’Electrabel et SPE, qui auraieNt, entre 2005 et 2007, facturé 1,2 milliard d’euros de droits d’émission. Or, ces droits leur ont été octroyés gratuitement par l’Union européenne. Cette pratique se serait poursuivie en 2008, pour un montant de 328 millions d’euros.

Le ministre de l’énergie Paul Magnette a fait savoir qu’il proposerait au gouvernement un impôt destiné à récupérer les montants en question. Le ministre a précisé que ces informations avaient été dévoilée un an plus tôt, et que le nouveau rapport ne faisait qu’affiner l’analyse.

Du côté d’Electrabel, on indique que "l’entrée en vigueur de la lélgislation CO2 (en 2005) représente une augmentation de coûts et en aucune façon une recette supplémentaire", selon les propos de Jean-Pierre Hansen, patron d’Electrabel. Le dirigeant s’est  défendu en arguant que le groupe avait réalisé 265 millions d’euros d’investissements en 2008 pour renforcer les performance environnementales de son parc de production. Selon lui, le rapport ne prend pas non plus en compte le mécanisme de formation des prix sur le marché. Le dirigeant met en cause la rigueur, voire d’éventuelles intentions de la Creg.

 

 

 

 

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