La NASA a publié des images satellites montrant des points lumineux plus ou moins intenses qui représentent non pas la pollution lumineuse des villes mais bien les torchères issues des exploitations des hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis.
Selon le Financial Times, les compagnies pétrolières brûleraient sur le territoire américain assez de gaz pour alimenter tous les foyers des villes de Chicago et de Washington réunies.
Le volume de gaz brûlé par ce procédé dans le Dakota du Nord a ainsi augmenté de 50 % l’an dernier, tandis que le nombre de permis de ‘torchage’ a été multiplié par 6 au Texas, depuis 2010, passant de 306 à 1963.
Globalement, les États-Unis brûlent actuellement trois fois plus de gaz qu’il y a cinq ans. Selon les estimations de la Banque mondiale, ils se classent au 5ème rang mondial, derrière la Russie, le Nigeria, l’Iran et l’Irak. Près de 1,5% des émissions mondiales de CO2 seraient dues à la combustion de gaz, ce qui représente entre 130 et 150 milliards de mètres cubes chaque année.
Le torchage semble être victime, en grande partie, de la faiblesse des prix du gaz naturel en Amérique du Nord. En effet, construire des gazoducs et des réservoirs pour traiter le gaz libéré par l’extraction des hydrocarbures conventionnels ou non n’est pas rentable. C’est pourquoi, le torchage reste souvent le moyen le plus économique de s’en débarrasser.
[ Les petites zones rectangulaires montrent les torchères – vue infrarouge VIIRS ]
Toutefois, le phénomène du torchage a attiré l’attention des investisseurs et des défenseurs de l’environnement en raison de la perte sèche du gaz et de ses conséquences : émissions de gaz à effet de serre, pollution locale de l’air et autres troubles pour les zones avoisinantes.
Ces investisseurs qui géraient en 2012 un portefeuille d’actifs de 500 milliards de dollars, ont écrit aux compagnies pétrolières américaines (ExxonMobil, Chevron, Statoil, et sociétés indépendantes) pour les exhorter à faire davantage pour réduire le torchage. Ils ont prévenu qu’un "torchage excessif présentait des risques importants pour les entreprises concernées, en raison de leurs impacts sur la qualité de l’air et du changement climatique."
L’image satellite de la NASA ci-dessus montre comment les lumières des torchages provenant du champ de schiste bitumineux de Bakken (Dakota du Nord) se confondent avec celles émises par les grandes villes américaines telles que Minneapolis-ST Paul et Chicago.
C’est navrant, on creuse notre propre tombe ! Au moins on mourra les poches pleines !
d’un coté ils brulent le gaz des torchères en polluant la planète et d’un autre ils veulent nous vendre le gaz de schiste ! pourquoi pas celui des torchères ! gaché pour rien !
Quand le prix du gaz est « satisfaisant », ces gens là s’en mettent plein les poches. Quand le prix ne leur convient pas, il le brûle polluant de la sorte le bien commun de la planète. Cherchez l’erreur (à vrai dire, il n’y en a pas puisque c’est le fondement même du capitalisme : les avantages -bénéfices- pour moi ; les désavantages -la pollution- pour le citoyen). On connait bien cela en France avec le nucléaire….
et pourquoi pas le transformer en électricitée …c ptre plus facile a transporter !!??
Vous voulez dire investir pour améliorer le rendement energétique des puits ? Quelle drôle d’idée ! Ll’électricité doit aussi être à bas cout (nucléaire…), donc pas rentable d’en produire avec les « restes » de l’extraction de gaz
Belle prose sur le gaz de schiste, mais cela n’a rien à voir avec le sujet. c’est que le gaz de schiste est tellement cher à produire et distribuer qu’il n’est pas possible de le vendre En l’occurence, il ne coute rien, Le dakota et Bakken produisent du pétrole. Le gaz n’est qu’un sous-produit (il y en a toujours à côté du pétrole), un déchet.
Si Enerzine veut continuer a avoir des commentaires de qualité et constructifs, il faudrait peut-être que les gens réfléchissent avant de sortir des âneries. Merci Nicias pour ramener un peu de raison: il y a une similitude entre pétrole dits « non conventionnels » et gaz « non conventionnels », ce sont de nouvelles techniques d’extraction. Sinon, ce sont les mêmes problèmes que sur les puits conventionnels: quand un puits de pétrole a une production de gaz très faible, dans un pays ou le gaz est très bon marché, il est torché. Pas besoin d’aller aux US pour voir des torchères, il suffit d’aller dans le Sud-Ouest de la France pour en voir. Alors pour répondre à quelques-uns des commentaires (seulement à ceux qui valent la peine d’être commentés,): – Bob 1 & Ecoleau : c’est une des voies explorées, mais il faut savoir que ces sites de forage sont habituellement non connectés au réseau : ils installent des générateurs diesels (encore moins écolo). Quelques entreprises ont commencé à installer des moteurs à gaz pour utiliser un peu de ce gaz, mais là ou ça devient fou, est que le torchage n’est pas concerné par les normes d’émissions (tant que les CH4 est brulé), si jamais le foreur installe un groupe électrogène, ses émissions deviennent un problème, même si elles sont inferieures à la torche. Dingue non ? – Chelya : o les Etats américains les plus concernés par les gaz de schiste ont passé des lois pour interdire le torchage : il faut que le pipe gaz soit prêt pour que la phase de forage puisse être terminée. Donc pas de torchage de gaz de schiste pour rien o Question : pas sur de comprendre votre argument sur les déductions d’impôts : le rythme de forage de puits gaz de schiste a vraiment ralenti aux US à cause du prix bas du gaz. Si la réduction d’impôts payait le puits, ce ralentissement n’aurait pas lieu. Donc si la réduction d’impôts aide surement, le prix du gaz intervient quand même dans la rentabilité d’un tel forage.
Si Enerzine veut continuer a avoir des commentaires de qualité et constructifs, il faudrait peut-être que les gens réfléchissent avant de sortir des âneries. Merci Nicias pour ramener un peu de raison: il y a une similitude entre pétrole dits « non conventionnels » et gaz « non conventionnels », ce sont de nouvelles techniques d’extraction. Sinon, ce sont les mêmes problèmes que sur les puits conventionnels: quand un puits de pétrole a une production de gaz très faible, dans un pays ou le gaz est très bon marché, il est torché. Pas besoin d’aller aux US pour voir des torchères, il suffit d’aller dans le Sud-Ouest de la France pour en voir. Alors pour répondre à quelques-uns des commentaires (seulement à ceux qui valent la peine d’être commentés,): – Bob 1 & Ecoleau : c’est une des voies explorées, mais il faut savoir que ces sites de forage sont habituellement non connectés au réseau : ils installent des générateurs diesels (encore moins écolo). Quelques entreprises ont commencé à installer des moteurs à gaz pour utiliser un peu de ce gaz, mais là ou ça devient fou, est que le torchage n’est pas concerné par les normes d’émissions (tant que les CH4 est brule), si jamais le foreur installe un groupe électrogène, ses émissions deviennent un problème, même si elles sont inferieures à la torche. Dingue non ? – Chelya : o les Etats américains les plus concernés par les gaz de schiste ont passé des lois pour interdire le torchage : il faut que le pipe gaz soit prêt pour que la phase de forage puisse être terminée. Donc pas de torchage de gaz de schiste pour rien o Question : pas sur de comprendre votre argument sur les déductions d’impôts : le rythme de forage de puits gaz de schiste a vraiment ralenti aux US à cause du prix bas du gaz. Si la réduction d’impôts payait le puits, ce ralentissement n’aurait pas lieu. Donc si la réduction d’impôts aide surement, le prix du gaz intervient quand même dans la rentabilité d’un tel forage.