Des chercheurs moscovites de l’Académie des sciences exactes de la Russie ont développé une nouvelle méthode permettant d’étudier à distance l’état des oléoducs à partir des données fournies par un satellite.
A l’aide des images fournies par le système d’imagerie par satellites Landsat-7, les scientifiques russes ont été en mesure d’étudier l’état de l’oléoduc "Mongui-Poguibi" situé sur l’île Sakhaline. Les images ont été recueillies par des radio-spectromètres capables de mesurer le rayonnement de la terre sur plusieurs bandes spectrales. L’étude de ces images, dont les résultats ont été comparés aux mesures réalisées sur le lieu même de l’oléoduc a permis d’aboutir à des conclusions très satisfaisantes.
Cette nouvelle méthode repose sur les différents phénomènes de rayonnement émis depuis la terre permettant de distinguer des obstacles et les objets aussi bien artificiels que naturels. En effet certains rayonnements pouvant être atypiques, irréguliers et se distinguant de celui de la Terre révèlent des objets provenant de l’activité humaine enterrés à plusieurs mètres de profondeur. Les chercheurs russes ont mené un étude plus poussée afin d’étudier d’analyser les types de sols, de végétation et du relief leur permettant de détecter les zones à risques de corrosion (forêt, marécages, relief,…). Ils sont mêmes parvenu aussi à détecter certains défauts et fuites directement au niveau de l’oléoduc. Ils poursuivent actuellement leurs travaux afin de rendre leur mesures plus précises et efficaces.
Le diagnostique d’oléoducs présentent un grand nombre d’avantage notamment en termes d’efficacité, d’optimisation de temps et de réduction de coûts car il devient possible de limiter les déplacements vers les oléoducs.
BE Russie numéro 17 (11/07/2008) – Ambassade de France en Russie / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55386.htm