Sur la base de la prévision de consommation et de la disponibilité de la production annoncée par les producteurs, l’analyse de RTE révèle que la France ne devrait pas manquer d’électricité durant l’ensemble de l’été 2014, y compris en cas d’épisode caniculaire.
Par conséquent, la consommation électrique française devrait être stable durant l’été 2014 par rapport à l’été 2013, selon les dernières études menées par RTE.
La baisse prévisionnelle de la disponibilité du parc de production français, par rapport à l’été 2013, essentiellement liée aux opérations de maintenance, ne remettra donc pas en question l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité.
Parmi les moyens de production disponibles, le développement de l’éolien et du photovoltaïque conduit à une augmentation respective moyenne de la disponibilité de ces filières de 100 MW et 500 MW, par rapport à l’été 2013.
Comme le note RTE, la forte capacité de production d’Energie renouvelable (ENR) disponible cet été en Europe pourrait solliciter fortement les interconnexions françaises durant les creux de consommation de l’après-midi et de la nuit.
Ainsi, en cas d’épisode de canicule caractérisé par des températures supérieures de 7°C aux températures de référence pendant plusieurs jours, l’analyse de RTE indique qu’aucun recours à un approvisionnement en provenance des pays voisins ne serait nécessaire pour cet été, le système électrique français conservant un potentiel d’exportation durant toute la période.
Les investissements réalisés par RTE ces dernières années pour renforcer le réseau auront contribués à augmenter le niveau de sécurité du système électrique français. Toutefois, des conditions particulières (orages saisonniers, incendies,…) rendent possibles des coupures locales et exceptionnelles d’électricité.
La consommation enregistrée en France en période estivale est inférieure à celle enregistrée en hiver, période de pointe de la consommation électrique. Mais des épisodes de forte chaleur et de sécheresse peuvent entraîner des baisses de production pour respecter les exigences environnementales en vigueur sur les sites de production.
Le développement des usages de ventilation et de climatisation conduit, par ailleurs, à un surcroît de consommation électrique.
En été, la consommation augmente de 500 MW par degré supplémentaire à la pointe journalière, soit l’équivalent de la consommation d’une ville comme Nantes et son agglomération.
C’est pourquoi, la conjugaison de ces deux phénomènes, observée notamment durant les étés 2003 et 2006, nécessite une attention particulière, pour identifier les périodes éventuelles de tension et anticiper les solutions à mettre en place pour éviter toute rupture de l’approvisionnement en électricité.
Un double vitre resersible a été breveté aux Etats Unis en 1980. En hiver, il laisse entrer la chaleur du soleil. En été, c’est le contraire, il stoppe la chaleur du soleil. Résultat, moins de chauffage en hiver et moins de climatisation en été.
Qu’appelez vous « la chaleur du soleil » ? Le rayonnement solaire, c’est 10% d’uv, 45% d’IR et 45% dans le spectre visible (qu’une fenêtre est faite pour laisser passer…). Est-ce que votre fenêtre est moins cher qu’un rideau ? Pourquoi voulez vous économiser de l’électricité dont on ne sait pas quoi faire ? (Cet article parle en fait de nos centrales nucléaires que l’on stoppe l’été à cause de la surproduction du pv) C’est quand même dingue de dépenser une fortune pour subventionner le pv, et d’un autre côtè dépenser à nouveau pour se passer de lui. Cessons ces shadockeries.
De l’utilité du solaire « Cet article parle en fait de nos centrales nucléaires que l’on stoppe l’été à cause de la surproduction du pv » Mouais, faut juste qu’il fasse pas trop chaud, pendant pas trop longtemps. Heureusement le PV sera là pour garantir votre confort dans le cas où EDF serait contraint de diminuer la puissance ou de fermer certains de ses réacteurs pour ne détruire l’eco système de nos fleuves. C’est peut-être un « détail », selon vous? ex de l’article du RTE La consommation enregistrée en France en période estivale est inférieure à celle enregistrée en hiver, période de pointe de la consommation électrique. Cependant, des épisodes de forte chaleur et de sécheresse peuvent entraîner des baisses de production pour respecter les exigences environnementales en vigueur sur les sites de production. Le développement des usages de ventilation et de climatisation conduit, par ailleurs, à un surcroît de consommation électrique. En été, la consommation augmente de 500 MW par degré supplémentaire à la pointe journalière, soit l’équivalent de la consommation d’une ville comme Nantes et son agglomération.
De l’utilité du solaire « Cet article parle en fait de nos centrales nucléaires que l’on stoppe l’été à cause de la surproduction du pv » Mouais, faut juste qu’il fasse pas trop chaud, pendant pas trop longtemps. Heureusement le PV sera là pour garantir votre confort dans le cas où EDF serait contraint de diminuer la puissance ou de fermer certains de ses réacteurs pour ne détruire l’eco système de nos fleuves. C’est peut-être un « détail », selon vous? ex de l’article du RTE La consommation enregistrée en France en période estivale est inférieure à celle enregistrée en hiver, période de pointe de la consommation électrique. Cependant, des épisodes de forte chaleur et de sécheresse peuvent entraîner des baisses de production pour respecter les exigences environnementales en vigueur sur les sites de production. Le développement des usages de ventilation et de climatisation conduit, par ailleurs, à un surcroît de consommation électrique. En été, la consommation augmente de 500 MW par degré supplémentaire à la pointe journalière, soit l’équivalent de la consommation d’une ville comme Nantes et son agglomération.
De l’utilité du solaire « Cet article parle en fait de nos centrales nucléaires que l’on stoppe l’été à cause de la surproduction du pv » Mouais, faut juste qu’il fasse pas trop chaud, pendant pas trop longtemps. Heureusement le PV sera là pour garantir votre confort dans le cas où EDF serait contraint de diminuer la puissance ou de fermer certains de ses réacteurs pour ne détruire l’eco système de nos fleuves. C’est peut-être un « détail », selon vous? ex de l’article du RTE La consommation enregistrée en France en période estivale est inférieure à celle enregistrée en hiver, période de pointe de la consommation électrique. Cependant, des épisodes de forte chaleur et de sécheresse peuvent entraîner des baisses de production pour respecter les exigences environnementales en vigueur sur les sites de production. Le développement des usages de ventilation et de climatisation conduit, par ailleurs, à un surcroît de consommation électrique. En été, la consommation augmente de 500 MW par degré supplémentaire à la pointe journalière, soit l’équivalent de la consommation d’une ville comme Nantes et son agglomération.
On appelle ça les volets. On les ferme à moitié et on a encore assez de lumière à l’intérieur. Cela existait déjà il y a des millénaires mais personne n’a pensé à déposer de brevet. Bon, ceci-dit, ça ne va pas pour les gratte-ciels.
A chelya « Noter que le nucléaire a besoin d’autant d’eau que le charbon alors que sa part dans la production mondiale est minoritaire » La consommation d’eau (celle qui est consommée par exemple par évaporation) du nucléaire est nettement inférieure à celle du charbon. Il faut quen 2012, le charbon c’était 9 000 TWh contre 2 500 pour le nucléaire. Le roi charbon se désaltère plus… c’est normal : Il y a le prélèvement et il y a la consommation. La différence entre les deux dépend du système de refroidissement et dans une moindre mesure du rendement.
veuillez excuser les ENR et en particulier le solaire qui fourni en été de l’énergie au moment ou il y en a besoin! c’est quand même dingue de dépenser des fortunes pour la maintenance et la sécurité de centrales nuke vieillissantes qui ont déjà été largement subventionnée et payées par nos impots et factures edf! et comme ces centrales solaires sont relativement loin de zone fortement habitées (et on comprend!) on ne peut même pas bénéficier des calories à évacuer! arrêtez l’anti ENR de base, le nucléaire a ses avantages et les ENR en ont d’autres ! l’équilibre entre les deux évoluera!
vous aurez tous corrigé de vous même ;o)) ce son tles centrales nuke qui sont loins des zones denses! au contraire le solaire (thermique et PV) en local, c’est le pied!
A Tech « c’est quand même dingue de dépenser des fortunes pour la maintenance et la sécurité de centrales nuke vieillissantes qui ont déjà été largement subventionnée et payées par nos impots et factures edf! » Non, vous pouvez rayer subventionnée et nos impôts… à moins que vous me démontriez le contraire. Je viens de rediffuser un lien vers l’endettement d’EDF dans les années 70 à 90 qui prouve très clairement que la construction des centrales a été financé par l’endettement et que c’est bien sûr le consommateur qui a, in fine payé via les kWh acheté à EDF… qui n’en a jamais fait cadeau. En revanche, si vous parlez des nouvelles EnR, vous pouvez réutiliser les mots subventions et impôts puisque la CSPE est assimilée à un impôts… par ailleurs très mal collecté : « D’une part, la CSPE est un prélèvement de nature fiscale qui permet de compenser un certain nombre de charges au profit des opérateurs qui les supportent, notamment les dispositifs de soutien aux énergies renouvelables, les surcoûts de production dans les zones non interconnectées et le tarif de première nécessité. Les charges liées à l’existence de l’arrêté tarifaire éolien de 2008 représentent une part limitée des charges globales (5,1 % en 2010 ; 6,9 % en 2010 ; 7,6 % en 2012 ; autour de 7,4 % en 2013). D’autre part, à aucun moment sur la période considérée, la contribution unitaire n’a permis de collecter les sommes nécessaires à la couverture intégrale des charges. Compte tenu de ce déficit récurrent de compensation, la déduction des charges liées à l’arrêté éolien de 2008 du montant total des charges à couvrir par la CSPE n’entraînerait pas de diminution de la contribution unitaire. » Et là c’est très clair, c’est un impôt, mais qui n’est pas assez élevé pour couvrir la charge des subventions dont une partie reste à la charge d’EDF (les 5 milliards) qui s’en sort quand même grâce notamment au coût du nucléaire.
Selon la terminologie de AIE, la consommation c’est l’eau qui ne retourne pas immédiatement dans son milieu. Donc le différentiel important entre prélèvement et consommation provient du système de refroidissement utilisé : circuit ouvert (eau de fleuve ou de mer) à hauteur d’environ 50m3/s ou circuit fermé (tour aéroréfrigérante) à hauteur d’environ 2m3/s. En circuit ouvert le prélèvement est élevé mais la consommation faible. En circuit fermé, le prélèvement est faible mais la consommation élevée. Dans tous les cas, l’eau est renouvelable et la vapeur d’eau des TAR retourne rapidement à la terre ! Ce que l’on voit sur le graphique de l’AIE (lien proposé par chelya) c’est que le nucléaire consomme peu.
Je rappelle un lien très intéressant à propos du refroidissement :
A hudax. « une centrale à charbon avec un circuit fermé (tour aéroréfrigérente) consommera peu d’eau (+/- 2m3/s ) » Non j’ai écrit l’inverse : « En circuit fermé, le prélèvement est faible mais la consommation élevée. » Avec une TAR, une grande partie de l’eau prélevée s’évapore (c’est le but) et elle ne rejoint donc pas immédiatement le milieu de prélèvement contrairement au système ouvert. Cela est expliqué clairement dans le document de l’AIE (voir 8 à 10).
A chelya Je vous signale que le problème d’eau que vous avez évoqué, via le document de l’AIE que vous avez cité, met surtout en exergue le problème du prélèvement et de la consommation des biocombustibles dans les années qui viennent : Le problème, c’est donc le noir et le marron (biofuels + coal) et non l’orange (nucléaire). Il suffit juste de chausser les bonnes lunettes et accessoirement de lire le document de l’AIE que vous prenez en référence.
Je vous signale quand même que c’est chelya qui a voulu lancer la comparaison : « Noter que le nucléaire a besoin d’autant d’eau que le charbon alors que sa part dans la production mondiale est minoritaire, la raison étant que l’énergie nucléaire produisant de la chaleur a beaucoup plus basse température que le charbon, la biomasse ou le gaz, il est nécessaire de refroidir la centrale a des niveaux beaucoup plus bas. » C’était hier à 11h07. « la consommation d’eau dépend du systême de refroidissement pas de la source de chaleur pas de comparaison possible entre charbon et nucléaire pour l’eau de refroidissement » Si, la comparaison existe et elle a fait l’objet d’études : Le besoin en eau (le prélèvement) dépend évidemment du besoin de refroidissement et donc du rendement de la centrale (à production égale d’électricité, plus le rendement est élevé et moins on a de rejet de chaleur). le nucléaire REP est un peu moins bien placé de ce point de vue que les centrales à charbon. Ensuite, la consommation d’eau (ce qui n’est pas immédiatement remis dans l’environnement d’origine) est très lié au mode refroidissement. Mais on peut comparer une centrale à charbon et un réacteur nucléaire tout deux équipés de TAR et mesurer les consommations d’eau par MWh ou kWh.
Le premier commentaire était sur les fenêtres… d’où le titre ! Si vous voulez étudier en détail les modes de refroidissement des centrales thermiques américaines, c’est ici : Il faut télécharger le bon fichier Excel. Bonne analyse. Je vous rappelle que c’est chelya qui voulait faire du global
Loin de tuer des « milliards » de poissons dans l’Hudson, la chaleur des centrales nuclèaires les aide à croitre : Summertime water temperatures and precipitation are both key factors in the growth and distribution of Hudson River fauna. Warm, brackish water increases the rate at which young fish and blue crabs grow En fait les américains auraient besoin de plus de centrales thermiques pour éviter les problèmes dus au froid en hiver : Next in line for concern are a huge number of the Lakes’ fish species. Warming water temperature often biologically triggers migration to traditional spawning grounds, and experts expect that Northern Pike, lake sturgeon, steelhead, and rainbow trout could make moves far later this year. As Shedd Aquarium research scientist Solomon David told Michigan Radio, later egg laying could mean younger and far weaker fish come next winter, leading to an even longer impact.
arrêtez l’anti ENR de base, le nucléaire a ses avantages et les ENR en ont d’autres ! l’équilibre entre les deux évoluera! Je ne vois pas ou vous voyez de l’anti EnR de base dans un post ou je fais remarquer que puisque le pv nous fournit de l’électricité en abondance pendant les canicules, on a pas besoin de l’économiser. Votre critique, c’est de l’anti-pro-nucléaire de base.
J’espère que vous n’aurez pas besoin de clim quand le soleil est bas. Mais en ville, il continue à faire chaud. Au cour de la journée, la température n’est pas du tout proportionnelle au rayonnement solaire.
Déjà en avril 2010, dans un moment de faiblesse très passager ( je plaisante, faut regarder le débat avant et après), f’écrivais! « Chelya, la production éolienne en période de canicule, vous n’êtes pas sérieux? Par contre, je suis surpris que vous ne mettiez pas en évidence, pour le coup, l’apport (potentiel pour l’instant) du PV. La canicule, cà peut arriver de Juin à Août, et là, on ne peut pas nier que le PV soit au mieux de sa forme..Je plaisante à moitié, je pense que ce sera effectivement un argument pour le PV dans les années à venir. » Les pb liées aux canicules sont de pb locaux liés aux températures de rejets des eaux de refroidissement sur les sites situées en bord de riviève. On n’est pas dans l’économique, on est dans le reglementaire. 4GW de solaire dans la journée, c’est l’équivalent de 3 à 4 réacteurs qui peuvent être passés à puisssnce minimale pour respecter les reglementations. Ce n’est pas négligeable… En tous les cas, ce sera à mettre à l’actif du developpement du PV….que par ailleurs et pour me repeter je souhaite régulier mais très controlé!
Bien entendu, ce que je disais pour le nucléaire est exact pour toute autre centrale à condensation par eau.
Bizarre cette remarque de Nicias : « Je ne vois pas ou vous voyez de l’anti EnR de base dans un post ou je fais remarquer que puisque le pv nous fournit de l’électricité en abondance pendant les canicules, on a pas besoin de l’économiser. » Il me semblait que le but des EnR étaient de diminuer l’utilisation des énergies fossiles/fissiles ! En fait leur but est d’assurer le gaspillage pour que les centrales nuke et autres continuent de fonctionner à plein régime !