Gestion des déchets radioactifs de démantèlement : deux appels à projets

Le 3 décembre 2014, l’agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) et L’ANR* ont lancé un appel à projet pour soutenir des initiatives innovantes en terme de gestion des déchets radioactifs de démantèlement.

L’objectif est de faire émerger de nouveaux projets autour de la gestion des déchets radioactifs issus du démantèlement des installations nucléaires.

Cet appel à projet se décline en quatre thématiques :

– Caractérisation des installations et des sites à démanteler et des déchets générés
– Tri et traitement des déchets radioactifs
– Nouveaux matériaux pour le stockage
– Innovation et société

Ses enjeux sont multiples. Il s’agit en particulier d’encourager l’interaction entres les différents secteurs d’activité et de favoriser la transposition, à la gestion des déchets radioactifs, de technologies et de savoir faire existants ou en développement dans d’autres domaines. Par exemple, les matériaux à grande technicité développés dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’aérospatial (céramique high tech, etc…) pourraient être utilisés pour la gestion des déchets radioactifs.

Par ailleurs, cette action stimulera l’innovation en mobilisant les PME ainsi que la communauté académique ou le monde industriel.

L’appel à projets, mis en place dans le cadre du programme des Investissements d’Avenir permettra de financer à hauteur de 45 millions d’euros les projets lauréats pendant 2 à 4 ans.

Il est organisé en deux vagues successives de sélection :

Un premier appel à candidatures de novembre 2014 à février 2015, pour lequel les résultats seront publiés en juillet 2015 ;
Un second appel à candidatures à partir de septembre 2015.

* l’Agence nationale de la recherche

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Tech

en résumé: question de l’ANDRA et de L’ANR quel est le nouveau matériaux (pas cher, pas lourd, pas polluant, en quantité, ….) , exit le plomb par exemple) qui isole des effets radioactif? depuis le temps que des chercheurs s’y collent, il semblerait que la solution n’a pas encore été trouvée ;o(( alors on en fait quoi des déchets? sachant que personne ne les veut dans son jardin!

Verdarie

Réchauffer la planète ou empoisonner pour des millions d’année le sol ou l’eau voilà un dilem que seules les énergies renouvelables peuvent relever. Mais elles le feront d’autant mieux et plus vite qu’elles pourront trouver un moyen de stockage efficace et performant.

Luis

¤ En Finlande, TVO se pose des question sur son avenir et réduit la voilure. La compétitivité des deux réacteurs actuels d’Olkiluoto a diminué au cours des dernières années et l’avenir est incertain. Le réacteur EPR Olkiluoto-3, dont la construction a commencé en août 2005, ne sera pas terminé avant fin 2018. Et certains nous racontent que le nucléaire est un bon moyen de produire de l’électricité sans CO2. Mais tout le charbon exploitable à un coût économique acceptable aura déjà été extrait avant que des réacteurs nucléaires ne puissent, dans les rêves les plus fous de leurs promoteurs, remplacer les centrales au charbon. Heureusement, dès 2050 le solaire pourrait produire 27% de l’électricité mondiale (plus que le charbon), l’éolien 18% … mais le nucléaire seulement de 4% à 11% selon l’AIE et l’AIEA.

Luis

¤ Aux Etats-Unis, c’est Exelon, propriétaire de onze réacteurs nucléaires dans l’Illinois qui appelle au secours pour éviter la fermeture de cinq réacteurs nucléaires pas rentables à Byron (1.164 MW + 1.136 MW), Clinton (1.065 MW) et Quad Cities (908 MW + 911 MW). Exelon demande l’instauration d’une taxe carbone. Mais il n’y a pas que le charbon et le gaz pour menacer le nucléaire. Un peu dans l’Illinois mais davantage dans d’autres Etats US, il y a aussi l’éolien (surtout les Grandes Plaines) et le solaire (pas seulement au Texas et en Californie). Ailleurs dans le pays, huit autres réacteurs risquent s’être arrêtés plus tôt que prévu, pour des raisons économiques.

Bachoubouzouc

“alors on en fait quoi des déchets?” Les antinucléaires posent une question et ne veulent pas en entendre la réponse : CIGEO

Dan1

Si on est antinucléaire et qu’on veut donc en sortir vite, il faut s’en donner les moyens et ne pas lutter contre ses propres intérêts. Alors pour sortir vite du nucléaire, il faut encourager toutes les initiatives qui vont dans le sens du stockage de type CIGEO, faute de quoi on ne pourra pas sortir du nucléaire puisqu’on aura pas de solution. A moins qu’on la joue à l’allemande : pas de solution de stockage (sauf l’entreposage en CASTOR dans des hangars) mais frénésie de démantèlement. Et pour GREENPEACE, pas de problème pour le démantèlement car tout est prévu… selon Sophia Majnoni d’Intignano. Enfin, il me semble que les plus grands danger du 21ième siècle ne soient pas d’ordre nucléaire !

Tech

je ne fais que reposr la question de l’andra! je demandais quoi et vous me répondez où! maintenant si je demande qui? qu’ allez vous me répondre vous allez bien sur demander à vos enfants petits enfants neveux, petits neveux et les enfants et petits enfants de tous ceux là de découper la ferraille radioactivée, de la stocker dans des futs, de conduire les pelleteuses, les camions, les trains, les chargeurs de ces déchets et vous et votre famille ne boirez que la “Cristalline” de la région d’enfouissement. ne respirerez que l’air qui s”échappera de ces zones. ah non? mais pourquoi? ah oui “d’autres” s’en chargeront bien sur!

Dan1

Et ne jamais oublier qu’en France quand on parle on parle des déchets nucléaires à haute activité et vie longue, on parle de : 5 000 mètres cube en 2030 ou 2040 pour la totalité de l’histoire nucléaire électrogène française qui aura produit plus de : 20 000 milliards de kWh Retenez bien ce chiffre : 5 000 m3 Les générations futures (dont certains aiment tant s’exprimer à leur place aujourd’hui, puisque pour l’instant ils ne risquent aucune contradiction) auront des problèmes autrement plus difficile à s’occuper que de penser à 5 000 m3 enterrés à 500 mètres de profondeur. Et de toute façon, il faudra traiter ce problème… puisqu’il existe et en plus on a déjà des solutions et l’avenir ne pourra que réduire le volume si on trouve des solutions innovantes. Curieusement, nos chantres antinucléaire se préoccupe bien plus de ce qui ne posera manifestement pas de problème de santé publique alors qu’ils restent coupablement muets comme des carpes sur les milliards de tonnes de déchets que les centrales à charbon-lignite (notamment allemandes) ont déversés, déversent et déverseront en toute impunité dans l’atmosphère. Alors les citoyens qui souhaitent préserver leur santé et celles de leurs enfants, savent déjà qu’ils ne peuvent pas compter sur les antinucléaires (éventuellement écologistes… politiques) car ces derniers sont trop aveuglés par leur passion qui les conduit même à saboter les réunions publiques d’information… au nom de la démocratie !

Sicetaitsimple

Et Ségolène qui remets cent balles! Elle est franchement imprévisible, mais bon, ce n’est pas pour demain matin, elle sera partie bien avant qu’une eventuelle décision soit à prendre.

Verdarie

L’incohérence n’est pas toujours là ou on l’attend ! A Dan 1 Est-ce à moi que vous adressez ces propos ? “Si l’on est anti nucléaire et qu’on veut s’en sortir vite, il faut s’en donner les moyens et ne pas lutter contre ses propres intérêts. Si ces lignes sont pour moi, je voudrais vous dire, que je ne suis pas anti nucléaire par principe mais par conviction. Car je suis tout à fait capable de comprendre l’intérêt qu’a pu présenter, avant le développement des énergies renouvelables, en l’absence d’autres moyens de production, cette technologie. Qui faisait économiser au pays des sommes colossales qu’il aurait fallu débourser pour fournir l’énergie du développement. Mais aujourd’hui les choses ont changé. Avec les technologies renouvelables il est sans doute possible de construire des modèles différents qui ne présenteraient pas les risques du nucléaire ni la folie du stockage profond. La condition du changement c’est donc pour moi, 1° d’apporter la possibilité de pouvoir stocker de très grandes quantités d’énergie avec un système performant 2° de trouver des partenaires qui pourront financer ce projet ? Pour répondre à cet objectif j’ai contacté les pouvoirs publics qui me proposent de créer une entreprise pour pouvoir m’aider ?… J’ai 64 ans une retraite qui me permet de vivre normalement. Je ne vais donc pas passer dix ans du reste de ma vie à apprendre le métier d’entrepreneur. J’ai également contacté des grands groupes Français mais en l’absence de propositions j’ai préféré garder pour moi mes inventions. Enfin pour en revenir au modèle économique nucléaire, il faudra bien un jour évaluer les possibilités d’un accident grave en France et de ses conséquences éventuelles.De son coût de construction. Du coût des matières premières ,des posssibilités d’arnaques à l’achat comme on l’a vu récemment, de sont traitement, du coût de sa déconstruction et du coût et des risques du stockage profond ? Risques qui continuront de courir après des centaines voire des milliers d’années après abandon.Dans cet inventaire il ne faut pas non plus oublier l’importance du dimensionnement des réseaux pour transporter les milliers de volts produits par ces installations. Je ne sais pas si quelqu’un a fait ces comptes mais je doute qu’ils soient objectifs si l’on soutien l’idée d’un nucléaire compétitif.

Verdarie

A dan1 Avous écouter,vous voudriez nous faire croire que vu le volume incriminé celui ci ne présenterait que peut de risques ? Quant un morceau de sucre est capable d’empoisonner des milliers des mètres cube d’air,d’eau ou de terre pendant des milliers d’années sans qu’on puisse inverser la tendance, vous pouvez sans doute comprendre que ce morceau va devenir encombrant pour notre vie ,sans qu’on puisse s’en désintéresser pendant tout ce temps.

Bachoubouzouc

Vous parlez de désinformation, et pourtant vous ne critiquez qu’une interprétation que vous avez des propos de Dan1. Il était pourtant factuel : 5000m3 de déchets HAVL confinés 500m sous terre. Contrairement à vous, qui restez très vague.

La presse

Les dernières nouvelles trouvées sur un autre site. Quelle désinvolture de la part d’AREVA dans ce cas et pourquoi pas d’EDF ailleurs !

Dan1

A Verdarie Mon commentaire ne vous était pas particulièrement destiné, je prenais plutôt la suite de Bachoubouzouc qui rappellait CIGEO et “l’autisme” des antinucléaires. Pour les 5 000 m3 de déchets HA-VL, c’est purement factuel et diffusé par l’ANDRA qui tient les comptes. Je vais d’ailleurs aller plus loin, comme je l’ai déjà fait de nombreuses fois sur Enerzine en donnant les volumes estimés de tous les déchets nucléaires (d’ailleurs pas seulement électrogènes) : Au bilan en 2030 l’ANDRA estime les volumes suivants : HA = 5 300 m3 MA-VL = 49 000 m3 FA-VL = 133 000 m3 FMA-VC = 1 200 000 m3 TFA = 1 300 000 m3 Total = 2 687 300 m3 dont 2 500 000 m3 de déchets à vie courtes Donc pour les fameuses générations futures il ne restera plus que 187 300 m3 de déchets à vie longue dont seulement 5 300 m3 de haute activité (donc chaud très longtemps). Voilà le résultat de 80 ans d’exploitation du nucléaire en France : moins de 200 000 m3 de déchets très contrôlés, très bien contitionnés et très bien confinés. On se prend à rêver qu’il en soit de même dans toutes les branches de l’industrie et plus largelment dans toutes les activités humaines.

Dan1

A Verdarie Le nucléaire peut susciter la peur, mais les déchets nucléaire, même infimes possèdent une qualité essentielle : il sont facilement détectables (le fameux du compteur Geiger qui traque le moindre Becquerel, mais reste un détecteur). En revanche bien d’autres déchets déversés en masse notamment dans l’atmosphère, ne suscitent que des craintes limitées, car ils sont bien moins détectables. C’est comme ça, quand on veut faire peur on parle des déchets nucléaires et on continue à respirer le reste. Vous dites : “Avous écouter,vous voudriez nous faire croire que vu le volume incriminé celui ci ne présenterait que peut de risques ?” Non, je n’ai jamais écrit cela, donc pas d’interprétation fallacieuse. En revanche, j’ai écrit que les déchets très dangereux représentaient un volume très faible eu égard au service rendu (20 000 milliards de kWh produits). J’ai écrit que les déchets potentiellement très dangereux étaient très bien conditionnés. J’ai écrit que les déchets potentiellement très dangereux allaient être très bien stockés.

Truffe

A défaut de voir la fin des déchets, verra-t-on la fin des illusions ? Cela veut donc dire que nos experts de l’atome n’ont toujours pas trouvé de solutions viables aux problèmes (qu’ils génèrent eux-mêmes, par ailleurs). Car quel est l’intérêt économique ou même scientifique de cette filière, si elle engloutit des milliards et ne maitrise pas la technologie ? Sinon nos milliers de scientiques auraient déjà résolu préalablement le problème de la persistance de la radioactivité. Il faut espérer que ce ne soit pas une forme d’obstination déraisonnable, ou d’inconscience, qui conduit à cette fuite en avant. Strategiquement, ce fut une erreur d’annoncer la relance de programmes de constructions de nouvelles centrales. Surtout sans contreparties, ou au moins la garantie que l’on ne va pas dans le fond de l’impasse. On va certainement assister à de nouvelles « envolées lyriques » sur les thèmes de développement de technologies miaraculeuses, du maintien du leadership, etc… Tout comme l’EPR, il y a peu, et si on juge aux resultats… Comme quoi les illusions persistent, tout comme la radioactivité.

Dan1

A Truffe “Sinon nos milliers de scientiques auraient déjà résolu préalablement le problème de la persistance de la radioactivité” Ah bon, préalablement à l’exploitation d’un produit, il faut en avoir prévu la destruction totale des déchets ? Bon ben alors il faut arrêter d’urgence toute la chimie et la production de médicaments (attention à la charge des urines). Mais il faut surtout arrêter toutes les combustions qui font tourner le monde (moteurs thermiques des voitures, et les centrales à charbon, fioul, gaz…). Donc, les milliards de tonnes de déchets des centrales à charbon-lignite (dontr une partie radiocative) doivent cesser immédiatement ? Et après, on s’occupera des 3 000 m3 de déchets HA-VL français déjà produits confinés et hyper contrôlés qui ne font de mal à personne… contrairement aux déchets rejetés par milliards de tonnes dans l’atmosphère chaque années. Rien que dans le verte et riante Allemagne, chaque année, c’est 1 milliard de tonnes de GES (mais pas que GES, car il faut y ajouter du mercure de l’arsenic et autres polluants) dont 300 millions de tonnes rien que pour produire de l’électricité. Les experts de l’atome s’occupe au moins de leur déchets.

Bachoubouzouc

“Sinon nos milliers de scientiques auraient déjà résolu préalablement le problème de la persistance de la radioactivité.” Je ne vois pas bien quel est le “problème de la persistance de la radioactivité”, ni le besoin de “milliers de scientiques”, puisque la matière radioactive a naturellement tendance à se transformer en matière non radioactive… Au contraire les déchets radioactifs, avec les déchets organiques, sont bien les seuls à disparaitre par eux-mêmes !