Paris, le SIGEIF, GrDF, La Poste et la Région Île-de-France se sont associés pour développer l’utilisation de voitures au Gaz Naturel Véhicule (GNV), une première étape décisive pour favoriser ce carburant qui possède de nombreux atouts écologiques.
Le Gaz Naturel Véhicule (GNV) permet jusqu’à 80% de réduction d’émissions de particules fines et d’oxyde d’azote par rapport à un véhicule diesel de norme Euro 2 à Euro 5. Il réduit même de 98% les émissions de gaz à effet de serre, par l’utilisation du biométhane carburant. Son utilisation reste pourtant très limitée, faute d’une infrastructure adaptée en Île-de-France.
Par ce partenariat conclu en décembre dernier, les signataires s’engagent à unir leur force pour rendre possible l’expérimentation et le développement à grande échelle de ce carburant :
- Paris expérimentera des véhicules GNV au sein de sa flotte municipale et reconvertira des stations-services en stations multi-énergies (GNV et bioGNV, produits pétroliers et électricité) ;
- Le SIGEIF construira des stations d’avitaillement en relation avec les collectivités locales ;
- GrDF apportera son expertise sur l’énergie gaz et la mobilité durable ainsi que son expérience en tant qu’acteur clé de la filière biométhane ;
- La Poste, qui déploie déjà la 1ère flotte au monde de véhicules électriques (665 véhicules électriques en circulation en Île-de-France), expérimentera les véhicules au GNV au sein de sa flotte. Elle mettra à profit son expérience de la logistique urbaine et interviendra sur le conseil en solutions de mobilité éco responsables.
La Région Île-de-France apportera une aide financière pour créer des stations et transformer des stations existantes.
Alors que Paris s’est engagée pour une sortie du diesel d’ici 2020, ce partenariat marque une étape décisive dans la construction de mobilités alternatives qui permettront d’améliorer durablement de la qualité de l’air.
« Pour réduire la part des véhicules diesel et améliorer la qualité de l’air, nous devons développer des alternatives plus respectueuses de l’environnement et accessibles à tous » a souligné Christophe Najdovski, adjoint à la Maire, en charge des transports. Il a salue « ce partenariat qui constitue une nouvelle pierre pour le développement de mobilités durables ».
« Avec notre flotte de véhicules électriques, notre engagement n’est plus à prouver. Ce partenariat nous permettra, grâce aux tests de nouveaux véhicules et infrastructures de recharge, de continuer à rechercher les meilleures solutions pour concilier dynamisme économique et responsabilité écologique », s’est réjouit Frédéric Delaval, Directeur Technique de la Branche Services-Courrier-Colis de La Poste.
« Engagés dans la transition énergétique, nous avons l’ambition de participer à la construction de la filière du GNV et du bioGNV, qui constituent l’une des meilleures réponses aux défis de la mobilité de demain. Le bioGNV permet la mise en place d’une économie circulaire vertueuse dans les territoires » a précisé Sandra Lagumina, Directeur général de GrDF.
Comme ça,on pourra y mettre des gaz de schistes Algérien(voir l’article voisin),et plus tard des GDS français. Et aussi(plus tard encore) du méthane issu des hydrates de méthane océanique.On roulera beaucoup au GNV dans le futur proche entre 2020 et 2100.
Le parc des véhicules à dominante diesel, sera remplacé progressivement par un parc vehicules à dominante GNV.Sans oublier les véhicules hybrides électriques-GNV .
A Kastorio : C’est vrai que les véhicules diesels alimentés par du gazole issu de pétrole de schiste, mais aussi de plus en plus des sables bitumineux et également du charbon (procédé coal to liquid, l’Afrique du sud en exporte vers la France…) c’est beaucoup mieux : c’est aussi nuisible que le gaz de schiste à l’extraction, mais en plus ca pollue localement…histoire de tuer beaucoup de gens dans les villes…
enfin une alternative pertinante au pétrole ! couplé à l’élec, on tient là une partie des solutions pour les transports. Vivement que le biogaz se développe afin d’avoir un cycle de vie exemplaire.
ikls se refont une virginité, car malheureusement il y a un certain nombre de bus diesel (300? ) qui ont été commandés l’année dernière, alors que déjà ils auraient du les commander en version Gaz IVECO france en livre pourtant!