GNL : importante étape dans le projet Sakhalin II

Un important complexe GNL a été inauguré aujourd’hui sur l’île de Sakhaline, en Asie Pacifique. Point fort du projet Sakhalin II, ces installations assureront 5% de la production mondiale de GNL.

Le premier ministre japonais et le président russe ont inauguré aujourd’hui le complexe de production de Gaz Naturel Liquéfié, destiné à fournir les marchés japonais, coréen et américain.

Le projet, développé par Sakhalin Energy, constitue le coeur de Sakhalin II, présenté comme l’un des plus vastes projets intégrés pétrole et gaz au monde.

Les installations seront pleinement opérationnelles l’an prochain. Elle comprennent trois plate-formes marines, une installation de transformation terrestre, 300 km de conduites terrestres et 1600 km de conduites sous marines, ainsi que des équipements pour l’exportation de pétrole et l’usine de transformation de GNL proprement dite.

Les premières exportations doivent débuter prochainement. A terme, ce seront près de 9,6 millions de tonnes qui pourront être produites annuellement, dont 65% seront destinées au Japon.

Des contrats de long terme ont déjà été signés avec des clients japonais, coréens et américains. Sakhalin Energy devrait ainsi devenir le premier fournisseur de gaz en Asie-Pacifique. "Quand le projet Sakhalin II sera pleinement opérationnel, il fournira environ 5% de la demande mondiale de GNL, une contribution significative au renforcement de la sécurité énergétique mondiale", affirme le Chef de Direction de Sakhalin Energy Ian Craig.

L’ensemble du projet Sakhalin II représente un investissement de 20 milliards de dollars, 15,8 milliards d’euros.

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Denlaf

Je ne peux qu’être en accord avec une augmentation de la production du gaz naturel. le gaz naturel est moins générateur de G.E.S. que le pétrole et encore moins que le charbon. Ça c’est le côté positif du projet, mais il y a une contre partie. Autant de kilomètres de conduites sous marines représentent une menace écologique importante. Des fuites de gaz dans l’océan sont toujours possibles, ce qui serait une catastrophe. Les océans sont déjà saturés de G.E.S. qui seront bientôt recrachés dans l’atmosphère. Les puits de G.E.S. deviendront des sources et l’effet de seuil dont parle les climatologues sera atteint. Nous n’avons pas le choix , il faut tolérer ces risques puisque nous n’avons rien de mieux (en quantité suffisante) pour l’instant. C’est ce qui devrait nous inciter à investir davantage d’efforts sur le développement des énergies renouvelables. C’est ce que je propose dans mes articles sur : http://www.denis-laforme.over-blog.com