Hollande : “torpillage économique et irresponsabilité climatique”

Jeudi 28 mars sur France 2, le Président de la République « omet » de parler d’une des rares opportunités que nous avons de changer de paradigme en redressant le pays : la transition énergétique.

C’est pourtant en fanfare qu’il a lancé le débat lors de la conférence environnementale du 14 septembre dernier. A l’époque, il disait « La France doit devenir la nation de l’excellence environnementale ! » mais aussi « l’exigence environnementale est un atout pour l’emploi ».

Depuis que voit-on ? Du tragique et du funeste. Le débat national sur la transition énergétique, sans qu’il faille vouer aux gémonies les travaux en cours, est inaudible (4 français sur 5 n’en ont jamais entendu parler et pourtant 4 français sur 5 le jugent important (2). Le ministère de l’écologie persévère –mais en est-il seulement conscient ?– dans son travail de sape des filières énergies renouvelables, potentiellement créatrices de centaines de milliers d’emplois.

Malgré le cynisme affiché alors que le pays s’enfonce dans la crise, ce qui se passe est une honte qui éclabousse aussi le ministre du redressement productif.

Ainsi, les« mesures d’urgence » annoncées en septembre 2012 ne sont qu’incantatoires et pire, se révèlent être des « machines » à casser les PME. Sourds aux nombreuses recommandations de tous les acteurs (ONG, syndicats professionnels, experts) qui n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme depuis l’été 2012, force est de froidement constater que ce gouvernement n’a aucune conscience de ce qu’est une PME. Elles sont pourtant, par essence, l’arme absolue contre le chômage, et les seules à pouvoir concrétiser la transition énergétique sur ses trois piliers, maintenant fameux (3) : l’efficacité énergétique, la sobriété et les énergies renouvelables.

Ces deux dernières années, les filières éolienne et photovoltaïque ont perdu dans l’indifférence générale de 15 à 20.000 emplois. Elles auraient pu en créer 2-3 fois plus vue l’urgence absolue de développer massivement les énergies renouvelables. Au lieu de cela, on procrastine, on élude et faute de « cap », on laisse la technostructure jacobine et pro-nucléaire donner le « la » d’un ersatz de politique : d’ores et déjà, tout le monde convient que les engagements européens sont hors de portée.

Illustrations de l’impéritie gouvernementale :

– Maintien des procédures d’appels d’offres pour le solaire photovoltaïque alors que le monde entier (4) a déjà compris qu’elles sont totalement inefficaces par rapport aux tarifs réglementés parce qu’elles massacrent les PME. Bye-bye !, les « mesures d’urgence ».

– Fixation d’un objectif minimaliste de 920 MW/an dans cette même filière alors que nos deux voisins, l’Italie et l’Allemagne, ont installé en 2012 plus de 15.200 MW à eux deux (5). Il paraît burlesque d’annoncer vouloir créer une filière exportatrice avec de tels écarts. Du balais !, la politique industrielle.

– Alourdissement ahurissant des conditions réglementaires : désormais, il est nécessaire d’avoir signé un accord de partenariat avec un organisme de recherche agréé (objectif & budget) pour prétendre développer un projet photovoltaïque, même un tout petit projet de 250 kW, suffisant pour couvrir (théoriquement) la consommation d’un village de 200 habitants. Ouste !, les PME et les territoires.

– Pression outrancière pour astreindre une filière à une compétitivité en devenir à un coût du kWh produit presque 2 fois moins élevé que celui de l’énergie nucléaire, soi-disant mature (6). Exit !, la défense du faible contre le puissant.

Comment alors appeler cette politique qui, au milieu d’une crise aggravée, continue de torpiller le marché, néglige avec ostentation les engagements européens, asphyxie la création d’entreprise et les emplois ? « Le chômage est la priorité des priorités » disait sans rire, notre président sur France 2. Il faut croire que ce gouvernement est prêt à se payer ce luxe, préférant regarder le doigt que de viser la Lune.

Nous y voilà, entre la honte et l’indignation de ceux que fâchent l’irresponsabilité et la sottise…

TRIBUNE de Benoit Praderie
President Planete Eolienne

2) Sondage IPSOS, déc. 2012. Il confirme aussi que 9 français sur 10 sont favorables au développement des énergies
renouvelables et que 4 français sur 5 considèrent qu’elles ne se développent pas assez rapidement.
3) Merci négawatt ! (www.negawatt.org)
4) Voir rapport de l’ONU « Feed-in Tariffs », Programme des Nations Unis pour l’Environnement, déc. 2012.
5) Soit à peine 3 semaines pour arriver à l’objectif annuel français !!
6) La note maximale de l’appel d’offre solaire pour des centrales au sol est obtenue avec un prix de 7,9 centimes d’euros par kWh alors qu’EDF propose actuellement son EPR au Royaume-Uni à un prix de 14 centimes !

      

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40 Commentaires
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Sonate

Il a parfaitement raison. 🙁

Teredral

S’il est vrai que le gouvernement actuel est pondéré vis-à-vis des ENRi, ce qui n’est pas évident au vu de certaines brèves de ces derniers jours, c’est peut-être la seule bonne action à son actif depuis 10 mois.

Bachoubouzouc

1) “Maintien des procédures d’appels d’offres pour le solaire photovoltaïque” Si on les maintient, c’est qu’il y a bien une raison, ce n’est pas pour le plaisir. Une raison financière, très probablement. 2) “Fixation d’un objectif minimaliste de 920 MW/an dans cette même filière alors que nos deux voisins, l’Italie et l’Allemagne, ont installé en 2012 plus de 15.200 MW à eux deux” L’Allemagne et l’Italie ont le droit de jetter leur argent par les fenêtres pour produire une part dérisoire de leur électricité et continuer à polluer à mort par ailleurs, nous ne sommes pas obligés de faire pareil. 3) “Pression outrancière pour astreindre une filière à une compétitivité en devenir à un coût du kWh produit presque 2 fois moins élevé que celui de l’énergie nucléaire, soi-disant mature 6) La note maximale de l’appel d’offre solaire pour des centrales au sol est obtenue avec un prix de 7,9 centimes d’euros par kWh alors qu’EDF propose actuellement son EPR au Royaume-Uni à un prix de 14 centimes” D’une part, d’où sort encore ce coût délirant pour l’EPR ? Quittes à inventer, ne vous faites plus chier : Dites tout de suite que l’EPR coûte mille milliards d’euros le kWh ! Ensuite, pauvres chéris : La note maximale pour des centrales au sol de plusieurs dizaines voire centaine de MWc serait donné pour un tarif d’achat encore moitié supérieur au prix du marché ! Bref, quand est-ce que l’industrie ENR, et surtout PV, va arrêter de pleurer les subventions ??? Putain on a l’impression d’avoir créé un business d’assistés !!! Avec eux c’est toujours la faute des autres, et on en fait jamais assez pour les aider !

gaga42

Baratin habituel plein de contre-vérités, et un peu lassant, du lobby éolien qui veut toujours plus de gateau, avec si possible aucune contrainte, et surtout aucune critique. Ce qui est nouveau ce sont les insultes, comment enerzine peut laisser passer ce publi-reportage ignoble, au moins sur la forme?

Houuuu

C’est vrai que dans le nuk il n’y a jamais eu de subventions depuis 60 ans…. Bref le débat stérile continu

tesrien

Constat La société moderne à des besoins énormes et constant en énergie (déplacements, chauffage, machines, etc..) pour ne pas régresser. L’Europe n’a pas de projet de société Le gouvernement doit trouver de l’argent Les populations ont besoin de pouvoir se déplacer pour vivre et échanger. Sans échange plus d’innovation ,sans innovation la société ne peut que régresser. Se déplacer coûte et coûtera de plus en plus cher si on laisse aux autres le soin de se préoccuper de notre avenir. La France à elle seule a dépensée en 2012, pour son approvisionnement en énergie, 60 milliards d’euros (49 pour le pétrole,11 pour le gaz) Une grosse partie de cette somme ne profite pas aux Français. Rien qu’en économisant 49 milliards, cette somme pourrait représenter plus d’ 1 000 000 millions d’emplois à 4000 e/mois(2000 de salaire+2000 de charges) P.Jourde et J.C. Muller, chercheurs au CNRS et au CEA,affirment qu’il suffirait de réaliser le seul côté sud des toits en modules photovoltaïques pour produire toute l’énergie nationale. L’industrie automobile est en panne en Europe, faute de projet permettant une économie de carburant devenu trop cher pour la majorité des ménages. Ce que nous dépensons en énergie ne profite pas aux autres secteurs de l’économie Solutions L’énorme source d’économie, pour tous les pays concernés par ce constat passe par la construction d’une automobile électrique, dont le moteur et la batterie devront pouvoir être réalimenté en marche. Cette réalimentation, pour être intéressante donc envisageable, devra se faire à l’inverse de ce qui se fait pour les trains, par le sol, donc par la roue et la route. Seul un projet de cette envergure, qui pourrait créer des milliers d’emplois dans tous les secteurs de l’économie, tout en luttant contre les nuisances liées à l’utilisation des moteurs thermiques, pourra permettre de mettre un terme à la récession qui guette l’Europe.

Bachoubouzouc

“Mémoire courte C’est vrai que dans le nuk il n’y a jamais eu de subventions depuis 60 ans….” D’une part les montants de ces subventions, ramenés au kWh, n’ont rien à voir, et d’autre part avez vous jamais entendu l’industrie nucléaire geindre à longueur d’année comme cela ?

Stephsea

“Bachou” n’est pas exactement pro nuke, en fait, du moins pas de la race des vrais pros, au sens professionnel, sinon, il aurait d’autres arguements que l’invective. C’est plus exactement un skud des anti ENR sur les thèmes spécifiques et populistes de leur prétendu surcout et de leur nuisance aux paysages, vous savez ces paysages d’un autre temps que l’on voit au Journal de 13H sur TF1, ou sur France3 aussi pour d’autres raisons éditoriales (Des racines et des ailes). Et comment tenir ce combat perdu d’avance? En torpillant méthodiquement tout ce qui ressemble à un PV ou à une éolienne. En effet, comme dejà souligné, c’est stérile en soi, et stérilisant pour les autres aussi. Un discours et une méthode que je considère comme toxiques pour notre dynamisme collectif. Personne ne prétend que les PV et éoliennes résolvent tous les problèmes, mais ils font necessairement parti de l’équation. Le nier est au choix une bêtise ou un mensonge. Réfuter leur intérêt sous le prétexte que ces infrastrcutres sont subventionnées est du dernier ridicule. Toutes les infrastructures sont subventionnées par nature, nuke en première ligne. Il est du rôle de la collectivité de créer, d’entretenir, de participer tous les jours à la continuité énergétique. Il faudra aussi s’y faire : l’énergie sera de plus en plus chère, individuellement et collectivement. Une des raisons à ce renchérissement est la dette formidable accumulée par notre civilisation carbonnée. On ne brûle par impunément le carbonne fossile de toute un planète… Ni son uranium d’ailleurs.

fredo

Je crois que c’est la première fois que je vois sur Enerzine une tribune politique, qui plus est issue d’un contributeur extérieur ! C’est peut-être un ballon d’essai ! Je vois en tous cas que les réactions sont directement virulentes (hein Bachou ?) Sur le fond, je pense que la DGEC fait la politique ENR, en fonction des seuls objectifs nationaux définis dans les ppi. La DGEC a pris la maîtrise de l’agenda grâce aux délais de consultations ou non de la CRE et autre Conseil de l’Energie, Inspection des Finances, Conseil Général des Mines, ce qui permet de sortir le parapluie, chat échaudé craint l’eau froide. On voit bien alors que les mesures annoncées par les politiques sont ensuite édulcorées et transcrites longtemps après par des textes étriqués par rapport à l’annonce de départ. Le vrai sujet est donc la ppi 2014 et le texte de loi qui va être proposé à l’automne par Atomic Anne. J’en rigole d’avance !

edc10

Les 10 premières lignes sont exactes … ensuite ce monsieur pleure en revenant au schéma des pro-enr ‘classique’. Faudrait abattre tout ce qui existe déjà en terme d’installations électriques, pour y mettre du PV et des éoliennes. Bref, toujours ce rêve naïf qu’il faudrait accomplir là, tout de suite, en claquant des doigts. Sauf que la transistion française se fera, mais raisonnablement dans le temps en profitant des installations présentes. Pas spécialement pour faire plaisir aux capitalistes verts qui veulent nous soutirer un max de blé. J’espère que les mouchoirs de ce monsieur sont en papier recyclé; là serait sa cohérence.

Pas naif

Hollande avait promis de baisser le nuc pour s’assurer des voix EELV (2.5% des votes) et se faire élire: Il est le premier individu français à profiter personnellement de la réduction du nuc. Il n’a fait qu’imiter Merkel qui n’en est pas à une volte-face près. Après quoi, ses amis ont fait les comptes et comme uils ont été pour la plupart des acteurs pro-nuc durant les années de construction massives de centrales nuc en France (années 1981-1995, soit les années “Mitterand”) ils doivent réfléchir avant de se déjuger… Les chiffres sortent et le virage élyséen de retour vers la “normalité” se fait pas à pas: Tout en disant de ne réduire qu’à 50%, on reconnaît progressivement les vertus du nuc une à une, via une ministre verte (ce qui ne manque pas d’air) pour enfumer les français pour leur faire oublier cette promesse électorale. Enfin le gouffre financier EnR qui s’annonce est maintenant perçu comme un gouffre à carrière politique pour bien des politiciens qui comprennent lentement que les verts ont fourvoyé l’Allemagne et la France à cause de leur pensée psycho-rigide fossilisée qui les détruira. Batho qui est très jeune et ambitieuse ne veut pas enterrer sa carrière dans ce grand naufrage prévu, donc elle s’en tire en douce…

s4m

Certains voudraient mettre la charrue avant les boeufs. Le plus gros contre sens de cette tribune est résumé dans cette phrase : “vue l’urgence absolue de développer massivement les énergies renouvelables”. Faisons un petit état des lieux : – La France n’émet déjà quasiment pas de CO2 pour produire son électricité, – Nos factures électriques (hors TVA), sont parmis les plus basses d’Europe, – La France est exportateur net d’électricité, – 15% du mixe électrique est déjà produit à partir d’ENR (hydraulique inclu), – 3000MW d’éolien offshore sont prévus au large des côtes bretonnes d’ici 2020 (coût 10Mds), – un EPR de 1600MW est prévu en 2016, – des milliards d’€ ont déjà été investi par l’état dans les ENR, – un trop gros investissement sur une période trop courte créera inévitablement un équilibre économique artificiel dont la facture se paiera tôt ou tard. (ça me fait clairement penser aux subventions pour l’achat de véhicules). NON il n’y a pas d’urgence absolue. Le gouvernement n’a aucun intéret à investir davantage qu’il ne le fait déjà pour augmenter ou modifier le parc de production. Cela serait clairement un luxe et je doute qu’il ne puisse se le permettre en ces temps de vache maigre. Et quitte à investir, autant investir dans un programme d’économie d’énergie.

Sirius

Le vrai coût de l’éolien n’est jamais affiché , or les machines sont toutes importées. Peu importe que cette industrie soit ou non subventionnée ,de toutes manières ,c’est le contribuable français qui paye. En outre la valeur marchande des paysages est loin d’être une rêverie de poète,les apports du tourisme à notre balance commerciale sont de premier ordre. Mais les comptables de l’énergie, enfermés dans leur spécialité, semblent ignorer ce volet de notre économie.

ecoenergie

Avant Fukushima l’Allemagne émmetait 1,6 fois plus de CO2 par habitant que ,la France. Depuis Fukushima et la decision d’arrêter le nucleaire la productiuon d’electricite allemande par le charbon a augmenté de 12% et par la lignite de 6% (Info Fraunhoffer Institut) Et l’Allemagne ne croitb plus au solaire. Abandon du projet DESERTEC abandon par Siemens et Bosch de leur activiés solaires Les emissions de CO2 par habitant de ce pays qui mise sur ,le gaz combustible fossile n’on fait que bcroitre depuis Voilà comme on contribue a augmenter le rechauffement climatique

Bachoubouzouc

“Hollande : torpillage économique et irresponsabilité climatique” D’une part on peut s’interroger sur le “torpillage économique” (la filière ENR se meurt partout en occident, avec ou sans gouvernement Hollande) et l'”irresponsabilité climatique” (notre mix électrique est à la base un des plus vertueux sur le plan climatique). D’autre part ces industriels seraient stupides de trop insulter le gouvernement le plus favorable aux ENR qu’ils puissent obtenir… Plutôt que de chercher à tirer au mieux profit des cartes qu’on leur donne en France et à l’export, ils vont finir par lasser le gouvernement et l’opinion avec leurs crises de gamins gâtés. Encore une fois, qu’ils se posent des questions sur leur part de responsabilité dans cet échec et sur la viabilité intrasèque de leur business avant de venir cracher sur un gouvernement dont ils attendaient tout. La question n’est pas pour ou contre les ENR puisque de toute manière il est certain qu’on en fera, la question est de dire la vérité et de faire des choix rationnels dans l’intérêt et l’état du pays.

nrjlibre

bonjour Vous avez déjà imaginé la cata nucléaire au bugey comme à fukushima? Sans être diplômé météo je prétends et j’affirme que les 3/4 de la radio activité balancé dans la nature par cet “accident inenvisageable” sont partis et partent encore tous les jours dans le pacifique sous forme liquide solide et gazeuse ! Et donc que viendrez-vous raconter sur les apports du tourisme quand la moitié de l’europe centrale (voir plus suivant météo) sera contaminée ainsi que toute la vallée du Rhone. Je languirais presque de vous lire ! ho pinaise ! on vit une époque formidable ps Je vous parle du Bugey mais en fait ça marche avec toutes les centrales ! Avec un peu de chance Civaux et Le blayais pourrait être 100% français ! C’est rassurant non? don’t worry be happy !!! Yessss

Pastilleverte

“irresponsabilité climatique” … rien que ça !!! On se demande où s’arrêtera la, comment dire pour être poli ? des commentateurs prétendument écolos (mais surement pas scientifiques); Y avait bien Don Quichotte qui voulait se battre contre les moulins à vent, et maintenant on aurait un président “irresponsable cimatique” ? Bigre ! Le débat sur la “transition énergétique”, risque d’avancer fortement et efficacement ave ce genre d’incrustes;

gp

S’il y a bien un point sur lequel Houuuu a raison C le fait que le débat stérile pro-anti continue… :(( Là où M. Praderie a RAISON c’est lorsqu’il évoque l’incapacité de nos dirigeants actuels à changer de paradigme. Notamment en matière d’énergie puisque l’immense majorité de nos décideurs brillent par leur incompétence sur le sujet. Résultat : les lobbys continuent de gouverner le pays au mépris de l’expertise indépendante sur nombre de problématique énergétique. Un VRAI problème! Il faudrait imposer davantage de diversité à l’AN. Les énarques sont en surnombre comparativement aux polytechniciens, aux paysans adeptes du bon sens, aux entrepreneurs…Le résultat de cet état de fait, c’est qu’un grand nombre de décisions tout à fait structurantes pour l’avenir continuent d’être votées en dépit du bon sens. Il suffit d’écouter les arguments des uns et des autres sur la question de la fiscalité gazole pour mesurer l’étendue du pb.Et que dire des discussions en cours sur les différentes mesures visant à « relancer » le marché automobile français pour soit disant assainir le parc roulant et contribuer à améliorer la qualité de l’air…Ces gens-là sont affligeants de conneries. Ils continuent de vivre et de penser comme au siècle dernier, lorsque la planète hébergeait moins d’un milliard de consommateur. Depuis, le nombre d’invités autour de la table a été multiplié par 3, d’ici 2020 il aura été multiplié par 4 et pourtant tous ou presque continuent de faire croire aux français que le seul moyen de sortir de la « crise », c’est la croissance et la relance de la consommation. Affligeant vous dis-je…

gp

Là où M. Praderie a TORT c’est dans la seconde moitié du titre. Comme rappeler très justement par @ecoenergie, il suffit de constater ce qui se passe actuellement en Allemagne ou en Espagne (CCGN) pour comprendre que les ENR électriques ne sont pas prêtes auj. à prendre le relais des fossiles et du nuk. Surtout pas dans les mêmes proportions… Mais comme rien n’interdit de s’attaquer d’ABORD à tous les autres usages autres que élec – transport et habitat en tête – je ne vois pas vraiment ce qui justifie de perdre autant de temps à parler ENR & Nuk qd la seule chose qui mérite notra attention à court et moyen terme et le “moins de”. Ah pardon, c’est vrai que le moins de conso d’énergie ne fait pas bon ménage avec la croissance & le gaspillage. Mea culpa

Bachoubouzouc

“S’il y a bien un point sur lequel Houuuu a raison C le fait que le débat stérile pro-anti continue… :((” La faute à qui ??? Entre des industriels nucléaristes (EDF, Areva) qui prônent du nucléaire complémentaire d’ENR et des industriels ENR qui nous parlent de “technostructure jacobine et pro-nucléaire”, quand ce ne sont pas des mots pires ? Entre des politiques de gauche comme de droite qui ont malgré tout permis un certain développement des ENR et des écologistes hystériques qui sont prêt à rentrer dans le gaz ou le charbon si cela permet de sortir du nucléaire plus vite ? “Résultat : les lobbys continuent de gouverner le pays au mépris de l’expertise indépendante sur nombre de problématique énergétique.” Il semblerait au contraire que les politiques, après avoir entendu les discours de chaque industrie, soient en train de prendre une décision. Simplement ce n’est pas celle que vous attendiez. Croire que “les lobbies gouvernent le pays” est naïf, alors que nous sommes face à des forces en présence plutôt bien équilibrées (cf la RT2012) et que les politiques choisissent simplement entre les argumentaires de chacun. Et l’industrie ENR, à cours d’arguments, se retrouve à rejetter la faute sur les politiques, les lobbies, les “puissants”…

climax1891

Il ne faut pas oublier le potentiel d’amélioration des centrales au charbon. Le rendement moyen d’une centrale au charbon dans le monde est de 30%, 36% en Europe. Avec un rendement de 30%, une centrale au charbon émet 1,1 kg de CO2 pour 1 kWh produit. Avec un rendement de 45% et 20% de biomasse, une centrale au charbon émet environ 0,6 kg de CO2 pour 1 kWh produit. Demain, avec un rendement de 60% (centrales à gazéification avec piles à combustible) une centrale au charbon émettra environ 0,450 kg de CO2 pour 1 kWh produit. Donc une centrale supercritique avec 20% de biomasse émet 45% de CO2 en moins pour la même production d’électricité qu’une centrale ayant un rendement de 30%. Avec, en parallèle, un gros effort d’économie d’énergie (sur le chauffage, l’éclairage et la réfrigération), voilà une solution pour réduire les émissions de CO2 sans avoir de problème d’intermittence. Source High-efficiency coal-fired power plants development and perspectives.

Bruno lalouette

1961, population de 45 millions d’habitants, 45% de l’électricité était hydraulique! C’est vrai qu’aujourd’hui il y a les smartphones, mais qu’elle était en 1961 la consommation électrique de l’industrie dans l’économie par rapport à aujourd’hui? Je me souviens de Borloo en train d’annoncer à la télé qu’il fallait effacer 4000 barrages! 80% de rendement pour une centrale biomasse en cogénération, 2TEP d’énergie primaire gaspillé pour produire 1TEP d’électricité nucléaire. 400 millions de tonnes de décherts verts produit annuellement en France! En fait… Les solutions sont toutes simples et les lobbys sont tous les mêmes!

Sicetaitsimple

qu’on a une petite surprise à découvrir sur Enerzine une telle tribune, mais bon… Au-delà de la deception ( peut-etre?) de certains qui auraient un peu trop cru aux promesses de campagne, je trouve comme S4m qu’il y a un vrai mensonge dans cette tribune, c’est celui qui consiste à proclamer une “urgence absolue de développer massivement les énergies renouvelables.”. Absolument pas, il faut certainement les développer, mais il n’y a absolument aucune urgence absolue, sauf si l’objectif est de remplir de façon urgente et absolue les poches des développeurs de ces projets, dont M. Praderie, Président de Planête Eolienne, est visiblement le porte-parole. Les tarifs baissent et baisseront, nous disent les mêmes organisations…Alors pourquoi aller au-delà d’un rythme “raisonnable”?

Dan1

Comme S4m et Sicetaitsimple, je pense qu’il n’existe qu’une urgence absolue à développer massivement les EnR en France : Remplir plus vite les poches des spéculateurs. Quand je vois ce qui se passe dans le photovoltaïque, je me dis que la façon raisonnable de gérer ce genre d’affaire est de tempérer les ardeurs des chasseurs de primes et de subventions qui sont essentiellement issu de la finance. A ce sujet l’affaire du forum photovoltaïque et du SIPR est éclairante. Quand les citoyens, de surcroît favorable au photovoltaïque et connaisseurs, tentent de se mettre en travers du chemin des requins, ils sont attaqués en justice !

Sicetaisimple

c’est qu’on ( certains) ne soit pas capable de regarder ce qui s’est passé autour de nous et d’en tirer un certain retour d’expérience, notamment pour le PV: -2008 c’est l’Espagne, 3500MW si mes souvenirs sont bons installés en une année, depuis plus rien ou presque car le gouvernement à coupé les tarifs – 2009 / 2010 , la république Tcheque, je n’ai plus la valeur exacte en tête, mais stop. – 2011 l’Italie, près de 9000MW raccordés en un an, depuis stop. -l’allemagne, une exception, un objectif (corridor) d’environ 3500W par an et 7500MW installés en 2010,2011,2012, résultat tous les producteurs de panneaux allemands ou presque mettent la clef sous la porte, submergés par les prix asiatiques. Un tsunami incontrolé malgré une certaine vigilance, et un impact important sur la facture de l’allemand moyen. Bref, La Fontaine me semble dans ce domaine de bon conseil, avec sa fable du lièvre et de la tortue. Au delà des aspects industriels ou effectivement la France semble “out” au moins aujourd’hui, je pense que pour les installateurs il vaut mieux un objectif régulier même s’il parait modeste que des à-coup dévastateurs. –

Dan1

Relisez ce que l’UFE à publié à propos de l’Espagne, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire : La seule question est : Saurons nous résister aux requins partis à la chasse aux subventions ? Autre article concernant une analyse de l’UFE :

Dan1

Le camenbert jaunit : Si on écoute les réquins-sirènes le risque est que le camenbert explose.

climax1891

Soit environ 6660 TWh ou 570 TEP en 2005 (l’énergie finale en Europe était de 13,609 TWh). C’est plus que les transports (31%) et que l’électricité spécifique (20%) En ne prenant que les températures inférieures à 250 C°, cela faisait 4640 TWh ou 400 TEP. The Solar Thermal Potential in Europe

Guydegif(91)

Il n’y a pas que le PV et l’éolien au niveau EnR, dans la vie ! D’autres pistes existent !! Il faut cultiver le mix énergétique ! Les économies d’énergie sont AUSSI une forme d’EnR, car renouvelable à loisir, fonction de chaque effort d’économie d’énergie, couper les lumières et postes qd pas besoin, couper l’éclairage des bureaux et magasins la nuit, couper l’éclairage des rues qd il n’y a personne (REX concluant! demander à Louis et d’autres…), isoler les maisons-passoire avec ITE par ex, etc… Le post de Climax 1891 du 5/04 ci-dessus et son lien vers Elsam/DK, est AUSSI des pistes EnR! En effet, si on brûle du Charbon avec 20% de biomasse, par ex, avec un process/chaudière à bon rendement, comme illustré dans son graphe ci-dessus, on fait aussi des EnR et du bien à la planète en réduisant les GES et le CO2, …à coté de la partie fossile-charbon. Et on peut encore optimiser cette combinaison en mélangeant au charbon de la biomasse torrefiée, BioCoal, (process Torspyd, Thermia) ! Les courbes de son graphe dans le post sont parlantes et édifiantes. Donc arrêtons un peu cette fixation-anti-PV et ouvrons nos oeillères vers d’autres pistes d’EnR,…. en parlant par ex, du BioGaz généré par des petites unités de méthanisation à la ferme, avec rayon collecte-désserte de 5 à 10 kms max pour ne pas polluer en GES et énergie grise, ce qu’on gagne par ailleurs, taille 50 à 100 kWe avec un Stirling-Orbemco-génération élec+chaleur à 74% de rendement, par ex. Voilà qqs autres pistes pour décrisper le débat… YA+KA ! ASAP! A+ Salutations Guydegif(91)

Guydegif(91)

Il n’y a pas que le PV et l’éolien au niveau EnR, dans la vie ! D’autres pistes existent !! Il faut cultiver le mix énergétique ! Les économies d’énergie sont AUSSI une forme d’EnR, car renouvelable à loisir, fonction de chaque effort d’économie d’énergie, couper les lumières et postes qd pas besoin, couper l’éclairage des bureaux et magasins la nuit, couper l’éclairage des rues qd il n’y a personne (REX concluant! demander à Louis et d’autres…), isoler les maisons-passoire avec ITE par ex, etc… Le post de Climax 1891 du 5/04 ci-dessus et son lien vers Elsam/DK, est AUSSI des pistes EnR! En effet, si on brûle du Charbon avec 20% de biomasse, par ex, avec un process/chaudière à bon rendement, comme illustré dans son graphe ci-dessus, on fait aussi des EnR et du bien à la planète en réduisant les GES et le CO2, …à coté de la partie fossile-charbon. Et on peut encore optimiser cette combinaison en mélangeant au charbon de la biomasse torrefiée, BioCoal, (process Torspyd, Thermia) ! Les courbes de son graphe dans le post sont parlantes et édifiantes. Donc arrêtons un peu cette fixation-anti-PV et ouvrons nos oeillères vers d’autres pistes d’EnR,…. en parlant par ex, du BioGaz généré par des petites unités de méthanisation à la ferme, avec rayon collecte-désserte de 5 à 10 kms max pour ne pas polluer en GES et énergie grise, ce qu’on gagne par ailleurs, taille 50 à 100 kWe avec un Stirling-Orbemco-génération élec+chaleur à 74% de rendement, par ex. Voilà qqs autres pistes pour décrisper le débat… YA+KA ! ASAP! A+ Salutations Guydegif(91)

Guydegif(91)

Il n’y a pas que le PV et l’éolien au niveau EnR, dans la vie ! D’autres pistes existent !! Il faut cultiver le mix énergétique ! Les économies d’énergie sont AUSSI une forme d’EnR, car renouvelable à loisir, fonction de chaque effort d’économie d’énergie, couper les lumières et postes qd pas besoin, couper l’éclairage des bureaux et magasins la nuit, couper l’éclairage des rues qd il n’y a personne (REX concluant! demander à Louis et d’autres…), isoler les maisons-passoire avec ITE par ex, etc… Le post de Climax 1891 du 5/04 ci-dessus et son lien vers Elsam/DK, est AUSSI des pistes EnR! En effet, si on brûle du Charbon avec 20% de biomasse, par ex, avec un process/chaudière à bon rendement, comme illustré dans son graphe ci-dessus, on fait aussi des EnR et du bien à la planète en réduisant les GES et le CO2, …à coté de la partie fossile-charbon. Et on peut encore optimiser cette combinaison en mélangeant au charbon de la biomasse torrefiée, BioCoal, (process Torspyd, Thermia) ! Les courbes de son graphe dans le post sont parlantes et édifiantes. Donc arrêtons un peu cette fixation-anti-PV et ouvrons nos oeillères vers d’autres pistes d’EnR,…. en parlant par ex, du BioGaz généré par des petites unités de méthanisation à la ferme, avec rayon collecte-désserte de 5 à 10 kms max pour ne pas polluer en GES et énergie grise, ce qu’on gagne par ailleurs, taille 50 à 100 kWe avec un Stirling-Orbemco-génération élec+chaleur à 74% de rendement, par ex. Voilà qqs autres pistes pour décrisper le débat… YA+KA ! ASAP! A+ Salutations Guydegif(91)

Sicetaitsimple

Pour ce qui me concerne, j’adore le PV ( en termes de technologie) et je suis sûr qu’il a un grand avenir. Ce que je dis simplement, et je pense ne pas être le seul dans cet état d’esprit parmi certains intervenants réguliers ( pas tous, certains sont quand même un peu bourrins!), c’est qu’il n’y a aucune urgence à se précipiter, au moins en France. Chi va piano va sano e va lontano.. J’ai rapporté ce proverbe des Pouilles aujourd’hui! Cordialement.

Dan1

Pour ma part, je ne fais non plus de fixation antiPV, mais je stigmatise le contexte actuel dans lequel on croit parler : – de mix énergétique en ne parlant que de l’électricité, – d’énergies renouvelables en ne parlant que du photovoltaïque et de l’éolien. Je pense que nous sommes focalisé sur les nouvelles EnR électrogènes pour des raisons financières et dogmatique. Pour le PV, je déplore l’emprise des financiers chasseurs de subventions et de primes (argent facile et rapide) au détriment d’un développement maîtrisé et mesuré. Comment expliquez-vous que des escrocs ou arnaqueurs proposent encore des système PV pour les particuliers à plus de 20 000 Euros (à base de panneaux chinois) et tentent de faire taire ceux qui dénonce ce genre de pratique (dont le forum photovoltaïque). Alors qu’ont nous rebat les oreilles avec la baisse des coûts du Wc. Cette quasi mafia fait beaucoup de tort à la perception que les citoyens ont de cette filière. On peut être contre certaines pratiques et non contre une filière en général.

Sicetaitssimple

Il va sans dire que vous ne faites pas partie des certains intervenants un peu “bourins” dont je parlais, nous avons tous les deux suffisamment et régulièrement fait référence à la “feuille de route” du PV issue du Grenelle pour en être convaincus. Certains peuvent trouver ça un peu vieux jeu, mais la “planification” peut avoir du bon. Dire c’est 500, 750 ou 1000MW par an et c’est tout, pas plus , ça amène de la visibilité aux acteurs et ça n’empêche pas de réviser les objectifs à la hausse tous les 2 ou 3 ans s’il y a des avancées significatives en terme de baisse des coûts.. Laisser faire sur la base de tarifs qui n’arrivent pas à suivre ce qui se passe, bah il suffit de regarder Espagne, République Tchèque, Italie et Allemagne pour voir le résultat…Dans les trois premiers cas, il ne se passe plus rien,terminé, et dans le 4eme ça continue mais les prix de l’électricité pour les particuliers ont explosé car depuis 3 ans les MW installés sont deux fois l’objetif.

Herve

Je suis d’accord avec vous Dan et Sicetaissimple. Vu la forme de production du Solaire PV (maximum le jour) et l’ondulation de la conso, un développement de 20 à 30GWc à bas cout est plus ou moins envisageable dans notre pays. ça couvrirait environ 4% du mix, ce serait complémentaire au nuke, et associé à l’hydrau, ça éviterait certainement plus de la moitié de la conso fossile pour la production d’élec. Donc une bonne chose. Mais autant le faire de manière intelligente, c’est à dire à bas cout. Actuellement, rien que les frais de pose la rendent non rentable sur les petites installations. Pour cela il faut utiliser le solaire PV en tant que couverture lors de la construction ou de la rénovation de bâtiments. Comme ça le coût de pose est absorbé par la fonction toiture ainsi qu’une partie du surcoût matériel. Ainsi le solaire PV sera rentable économiquement, même avec des prix d’achat faibles. Les casseurs de toiture doivent disparaitre, le développement actuel de cette filière est une aberration subventionnée.

Herve

Je suis d’accord avec vous Dan et Sicetaissimple. Vu la forme de production du Solaire PV (maximum le jour) et l’ondulation de la conso, un développement de 20 à 30GWc à bas cout est plus ou moins envisageable dans notre pays. ça couvrirait environ 4% du mix, ce serait complémentaire au nuke, et associé à l’hydrau, ça éviterait certainement plus de la moitié de la conso fossile pour la production d’élec. Donc une bonne chose. Mais autant le faire de manière intelligente, c’est à dire à bas cout. Actuellement, rien que les frais de pose la rendent non rentable sur les petites installations. Pour cela il faut utiliser le solaire PV en tant que couverture lors de la construction ou de la rénovation de bâtiments. Comme ça le coût de pose est absorbé par la fonction toiture ainsi qu’une partie du surcoût matériel. Ainsi le solaire PV sera rentable économiquement, même avec des prix d’achat faibles. Les casseurs de toiture doivent disparaitre, le développement actuel de cette filière est une aberration subventionnée.

Herve

Je suis d’accord avec vous Dan et Sicetaissimple. Vu la forme de production du Solaire PV (maximum le jour) et l’ondulation de la conso, un développement de 20 à 30GWc à bas cout est plus ou moins envisageable dans notre pays. ça couvrirait environ 4% du mix, ce serait complémentaire au nuke, et associé à l’hydrau, ça éviterait certainement plus de la moitié de la conso fossile pour la production d’élec. Donc une bonne chose. Mais autant le faire de manière intelligente, c’est à dire à bas cout. Pour cela il faut utiliser le solaire PV en tant que couverture lors de la construction ou de la rénovation de bâtiments. Comme ça le cout de pose est absorbé par la fonction toiture ainsi qu’une partie du surcout matériel. Ainsi le solaire PV sera rentable économiquement, même avec des prix d’achat faibles. Les casseurs de toiture doivent disparaitre, le développement actuel de cette filière est une aberration subventionnée.

Dan1

On parle beaucoup de moralisation en ce moment. Je crois que la filière PV en aurait singulièrement besoin pour redorer son blason dans l’opinion. Quand on voit les montages financiers et le pedigree de certains “spécialistes” du photovoltaïque, on se dit qu’il y a du boulot de balayage ! Trop de subventions = trop de perversion Le pire est que ceux qui tapent le plus sur l’Etat sont aussi ceux qui en dépendent le plus. Car sans les décisions de l’Etat sur la CSPE, les requins n’auraient plus à manger.

Herve

ça dépends comment vous le faites. Si vous contruisez un toit une pente de 150 à 200 m² rectangulaire et uni plein sud a une pente correcte (sans y mettre 36 cheminées…), ça peut être valable. Pour la réno, je suis d’accord, ça sera plus compliqué. La pose au sol, je suis plutot contre c’est de la surface perdue et puis couvrir des champs, sauf cas particuliers, n’a pas d’utilité secondaire valorisable. Aprés aux industriels de faire des solutions adaptées. Pour le moment, ils se sont contenté pour la pluspart d’adapter le toit à des panneaux rectangulaires et ça ça coute un max.

jmdesp

J’ai vu un cas au sol avec des panneaux surélevés pour que la surface au sol reste utilisable en paturage pour des moutons.