Installation de 150 nouvelles éoliennes terrestres sur le territoire

« Le développement de l’éolien terrestre est un pilier de la stratégie française pour l’énergie et le climat et un levier clé pour décarbonner la production énergétique et atteindre l’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre nette d’ici 2050. Je me réjouis de soutenir une nouvelle fois le développement de la filière à travers la sélection de 21 nouveaux projets qui permettront d’installer 150 nouvelles éoliennes sur le territoire » a déclaré François de Rugy, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire.

Dans l’optique de l’atteinte des objectifs fixés par la Programmation Pluriannuelle de l’Energie et conformément à l’objectif annoncé dans le Plan climat d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique en 2030, François de RUGY, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire désigne 21 lauréats pour développer et exploiter 516 MW d’éolien terrestre.

Lancé en mai 2017 au moment de la refonte du dispositif de soutien à la filière, l’appel d’offres éolien terrestre se poursuit et atteint sa troisième vague de désignation. Les lauréats de la troisième période se voient attribuer un contrat de complément de rémunération d’une durée de 20 ans.

Cette troisième vague de lauréats permettra l’implantation d’environ 150 éoliennes au cours des prochaines années pour une production d’électricité estimée à 1,34 TWh/an, soit l’équivalent de la consommation de 268 000 foyers français. Ces éoliennes généreront environ 5 millions d’euros par an de retombées fiscales pour les collectivités.

Suite à une seconde période perturbée par une instabilité relative à l’autorité environnementale, la filière éolienne fait à nouveau preuve de sa capacité d’adaptation, de sa résilience et de sa compétitivité : cette troisième mise en concurrence aboutit à un prix moyen pondéré de 63,0 €/MWh pour l’ensemble des lauréats. Pour les deux premières périodes ce niveau s’établissait respectivement à 65,4 €/MWh et 68,7 €/MWh.

En 2018, les 15,1 GW d’éolien français ont produit 27,8 TWh, soit 6 % de la consommation électrique nationale. C’est autant que les centrales à gaz et près de 5 fois plus que les centrales à charbon. Le gouvernement a placé de fortes attentes dans le développement de l’éolien pour l’atteinte des objectifs de transition énergétique. Il réaffirme ainsi son engagement à accompagner la filière et à permettre une montée en compétence de l’ensemble des acteurs et une prise en compte optimale de tous les enjeux.

La quatrième période de candidature à l’appel d’offres, dont la clôture aura lieu le 1er août prochain, portera également sur une puissance de 500 MW.

CP

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Jean Pierre

Dans les pays qui brulent du charbon dans leurs centrales, les éoliennes permettent, quand il y du vent, de brûler moins de charbon. En France nos centrales sont nucléaires et ne produisent pas de gaz à effet de serre, les faire fonctionner à charge réduite 25% du temps revient à dégrader un peu leur rentabilité sans aucun impact sur l’effet de serre. Le seul enjeu de l’éolien devrait être de se coupler à un moyen de stockage de l’énergie, STEP hydraulique, fabrication d’hydrogène par exemple. Vendre de l’électricité quand le vent souffle ce n’est pas du tout assurer le même service qu’EDF! Ça ne devrait pas être payé bien cher….

Yves Renaud

Affirmer, surtout sans chiffrage, que le nucléaire ne fait pas de production de GES est une imposture éhontée!
“On” nous rebat les oreilles à l’envi que les ENR en produisent en intégrant la fabrication des installations ENR.
Certes, mais alors pourquoi n’intègre-t-on pas de même alors l’immensité de ce qui est produit lors de la construction des centrales (y compris bien sûr les engins), des routes, des centres de retraitement et de stockage, de la maintenance, des sites d’enfouissage, sans compter toute la filière militaire, des armes au plutonium en particulier car que personne n’oublie ou feigne d’oublier que c’est l’origine du nucléaire français!

Sirius

La photo en tête d’article illustre le mépris des sites naturels . En dépit de toutes leurs affirmations les promoteurs éoliens n’ont aucune sensibilité paysagère .
On comparera , avec quel malaise ,cette vue d’une Alpe industrialisée avec le célèbre tableau de Caspar David Friedrich “Le voyageur devant une mer de nuages .”

Renaud

Oui en effet, il vaut mieux des centrales nucléaires ?!
Tellement plus sûres, tellement moins chères et moins longues à construite et… démanteler…