Inter- dépendance à la carte …

Comme il s’agit d’un produit de luxe, on essaie par tout les moyens d’obtenir des perles bien rondes, avec un éclat parfait. Alors on cherche, on analyse, et petit à petit on comprend. On comprend, que l’environnement de la perle est primordial. Que celui-ci doit être sans défaut, d’une qualité irréprochable. Pour obtenir cette qualité, il n’y a pas d’autre solution que de transformer les zones de production de perles en véritable paradis écologique. Toute pollution en est complètement bannie, pas de pesticides d’engrais où autre sur les cultures à proximité, il est nécessaire de préserver l’équilibre naturel. C’est à ce prix que les huîtres parviendront en quelques années à produire les perles tant convoitées.

Il n’y a rien de surprenant à ce que l’environnement soit des plus purs si l’on veut obtenir des perles de qualité. Ce qui surprend, c’est qu’on est capable de nous dire que tous les pesticides et engrais que l’on répand à tour de bras dans nos campagnes sont sans effet notoire sur l’environnement et notre santé et d’un autre côté, exigé un environnement irréprochable pour obtenir de simples perles. La nature a la même sensibilité partout. Ce qui n’est pas bon pour les huîtres perlières a des chances de ne pas être très apprécié par la biodiversité qui borde nos champs. Que les micro-organismes nécessaires à un bon équilibre de l’environnement des huîtres perlières et aussi fragile que les micro-organismes qui peuplent la terre et la rendent fertile.

Les engrais et les pesticides chimiques exterminent littéralement tous les micro-organismes qui se trouvent dans la terre. En quelques années la terre devient pauvre et stérile. Elle doit ensuite être gorgée de plus en plus d’engrais chimiques pour espérer nourrir la moindre plante. On le sait, mais si l’intérêt économique sont les perles, on protège l’environnement, si maintenant l’intérêt économique est de vendre des pesticides et des engrais, alors bizarrement ceux-ci n’ont plus d’effet…

On nous bombarde d’études pseudo-scientifiques pour nous convaincre de l’innocuité des produits phytosanitaires, alors qu’on voit bien dans le cas des perles que ces produits anéantissent la bio-diversité nécessaire à la survie de l’huître et la fabrication d’une perle de qualité.

L’interdépendance des organismes vivants est une réalité. Y a t-il un sens a la nier dans un cas et la défendre dans un autre en fonction de là où se place les intérêts économiques?

Préserver la biodiversité localement nous permettra d’obtenir de belles perles, mais préserver la biodiversité globalement fera de la Terre notre plus belle perle…

[ Archive ] – Cet article a été écrit par Genfi

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