La Pologne se dote d’une nouvelle centrale au charbon de 900 MW

Le groupe Alstom annonce avoir remporté un contrat de près de 900 ME auprès d’Elektrownia Rybnik S.A. (ERSA – filiale polonaise d’EDF) pour la fourniture des principaux équipements de génération d’électricité destinés à la nouvelle centrale à charbon de 900 MW de Rybnik, en Pologne.

Alstom livrera la chaudière et son système de broyage du charbon, ainsi que la salle des machines complète incluant la turbine à vapeur, l’alternateur et les équipements auxiliaires. L’exploitation commerciale est prévue pour 2017.

Pour sa part, EDF assurera l’ingénierie complète du projet et coordonnera l’intégration des équipements d’Alstom dans la centrale.

ERSA, exploite actuellement une centrale alimentée à la houille de 1.775 MW à Rybnik, composée de 8 unités mises en service entre 1972 et 1978. La nouvelle centrale sera implantée sur le même site et alimentée à la houille et à la biomasse. Après la construction de cette nouvelle unité, la capacité de production totale d’ERSA devrait permettre de répondre à près de 12 % de la demande d’électricité en Pologne.

Les centrales supercritiques fonctionnent à une température plus élevée que les centrales à charbon conventionnelles. Cette température élevée augmente la pression de fonctionnement, ce qui entraîne une hausse du rendement, une augmentation de la quantité d’électricité produite et une réduction des émissions de dioxyde de carbone par unité de combustible brûlé. Ces centrales peuvent atteindre un rendement net supérieur à 45 % (le rendement moyen des centrales à charbon en Pologne étant de 36 % aujourd’hui).

« Ce nouveau contrat renforce le leadership d’Alstom dans le domaine de la technologie supercritique en Europe et dans le monde entier. Le nombre croissant de nos références en Pologne démontre clairement la confiance que nos clients accordent à cette technologie pour produire une électricité plus propre, moins chère et présentant un maximum de fiabilité » a déclaré, Andreas Lusch, Senior Vice President en charge des activités « steam » d’Alstom.

            
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dede29

On fait comme on peut !

renewable

En France on sait bien exporter non saloperies, charbon et nucléaire… Belle image

Dan1

Heu, on est les seuls ?

Bachoubouzouc

J’adore : il y a quelques temps les anti-nucléaires avaient découvert avec surprise que l’éolien et le solaire sont des ENR intermittentes. Ils apprennent donc que quel que soit la puissance installée ou les économies d’énergie réalisées, il faudra toujours du charbon et du gaz pour prendre le relais les moments sans vent ou sans soleil (càd la majorité du temps). Merde alors : Les ENR sont des alliées objectives du gaz et du charbon, et vont de pair ! Les anti-nucléaires se demandent alors comment faire oublier ce petit détail gênant. Pas de problème, dit Chelya, une petite manipulation fera l’affaire ! Et depuis, Chelya répète à qui veut bien l’entendre que tous les exploitants nucléaires ont aussi l’usage du charbon et du gaz et en sont donc les alliés. Ce qu’il oublie évidemment de préciser, c’est que cet usage du gaz et du charbon n’est absolument pas le propre des exploitants nucléaires, c’est celui de tous les plus gros électriciens de la planète, car tout le monde n’a pas la chance d’avoir des milliers de barrages hydrauliques chez soi ! Bref, Chelya, votre mauvaise foi est comme toujours très productive. Vous ne déparayez décidemment pas avec votre camp.

Bachoubouzouc

“2 ENR sont intermittentes : l’éolien et le solaire PV” Je sais, c’est pour cela que j’ai commencé par : ” que l’éolien et le solaire sont des ENR intermittentes.” “Elles sont toutes les 2 prévisibles à court terme” Encore heureux ! “les énegies marines, le solaire thermique, thermodynamique, la biomasse, les biogaz, l’hydraulique et la géothermie ne sont pas intermittents.” Les energies marines et le solaire thermique sont aussi intermittents. Les énergies marines sont juste prévisibles, elles. “Vous racontez les mêmes mensonges depuis 10ans ” Comme d’habitude, un anti-nucléaire accuse les autres sans rien prouver, et profère quelques vrais mensonges par ailleurs. “Au passage le nucléaire ne peut pas produire en pointe c’est beaucoup trop cher et compliqué techniquement.” Ce n’est pas compliqué techniquement, en revanche cela serait très cher : pour cela il ne suffit que de construire des centrales supplémentaires qui ne fonctionneraient que quelques centaines d’heures par an. “Jusqu’à 30% d’éolien + solaire PV la France n’a pas à avoir recours à pls que les 10% de fossiles existants.” Cela serait vrai si on ne détruisait pas par ailleurs des capacités nucléaires : Si on restait à consommation égale (déjà ce serait bien beau, alors de là à réduire notre consommation il y a quelques rêves de negawattistes), il faudrait, pour augmenter la part d’ENRi dans le mix, conserver les capacités de production actuelles, et construire en plus des capacités ENRi. Les capacités nucléaires et fossiles actuelles passeraient alors d’un usage de semi-base à un usage de suivi de charge plus prononcé. Au passage, cela ferait vieillir le matériel prématurément, cela consommerait plus de combustible à faire varier constamment la charge, mais tous ces coûts ne sont évidemment pas comptabilisés dans les études comparatives ENR/nucléaire. 🙂 Dans l’accord PS-EELV actuel, il est prévu de détruire en gros un tiers de capacités de production nucléaire de base, et de rajouter des ENRi pour compenser. Mais ces capacités ENRi ne compensent pas vraiment, puisqu’il faut par ailleurs des capacités de production en back-up. Donc vu que ces capacités ne seront pas nucléaires : soit vous trouvez 200TWh/an de biomasse à brûler (bon courage), soit vous trouvez un moyen pour réduire d’un tiers la conso électrique (ce que aucun autre pays n’a jamais réussi, donc bon courage), soit ces capacités seront fossiles (comme en Allemagne, Danemark, Belgique, Italie…). L’accord PS-EELV est donc une ineptie pondue par des gens qui n’ont rien compris au problème. Si vous voulez vraiment atteindre 40% d’ENRi sans passer par le gaz/charbon, alors la méthode à adopter est tout simplement la méthode actuelle ! Et oui, puisque les fabricants d’ENRi ont choisi le camps du lobby anti-nucléaire ils sont devenus les alliés objectifs du charbon/gaz. Et oui, les propos de Chelya étaient bels et bien une manipulation.

Bachoubouzouc

“Le marché historiques des énergies renouvelables c’est l’alimentation électrique des sites isolés où il est impossible de faire venir des sources d’énergies fossiles… ça va donc être très dur de trouver un quelconque rapport entre les deux…” En quoi les débuts du solaire pour l’alimentation des satellites changent quoi que ce soit à l’intermittence du PV et à son back-up systématique par du gaz/charbon dans la totalité des pays où il a été déployé massivement ??? Une autre de vos manipulations. Vous êtes incroyable… “Les allemands sont capables de faire des centrales virtuelles regroupant éoliennes + PV + biogaz + hydro qui suivent exactement le profil électrique de la consommation et vous êtes en train de me dire que les français en serait incapable ?” Ah bon ils en sont capables ? Comment se fait-il qu’ils continuent à employer massivement du gaz et du charbon alors ? “Je ne vois pas où EDF va pouvoir trouver autant d’argent pour faire la rénovation et la maintenance d’autant de centrales…” Quand on voit combien coûte toujours à la France la CSPE, cette remarque est d’une mauvaise foi assez renversante…

Nicias

Le marché historiques des énergies renouvelables c’est l’alimentation électrique des sites isolés où il est impossible de faire venir des sources d’énergies fossiles… Sauf blocus, il est toujours possible de faire venir des énergies fossiles. Vous essayez de nous faire croire que, sur les iles, ils n’ont pas de groupes électrogènes ?

Bachoubouzouc

Le grand principe de Chelya : Quand un argument gène, détourner la conversation ! 1) Vous disiez que les Allemands utilisent des centrales virtuelles, je vous fais remarquer que c’est faux, et hop vous partez sur leur consommation d’énergie ! Non, les allemands n’utilisent pas de centrales virtuelles, l’immense majorité de leur production d’électricité se fait toujours à partir de gaz, charbon et lignite. Ensuite vous partez dans un délire sur la transition énergétique allemande sans rapport avec notre discussion de départ. Et vous me reprochez la mauvaise foi de propos que je n’ai jamais tenu. 2) Vous détourniez la conversation du back-up fossile des ENRi en nous parlant des origines du PV. Je vous fait remarquer que cela n’a aucun rapport avec la situation des ENRi aujourd’hui, et en réponse vous me sortez ceci : “Et ça n’existe pas les back up dans un réseau, par définition quand on met des productions en réseau c’est justement pour ne pas avoir besoin de back up…” C’est quoi ce délire ? Niez vous que le PV a un taux de charge d’environ 11% ? Que l’éolien onshore en a un de 20-25%, et l’offshore de 30-35% ? Niez vous que qu’il faut bien des moyens de production pour prendre le relais tout le reste du temps ??? Niez vous que dans tous les pays où les ENRi sont massivement déployées, ce relais est pris par du fossile ? J’ai l’impression que non… 3) Vous disiez que EDF n’aurait plus les moyens d’entretenir ses centrales en 2025, je vous faisais remarquer via la CSPE que le nucléaire était pour l’instant rentable et non les ENRi. Que faites vous pour éludez ce problème ? Vous minimisez le montant de ces subventions au ENRi… 4) Et enfin le grand final ! Vu que j’avais fait remarquer à plusieurs reprises l’étendue de votre mauvaise foi, vous essayez de détourner l’attention par un : “Celà dit je remarque que vous avez esquivé cette question : où est-ce que vous allez trouver l’argent pour ne serait-ce que garder 50% de production nucléaire en France ?” Ma réponse est très simple : nous entretiendrons nos centrales en fournissant en permanence et contre rémunération de l’électricité à nos clients. On attend toujours que les ENRi soient capables de faire de même. En attendant, Chelya, vous êtes un escroc.