Les batteries à flux liquide unique représentent une solution prometteuse pour le stockage d’énergie dans les pays émergents. Une collaboration entre l’université et un innovateur en matière de stockage d’énergie vise à simplifier le reconditionnement et la maintenance de ces batteries, ouvrant ainsi la voie à une adoption plus large de cette technologie.
Des chercheurs de l’université, en collaboration avec StorTera, une entreprise basée à Édimbourg, travaillent au développement de processus simplifiés pour la formulation et le reconditionnement des batteries à flux liquide unique. L’objectif est de permettre l’installation, la réparation et la récupération des batteries dans des pays comme le Malawi et le Sri Lanka, par des ingénieurs locaux.
Le Dr Edward Brightman, responsable du projet, explique : «Si vous déployez des systèmes complexes dans les économies émergentes, il y a un manque d’expertise locale pour les maintenir. Mais nous pouvons prolonger la durée de vie des batteries en comprenant comment les composants liquides se dégradent et en trouvant des méthodes pour les reconditionner. Cela signifie que le matériel principal lui-même n’a pas besoin d’être remplacé.»
Une technologie adaptée aux climats difficiles et aux réseaux à faible émission de carbone
Les batteries à flux liquide stockent l’énergie dans l’électrolyte au lieu des électrodes, ce qui permet d’augmenter l’énergie stockée en ajoutant simplement un réservoir de liquide plus grand, sans augmentation correspondante de la puissance. Certaines technologies de batteries à flux fonctionnent également bien dans des températures très variables, ce qui les rend particulièrement adaptées aux climats difficiles.
La combinaison d’une capacité élevée et d’une longue durée de vie fait de ces batteries une solution potentiellement bien adaptée pour soutenir les réseaux énergétiques à faible émission de carbone dans les économies émergentes.
Une configuration innovante pour une production à grande échelle
StorTera a développé une batterie à flux en spirale qui peut être fabriquée à l’aide d’un processus de production en continu, ce qui permet d’augmenter l’efficacité, de réaliser des économies et d’obtenir un taux de production plus élevé. Cette configuration innovante permet l’utilisation de techniques de fabrication en continu, ce qui se traduit par des coûts très bas lorsque la production est réalisée à grande échelle.
Ce projet fait partie des cinq financés par le Faraday Institute dans le cadre de l’Ayrton Challenge on Energy Storage, un programme de financement du développement international du Royaume-Uni visant à soutenir la transition vers une énergie propre. Il s’inscrit dans un programme plus vaste axé sur l’élargissement de l’accès à l’énergie, la facilitation de la réduction des émissions et le soutien aux transitions énergétiques dans les pays en développement.