L’Institut national pour l’énergie soaire (Ines) de Chambéry vient de se doter de deux nouveaux laboratoires.
Les laboratoires Puma II et Puma III ont été inaugurés vendredi 15 mai par le ministre d’Etat Jean-Louis Borloo. Financés par le CEA, le conseil général de Savoie et la Région Rhône-Alpes, ces bâtiments et leurs équipements associés sont destinés aux programmes de recherche et développement pour le solaire photovoltaïque et le solaire thermique.
Ils apportent de nouveaux moyens techniques pour le développement technologique des deux filières :
- Puma II au travers notamment d’une salle blanche de 800m2 qui vient compléter les moyens de la plate-forme Restaure, dédié aux travaux de R&D pour la réalisation de cellules solaires photovoltaïques sur tranche de silicium.
- Puma III au travers, entre autres, de la mise à disposition sur 650m2 d’équipements de type capteurs solaires, pompes à chaleur, stockage thermique, dispositif de froid solaire,… pour l’optimisation des dispositifs solaires thermiques.
Le CEA consacre au solaire photovoltaïque des recherches importantes depuis plus d’une dizaine d’années. Ces recherches visent prioritairement à mettre au point des technologies permettant d’améliorer la compétitivité économique de ces systèmes, l’objectif étant de franchir la barre fatidique de l’euro par watt consommé.
Pour y parvenir, les chercheurs du CEA tentent de relever un triple défi :
- augmenter les rendements de conversion des cellules photovoltaïques
- développer des processus de fabrication moins onéreux,
- réduire la contrainte liée au caractère aléatoire et intermittent de la production.
Ces recherches portées par le Liten du CEA sont menées au sein de l’Institut national pour l’énergie solaire, l’Ines. Créé en 2006, l’Ines regroupe à proximité de Chambéry les principaux acteurs français de la recherche dans le domaine de l’énergie solaire. Organisé en plusieurs plates-formes, l’Ines doit favoriser le transfert rapide de l’innovation vers l’industrie.
Le Liten travaille à améliorer les rendements et baisser les coûts de production de l’énergie solaire photovoltaïque. La création de l’institut INES, auquel le CEA est associé, a permis à la France de se positionner parmis les 4 principaux centre de recherche européens sur le sujet.