Le Groupe Aéroports de la Côte d’Azur s’engage dans l’économie bas-carbone

Fort de près de 12 millions de passagers par an, le Groupe Aéroports de la Côte d’Azur (ACA) entend favoriser le basculement dans une économie bas-carbone tout en réorientant les investissements vers l’efficacité énergétique et l’essor des énergies renouvelables/propres.

Le Groupe veut engager ses 3 plateformes de manière plus concrète et emblématique sur le long terme :

• Etre carbone neutre en 2018, dernier stade de l’Airport Carbon Accreditation, et s’engager sur une croissance neutre en carbone.

• Diminuer les émissions de CO2 de ses infrastructures aéroportuaires par passager de 50 % entre 2010 et 2020.

• Ne consommer qu’une électricité issue à 100 % de sources renouvelables pour tous ses aéroports de la Côte d’Azur en 2016.

• Œuvrer à la mise en place de liaisons aériennes directes pour remplacer des liaisons actuellement opérées via les grands hubs européens. Si les liaisons directes ont des retombées économiques plus importantes pour le territoire, elles génèrent aussi une économie de 10 à 15 % de kérosène et de gaz à effet de serre.

Depuis 2011, Aéroports de la Côte d’Azur a intégré le programme « Airport Carbon Accreditation » permettant aux aéroports dans le monde entier de mesurer leur empreinte carbone et de mettre en place des programmes de réduction de leurs gaz à effet de serre. En novembre 2015, Nice vient de renouveler son niveau 3 (sur 4, précédant la neutralité carbone). Qualifié d’ « optimisation », ce niveau confirme les efforts consentis, plus significatifs chaque année ; La plateforme ayant réduit de 30 % ses émissions par passager en 4 ans.

A ce jour, Nice Côte d’Azur émet 0.388 Kg eq CO2 par passager alors que la moyenne mondiale des aéroports au même niveau est de 2 Kg. Ce niveau prend également en compte le calcul des émissions des 38 entreprises partenaires exerçant sur le site.

Pour 2018, l’objectif du Groupe ACA est d’aller encore plus loin afin d’atteindre le dernier stade de l’Airport Carbon Accreditation, en étant « carbone neutre ».

Egalement engagée dans la voie de la neutralité carbone, la plateforme de Cannes Mandelieu vient d’obtenir le niveau 1 du programme Airport Carbon Accreditation, consolidant sa cartographie tout en réduisant ses émissions de près de 14 %.

Saint Tropez, même s’il n’est pas encore officiellement engagé, démontre une réduction significative lui aussi de ses émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 13 %, avec la même méthodologie que pour les plateformes de Nice et Cannes.

Ces nouvelles étapes franchies au niveau collectif placent le Groupe ACA comme l’un des leaders en Europe en termes de politique environnementale, notamment pour la réduction de ses émissions de taux de CO2. A ce titre, le Groupe s’engage à diminuer les émissions de CO2 de ses infrastructures aéroportuaires par passager de 50 % entre 2010 et 2020. Par l’adhésion de chacun, les émissions de CO2 liées à la consommation électrique par passager de l’Aéroport Nice Côte d’Azur avaient déjà baissé de plus de 30% en dix ans.

Ne consommer qu’une électricité issue à 100% de sources renouvelables pour les 3 plateformes du Groupe

Depuis le 1er janvier 2015, l’Aéroport Nice Côte d’Azur est passé à la consommation d’une énergie 100 % verte issue de la production hydroélectrique française (EDF). Avec un besoin de 45 GWh annuel (soit pratiquement l’équivalent d’une ville de 30 000 habitants), la plateforme de Nice est l’un des premiers consommateurs du département.

L’achat d’une électricité hydraulique devrait permettre d’abaisser encore de 60 % les émissions de CO2 de la plateforme niçoise. Une décision forte qui profite aussi à la plupart des administrations, compagnies aériennes et sociétés présentes sur le site. Plus de 160 entités ont en effet basculé avec l’Aéroport Nice Côte d’Azur vers une énergie électrique 100 % verte et 100 % renouvelable.

L’objectif pour 2016 est d’engager l’intégralité des plateformes du Groupe dont Cannes Mandelieu et Saint Tropez, sur la même voie.

Une première, le dispositif « Pop-Out »

Le Groupe Aéroports de la Côte d'Azur s'engage dans l'économie bas-carboneDepuis 2014, l’Aéroport Nice Côte d’Azur est la première plateforme à s’équiper d’un système autonome d’alimentation électrique et de climatisation dédié à l’aviation d’affaires.

Grâce à son utilisation sur les postes de démarrage, les pilotes disposent d’une énergie limitant fortement le recours aux moteurs auxiliaires de puissance (APU), entraînant une réduction de consommation de kérosène tout en participant à l’amélioration de la qualité de l’air comme à la réduction des gaz à effet de serre.

Conséquence : de nombreuses heures d’utilisation des APU sont supprimées, entraînant une baisse significative des nuisances sonores et olfactives, répondant ainsi aux attentes des riverains. A ce jour on a mesuré une durée moyenne d’utilisation résiduelle des APU de 15 minutes au lieu des 30 minutes estimées avant la mise en place du système intégré.

L’expérimentation du véhicule propre WATT

En octobre 2014, l’Aéroport Nice Côte d’Azur a lancé l’expérimentation d’un bus 100 % électrique à autonomie illimitée. Le projet WATT est soutenu par Transdev, exploitant de l’Aéroport Nice Côte d’Azur, développé et breveté par la société française PVI et subventionné par l’ADEME, dans le cadre du Fonds Démonstrateur de Recherche.

Testée à vide avec succès, la navette est expérimentée en conditions réelles depuis février 2015.
 
Ce prototype de bus 100 % électrique équipé d’une technologie dite du « biberonnage » représente une alternative haute performance aux batteries lithium et offre une solution respectueuse de l’environnement. Le « biberonnage» est un système de recharge ultra -rapide alimentant le bus sur son parcours.

D’un point de vue écologique, la navette WATT a déjà permis une économie de 1,25 tonne de CO2 et l’absence d’émission de particules. Forte de son succès, l’expérimentation sera prolongée jusqu’en Juin 2016.

 

Le Groupe Aéroports de la Côte d'Azur s'engage dans l'économie bas-carbone

Répondre à l’équation entre intérêts économiques et protection environnementale

Le Groupe Aéroports de la Côte d’Azur s’engage à continuer à œuvrer pour la mise en place de liaisons aériennes directes via l’Aéroport Nice Côte d’Azur afin de remplacer des liaisons actuellement opérées via les grands hubs européens. Si les liaisons directes ont des retombées économiques plus importantes pour le territoire, elles génèrent aussi une économie de 10 à 15 % de kérosène et de gaz à effet de serre.

Des arguments de poids que le Groupe ACA porte au plus haut visant un rééquilibrage gagnant pour tous.

C’est avec la somme de tous ces efforts que le Groupe ACA a fait le choix de passer d’une logique quantitative à une logique qualitative concertée sur ses 3 plateformes.

« Parce qu’il n’y aura pas de croissance du système aérien et aéroportuaire en France sans actes forts pour réduire son impact sur le changement climatique, il s’agit de continuer à œuvrer pour réduire nos consommations énergétiques, en changeant les modes de pensée, habitudes et comportements, tout en offrant le sentiment de sécurité et de bien-être au travail. Une équation ambitieuse, pour des efforts visibles au quotidien portés par tous les collaborateurs d’ACA et nos partenaires, qui constitue une vraie gageure déterminante pour l’avenir du Groupe ACA, afin de s’inscrire dans un transport aérien durable » conclut Dominique Thillaud, Président du Directoire du Groupe Aéroports de la Côte d’Azur

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b api

les borgnes sont rois. Avec l’oeil aveugle, on comprend les bons plans environnementaux et les “efforts”consentis par l’aéroport de Nice pour réduire son empreinte carbone. Et c’est mieux de rien, d’accord. Mais avec un oeuil ouvert, il ne s’agit que de l’empreinte de l’opérateur “au sol”, pas celle des compagnies aériennes, qui elles carburent au max de CO2. C’est bien de proposer des vols directs pour éviter les hubs et réduire la consommation en vol. Encore faut-il pouvoir proposer du kérosène en quantité et en prix compétitif aux compagnies aériennes ! Le volume de stockage de kérosène n’a pas évolué depuis plus de 30 ans, et il n’y aujourdhui quel quelques jours d’autonomie ! Livrés par une noria de camions, le risque est augmenté sur la route et en piste, et à un coût élevé. Résultat: les compagnies bien souvent ne souhaitent pas rempilr leurs réservoirs à Nice, et sont dès lors obligées de planifier des doubles emports de carburant, réduisant leur charge et consommant d’autant plus de kérosène. Dans l’actualité, le lancement de la cession des aéroports de la Côte d’Azur par l’Etat suite la “loi Macron” est prévue en février prochain. Foire d’empoigne garantie ! En tous cas, les nouveaux acquéreurs devront avoir les deux yeux ouverts, bien regarder sous le tapis ce qui s’y cache et, éventuellement, proposer un véritable projet durabl,e par exemple avec une production d’énergie photovoltaïque majeure ou même des hydroliennes – le courant ligure passe bien dans la “Baie des Anges “je crois…

i0bell

Bonjour, Pour faire un bilan carbone, il faut additionner toutes les dépenses énergétiques pour transporter quelques au départ de Nice vers un aéroport et depuis son arrivée à l’aéroport jusqu’ à sa destination finale… 1/ un aéroport au coeur de la métropole… il n’y en pas d’autres de cette taille en europe. moins d’énergie point de départ- aéroport ou aéroport-destination. 2/ tous les équipements créés depuis 10ans sont “éco réfléchis”, économiques et par conséquent “écologiques”, PV en ombrières, rénovation, optimisation… 3/ c’est aussi une grosse destination pour Easy Jet qui a l’une des flottes les plus économe en carburant… 4/ Les bus électriques, les voitures électriques (autobleues) et les vélos bleus… (au coeur de la ville…) 5/ aéroport qui consomme une surface proportionnellement au nombre de passager très faible… On multiplier les exemples et contre exemples mais cette aéroport et certainement l’un des moins polluant qui existe… Pour ce qui est du futur heureux propriétaire/concessionnaire, c’est l’un des rares aéroports rentables, encore une fois par sa géographie, qui lui permet aussi de faire d’importantes rentrées d’argent par sa capacité de parkings très importante et qui va encore se valoriser avec le tramway Est-Ouest dont la construction s’engage… on peut économiquement se poser la question de l’intelligence à se séparer d’une telle entrée d’argent… qui va encore fructifier…