Le KAIST commercialise des bus électriques

La ville de Daejeon a annoncé en août dernier qu’elle pourrait bientôt mettre en circulation des bus hybrides capables de se recharger en roulant. Appelés OLEV (Online Electric Vehicle), ces véhicules hybrides peuvent rouler sans avoir besoin d’être immobilisés en station pour leur rechargement. Equipés de bandes magnétiques, les bus se rechargent automatiquement en passant sur certaines portions de route dans lesquelles des systèmes d’alimentation sont enterrés.

Ces véhicules sont très compétitifs en terme de prix puisque les batteries ne sont utilisées qu’en cas d’urgence. La taille de leurs batteries est réduite à 1/5e de celles installées dans les véhicules existants. La commercialisation de ces bus pourrait être un tournant dans la production en masse de véhicules électriques OLEV et constituer une alternative aux véhicules hybrides classiques. Considérés comme lourds, coûteux, limités en autonomie, ceux-ci doivent être rechargés régulièrement sur des bornes trop peu nombreuses et prennent trop de temps à charger.

Le Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) a déjà mené des tests sur les OLEV en ville en vue de leur éventuelle commercialisation. L’institut indique être prêt à sortir ces bus dès qu’ils seront équipés des dispositifs d’alimentation et de stockage d’énergie définitifs développés par l’institut. Une entreprise dédiée au projet, financé en partie par l’Etat, a été créée en février dernier.

Si ces véhicules hybrides OLEV venaient à être commercialisés, la ville de Daejeon serait la première ville de Corée à en bénéficier. L’institut et la province de Daejeon ont signé un mémoire d’entente pour piloter conjointement le projet et standardiser les technologies. Le Prof. CHO Dong-Ho, chef du projet OLEV au KAIST, indique que le développement des véhicules générera un effet économique conséquent. "Grâce à ce projet, la Corée augmentera ses profits de 47 milliards d’euros ses 30 prochaines années".

Ce projet arrive au moment où le gouvernement coréen accroît ses efforts en faveur d’une politique "de croissance verte et de réduction des émissions de carbone". Le gouvernement envisage de dépenser 62 milliards d’euros entre 2009 et 2013 pour supporter et promouvoir les technologies vertes.

BE Corée numéro 48 (22/09/2009) – Ambassade de France en Corée / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60589.htm

Articles connexes

2 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
zelectron

une solution consiste à barder le bus de mumétal et d’en faire une cage de Farraday.

Guydegif(91)

ça parait sympa à 1ère vue: ”…sans avoir besoin d’être immobilisés en station pour leur rechargement. Equipés de bandes magnétiques, les bus se rechargent automatiquement en passant sur certaines portions de route dans lesquelles des systèmes d’alimentation sont enterrés.”, mais Danger potentiel dû au couplage magnétique & électrique dans ces zones de rechargement sans contact et sans s’arrêter….risques pour les humains présents dans les véhicules à ces moments-là…syndrome du micro-ondes, en étant dedans, qd en marche !? A vérifier de près auprès d’experts (avis Mr Claude Brossard? et d’autres?) en mesurant les intensités de champs de couplage magnétique et électrique résultants…. Si seuil acceptable, –> OK, sinon, –> Méfiance ! A+ Salutations Guydegif(91)