Le Phenix renait de ses cendres

Celle qui doit optimiser l’utilisation du combustible nucléaire, produire beaucoup moins de déchets, et permettre en même temps qu’elle produit de l’énergie électrique, de dessaler de l’eau de mer ou de produire de l’Hydrogène.

Douze pays, dont la France, se sont associés dans ce programme qui s’est réparti le travail pour étudier les possibilités de 6 concepts de centrales différents. Parmi ces 6 possibilités, la France avait choisi de reprendre les études sur le réacteur surgénérateur refroidi au sodium. Celui dont un prototype en avance sur son temps d’une bonne vingtaine d’année, avait été construit sous le nom de Super Phenix avant d’être fermé et démantelé sous la pression des écologistes.

Trois pays, les Etats Unis, la France et le Japon viennent de signer il y a quelques semaines via le CEA pour la France, le Département à l’Energie pour les USA et l’Agence pour l’énergie pour le Japon, un accord cadre pour harmoniser leurs études respectives sur le réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium. Cet accord cadre permettra d’eviter les duplications de travaux et ainsi accélérer le développement du réacteur. Il est vrai que le temps presse si nous voulons pouvoir répondre à une demande d’énergie toujours croissante avant l’arrivée du Peak Oil vers 2040.

Une reconnaissance tardive pour le concept de Super Phenix qui va peut être renaître de ses cendres.

[ Archive ] – Cet article a été écrit par Caderange

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