Le Portugal créé une entité régulatrice pour le nucléaire

Depuis quelques mois, le débat sur la création d’une centrale nucléaire au Portugal est de retour dans l’agenda politique.

Le Ministère de la Science, de la Technologie et de l’Enseignement Supérieur (MCTES) s’est récemment chargé de créer une entité régulatrice pour le nucléaire suite à la directive communautaire appliquée par le décret-loi d’août 2005. L’objectif de cette directive communautaire est d’instituer une commission de contrôle dans chaque pays membre accueillant des activités responsables d’émissions radioactives.

Jusqu’à présent, il n’existe pas de centrale nucléaire fournissant de l’énergie électrique au Portugal, mais seulement un réacteur expérimental pour l’étude de la physique nucléaire à l’Institut Technologique et Nucléaire (ITN) de Lisbonne. En matière de politique de sûreté nucléaire, le Portugal présente un retard important vis-à-vis des autres partenaires européens.

Suite à une résolution du conseil des ministres du mois d’août 2004, a été mis en place un groupe de travail (composé d’un physicien et de dix représentants des différents ministères) pour établir un Plan National de Protection Radiologique et de Sûreté Nucléaire.

La création de la commission portugaise de contrôle pour le nucléaire découle directement des travaux de ce groupe et représente, désormais, un outil supplémentaire d’aide à la décision et à la mise en place de politiques publiques dans le cadre du débat national sur l’énergie nucléaire.

Dans le cas où le Portugal choisirait d’avancer en faveur de cette dernière option énergétique, le MCTES a déjà fait savoir que seule cette commission nationale serait alors en mesure d’étudier le lieu le plus adapté pour accueillir une future centrale nucléaire.

L’actuel Président de l’ITN, Júlio Montalvão, s’est déclaré satisfait de la mise en place de cette commission, la considérant comme un premier pas dans le développement du savoir et de la formation de cadres portugais dans le domaine nucléaire.

      

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Gibbs

1755 : il y a 250 ans, l’un des plus importants tremblements de terre de l’histoire (8,7) raye Lisbonne de la carte. Quelques minutes plus tard, la mer revient au galop sous la forme d’un tsunami, une vague gigantesque de 15 mètres de haut qui emporte les bateaux et la foule jusqu’aux confins de la cité, puis qui reflue en entraînant vers le large les cadavres et les débris de toutes sortes.

Paulinha

Bande de cons ! Les portugais (j’en suis une moi-même), les hommes d’affaires et les politiciens, ne veulent que se remplir les poches, et tant pis pour l’être humain, la plus grand part des portugais “SURVIT” vu la crise … alors là s’il y a la même chose qu’au Japon vous pouvez rayer Portugal de la carte !!!