Le réacteur nucléaire ATMEA1 vise le marché brésilien

Le consortium ATMEA, comprenant Areva et Mitsubishi Heavy Industries (MHI), a présenté à Rio de Janeiro le réacteur nucléaire ATMEA1 ainsi que la stratégie de localisation de l’entreprise pour la construction de ce dernier au Brésil.

L’évènement, qui a rassemblé près d’une centaine de participants représentant les principales parties prenantes du secteur nucléaire au Brésil, a été selon Areva "un franc succès et le théâtre de débuts prometteurs pour de futures collaborations avec l’industrie brésilienne."

"L’expertise industrielle et l’expérience sont les deux clés du succès de tout projet nucléaire. ATMEA est donc déterminée à travailler avec l’industrie brésilienne par le biais de partenariats mutuellement avantageux, afin d’assurer la réussite du programme nucléaire brésilien", a déclaré Philippe Namy, Président d’ATMEA. "Cette Journée ATMEA au Brésil a ouvert la porte à de nombreuses opportunités de collaborations prometteuses avec les fournisseurs locaux qui permettront la réalisation des futurs projets nucléaires au Brésil et à l’international."

Le réacteur ATMEA1 est un réacteur à eau pressurisée (REP) évolutionnaire de Génération III+ et de taille moyenne intégrant des technologies éprouvées. Il est censé offrir à la fois un niveau de sûreté optimal et des performances opérationnelles et économiques.

Le réacteur ATMEA1 a déjà été pré-sélectionné en Jordanie et pré-qualifié en Argentine pour les programmes nucléaires de nouvelles constructions de ces deux pays. ATMEA a également des perspectives en Asie où des électriciens ont exprimé leur intérêt pour le réacteur.

Au cours des dix prochaines années, l’augmentation de la demande énergétique au Brésil est estimée a environ 50%, avec une croissance de la consommation d’électricité de 4,5% en moyenne par an. En conséquence, le pays, qui possède actuellement deux réacteurs nucléaires produisant 3,2% de son électricité, envisage d’étendre son programme nucléaire avec la construction de nouveaux réacteurs (de 4 000 MW à 8 000 MW de capacité totale) d’ici 2030 afin de diversifier son mix énergétique, qui dépend aujourd’hui à plus de 90% de l’énergie hydroélectrique.

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Ambiel

Si le Brésil fait 1 réacteur dans les 20 prochaines années ce sera déjà beau… Pour l’instant ils font plutôt du gros hydro bien trash et de l’éolien. Mais tant qu’Areva vit de belles intentions, tout vas bien !