Les dépôts de sables bitumineux et les nappes de pétrole usuelles diffèrent non seulement par leur extraction mais aussi par leur composition chimique, d’où le problème épineux qui se pose aux raffineries et à l’industrie automobile.
Depuis quelques années, la production de sables bitumineux de l’Alberta a atteint le régime d’un million de barils par jours et les réserves canadiennes sont estimées à 175 milliards de barils. Pourtant les dérivés de ces sables demeurent de nouveaux venus dans le secteur de l’énergie et l’on s’interroge sur la place qu’ils occuperont dans la famille des dérivés du pétrole. Par conséquent les raffineries conventionnelles ne peuvent ajouter que jusqu’à 25% de brut synthétique à leur mélange avant que la qualité du produit final ne se détériore. Plus lourds, ces hydrocarbures servent actuellement à fabriquer du combustible diesel. "Cette variation dans la composition chimique a maintes répercussions, qui vont de la manière dont le pétrole synthétique est raffiné jusqu’aux gaz produits par les pots d’échappement", explique Greg Smallwood, qui dirige le groupe de spécialistes en combustion à l’Institut de technologie des procédés chimiques et de l’environnement du CNRC (ITPCE-CNRC), à Ottawa. Celle-ci est environ 30% plus efficace que le moteur à essence, sans la suie et les oxydes d’azote que dégage le combustible diesel quand il brûle.Suite à l’atelier, les chercheurs du CNRC coopèrent avec des scientifiques du National Renewable Energy Laboratory (NREL) du Département de l’énergie afin d’évaluer le rendement et les émissions des combustibles classiques et non conventionnels lorsqu’ils brûlent à basse température, technologie que les fabricants d’automobiles privilégient pour la prochaine génération de moteurs. |
Cette information est un extrait du BE Canada numéro 308 du 22/11/2006 rédigé par l’Ambassade de France au Canada. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com |