Le solaire a sa place au lycée Gallieni de Toulouse

En septembre 2001, les lycées Gallieni et Françoise étaient entièrement soufflés par l’explosion de l’usine AZF. 7 ans après, le lycée d’enseignement professionnel Gallieni a été reconstruit sur le même site, et inaugurée pour cette rentrée scolaire.

Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées, Maître d’Ouvrage de l’opération, voulait un bâtiment exemplaire en matière d’architecture et de Développement Durable. Complètement réinventé, ce bâtiment ultramoderne intègre les technologies les plus novatrices, comme son bouclier acoustique qui le protège des bruits des avions, et lui assure une régulation thermique.

Sur le terrain de 10 hectares qui lui est réservé, c’est aujourd’hui un lycée-modèle qui accueillera à terme 1400 élèves de différentes filières technologiques et professionnelles liées aux métiers des transports et de l’automobile.

Le solaire a sa place au lycée Gallieni de Toulouse

C’est la SA COGEMIP, en qualité de maître d’ouvrage délégué, qui a conduit cette opération.

L’agence Vasconi Associés Architectes, associée au cabinet LCR de Toulouse et au BET IOSIS, qui a remporté le concours, a conçu un bâtiment de 300 m de long, entre la Garonne et l’avenue d’Espagne qui laisse la part belle à l’énergie solaire photovoltaïque, en partenariat avec Tenesol** : intégrés dans la verrière, les 465 panneaux solaires produiront 140 000 kWh d’électricité solaire par an, grâce aux 1900 m2 de panneaux photovoltaïques.

"Nous sommes très fiers d’avoir accompagné le lycée Gallieni dans sa renaissance. Le symbole est d’autant plus fort que nous sensibilisons tous les jours, par la seule existence du bâtiment, des centaines de jeunes étudiants à notre vision de l’énergie durable", commente Benoît Rolland, Directeur Général de Tenesol.

** Tenesol est une filiale des groupes TOTAL et EDF. La société est basée dans l’Ouest lyonnais, et le groupe est implanté dans le monde entier à travers un réseau de filiales ou de distributeurs agréés. Tenesol a renforcé sa position d’industriel du photovoltaïque par la mise en service de son usine de production à Toulouse en plus de celle de Cap Town (Afrique du Sud)

         

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phigoudi

… qui cultivent leur image désuette et ringarde.Je veux notamment parler du lycée Corneille de Rouen, qui, certes,  a vu passer Guy de Maupassant sur ses bancs et, fort de celà, n’a touché à rien depuis. C’est tellement sale qu’on ne veut pas y toucher, de peur de remuer , de déranger le fantôme du grand homme. Et, bien sûr, les radiateurs ne sont pas équipés de vannes thermostatiques, ni même de vannes ce qui fait que le chauffage galoppe et que la seule façon de respirer est d’ouvrir grand les fenêtres. Imaginez la gabgie pour un énorme établissement comme celui-ci. Et personne ne dit rien, les professeurs et l’intendante en tête . Je connais beaucoup de professeurs mais fort peu se préoccupant d’écologie. Ah oui, pardon, ils trient leurs déchets ! En France, celui qui trie ses déchets est un écolo pur et dur… Les professeurs sont plus obnubilés par leurs points de retraite que par la consommation énrergétique… enfin,dans leur grande majorité. Quelques exceptions, toutefois…