Suite à une rencontre lundi avec son homologue russe, le ministre des Affaires étrangères du Sri Lanka a invité la Russie à prospecter – du pétrole – au large de ses côtes.
Après 37 années de guerre civiles, le gouvernement Sri Lankais affiche sa volonté de reconstruire et de devenir une destination prisée des investisseurs désireux "d’exploiter commercialement" les ressources du pays.
Le bassin de Mannar situé au nord-ouest de l’île contient 8 blocs d’exploration d’hydrocarbures, dont deux ont été déjà cédés aux gouvernements Chinois et Indien. Cairn India, une filiale du groupe britannique Cairn Energy Plc a également investi près de 100 millions de dollars d’exploration dans une concession pour les trois prochaines années.
Comme la Russie, la Chine et l’Inde sont les plus fidèles alliés du Sri Lanka, ces 3 pays bénéficient d’une entrée dès plus rapides sur le territoire.
Des études sismiques dans le passé ont montré que plus d’un milliard de barils de pétrole se trouvaient sous la mer, même si aucune réserve n’a encore été prouvée. En cas de succès, cette nouvelle manne financière constituerait un moteur pour le développement économique du Sri Lanka, qui importe son pétrole (3,4 milliards de dollars en 2008).
Les études sismiques sont paraitement incapables de prouver l’existence de pétrole dans le sous-sol, sauf circonstances exceptionnelles. Elles ne peuvent que détecter des structures du sous-sol où le pétrole a, peut-être, pu s’accumuler.Tant qu’on n’a pas foré, on n’a rien prouvé du tout, et la grande majorité des forages sur les structures « favorables » sont des échecs.