Philippe Martin, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a réuni le premier Comité national des énergies renouvelables en mer (CNEM), afin de définir les trois grandes priorités pour le développement des énergies renouvelables en mer dans les mois à venir.
Eolien en mer posé : suite au lancement des deux appels d’offres, pour une puissance totale de 3 000 MW, le ministre a annoncé le lancement d’une feuille de route pour mener une réflexion sur l’architecture des appels d’offres afin d’optimiser les développements futurs.
Les machines du 1er appel d’offres devraient être progressivement installées à partir de 2017 au large de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le 2ème appel d’offres pour l’installation d’éoliennes en mer au large du Tréport et des îles d’Yeu et de Noirmoutier a été lancé par le Gouvernement en mars 2013 pour une puissance cumulée totale de 1 000 MW. Les offres sont attendues pour la fin du mois de novembre 2013.
[ Panorama des projets les plus avancés ]
Hydrolien : après le lancement par le président de la République de l’appel à manifestation d’intérêt pour les fermes pilotes hydroliennes, il s’agit maintenant d’accompagner les porteurs de projets dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir. L’appel à manifestation d’intérêt est ouvert du 1er octobre 2013 au 25 avril 2014.
Les projets présentés devront être localisés dans les zones propices identifiées (le Raz Blanchard en Basse-Normandie et la Zone du Fromveur en Bretagne) et être connectés au réseau d’électricité national. Le cahier des charges de l’AMI précise les contours exacts des zones sur lesquelles les projets peuvent se positionner. Les fermes pilotes devront comprendre entre 4 et 10 machines produisant un minimum de 2 500 MWh par an et par machine.
La technologie installée devra être suffisamment avancée : les résultats d’une démonstration en mer d’une durée minimum de 6 mois devront être disponibles avant les phases de fabrication des machines.
Eolien en mer flottant : le ministre a lancé une feuille de route qui a pour objectif de soutenir le développement de cette technologie pour aller vers un déploiement pré-commercial à moyen terme. Elle commence par l’étude du potentiel et de la ressource, avec la mise en ligne mi-novembre, d’une demande d’information publiée sur le site du ministère.
Les défis à relever sont nombreux :
– Réduire les coûts de ces technologies pour les accompagner vers la maturité.
– Augmenter la capacité installée en France pour contribuer à la transition énergétique.
– Maitriser l’impact environnemental et prendre en compte les différents usages de la mer.
– Développer la formation et l’internationalisation des compétences.
– Créer des emplois pérennes et développer des filières industrielles pour le marché national et à l’export.
Le potentiel mondial théorique associé aux énergies renouvelables en mer représente deux à six fois la consommation mondiale totale d’énergie selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
La France dispose d’un fort potentiel de développement pour ces technologies, compte tenu des atouts naturels de son territoire (11 millions de km² d’eaux sous sa juridiction). La ressource connue est concentrée majoritairement au large des côtes de Normandie, de Bretagne et des Pays de la Loire, et des opportunités sont aussi à saisir dans les territoires d’outre-mer, et dans les régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon et PACA.
La France s’est fixée comme objectif l’installation d’une capacité de production électrique en mer de 6.000 MW en 2020, afin de contribuer à produire 3,5 % de la consommation d’électricité en 2020. L’année 2012 a confirmé et renforcé la tendance initiée en 2011 en France – et dans le monde – vers la pré-commercialisation des premières technologies d’énergies renouvelables en mer.
Après l’éolien offshore posé, l’hydrolien est aujourd’hui la technologie la plus avancée, et l’année 2012 a permis de progresser dans la connaissance de la technologie et de la ressource disponible en France.
** Le CNEM est la nouvelle instance de dialogue et d’échanges entre les acteurs (administrations, industriels et énergéticiens, associations environnementales, organisations professionnelles ainsi que collectivités locales). Il se réunira annuellement et veillera au développement des énergies renouvelables en mer ainsi qu’à la diversification du mix électrique dans le cadre de la transition énergétique. Il s’attachera à accompagner les acteurs industriels pour concrétiser les opportunités ouvertes pour la France en termes de développement industriel et de croissance économique.
Indiquer que le marché mondial des énergies marines renouvelables équivaut de 2 à 6 fois la consommation mondiale d’énergie relève plus de la pub ou de la méthode Coué pour convainccre nos politiques que de la réalité.
OK, même si les »prévisions du 2 à 6 fois la conso mondiale » est qq peu surfait, a priori, il n’empêche que la France doit maintenant AVANCER résolument dans le domaine des EMR, donc éoliennes posées et flottantes, mais AUSSI et surtout dans le DOMAINE PREVISIBLE DONC NON-ALEATOIRE, ce qui est clé, des hydroliennes marines sur les passes à forts courants marins (Raz Blanchard, Fromeur, etc…) ainsi que les hydroliennes d’estuaire sur la Gironde où Garonne et Dordogne conjuguées donnent de bons courant…et ailleurs ! Faire en sorte que OpenHydro / Arquest avec EDF-EN AVANCE et rattrape retrads et temps perdus !!! et qu’on extrapole cette techno à une ferme de plusieurs unités à 1 MW, qui EXISTE chez OpenHydro !!!! YA+KA…se bouger et faire aboutir ASAP ! ça chauffe ! A+ Salutations Guydegif(91)
Notre planète n’intercepte qu’une toute petite partie (un milliardième) de l’énergie émise par le Soleil. Ce qui correspond tout de même à 10 000 fois plus d’énergie (175 millions de mégawatts) que celle consommée par l’Homme ! La force éolienne vient de là.
Si on parle de la source ultime de l’énergie, il ne faut pas confondre l’éolien qui a pour origine le nucléaire à fusion et l’hydrolien qui a principalement pour origine la marée donc la gravitation : Et l’essentiel des énergies utilisées actuellement (y compris les renouvelables à l’échelle humaine) sont d’origine nucléaire (fusion interne au soleil) sauf…. le nucléaire à fission et l’hydrolien !