Les hydrates de gaz, une future source d’énergie ?

Longtemps considérés comme étant à l’origine de la mystérieuse disparition de nombreux navires dans la région du Triangle des Bermudes, les hydrates de gaz pourraient bien, dans l’avenir, être à l’origine d’un approvisionnement énergétique à long terme très abondant.

Selon U.S. Geological Survey, la quantité de carbone que renferment les hydrates de gaz est évaluée, au bas mot, à deux fois la quantité que recèlent tous les combustibles fossiles connus de la planète.

Les hydrates de gaz, aussi appelés clathrates, sont des solides cristallins gelés composés de molécules de gaz enveloppées de molécules d’eau. La forme d’hydrate de gaz la plus courante est l’hydrate de méthane, les autres molécules de gaz incluant l’éthane, le propane, le butane, l’iso-butane, le pentane, l’azote, le dioxyde de carbone et le sulfure d’hydrogène. Plusieurs structures différentes ont été identifiées, les plus courantes étant décrites ci-dessous.

Dans la structure 1, la plus courante, la maille élémentaire est composée de 46 molécules d’eau et peut contenir jusqu’à huit molécules de méthane. À une température et une pression normales, un mètre cube d’hydrate peut contenir 164 mètres cubes de gaz méthane, soit plus de 160 fois le volume de l’hydrate.

En plus d’être une source d’énergie, les hydrates de méthane émettent des gaz à effet de serre et causent d’importants tsunamis provoqués par des courants de débris sous-marins. Quant au Triangle des Bermudes, la dernière libération massive de méthane à partir de gisements d’hydrates remonte probablement à la fin de l’ère glaciaire et selon U.S. Geological survey, aucun navire n’a coulé à cause d’une diminution de flottabilité engendrée par la fonte des hydrates.

(src : Centre info – energie du Canada)

   

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