Les rejets radioactifs contaminent ils la planète ?

Météo France a actualisé la modélisation de la dispersion atmosphérique des rejets radioactifs à très grande distance en se basant sur les données fournies par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).

Cette modélisation qui permet de projeter la dispersion dans l’air des rejets de l’accident de Fukushima à l’échelle mondiale, jusqu’au 1er avril, est disponible en ligne en cliquant sur ce lien >>>>> ici.

Selon cette simulation, le panache radioactif aurait atteint les Etats-Unis dès le 16 ou 17 mars. Cette prévision est cohérente avec l’observation, rapportée sur le site internet de l’Agence de Protection de l’Environnement (US-EPA), de traces d’iode et de césium radioactifs mesurée dans l’air le 18 mars à Sacramento en Californie. Les valeurs mesurées étaient de 0,165 mBq/m3 pour l’iode 131, de 0,03 mBq/m3 pour l’iode 132 et de 0,002 mBq/m3 pour le césium 137.

Les polluants radioactifs dispersés dans l’air auraient ensuite atteint les Antilles françaises à partir du 21 mars et Saint-Pierre-et-Miquelon à partir du 23 mars. Les niveaux de concentration des radionucléides dans l’air, estimés inférieurs à 1 mBq/m3, sont extrêmement faibles et ne peuvent pas être détecté par les balises de mesure en continue du rayonnement ambiant (Téléray) installées à Point-à-Pitre, à Fort-de-France, à Cayenne et à Saint-Pierre-et-Miquelon. L’IRSN a analysé des échantillons de végétaux prélevés le 23 mars en Guadeloupe et en Guyane et un échantillon d’eau de pluie prélevée en Martinique le 21 mars ; aucune trace de radionucléides rejetés par l’accident de Fukushima n’y a été détectée pour le moment.

L’Europe a été touchée à partir du 22 ou du 23 mars.

Ainsi, en Scandinavie, de l’iode 131 a été mesuré dans l’air à Stockholm, Umeå et Kiruna (Suède), à une concentration inférieure à 0,30 mBq/m3, ainsi qu’en Finlande (moins de 1 mBq/m3) et en Allemagne (0,33 mBq/m3 pour l’ensemble des radionucléides artificiels détectés), pour des prélèvements effectués entre le 22 et le 23 mars. Aux Pays-Bas, de l’iode 131 a également été détecté dans l’air à une concentration de 0,17 mBq/m3.

En France, les premières traces d’iode 131 (particules atmosphériques) ont été détectées par l’IRSN sur un prélèvement d’air effectué le 24 mars ; la présence de traces d’iode 131 dans l’air ainsi que dans des échantillons d’eau de pluie et de végétaux prélevés depuis le 25 mars, a été confirmée en plusieurs points du territoire français.

Au Japon, l’agence de sûreté nucléaire japonaise a indiqué jeudi que la radioactivité en mer était maintenant de 4385 fois supérieure à la limite admise contre 3355 fois hier.

Aux Etats-Unis, des traces "infimes" d’iode radioactif ont été décelées dans un échantillon de lait dans l’Etat de Washington, situé sur la côte ouest.

En Chine, le territoire tout entier enregistre maintenant de la radioactivité provenant de la centrale nucléaire de Fukushima, mais à des taux jugés "extrêmement faibles" et ne présentant pas de risques sanitaires, selon le gouvernement chinois.

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falmer

Le titre de l’article est abusif… …et anxiogene.

bmd

Enerzine s’est sans doute rendu compte qu’en étant pas anxiogène il perdait des lecteurs! aucun commentaire sur la dangerosité de cette “contamination”. A chacun d’en juger donc. Un Bq/m2, combien de morts?

jeff_1982

“Quand les rejets radioactifs contaminent la planète” on a tous compris que FALMER est ironique…. Sinon, une pollution planétaire n’est pas encore un méfait ni un crime reconnu. Le seul couplable est biensur la technologie et les dommages irréparables. La seule compensation des dommages irrait bien au délà des fonds prevus par l’opérateur et par l’union des pays nucéarisés. Y-a-t-il un avocat motivé pour plaider une pollution planétaire avec crime contre la biodiversité, pollution des eaux internationnales, de l’athmosphere et des terres cultivées avec une notion de crime contre le generations futures? Iode 131: période (demi-vie) 8.02jours soit Perte de sa radiotoxicité: 50% en 16 jours / 99% en 50jours et 99.9% en 100jours… de quoi contaminer la totalité du globe

Fleurent

Comme le zero defaut n’existe pas le zero pollution n’existe pas non plus .Il faut informer sur ce qui est effectivement dangeureux le cesium plus que liode radioactif dont la durée de vie est inferieure a une dizaine de jours. Ce grave danger potentiel doit nous faire reflechir non pas sur la technologie, mais sur notre appetit den consommation qui lui conduit à tous ces dangers : pollution par le CO2 la pire pour nos descendants, pollution radioactive, pollution des pesticides gravement oubliée; pollution automobile, destruction des sols par une irrigation demesurée,  destruction de la biodiversité etc…Ce n’est pas en faisant peur, la peur n’a jamais été creative…. mais en reflechissants aux consequences pour nos descendants que nous pourrons changer.

Pastilleverte

“pollution par le CO2 la pire pour nos descendants” c’était ironique ou de l’ignorance ? Le CO2 n’est pas un polluant, car essentiel à la vie, ou alors l’eau, même non radioactive est un polluant, ou l’air car possible oxydatif, ou n’importe quel élément chimique, à commencer par l’Homme. Noter que le “polluant” CO2 est à un taux à peu près uniforme de par notre Très Sainte Mère la Terre, bénie soit son nom, de 0,04 % de l’atmosphère, vite lançons une accusation de crime contre l’humanité (comme dirait James Hansen) contre tous les émetteurs de CO2 (ça va faire du monde !) Ne reste plus qu’à disparaître de la surface de la Terre, en éradiquant (c’est joli, non, “éradiquer” ?) le “virus” Homme”, comme dit James Lovelock. (sauf les vertueux écolos bobos bien pensants néocolonialistes)

Zigoto99

Y a -t-il contamination de la planète ou pas ? La réponse est oui (même si les doses sont faibles), donc le titre me paraitjuste. Question : que donneraient les mêmes modélisations pour l’accident de Tchernobyl ? Three Miles Island ? Pour chaque essai de bombe atomique réalisé ?

De passage

Déclarer que “l’Iode 131 contamine la planète” est une idiotie de première grandeur qui fera date dans l’histoire des média, tant pis pour le petit génie qui a trouvé cette formule. Quand on en est à des fractions de milli-Bq, soit 0.001Bq /m3 d’un isotope temporaire (qui sera encore 100 fois moins intense dans 2mois) alors que le Radon222 NATUREL et permanent nous inonde de 10 à 100Bq en permanence depuis la création de la planète et qui est de plus des dizaines de fois plus nocif à l’éxhelel du Bq, alors on se doit de raisonablement conclure a un COUAC génial de la part de l’auteur. Ce n’est pas en laisant passer toutes les stupidités qu’Enerzine gagnera des lecteurs parmi les décideurs. Sans rancune

renewable

Et pendant que l’armada des gens qui ne peuvent pas changer d’avis font leur propagande nucléaire, l’éolien progresse en sortant la vestas 7MW, le solaire progresse avec Sunnco qui abaisse encore ses couts de 30%. pendant ce temps là dans la planète des béni ouioui du nucléaire on perd son temps à essayer d’expliquer que les déchets, la prolifération, les accidents, le démantèlement c’est pas grave/facile/pas cher/sans danger…. bon courage!!

enerZ

Suite aux nombreuses réactions suscitées par le titre même de l’article, nous l’avons transformé en question, qui mérite à notre sens d’être posée ! Ces éléments contaminants en provenance de la centrale de Fukushima et transportés par les vents auront ils un effet “globalisant” (au sens géographique) sur l’Homme, la faune et la flore ?  surtout si ces émanations durent encore pendant un temps indéterminé …. Bien cordialement La rédaction

Le galeux

Il faudrait tout d’abord indiquer la durée de vie cet isotope (Iode 131) avant de faire peur aux habitants de toute la planète ! La demi-vie est de 8 jours seulement… Alors ?

Reivilo

Oui 8 jours, mais si il y a des émissions qui ne peuvent être stoppées pendant des mois voire des années comme on commence à l’entendre c’est quand même un peu inquiétant non ?

dede29

Il ne faut pas oublier qu’on ne produit plus de produits radioactifs depuis l’arret des réactions nucléaires et donc que les produits à vie courte disparaissent rapidement qu’ils soient stockés dans le combustible ou relachés dans le panache ;c’est le cas de l’iode 131.

Dan1

A la question : “Les rejets radioactifs contaminent ils la planète ?” On peut très bien répondre oui sans hésitation. Sauf que le mot clé à définir est contamination. Si cela veut dire se répandre progressivement sur l’ensemble de la planète (au sens d’être finalement détectable partout). C’est évidemment oui. Si contamination signifie : “envahissement d’un organisme vivant, d’un écosystème ou d’un compartiment de l’écosystème ou d’une chose par des micro-organismes pathogènes ou une substance toxique ou indésirable”, On peut aussi dire que la contamination est planétaire car on aura introduit partout des radionucléides d’origine artificielle. Si le terme contamination est comme le dit Enerzine : “Ces éléments contaminants… auront un effet nocif globalisant sur l’Homme, la faune et la flore ?” On ne peut pas répondre, mais on peut quand même observer que les doses en jeu sont très en deça de ce que l’on supporte dans la vie courante et que de plus certains radionucléides auront un effet nocif assez limité dans le temps. Evidemment ce raisonnement ne s’applique pas à l’échelon local dans et autour de la centrale. La catastrophe de Fukushima (et c’est déjà énorme d’avoir en même temps des problèmes sur 4 à 6 réacteurs et plus aucune alimentation électrique) a pour l’instant un impact nocif local mais pas mondial. Et il y a déjà quelques temps Paracelse disait : « Toutes les choses sont poison, et rien n’est sans poison; seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison. » Là où je suis assez surpris du débat sur la contamination mondiale et ses éventuels développements futurs du style : “Y-a-t-il un avocat motivé pour plaider une pollution planétaire avec crime contre la biodiversité, pollution des eaux internationales, de l’atmosphère et des terres cultivées avec une notion de crime contre le générations futures?” Mais alors si on reconnaît le crime contre les générations futures pour les contaminations (même très faible) : quid du charbon ? Et je repose des questions restées sans réponse et sans débats : Quel pays va faire un procès à l’Allemagne à la Chine ou aux Etats-Unis ? Si je ressors sans cesse le charbon, c’est tout simplement parce que c’est lui qui aujourd’hui (et encore demain) se développe(ra) le plus vite en valeur absolue. Que de procès en perspectives… sans parler du CO2 qui fera peut être monter le niveau des mers et augmentera le risque d’inondation pour toutes les centrales (y compris quelques unes à charbon). le nucléaire, c’est très sale et très dangereux, c’est le pire du pire à l’exclusion du reste qui fait tourner la planète terre.

Nice

@Pastilleverte Votre ton bien trop ironique et polémique discrédite vos arguments. Dommage cela m’aurait intéressé d’en savoir plus. Du coup j’en conclus que vous n’avez pas d’arguments, et je le regrette.

Dan1

Pour appuyer les débats sur du concret, je vous recommande de lire l’article suivant : Surtout télécharger les photos proposées au lien suivant : Enfin, je me permettrai de dire que les articles de Sylvestre Huet dans Libération sont de grande qualité. On peut simplement lui reprocher d’être le contradicteur impénitent de notre Claude Allègre omniscient !

jla

Tout le monde parle de la contamination de l’air qui si on en croit certains ici n’est pas préoccupante (sauf dans un rayon de 30 kms autour de la centrale). N’y a t-il pas un problème beaucoup plus important au niveau de la contamination de l’océan? Etant donné les tonnes d’eau déversées pour refroidir les réacteurs et qui maintenant ruisselles vers cet océan. Des spécialistes présent ici pourraient-ils donner leur sentiment?

microbetao

en effet, nous pouvons aussi voir les choses ainsi, une catastrophe notable a eu lieu avec ce tsunami et cet incident de niveau 5,5 (moyenne franco-japonaise) et de nombreux débats de fond reviennent au devant de la scène ou émergent simplement. Pendant ce temps un grop travail, une énergie qui dépasse sa mesure de Watt ou de devises, est en plein déploiement pour limiter les répercussions boulversantes de l’évènement aussi violent. Pour dire que la question de “contamination” semble un peu perdu (à l’image de la perception qui se discute sur les commentaires) dans ce gros merdier. Le thème du poison selon un niveau de dose (et de terrain recevant la dose) mais aussi le thème de crime contre les générations futures notamment pour un empoisonnement, vont bien au delà de la problématique du nucléaire. Oui le charbon est un sacré concurrent mais la problématique va aussi au delà de la fourniture d’énergie quid de la production alimentaire quid de la médication/pharmacologie (industrie et rejets de l’organisme par les urines notamment) quid de l’industrie de production des biens … Oui si nous pouvions cesser de jouer les trop jeunes enfants qui refusent longtemps (jusqu’à abdication de fait) d’adpater les règles du jeu en préférant les dogmatiser : je parle des lois d’une société régissant le crime et le non crime, selon des principes d’éviter l’abus et l’excès non pas dans leur principe universel, mais selon une énumération de cas découlant de la reconnaissance bureaucratique de notre civilisation que l’on prend le temps de recenser à retard durant des séances de masturbation intellectuelle, ce qui donne l’opportunité de dire : en effet cet excès a été fort dévasateur !! je dénigre pas notre débilité d’humain, mais me demande si notre jeunesse d’esprit prétentieuse qui anticipe une si maigre part des choses qui lui arrivent dans la tronche ne manque pas un peu d’ouverture d’esprit et ne se déresponsabilise pas trop par le culte des initiatives des aieux et de la règlementation de société appliquée MAIS seulement CONCÉDÉE car accéptée par aucun de nous. Si nos élus s’y plient, ils ne font que nous copier après tout. Si nous pouvions tous ne pas perdre cette attention cruciale à la remise en question plutôt que s’asservir à focaliser trop spécifiquement sur tous les sujets qui deviennent plus ravageur qu’un tsunami avec des vagues de sollicitations à tout-và s’écoulant le long des caneaux des nouvelles technonolgie de communications ou d’un way of life qui en deviennent une vulnérabilité fatale. c’est quand même bon de savoir qu’on ne cloisonne pas les sujets et que l’on perd pas de vue – non pas le nord mais – le TOUT (mon intervention visant à sensibiliser à la globalité se présente comme compensatoire à une reflexion l’occultant et non par son remplacement dans un holisme focalisé, comme on focalise sur un sujet, car on risque de sombrer dans la subjectivité des positions micro sans tenir compte de son role dans le macro et macro qui limite sa compréhension de composition de microconstituants avec les INTÉRACTIONS qui animent le tout)

Sicetaitsimple

Je vous trouve plus qu’optimiste.. Les coeurs contenus , on verra bien… Les émissions d’iode déjà divisées par 8, il faudrait être sûr qu’il n’y a pas de réactions de fission entretenue dans le corium, ce qui ne semble absolument pas évident aujourd’hui ;Si on prend pour justes les analyses d’eau diffusées par TEPCO aujourd’hui ou hier, il est évident que ce n’est pas le cas et qu’il y a un peu partout des mini-coeurs qui vivent leur vie au gré de leur fusion et des réactions avec l’eau ou le béton qu’ils rencontrent. Bref, on n’est pas sorti de l’auberge… Tout cela est bien sûr dilué dans l’océan ( pour ce qui y coule, mais visiblement ce ne sont pas des quantités négligeables). D’accord avec vous pour dire que le problème est “régional” ( terre+ mer autour de fukushima), mais il est très sérieux sur cette région, qui a mon avis sera une zone d’exclusion pour très longtemps.

fredo

définition Larousse: contamination: “Propagation d’un mal, d’un vice, d’un défaut.”. Donc oui il ya contamination. Bravo à Enerzine de poser la question. L’article ne mentionne pas en revanche l’essentiel à mon sens sur ce point: une analyse prospective du sujet, uniquement une analyse rétrospective. Ce qu’indique aujourd’hui Meteo France pour le 16/17 mars était prévisible dès le 11, jour de la catstrophe, via les cartes de jet stream. En clair, si comme le dit Tepco (j’ai bien dit Tepco l’exploitant de la centrale, pas Greenpeace), l’incident peut durer des mois voire des années, le jet stream polaire nord continuera à transporter les rejets radioactifs pour nous les apporter “gentiment” à la vitesse moyenne de 250kmh. sur 18500 kms, soit 74 heures de fukushima à l’Europe du Nord et la France. Les rejets nucléaires mettent donc en moyenne 3 jours à 3,5 jours à parvenir à la France métropole. Attention alors à l’accumulation jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Je transformerai donc la question en: A partir de combien de jours de rejets actuels y aura-t-il danger sanitaire sérieux en France et en Europe?

Dan1

A voir pour l’iode 131 : Pour le césium 137 : Et en prime sur le même site : Pour microbetao : Pourriez-vous avoir l’obligeance de ne pas vous associer à moi trop étroitement en indiquant : “dans la continuité de Dan1”. D’autant qu’en procédant ainsi vous risquez la contamination… un humain normal c’est quelques milliers de Becquerels, alors moi ça doit être bien plus !

Sicetaitsimple

il n’y aura tout simplement aucun danger sanitaire sérieux en Europe (dont la France). Si vous ne me croyez pas, on en reparlera dans un an, par exemple. avant,ça risque d’être un peu stérile.

etienne

Le flux de pollution qui émane de Fukushima épargne largement le Japon grâce aux vents d’Ouest dominant ! Si les vents avaient soufflés Nord/Nord-Est ne serais-ce que quelques jours, la situation eu été cataclysmique … La France est à l’Ouest de l’Europe, et les vents dominant sont … Ouest …, pensez vous que cela soit tolérable que la France joue à la roulette nucléaire sur la tête de tous les pays Européens ? En cas de catastrophe nucléaire, les Français pourront-ils accepter de donner leurs terres et leurs habitats aux populations déplacées … pour aller vivre dans des gymnases sans espoir de retrouver leurs lieux de vie ?

Dan1

Bon si l’approche de “la radioactivite.com” est trop superficielle, je vous propose quelque chose de plus fouillé : C’est disponible dans ce cadre : Donc on étudie bien l’effet des faibles et des exposition chronique. Il faut rappeler (merci Paracelse) qu’on considère pluseurs niveau de dose, je cite l’IRSN : “Les médecins appellent faibles doses des expositions inférieures à une centaine de millisieverts (mSv) et très faibles doses des expositions de quelques mSv, comparables à celles auxquelles sont naturellement soumis les êtres vivants.” Dans le cas de l’exposition de la population française aux conséquences de Fukushima, nous sommes pour l’instant en dessous du domaine des très faibles doses. Evidemment au Japon autour de la centrale c’est différent. Pour l’instant on ne voit pas grand chose en matière de mesure et on peut regretter que les japonais n’est pas l’équivalent de Téléray accessible directement sur internet.

Dan1

Rectification, il y a cela pour visualiser la radiocativité au Japon (et en Corée) en temps réel : C’est pas aussi fin que Téléray, mais ça donne une idée assez précise. Cela veut dire que fort heureusement aujourd’hui, une bonne partie des 130 millions de Japonais sont exposés à des doses inférieures ou égales à ce que l’on trouve en moyenne en permanence en France. Espérons que ça dure. Les infos proviennent en partie du site japonais :

De passage

vos renouvelables de prédilection (éolien + photovoltaïque) fourniront 25% de l’énergie électrique du pays de façon à peu près stable, alors je reconnaîtrai avoir eu tort et vous paye le Champagne le plus cher de France. D’ici là, que de béni-oui-oui seront déçus par les bulles spéculatives éolienne et voltaïque qui se termineraont dans 25ans par des squelettes rouillés au détour de nos ex-belles campagnes

De passage

vos renouvelables de prédilection (éolien + photovoltaïque) fourniront 25% de l’énergie électrique du pays de façon à peu près stable, alors je reconnaîtrai avoir eu tort et vous paye le Champagne le plus cher de France. D’ici là, que de béni-oui-oui seront déçus par les bulles spéculatives éolienne et voltaïque qui se termineraont dans 25ans par des squelettes rouillés au détour de nos ex-belles campagnes

fredo

merci à de passage pour son offre généreuse de Don Perignon, je prends le pari, mais pour l’Allemagne, pas pour la France, dont les élites en particulier sont trop hostiles au renouvelable, retranchées derrière leur ligne Maginot nucléaire, colosse aux pieds d’argile dont on voit bien toute la fragilité et la dangerosité. L’Allemagne a indiqué en juillet 2010 vouloir atteindre 100% d’électricité d’origine renouvelable en 2050, et ils le feront, à l’énergie si j’ose dire, commme ils ont fait la réunification pendant 20 ans sans bruit et aujourd’hui ils dirigent l’Europe.Quand ils décident quelque chose… Pour info, la moyenne des 27 pays d’Europe en 2008 était déjà à plus de 16% d’électricité d’origine renouvelable, soit la part de l’Allemagne, la France était 2 points en retard.

Porco

un autre miracle de dieu La mer capable de digérer les rejets radioactifs ? NATHALIE FONTREL – 20 MARS 2011 Les vents dominants soufflent sur la centrale de Fukushima poussent l’essentiel de la radioactivité vers l’océan pacifique. Quelles peuvent être les conséquences pour le milieu marin. La mer peut-elle digérer les rejets radioactifs, la chronique de Nathalie Fontrel (2’01”) Si les particules radioactives retombent en haute mer, le phénomène de dilution est tel qu’elles n’auront pas de conséquences. On mesure aujourd’hui O, 1 à O, 5 becquerels par kilo de poissons frais. Les océans ont pourtant digéré les retombées des essais nucléaires atmosphériques, de la catastrophe de Tchernobyl. Mais ce qui est retombé sur terre est régulièrement lessivé par les pluies et entrainé vers la mer, via les fleuves et les rivières. Près des côtes, le césium par exemple se fixe sur la matière organique qui sert d’aliment au plancton lui même mangé par les poissons. Les coquillages qui filtrent l’eau peuvent également concentrer la radioactivité. En méditerranée l’essentiel du césium vient de la terre. Depuis 30 ans, une fois par trimestre, l’IRSN, l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire prélève des moules des poissons des sédiments des algues dans les mers qui baignent nos côtes pour surveiller la radioactivité. On est aujourd’hui à des niveaux mille fois inférieurs à ceux mesurés après Tchernobyl. Et la contribution des produits de la mer aux doses que nous pouvons avaler est quasi nulle. Après Tchernobyl, les denrées alimentaires supérieures à 600 becquerels par kilo ne devaient pas être consommées. Aujourd’hui les seuils ont été relevés à 1 250 becquerels. Au Japon, le plus inquiétant, d’après Philippe Renaud de l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, ce sont les retombées sur terre, sur le japon. Lessivés par les pluies, les éléments radioactifs peuvent entrer dans la chaine alimentaire, contaminer les poissons sauvages et les élevages. L’aquaculture risque d’être sinistrée. Dans un pays où le poisson est l’aliment roi. C’est pourtant secondaire au regard de ce la contamination terrestre. Car là ce sont les légumes, les animaux d’élevages qui peuvent être contaminés. Aujourd’hui, 25 ans après la catastrophe de Tchernobyl, près de 5 millions de personnes vivent sur des territoires encore souillé par le césium. Faute de solution, ils cultivent et mangent des aliments contaminés. Ar