La Commission européenne a proposé jeudi que l’Union Européenne (UE) apporte un soutien financier supplémentaire de 500 millions d’euros en faveur des opérations de déclassement de vieux réacteurs nucléaires de type soviétique en Bulgarie, en Lituanie et en Slovaquie.
Ces fonds contribueront à poursuivre le déclassement des centrales nucléaires de Kozloduy, d’Ignalina et de Bohunice conformément aux exigences de sûreté.
« Il est de l’intérêt des populations de l’UE que ces réacteurs soient déclassés de façon sûre et définitivement arrêtés. Ce soutien financier additionnel aidera les trois États membres à progresser dans le déchargement et le déclassement de ces réacteurs nucléaires tout en respectant les échéances. L’UE, qui a fixé la sûreté nucléaire parmi ses priorités, exprime ainsi clairement sa solidarité. » a déclaré le commissaire chargé de l’énergie, M. Günther Oettinger.
L’aide de l’UE en faveur du déclassement de centrales nucléaires vise à atteindre un état irréversible dans ce processus et à supprimer la source principale de risque radiologique. La proposition prévoit un soutien additionnel de 185 millions d’euros jusqu’en 2020 pour la Bulgarie, de 210 millions d’euros jusqu’en 2017 pour la Lituanie et de 105 millions d’euros jusqu’en 2017 pour la Slovaquie (aux prix de 2011).
Pour bénéficier de ce soutien, la Bulgarie, la Slovaquie et la Lituanie doivent remplir certaines conditions :
► mettre pleinement en œuvre la législation de l’UE sur la sûreté nucléaire et sur la gestion des déchets nucléaires;
► créer un cadre juridique pour le rassemblement en temps opportun des ressources financières nationales nécessaires pour couvrir les besoins financiers restants. De cette façon, il est sûr que les États membres pourront assumer progressivement les responsabilités nécessaires en matière de financement;
► soumettre à la Commission des plans de déclassement détaillés révisés. Ces plans serviront de base au suivi de la mise en œuvre de l’aide financière de l’UE.
Parmi les conditions d’adhésion à l’UE, la Bulgarie, la Lituanie et la Slovaquie devaient s’engager à fermer puis à déclasser, respectivement, les réacteurs 1 à 4 de la c entrale nucléaire de Kozloduy, les réacteurs 1 et 2 de la centrale nucléaire d’Ignalina et les réacteurs 1 et 2 de la centrale nucléaire de Bohunice V1. Les trois États membres ont satisfait à leurs obligations et tous les réacteurs ont été fermés dans les temps.
L’UE s’est engagée à apporter une aide financière au déclassement de ces réacteurs , sans toutefois s’engager à couvrir la totalité des coûts. Les 500 millions d’euros proposés s’ajoutent aux montants déjà engagés. L’aide financière totale de l’UE en faveur des trois États membres jusqu’à la fin de 2013 prévoit 2,8478 milliards d’euros en prix courants (1,367 milliard pour la Lituanie, 613 millions pour la Slovaquie et 867,8 millions pour la Bulgarie).
[ photo : Centrale nucléaire de Kozlodouï ]
OK, Très Bien ! très bonnes mesures sécuritaires pour les populations locales et celles des pays voisins, pour partie jusqu’à nous ! Mais, quelles sont les origines de l’électricité et energies de substitution de ces centrales dansgereuses arrêtées? Il serait intéressant de nous faire un point là-dessus ! Merci. A+ Salutations Guydegif(91)
Encore de l’argent public pour le nucléaire, il est bien dommage que la mise en place de cette énergie ne s’accompagne pas de cotisations obligatoire auprès des producteurs pour abonder des fonds qui serviraient à couvrir risques, assurances, défauts, vetusté, de leurs collègues. Après tout, ils disposent d’une convention internationale de limittation de leurs risques qui sont du coup pris en charge par les états. La réciprocité de cette avantage considérable sans lequel le nucléaire ne pourrait pas se développer devrait être conditionnée à une participation aux problèmes que peut poser le nucléaire dans le monde, via des réacteurs pourris comme via des catastrophes type tchernobyl ou fukushima.
Le cas des centrale d’Europe de l’est est très spécifique. Ces réacteurs ont été fermé a la demande de l’UE comme condition d’entrée de ces pays dans l’Europe. Ces pays ont ensuite demandé l’aide de l’europe puisque l’arret de ces réacteurs n’était pas prévu avant plusieurs années…
mauvaise foi? Comment retourner la conséquence en cause? Pourquoi l’UE a exigé ces fermetures? Parceque ces réacteurs marchaient trop bien? Alors non seulement selon vous on aurait du continuer à subir un risque que même l’UE (pas franchement anti-nucléaire, surtout à l’époque) a jugé critique, mais si on les fait fermer on doit s’excuser, dédommager de manière considérable sur argent public, payer le démantèlement et demander pardon à l’ensemble de l’industrie nucléaire?
500 millions, c’est pingre pour fermer 4 centrales et financer les capacités de substitution.
Si je puis me permettre, c’est vous qui etes de mauvaise foi. Vous savez bien que du temps de l’URSS ces pays n’ont pas vraiment eu leur mot a dire sur le politique energetique, et encore moins sur la conception des centrales russes implantees sur leur territoire. Vous savez aussi que ces centrales, notament de celles de type Tchernobyl, ont un niveau de surete nettement inferieur a celui des centrales occidentales. Mais vous savez aussi que ces pays dependent beaucoup, energetiquement et politiquement de ces centrales nucleaires, malgre le risque d’accident, car le plus souvent la seule alternative est le gaz russe, qui est la premiere arme economique et politique de Moscou. Par ailleurs, il est evident que ce n’est pas demain la veille que nous obtiendrons des compensations financieres de Moscou! Donc si l’UE veut que ces reacteurs soient fermes, elle n’a pas d’autre choix que de participer aux cout du dementelement, et d’aider ces pays a trouver d’autres sources d’energie. Effectivement, de ce point de vue, l’elargissement de l’UE a un cout pour les contribuables d’Europe de l’Ouest. Ce cout en vaut-il la peine? C’est une question politique et historique. Le plan Marshall valait-il la peine supportee par les contribuables americains?
Pour etre plus précis, ces centrales ont été fermées afin de satisfaire le lobby anti-nucléaire allemand. Il parrait normal de faire payer à l’europe surtout que ces pays sont actuellement exploité par la russie pour le gaz. Une partie des centrales en question est de type VVER 1000 (c’est un reacteur a eau pressurisé) donc adaptable au niveau de sureté européen. Donc oui c’est a nous de payer!!
De toute, on se trompe de combat, la vraie priorité c’est de fermer Fessenheim… c’est EELV qui l’a dit ! En deux c’est Bugey, après on aura le temps de s’occuper des pays de l’est… encore plus à l’est et envisager la fermeture des derniers RBMK en service.
RMBK dites vous? Ah bon, ça existe encore? Et en plus maintenant on n’a plus le Pr Pellerin pour arréter le nuage? Ah mais c’est grave dites donc…. Je me posais la question il y a qq posts (sur les biocarburants) de qui disais « La Droite la plus bête du monde ».. A mettre au goût du jour, la Droite est peut-être encore bête, mais elle n’a visiblement plus le monopole!
Je ne voudrai pas déclencher les foudres des antinucléaires à l’endroit des russes, mais apparemment il y a encore un réacteur RBMK en construction à Koursk qui en compte déjà 4. Bon, j’ai rien dit… c’est pas un vieux REP alsacien.
Sortez vos plus belle lunettes pour lire le texte suivant : « Throughout the 1990s and early 2000s Units 3 and 4, originally licensed for operation until 2011 and 2013, respectively, underwent substantial safety improvements and, after rigorous inspections, received positive reviews from the IAEAin 2002, and from the World Association of Nuclear Operators (WANO) in the following year, concluding that « no technical reasons exist for the early closure of units 3 & 4″.Backed by these findings, the government had hoped to convince the European Commission to allow a postponement of the agreed pre-accession shutdown; from a legal and political standpoint, however, this proved untenable. Units 3 and 4 were taken out of operation in the final hours of 2006, immediately prior to the country’s accession to the European Union. » Wikipedia Le rapport des experts est consulatable ici : Les experts en questions avaient demandé la fermeture des unité 1 & 2 car elles étaient dangereuses…
Votre mauvaise foi n’a aucune limite… la décision d’arréter les tranches 1 et 2 a été prise en 1993 pas pour l’entrée dans l’europe… Si vous lisez correctement (visiblement vous n’avez pas choisi les bonnes lunettes…), c’est le lobby anti-nuc allemand qui a forcé la Bulgarie a arréter 2 centrales parfaitement conformes au niveau sureté…
Liste des annexes : Annexe I — Liste prévue à l’article 32 du traité ……………………………………………………………………………… 157 Annexe II — Pays et territoires d’outre-mer auxquels s’appliquent les dispositions de la quatrième partie du traité …………………………………………………………………………………… ………………………… 159 La liste de l’annexe 1 est la suivante : Chapitre 1 Animaux vivants Chapitre 2 Viandes et abats comestibles Chapitre 3 Poissons, crustacés et mollusques Chapitre 4 Lait et produits de la laiterie; œufs d’oiseaux; miel naturel etc… Vous avez sérieusement abusé de l’item 57.01 de l’annexe 1 pour voir cette annexe « nucléaire ». 57.01 Chanvre (Cannabis sativa) brut 🙂 Je suis désolé, je laisse les théories du complot au intégristes anti-nucléaire. Pourquoi arréter des centrale en parfait état de marche donc ?
En parlant d’incompétence, vous pensez réelement que les gains d’une centrale nucléaire décrétée sure par les experts de l’AIEA (donc non dangereuse voir la rapport ci dessus) sont supérieurs aux couts de maintenance… ca fraule la correctionnelle (1j de production de production = 1M€). Vous n’avez aucune compétences dans le domanine nucléaire et vous prétendez avoir réponse a tout… Les ARTICLES cités montent bien que c’est a l’Europe de payer pour ces centrales…