Selon un rapport publié le 20 octobre 2015 par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), l’Union européenne est sur la bonne voie pour atteindre et dépasser son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % à l’horizon 2020.
Le rapport «Tendances et projections en Europe 2015» révèle qu’en Europe, les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 23 % entre 1990 et 2014 et se situent aux niveaux les plus bas jamais enregistrés.
Les projections les plus récentes des États membres font apparaître que l’Union européenne s’oriente vers une réduction de 24 % d’ici à 2020 grâce aux mesures actuellement en vigueur et que les mesures supplémentaires déjà prévues dans les États membres devraient permettre d’atteindre une réduction de 25 %. L’Union européenne œuvre déjà à la réalisation de l’objectif de réduction des émissions d’au moins 40 % qu’elle s’est fixé pour 2030 et qui constitue sa contribution au nouvel accord mondial sur le climat qui doit être conclu à Paris au mois de décembre.
"Ces résultats parlent d’eux-mêmes: l’Union européenne est parvenue à réduire ses émissions de 23 % entre 1990 et 2014 tandis que son économie a progressé de 46 % au cours de la même période. Nous avons démontré systématiquement que protection du climat et croissance économique vont de pair. Le message puissant que nous envoyons à la veille de la conférence de Paris sur le climat est que l’Europe tient ses engagements et que nos politiques en matière de climat et d’énergie donnent des résultats. En outre, l’Union européenne a déjà fait les premiers pas vers la mise en œuvre de l’engagement pris en amont de la conférence de Paris en présentant, cette année, de nouvelles propositions" a déclaré M. Miguel Arias Cañete, commissaire européen chargé de l’action pour le climat et de l’énergie.
M. Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE, a ajouté à cet égard: "Les efforts déployés par l’Europe pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et investir dans l’efficacité énergétique et dans les énergies renouvelables ont produit des résultats concrets. Le rapport de l’AEE indique que l’Union européenne est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs en matière de climat à l’horizon 2020. Le rapport révèle également que, pour atteindre nos objectifs à plus long terme, fixés pour 2030 et 2050, il est nécessaire de modifier fondamentalement les modes de production et de consommation énergétiques en Europe".
Vers la réalisation de l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020
Il ressort du rapport de l’AEE que, d’après des estimations par approximation pour 2014, les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 4% en 2014 par rapport à 2013. Ce recul s’explique en partie par une année exceptionnellement douce, ce qui a réduit la demande énergétique. Cela signifie que les émissions de gaz à effet de serre produites dans l’Union en 2014 étaient inférieures de 23 % par rapport aux niveaux de 1990.
Les dernières projections des États membres[1] font apparaître que l’Union européenne s’oriente vers une réduction de 24 % d’ici à 2020 grâce aux mesures actuellement en vigueur et que les mesures supplémentaires déjà prévues dans les États membres devraient permettre d’atteindre une réduction de 25 %. L’Union européenne est donc également sur la bonne voie en ce qui concerne la réalisation de son objectif pour la deuxième période d’engagement (2013 à 2020) dans le cadre du protocole de Kyoto.
Progrès accomplis dans le cadre de l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030
Les réductions d’émissions de gaz à effet de serre devraient se poursuivre au-delà de 2020 mais à un rythme plus lent. Selon des projections fournies par les États membres, d’ici à 2030, les réductions prévues devraient ramener les émissions à un niveau situé entre 27 % (dans le cadre des mesures actuellement en vigueur) et 30 % (si l’on prend en considération les mesures supplémentaires que les États membres prévoient déjà de mettre en œuvre) en deçà des niveaux de 1990. Il faudra donc mettre en œuvre de nouvelles politiques pour atteindre l’objectif de réduction de 40 % d’ici à 2030. Comme l’a déclaré le président Juncker dans son discours sur l’état de l’Union européenne, la Commission européenne a déjà pris la première mesure législative visant à mettre en œuvre les objectifs de l’Union à l’horizon 2030 en proposant la révision du système d’échange de quotas d’émission (SEQE) de l’UE.
Quels sont les progrès accomplis par l’Union européenne au regard de ses objectifs en matière d’émissions de gaz à effet de serre aux horizons 2020 et 2030 ?
Les nucleocrates comme Bachou nous saoule que les emissions de GES ont explosé en Allemagne a cause des centrales à charbon, c’est donc que quelqu’un ment.
En matière d’émissions de gaz à effet de serre, l’Union européenne, sous l’impulsion de quelques États (je mets la France de côté), a fait beaucoup d’effort. Elle en fait beaucoup moins depuis quelques années. Avec le nouveau parlement et la nouvelle Commission Juncker, je puis vous assurer que les efforts vont rester limiter sur le court terme. La crise économique, la baisse de la demande énergétique en Europe, a conduit les grands énergéticiens à demander aux Etats de calmer le jeu. Des centrales gaz flambant neuves à l’arrêt ou tournant à minima n’incitent pas ces derniers à investir massivement dans les ENR comme on l’a fait (sous une impulsion politique) durant la première décennie de l’année 2000. Aujourd’hui, la situation paradoxale car les ENR (éolien et solaire) deviennent compétitive mais leur expansion est limitée du fait d’une insuffisance de la demande en énergie. L’UE a beau jeu de pavoiser dans le cadre de la négociation sur la COP 21. Elle peut surtout remercier la crise économique et la desindustrialisation qui l’ont beaucoup aidé à atteindre ses objectifs, sans nier les efforts qui ont été réalisés.
Je suis un peu surpris par ces chiffres… pourtant la consommation de carburants de baisse guère. Ils s’expliquent peut être principalement par : -le développement du diesel à la place de l’essence étant donné que le mode de calcul des émissions de CO2 est outrageusement favorable au diesel… Il y a urgence à faire quelquechose concernant les émissions de Nox ! -Le développement spectaculaire et un peu anarchique des chaufferies biomasses de forte puissance avec risques de déforestation (le co2 est bel et bien émis, mais considéré comme « renouvelable ») Je ne nie pas l’impact du développement de l’éolien et du photovoltaique, mais il ne faut pas oublier que ceux ci en france prennent souvent (week end notamment) la place de production….nucléaire, faute de capacité de stockage flexibles (pompage) suffisantes
J’oubliais bien sur, qu’une part importante de la baisse des émissions est liée à la délocalisation en dehors de l’UE d’une bonne partie de l’industrie lourde (sidérurgie, chimie, raffinieries, production de voitures, …)
Pour compléter, les gros énergéticiens ont en grande partie repris le contrôle du marché des ENR électriques (Engie et EDF en France). Ils ont fait le ménage …..
« En matière d’émissions de gaz à effet de serre, l’Union européenne, sous l’impulsion de quelques États (je mets la France de côté), a fait beaucoup d’effort. » Allons Sunny, arrêtez de prendre tous les mensonges écolos pour parole d’Evangile ! Le rapport (page 29) explique les raisonsprincipales de ce recul (): « The decrease in emissions which took place in the 1990s was mostly driven by the restructuring of eastern European economies across the energy, industry and agriculture sectors. The recent economic crisis also contributed to further emission reductions across the EU. » Et un bon conseil, profitez d’internet. Il est maintenant possible, les fesses bien posées sur son fauteuil, de contrôler les âneries proférées par nos écolos !
Un vrai souci le papijo avec les écolos Etrange cette haine contre des gens qui veulent juste qu’on pollue moins, que notre société soit plus durable et plus juste… Vous mélangez un peu tout, mettez tout dans un même sac et y déversez votre haine. Pourquoi? Parce que cela remet en cause votre façon de vivre et vous culpabilise un peu, sentiment que vous rejettez avec rage en haissant l’écologie? Vous avez travaillé toute votre vie dans un secteur qui détruit et/ou pollue notre planète, mangé des saletés, roulé e 4×4 diesel, vous chassez des espèces protégées, vous êtes fan de corrida? Ou alors c’est autre choses? Vous ne pouvez pas faire un post sans y écrire un truc haineux contre les écologistes cela m’intrigue vraiment 🙂 En tout cas en tant qu’écologiste sachez que je m’excuse platement aurpès de vous de souhaiter vivre dans un monde meilleur, sans risque ni déchets nucléaire, sans pollution massive au charbon, pétrole et gaz non renouvelable. Toutes mes excuses de souhaiter un monde différent que celui que votre génération de râleurs, d’énormes égoistes et de conservateurs absolus nous laisse !
@ Temb Allons, allons ne généralisez pas ! Je suis sans doute du même âge que Papijo, qui dit aussi des vérités, mais qui s’emporte fréquemment contre les écolos parce qu’ils ne font souvent que des constats, sans être capables de faire des propositions autres que celle de la décroissance. Et vous ne pouvez pas accuser une génération d’être des raleurs,d’énormes égoïstes et des conservateurs ou des gens qui détruisent tout, sans tenir compte de ce que vous êtes ,de qui vous a permis de le devenir et avec quoi ? Nous sommes tous complices et innocents. Certains sont conservateurs parce qu’ils voient les limites de leurs actions alors que d’autres, comme moi, y voient des opportunités. Mais une opportunité n’est crédible que lorsqu’on la réalise, sinon ça reste un rêve. Aider à transformer les rêves c’est ce qu’ont fait toutes les générations qui nous ont précédées……………Et ça n’a dû être facile, ni pour la première centrale hydraulique, ni pour la première centrale à vapeur, encore moins pour la première centrale nucléaire ? Alors, je vous dis pas pour l’éolien qui malgré une puissance mille fois moindre à dû faire la preuve de son utilité ! En réalité, ce que nous dit Papijo entre les lignes, c’est comment pourrons nous continuer à faire fonctionner un système performant si on lui retire ses moyens sans lui en procurer d’autres ?
L’enfer est pavé des meilleures intentions: Etrange cette haine contre des gens qui veulent juste qu’on pollue moins, que notre société soit plus durable et plus juste… Sauf que des gens du siècle dernier(utopistes de leur état),qui voulaient juste que l’on n’exploite plus « L’Homme par l’Homme » et que nos sociétés soient plus équitables et plus justes envers tous un chacun…ont conduit à fabriquer des régimes totalitaires monstrueux(régimes communistes) qui ont aboutis à des centaines de millions de morts dans le Monde entier. Alors,maitenant,avec le paradigme écologiste,ce même genre d’utopistes pourraient bien nous conduire au 21ème siècle,sous couvert de sauver la planète et l’humanité,et sous prétexte qu’on pollue moins ou plus du tout,et que notre société devienne bien plus durable et bien plus juste, à un ensemble de régimes totalitaires se déclarant écologistes et pour le moins aussi monstrueux que le furent les régimes communistes du siècle dernier avec leur cortèges de centaines de millions de morts et centaines de millions de » personnes oppressée et torturées. Et cette fois ci sous le prétrexte de sauver le Monde entier ou la vie sur la planète entière. Je pense que l’on à déjà donné en matière de la confiance qui peut être accordée aux utopistes en tout genre qui prétendre avoir la solution pour résoudre les problèmes du Monde.On ne veut pas encore un nouveau régime totalitaire mondial monstrueux, qui cette fois ci va se donner comme prétexte l’Ecologie et le sauvetage de la planète entière,ainsi que: Nos sociétés deviennent beaucoup moins pollueuses, plus durables et plus justes… Cela suffit comme ça,avec ce genre d’utopies,qui deviennent toujours totalitaires et très meurtrières. L’Humanité a déjà donné et l’a déjà payé trop cher. Il est préférable d’affronter le risque climatique à celui de nouveaux « Kmers rouges » qui seront « verts » cette fois ci. Assez avec les utopies !!!
Si vous voulez jeter un coup d’oeil sur les statistiques ENR de l’UE 28, Vous verrez que la part des ENR (normalisé) dans l’électricité est passé de 14,3 % à 25,4 % de 2004 à 2013 et la part dans la conso d’énergie finale de 8,3 % à 15 %. Dans les deux cas, la production d’électricité totale et la consommation d’énergie finale a légèrement diminué sur la période. Quand l’électricité ENR augmente fortement en dix ans et que la consommation électrique totale diminue, cela laisse moins de débouchés aux centrales thermiques. Si vous aviez lu mon post précédent jusqu’au bout, j’expliquais également que la crise économique a eu une influence sur les performances européennes en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Je fais donc le même constat que l’AEE. « L’UE a beau jeu de pavoiser dans le cadre de la négociation sur la COP 21. Elle peut surtout remercier la crise économique et la desindustrialisation qui l’ont beaucoup aidé à atteindre ses objectifs, sans nier les efforts qui ont été réalisés. « The recent economic crisis also contributed to further emission reductions across the EU. » Quand à la production d’électricité nucléaire, elle baisse nettement dans l’UE, mais vous savez pourquoi.
Couchouche panier le troll 🙂 Prenez vos cachets !
Les utopies pleines de bonnes intentions,qu’elles soient politiques,religieuses ou idéologiques,deviennent toujours très meurtrières et très oppressives.On ne doit plus jamais faire confiance à aucune utopie,quel qu’elle puisse être.L’utopie conduira toujours à des abominations et à des meurtres de masses. A bas toutes les utopies !!
Je ne suis pas PAPIJO.N’essayez pas de mentir !!! Vous êtes profondemment malhonnête !! Honte à vous !
Si vous voulez jeter un coup d’oeil sur les statistiques ENR de l’UE 28, Vous verrez que la part des ENR (normalisé) dans l’électricité est passé de 14,3 % à 25,4 % de 2004 à 2013 et la part dans la conso d’énergie finale de 8,3 % à 15 %. Dans les deux cas, la production d’électricité totale et la consommation d’énergie finale a légèrement diminué sur la période. Quand l’électricité ENR augmente fortement en dix ans et que la consommation électrique totale diminue, cela laisse moins de débouchés aux centrales thermiques. Si vous aviez lu mon post précédent jusqu’au bout, j’expliquais également que la crise économique a eu une influence sur les performances européennes en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Je fais donc le même constat que l’AEE. « L’UE a beau jeu de pavoiser dans le cadre de la négociation sur la COP 21. Elle peut surtout remercier la crise économique et la desindustrialisation qui l’ont beaucoup aidé à atteindre ses objectifs, sans nier les efforts qui ont été réalisés. « The recent economic crisis also contributed to further emission reductions across the EU. » Quand à la production d’électricité nucléaire, elle baisse nettement dans l’UE, mais vous savez pourquoi.
Contrairement à ce que certains pourraient croire, je n’ai rien contre les « vrais défenseurs de la nature ». Par contre, j’en ai après tous ceux que j’appelle « écolos » et qui sont soit des « magouilleurs » en train de défendre leur fond de commerce (installateurs ENRs, communication « verte », fonctionnaires de l' »écologie », magazines « verts », etc., etc..) qui sous prétexte de « défendre la planète » ne défendent que leurs propres intérêts, et par extension, ceux qui pour « être dans le sens de l’histoire » abandonnent tout sens critique et boivent béatement leurs paroles (alors que comme je le disais plus haut, internet permet bien souvent de se documenter et d’avoir des idées plus saines) et se mettent même à leur service pour faire oeuvre de propagande ! Puisque nous parlons de propagande, un journaliste météo de France Télévision est en train de se faire virer pour avoir écrit un livre disant qu’il y avait des magouilles du côté du GIEC et que l’évolution du climat n’est pas si catastrophique que certains le disent. Plusieurs pétitions sont en cours pour protester, par exemple ici:
Décidemment, avec la COP 21. Les climatoseptiques sortent du bois! Je me disais aussi, vous étiez pas mal en phase avec Pastillleverte.
D’abord, SVP, ne me traitez pas de « climatoseptique », « climatosceptique », par contre, ça ne me gêne pas. En l’occurence, je crois que c’est plutôt nos futurs « dictateurs écolos » qui sont en train de sortir du bois (si vous avez lu la dernière phrase de mon commentaire) !
C’est bête, mais faut écouter Jancovici quand il dit que l’Europe a ses émissions qui baisse parce qu’elle a ses approvisionnements contraints en énergie et pas parce qu’elle est vertueuse… sinon les US et le reste du monde aussi sans rien à faire… mais bon pour ça faudrait savoir faire de l’économie qui sache apprécier la physique et les maths. Pourquoi s’en inquiéter? Parce que l’économie et approvisionnement en énergie sont liés… pour le meilleur… et pour le pire. Pour les deux ou trois pièces rapportées qui croient que c’est les renouvelables je vous conseille les séries longues, ça vous évitera de passer encore une fois pour le lobby attardé du charbon et des autres fossiles. « Le CO2 baisse, au secours! » par Jean Marc Jancovici
Futur Pro-nuke et climato septique, on a vraiment besoin qu’une génération passe. Désolé Verdarie, l’âge ne fait rien à l’affaire.
Je ne vois pas trop le rapport entre ce que vous dites d’une part, le graphique que vous présentez d’autre part (on est sur une statistique « monde »), et l’article qui parle de l’Europe et de ses résulltats notamment en matière de CO2….
Par rapport aux courbes que vous fournissez, l’Europe a toujours une croissance du GDP en tendance positive (certes pas à 4%/an…), mais une demande d’énergie ( primaire ou secondaire) négative. Votre schéma appliqué à l’Europe n’aurait absolument pas la même allure.
C’est pas énergie « secondaire », c’est énergie « finale ». Zapper des capacités des moyens de production à faire de la réserve primaire ou secondaire à des bilans energie primaire/énergie finale peut amener quelques bugs bien involontaires….
@Sicétaitsimple On ne peut mettre que deux liens par commentaire, c’est un peu par dépit que j’ai préféré poster qu’avec deux liens… voici la croissance de la consommation primaire en Europe et le lien ou il y a toutes les séries longues que Jancovici a produit sur ses graphs sur l’énergie sur diverses parties du monde. Donc 1) la baisse n’est pas volontaire, et apparemment ils savent même pas comment ça marche et 2) ils croient avoir à l’avenir la baisse des émissions avec une croissance économique… à moins qu’ils la pensent négative, ils se fourrent le doigt dans l’oeil.
Sunny (et quelques autres), si vous lisez l’anglais, vous devriez méditer cet article paru justement aujourd’hui: !
de souligner que: la part des ENR (normalisé) dans l’électricité est passé de 14,3 % à 25,4 % de 2004 à 2013 et la part dans la conso d’énergie finale de 8,3 % à 15 %. Dans les deux cas, la production d’électricité totale et la consommation d’énergie finale a légèrement diminué sur la période. En dix ans, c’est 11 points sur l’électricité (allez, un point par an, en plus les plus faciles) et un peu moins de 7 points sur l’energie finale. Bref un long chemin….
Ce n’est qu’une moyenne, certains pays avancent beaucoup plus vite que d’autres ex: pour l’électricité de 2004 à 2013 L’Allemagne est passé de 9,4% à 25,6 % Danemark de 23,8 à 43,1 % Espagne de 19 % à 36,4 % Italie de 16,1 à 31,3 % On notera la magnifique progression de la France passée de 13,8 % à 16,9 % (+3 points). 10 ans d’effort acharnés, pour se retrouver 10 points derrière l’Allemagne. Pour les raisons expliquées plus haut, la progression sera plus faible sur le CT. Si des décisions rapides sont prises au niveau des infrastructures réseaux, cela augmentera beaucoup plus vite après 2020. Je n’ai pas l’impression qu’en France on cherche à développer le réseau de manière à intégrer beaucoup d’ENR décentalisées. Une manière incidieuse de limiter la croissance de ces filières sur le territoire.
Sortir des fossiles n’est pas bon que pour la planète, c’est également bon pour notre économie. Pourquoi ? Parce qu’un grosse partie de notre savoir faire se fait autour de la fabrication de moteurs qui utilisent du pétrole pour fonctionner.Pétrole qui nous coûte en réalité très cher (49 milliards en 2012) puisque nous fournissons des technologie qui nous font perdre une partie des richesses produites. Ce qui est contre productif pour notre pays qui doit faire des efforts constant pour s’adapter à la nouveauté et à la productivité, alors que notre facture énergétique varie en fonction de notre pouvoir d’achat.Notre travail ne nous profite plus il profite à ceux qui sans faire d’effort, nous vendent les fossiles. Nous sommes devenus en toute liberté et sans nous en apercevoir les nouveaux serviteurs de l’atome, du pétrole,du gaz ou du charbon. Alors bien sûr il faut faire la part des choses et voir le rapport vente de véhicules/ achat de combustible mais il n’empêche qu’en développant des technologies neutres en fossiles notre balance commerciale s’améliorerait et nous serions moins dépendant de nos fournisseurs qui auraient plus de mal à s’approprier les richesses produites par le pays et à propager ses idées et ses lois.
« Sortir des fossiles c’est booster l’économie. » Tout à fait d’accord avec vous: sortir du charbon et du pétrole ou du gaz (même de schistes) du sous-sol booste l’économie: voir le bond en avant réalisé par les USA, ou la « reprise » observée un peu partout suite à la surproduction de fossiles et à la chute de leurs prix. Vous avez des contre-exemples ?
Heureusement que plus personne (à part quelques grincheux du PS et de LR ainsi que le FN et autre équivalent Tea party) n’écoute les troll comme Papijo… Quel monde pourri ils nous laissent, et avec quel plaisir ! J’imagine bien le genre, on a tous un vieil oncle un peu raciste, content de lui, avec son mode de vie pourri pour tout le monde et si fier de son image rance de son terroir. Heurseument que le monde avance sans eux, tiens d’ailleurs en 2014 pour la première fois 50% des nouveaux moyens de production aux US étaient des ENR, le reste étant à presque 50% du gaz, en 2015 c’est 60% d’ENR et 40% de gaz. Le charbon est giclé, le nucléaire aussi (depuis bien longtemps chez eux). Cette année nous allons atteindre un nouveau record d’installation d’éolien (60GW contre 52GW en 2014, qui était déjà un record) et dans le solaire avec 55GW nouveau record là encore ! Les tendances sont toujours à la très forte croissance, les pronostics de 25% d’ENR dans le mix mondial faits par l’IEA seront surement atteints plus tôt que prévu. PS : @toutlemonde : désolé d’avoir remis une couche dans la machine à haine de Papijo mais j’avais un petit moment de creux et c’est mon petit plaisir égoïste et coupable de pouvoir le voir étaler ses idées du passé et de voir le chemin parcouru depuis l’époque révolue ou cette pensée rance était dominante 🙂
Autre nouvelle encourageante, l’éolien Off shore voit lui aussi ses coûts baisser, un appel d’offres pour un parc de 400MW au Danemark vient d’être gagné à 103€ du MWh (par Vattenfall) soit bien moins cher que le MWh d’un EPR (110€ indexé, 140€ à la mise en service environ pour un EPR et plus de 200€ au bout de 30ans d’exploitation).
« soit bien moins cher que le MWh d’un EPR (110€ indexé, 140€ à la mise en service environ pour un EPR et plus de 200€ au bout de 30ans d’exploitation). » Une comparaison qui n’a pas plus de sens aujourd’hui que la dernière fois où vous nous l’aviez sortie : – Deux moyens de production qui ne rendent pas le même service, l’un intermittent et l’autre pilotable. Leur prix n’est donc pas comparable. – Deux moyens construits dans des pays différents avec des coûts du travail et des réglementations différentes. Leur coût n’est donc pas comparable puisque l’environnement économique n’est pas du tout le même. – Deux coûts exprimés dans des monnaies différentes et converties avec le taux du jour. Vous allez même jusqu’à estimer en euro le coût du nucléaire britannique dans 30 ans alors que vous n’avez pas la moindre idée de comment va évoluer la livre par rapport à l’euro durant cette période. Bref, vous racontez absolument n’importe quoi.
Si la comparaison a bien plus de sens. L’off shore produit très fort en hiver, jamais en dessous de 80-90% de sa puissance sur cette periode entière. Le nucléaire en france pour comparaison est à 78% sur l’année, 90-95% l’hiver. Le cout du travail n’a qu’un faible impact sur ces installations très capitalistiques, EPR comme Off Shore, tout du moins largement comparable. Par contre vous avez raison, le risque avec l’éolien est très faible, pas de danger de radioactivité, d’explosion ou d’incendie majeur. Pas de déchets radioactifs à gérer sur des millénaires non plus. Bref, l’EPR est autour de 150-200€ en moyenne le MWh sur sa période d’ammortissement de 35ans, l’éolien terrestre autour de 50 à 80€ suivant les lieux et les pays sur sa période d’amortissement et ces coûts baissent contrairement à ceux du nucléaire nouveau qui augmentent constamment depuis 10-20ans. L’éolien off shore est entre 200 et 100€ suivant les lieux et les pays. 200€ c’est la France, seul pays ou on a laissé le monopole à nos énergéticiens nationaux, EDF Areva en tête qui nous ont sorti les coûts les plus élevés possibles comme à leur habitude 🙂
On se demandera aussi pourquoi vous ne comparez pas le coût d’une tête de série nucléaires, aux têtes de séries éoliennes ou photovoltaïque… Ah oui parce que cela ferait des coût à 500 voire 1000 eur le MWh… sans parler des coûts systémiques parce que vos copains ne prennent pas leurs responsabilité sur le réseau.
Et comme vous aimez bien les cas exceptionnels vous allez reprendre un milliers de générateurs diesel grassement subventionnés (pour info à ~300 euros/MWh je vous laisse la fourchette) parce que vos éoliennes se sont cassées la gueule pendant une tempête ou un gel… ou quand il y a pas de vent. On se demande pourquoi c’est pas compté dans les coûts de l’éolien de Temb didonc.
Certes, 1000MW d’offshore ça ne rend pas le même service que 1000MW d’EPR, je suis d’accord. Pour autant ce sont des prix par MWh (et non par MW), c’est donc comparable. Faudrait ajouter pour comparer des MWh « gaz » pour faire le complément de l’offshore, la question est combien coutera un MWh gaz…. Ceci dit, je vous avoue que je n’ai toujours pas compris comment les Anglais ont signé à ce prix là et avec les conditions d’indexation qu’on lit dans la presse….C’est quand même monstrueux pour un projet qui en plus va arriver bien tard (2025 si j’ai bien lu) par rapport aux besoins du RU qui va faire face à un vrai trou dans les années qui viennent. Si en plus ils sont obligés de construire des CCG pour boucher le trou…. Pour moi, c’est un mystère. A Jean: bon, la tête de série, ce sont quand même les 5eme et 6eme unités.
« de contrepoints » est une vraie daube, un exemple de désinformation. On ne peut pas en même temps parler de » jusqu’à 15000£/MWh » et de « 47000£/MW ». Boire ou conduire, il faut choisir! Soit on choisit de laisser faire le marché ( c’est la position notamment de l’Allemagne) et là les coûts du MWh peuvent effectivement exploser à certains moments, soit on choisit de mettre en place un système de capacité en payant une prime fixe de capacité aux moyens dispatchables qui pour certains ne vont jamais ou quasiment jamais fonctionner, mais dans ce cas leurs coûts variables sont pris en charge « at cost ». Mais c’est pas les deux!
ah ben si c’est les unités 5 et 6… alors on va faire comme les ex-antinucléaires, on va les comparer sur le même réseau, et pas comme Temb qui la joue à la Courtillot en choississant les chiffres qui l’arrange. Ben au fait, l’ UK ne va rien dépenser pour construire ces centrales et tout se fera à la vente d’électricité? Ca change des renouvelables (qui n’en sont pas).
Je connais bien ce tableau, je pense l’avoir moi-même déjà recopié sur Enerzine. Pour tout vous dire, vu qu’il semble que vous arrivez sur Enerzine sauf si vous avez changé de pseudo, ça fait 7 ans environ que j’essaye ( avec d’autres) de « dénoncer » même si ce n’est pas le bon mot des tarifs d’achat honteux dans certaines filières bien connues pour ça. Bien heureusement, je ne parle pas que de ça et j’espère amener d’autres éléments au débat sur bien d’autres sujets. Mais bien évidemment le jour ou le « nouveau nucléaire » rentre dans la même logique, comme je pense au moins avoir une qualité, c’est d’être cohérent, je questionne de la même façon le niveau de ces tarifs d’achat garantis….
quand je dis que « la position officielle de l’Allemagne » est ne pas mettre en place un mécanisme de capacité, je parle bien de position officielle. Mais elle va quand même mettre en place une « réserve stratégique » au cas où….
Comme on en parle, l’addition vient d’arriver…. La CRE estime à 7 Md€ le montant des charges prévisionnelles de service public de l’électricité au titre de l’année 2016. Leur niveau est supérieur de 11 % au montant des charges prévisionnelles au titre de l’année 2015 et de 17 % au montant des charges constatées au titre de l’année 2014. L’augmentation des charges entre 2014 et 2016 s’explique par le développement des filières photovoltaïque et éolienne − qui représentent respectivement 39 % et 17 % des charges prévisionnelles au titre de 2016
La démarche scientifique est reproductibilité et réfutabilité. Content que vous vous attachiez à ces bonnes pratiques ici depuis si longtemps, au plaisir de vous lire ici et peut-être ailleurs, et que d’autres puissent suivre votre exemple donc.
Encore une fois Papijo vous avez raison et nous voyons bien que l’énergie est à la base de tout ce qui se fait. Evidemment des contre-exemples je n’en ai pas puisque les Enr se reposent sur le réseau qui permet de pallier à l’intermittence sans avoir à se préoccuper de la stabilité ? Elles ne trouvent donc leur utilité qu’en nous épargnant d’acheter plus de fossiles, mais sans être réellement utiles à l’économie puisque chères à construire et venant en doublon de l’existant. C’est la raison pour laquelle je dis que sans stockage, les Enr n’ont pas d’avenir, de même que les véhicules hybrides parce qu’ils ont en commun les mêmes défauts. Le coût/service. Ce qui pourrait changer la donne,s’appuie sur le stockage économique que je prétends opposer au système actuel, qui rendrait l’énergie moins chère en supprimant nos achats de fossiles. Nous pourrions donc consommer davantage, sans que cette consommation soit remise en cause, comme actuellement pour raison de santé avec les fossiles ou pour des raisons esthétiques avec les éoliennes. Il n’y aurait plus d’obstacle à développer des industries actuellement polluantes ou gourmande en énergie telles que la sidérurgie, les cimenteries,la désalinisation de l’eau,la production de légumes sous serre, le chauffage des piscine ou des habitations,le véhicule électrique et tout ce qui le produit,l’alimentation des machines-outils, etc..Ca nous permettrait également d’être plus attentifs à la gestion des forêts puisqu’une grande part de l’exploitation est utilisée dans la production de chaleur. Donc, pourquoi voudriez-vous que les choses changent ? Les énergéticiens des Enr sont satisfaits de leur situation puisqu’ils ont accès au réseau et les énergéticiens du fossile également puisqu’ils peuvent continuer leur production. Ah, si ! Ce qui peut changer c’est sans doute la taxe carbone ? Mais je demande à voir ! Pour conclure, j’aurais été content de vous donner des contre-exemples mais pour cela il faut convaincre le monde qui à ses habitudes et qui ne souhaite pas en changer. Même si certains comme Temb donne de la voix. Les mots sont des petites graines qu’on sème dans l’esprit des gens. Sur certains ils ne vont faire que passer. Mais pour d’autres ils peuvent trouver un terrain favorable et prendre……………avec le temps ?
Votre tableau est très bien… mais je voudrais bien le même pour la France ! Je dirais, au MWh : Nucléaire EPR : 120 € Eolien terrestre : 82 € Eolien Off-Shore : ~180 € Photovoltaïque « grosses installations »: 70 à 80 € Hydro historique : Surement beaucoup trop payé pour des installations amorties et très rentables… Petit Hydro en obligation d’achat : 74 € Comme pour l’EPR d’Hinkley Point C, les MWh renouvelables ne sont facturés que quand ils sont produits. Et en plus ils augmentent 2 fois moins vite pour l’éolien (indexé sur 50% de l’inflation), et carrément 5 fois moins vite pour le solaire ! Et en plus on s’engage sur 20 ans au max, après c’est tarif de marché pour tout le PV, après 15 ans pour l’éolien ! (Pour rappel Hinkley Point, c’est 92,5 £ / MWh, indexé en livre 2012 sur 100% de l’inflation, garanti 35 ans, Mon tarif de 120 € est donc inférieur aux 130 € que représentent ces 92,5 £ aujourd’hui…)