Objectifs énergétiques pour le partenariat UE-Afrique

La Commission européenne et la Commission de l’Union africaine ont franchi une étape dans la mise en oeuvre du partenariat Afrique-UE pour l’énergie. Placée au coeur des discussions, la question du développement des capacités de production électriques sont considérés comme une urgence.

Des discussions à haut niveau se sont tenues à Addis-Abeba (Ethiopie) lundi, dans le cadre de la stratégie commune UE-Afrique. A leur issue a été signée une "déclaration commune sur la mise en oeuvre du premier plan d’action du partenariat Afrique-UE sur l’énergie", qui souligne notamment l’urgence de promouvoir la production d’électriicté sur le continent.

Ses signataires ont convenu de lancer dès que possible le processus d’élaboration d’un plan directeur de l’électricité pour l’Afrique et de définir plus en détail le programme de renforcement des capacités, qui est destiné à soutenir les groupements de compagnies d’électricité africains et l’AFUR [1], et sera financé au titre de la Facilité pour l’énergie [2].

Il a également été décidé d’un commun accord d’accroître la transparence, de promouvoir les interconnexions dans le secteur de l’énergie sur le territoire africain et entre l’Afrique et l’UE, d’élaborer une feuille de route pour le lancement et la mise en œuvre d’un programme de coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de soutenir l’élaboration de plans nationaux de mise en œuvre, ainsi que la participation des pays producteurs de pétrole et de gaz au partenariat mondial pour la réduction du torchage de gaz [3].

L’importance de prendre des mesures dans le domaine de l’efficacité énergétique et des économies d’énergie a en outre été soulignée par les deux parties. La déclaration appelle les pays européens et le secteur privé à mobiliser davantage de ressources pour les investissements, à la fois du côté de l’offre et de la demande énergétique.

La Commission européenne a fait savoir qu’elle envisageait de réapprovisionner la Facilité pour l’énergie et d’apporter une contribution additionnelle au partenariat UE-Afrique pour les infrastructures et à son Fonds fiduciaire, dans le cadre du programme intra-ACP du 10e FED, à côté des programmes nationaux et régionaux.

La Commission de l’Union africaine a confirmé sa volonté de progresser encore dans la mise en œuvre du programme de soutien de Bruxelles, doté de 55 millions d’euros pour la période 2007/2011, afin de consolider davantage son savoir-faire dans le secteur de l’énergie, de lancer des études techniques, d’améliorer la sensibilisation et de jouer un véritable rôle de «moteur» pour la contribution active des autorités régionales et nationales et des parties intéressées africaines du secteur de l’énergie dans le partenariat Afrique-UE pour l’énergie.

La déclaration commune sera officiellement approuvée lors de la réunion entre les collèges de l’UA et de l’UE, qui aura lieu le 1er octobre à Bruxelles.

[1] Forum africain pour la réglementation des services publics.

[2] Dix millions d’euros pour l’assistance technique ont été approuvés pour les groupements de compagnies d’électricité et l’AFUR.

[3] Depuis mai 2008, la CE participe financièrement à l’initiative de la Banque mondiale pour la réduction du torchage de gaz, et elle est membre de son comité de pilotage.

[Correction le 09/10/08 à 16h45]

            

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Nico

Petite coquille dans l’entête de l’article : ” la quesrtion du développement “

Mes couilles

Leurs visions du monde et notament celle du développement (durable et humain) ne s’améliorent pas… Nos couilles sur leur nez leur fera (peut être) une belle paire de lunette…

Pasbon

Bon pour être bref:”accroître la transparence, de promouvoir les interconnexions dans le secteur de l’énergie sur le territoire africain et entre l’Afrique et l’UE, d’élaborer une feuille de route pour le lancement et la mise en œuvre d’un programme de coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de soutenir l’élaboration de plans nationaux de mise en œuvre, ainsi que la participation des pays producteurs de pétrole et de gaz au partenariat mondial pour la réduction du torchage de gaz “cela veut dire: “accroitre le lien direct avec les dictateurs pour pomper plus les ressources énergétiques des pays d’afrique en cachant le tout avec des programmes d’énergies renouvelables permettant de faire des montages financiers pour graisser les bonnes personnes, ainsi pour commencer il faut arrêter de gaspiller tout ce gaz qu’on peut revendre plus cher aux européens”Merci à nos pétrolliers préférés pou la traduction…