Palmarès enerzine.com 2010 : le Solaire

Nous vous proposons en ces derniers jours de l’année 2010, une sélection d’articles ayant suscité durant ces 12 derniers mois, le plus de réactions …

 

Thématique : SOLAIRE

 

1- L’énergie photovoltaïque et la facture d’électricité (I)

Une grande partie de l’argumentation sur laquelle se fonde le rapport de l’IGF (mission dirigée par M. Jean-Michel Chapin) repose sur une affirmation simple : l’explosion du photovoltaïque en France fait peser sur le portefeuille des Français un risque majeur.

 

2 – Les professionnels du photovoltaïque n’ont pas spéculé

Suite à la publication des nouveaux tarifs d’achat de l’électricité produite à partir du solaire, qui se maintiendront jusqu’en 2012, l’association professionnelle de l’énergie solaire ENERPLAN, regrette qu’au seul motif du jeu de la spéculation, "on brime tous les bâtiments neufs hors résidentiels", ce qui aura pour effet de ralentir la production de bâtiments à énergie positive.

 

3 – Solaire : "un revirement inexplicable du Gouvernement"

David Guinard, directeur général de Photosol et membre de l’Association des Producteurs d’Electricité Solaire Indépendant se propose d’analyser et d’exposer le paradoxe qui existe entre le discours (2009) du gouvernement évoquant l’importance du développement des énergies renouvelables jusqu’au rapport Charpin (2010), montrant, lui, la nécessité de mettre un coup de frein à la filière photovoltaïque !

 

4 – Le rapport Charpin égratigne la filière solaire PV

La Mission relative à la régulation et au développement du photovoltaïque en France a publié son rapport final et dénonce une filière onéreuse qui profite marginalement aux emplois industriels français.

 

 

5 – Moratoire de 3 mois sur les tarifs photovoltaïques

Un moratoire de 3 mois sur l’obligation d’achat par EDF du tarif de l’électricité d’origine solaire a été décidé jeudi lors d’une réunion interministérielle par le gouvernement, le temps de mener une procédure de concertation.

 

 

 6 – Une hausse de la CSPE pour compenser le solaire ?

Le journal Les Échos révèle ce matin que le gouvernement envisagerait d’augmenter les tarifs d’électricité afin de couvrir les charges de développement des énergies renouvelables.

 

 

7 – Les nouvelles conditions d’achat d’électricité solaire

L’Etat français publie ce matin de nouveaux tarifs d’achat de l’électricité solaire, tout en changeant les règles pour les projets déposées au cours des derniers mois.

 

 

8 – SunEdison raccorde la + grande centrale PV d’Europe

SunEdison, filiale de MEMC Electronic Materials, vient de raccorder au réseau la centrale photovoltaïque de 72 mégawatts (MW) située dans le nord est de l’Italie, proche de la ville de Rovigo.

 

 

9 – Le plus grand site solaire thermique sera en Californie

Après l’accord de l’Etat fédéral de Californie en août dernier, c’est au tour du gouvernement américain d’approuver la construction de la future plus grande installation d’énergie solaire thermique au monde, à Blythe en Californie.

 

 

10 – La plus grande centrale PV de la région Rhône-Alpes

La Compagnie Nationale du Rhône (CNR), filiale de GDF Suez et premier producteur français d’énergie exclusivement renouvelable a inauguré le 28 mai, la centrale photovoltaïque au sol à Saulce-sur-Rhône dans la Drôme : il s’agit de la plus grande centrale de la région Rhône-Alpes à ce jour.

 

 

11 – Achat électro-solaire : le secteur agricole mécontent

Suite à l’annonce hier sur les nouvelles conditions d’achat de l’électricité produite par des panneaux solaires photovoltaïques, les Chambres d’agriculture indiquent dans un communiqué regretter vivement l’évolution à la baisse des tarifs de rachat de l’électricité sur les bâtiments agricoles.

 

12 – Nouveau record dans l’efficacité solaire : 24,2%

SunPower, un fabricant américain de cellules solaires a annoncé mercredi dernier qu’il avait conçu dans son usine des Philippines, une cellule photovoltaïque dont l’efficacité de conversion en électricité dépassait les 24%.

 

 

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trimtab

Huit sur douze sur le ‘chipottage’ dans ‘l’epaisseur du trait’ du PV Franco-Français ! Certes des questions sont à poser, mais on est loin d’une vision plus ‘global’ et moins ‘moi je’, dans le vaste domaine du solaire, au combien important, dans tous ses formes et partout dans le monde. trimtab

renewable

Madame la Ministre, Pour justifier le décret de moratoire qui prononce la mise en faillite de la filière solaire, vous avancez 5 arguments qui sont autant de contre-vérités colportées depuis trop longtemps. 1°/ 90 % des panneaux installés en France sont chinois : IMPOSSIBLE La puissance installée totale au 30 septembre 2010 était de 614 MWc (source ERDF). La capacité de production française de panneaux était de 191 MWc à fin 2009 (source syndicat français des producteurs de panneaux). Si comme vous le prétendez 90 % des panneaux installés en France viennent de Chine où passent les panneaux français ? La France serait-elle devenue exportateur de panneaux sans que vos services du commerce extérieur ne l’aient remarqué ? Non, tout simplement les panneaux français sont installés sur notre sol national. Ainsi en septembre 2010 sur 166 MWc de fermes au sol 21 % étaient équipées de panneaux français (source le journal du photovoltaïque) et 20 % des toitures de plus de 100 kWc le sont aussi (même source). Et vous noterez que ces chiffres ne prennent en compte ni les panneaux de nos partenaires européens … ni les 70 MWc installés avec des panneaux américains Firstsolar ! 2°/ le photovoltaïque serait à l’origine de 2% du déficit de la balance commerciale française : IMPOSSIBLE Le déficit de la balance commerciale française s’élève à 50,7 milliards sur les 12 derniers mois, vos services estiment donc le déficit du photovoltaïque à plus de un milliard. Au prix des panneaux chinois (1,2 EUR/Wc) ce sont 845 MWc de panneaux chinois qui auraient été importés en 2009. Or en 2009 le marché français était inférieur à 300 MWc ! 3°/ Sur l’absence de créations d’emplois : FAUX Plus de 34.000 emplois directs et indirect ont été créés par la filière photovoltaïque en moins de 5 ans dont 6.700 dans la filière industrielle (source MEDDAT). Quand bien même la totalité des onduleurs et panneaux serait importée (ce qui nous l’avons vu est loin d’être le cas) la part des coûts d’installation réinjectée dans l’économie française via la main d’oeuvre et les systèmes d’intégration est de 22 % pour les petites toitures, de 30 % pour les toitures professionnelles et de 43 % pour les fermes au sol (source Exosun – Nov. 2010). La croissance progressive de notre capacité de production de panneaux nous permet d’estimer qu’aujourd’hui, près de 74% des investissements photovoltaïques sont réinjectée dans l’économie française (rapport BIPE –SOLAR). Ces retours iront croissant au fur et à mesure que le prix des panneaux diminuera. Au delà du déploiement des générateurs, le dispositif de tarif d’achat finance également les 20 ans d’exploitation des installations, les exploitants étant des particuliers et des PME françaises qui consomment et embauchent en France. 4°/ Sur les objectifs du Grenelle qui seraient en passe d’être atteints : FAUX Pour atteindre l’objectif de 23 % d’ENR à horizon 2020 la France doit mettre en ligne chaque année des moyens permettant la production de 16 TWh d’énergie finale. Si le photovoltaïque est plafonné à 500 MW/an, on ne réalise que 3 % de l’objectif. Avec 1000 MW/an d’éolien nous réalisons 15 % complémentaires. Avec 300 MW/an de biomasse nous ferons 10 % de plus. D’où vont venir les 72 % manquants alors que le marché des pompes à chaleur et du solaire thermique sont orientés à la baisse (source RTE) ? De la géothermie, des chauffages à bois des particuliers ou des biocarburants. Absurde. 5°/ Sur le coût du solaire qui entraîne l’augmentation de 5% de la facture d’électricité : IMPOSSIBLE Pour 2010, la Commission de Régulation de l’Energie rappelle que le financement des énergies renouvelables (en grande partie pour l’éolien) pèse pour 24 % dans la CSPE quand la cogénération gaz pèse 32 % et la péréquation tarifaire 41%. Historiquement, ce sont bien la péréquation tarifaire et la cogénération gaz qui captent la plus grande partie de la CSPE. Et la décision récente de votre gouvernement de modifier les paramètres de calcul du Tarif de Première Nécessité ne fait que renforcer la charge de la première. Un simple calcul démonte que : si aujourd’hui 1 GWc étaient raccordés avec une productivité moyenne de 1000 kWh/kWc/an (source ADEME), la production annuelle photovoltaïque serait de 1 TWh. Si l’ensemble de cette production était achetée au tarif intégré le plus élevé de 60 cEUR/KWh, le prix de gros étant de 43 EUR/MWh, la facture annuelle à imputer sur la CSPE serait de 0,57 MdEUR. Les ventes annuelles d’électricité aux seuls “petits sites” (particuliers et professionnels en tarif bleu) ont été en 2009 de 22,5 MdEUR (sources RTE et CRE). Aujourd’hui, le coût du photovoltaïque représent au maximum 2,5% (majorant absolu) des ventes au tarif règlementé pour le petits consommateurs. Or, on sait qu’il y a nombre d’installations non intégrées, soit au sol, soit en toiture hors métropole ; on néglige les baisses de tarif appliquées depuis janvier 2010 et on considère que seuls les petis consommateurs (qui représentent seulement 42% de la consommation nationale) contribuent au financement. Enfin, sur la facture finale d’électricité du consommateur (Tarif bleu), il faudrait également réintégrer la part actuelle de la CSPE hors photovoltaïque, ainsi que la CTA (Contribution Tarifaite d’Acheminement) et enfin le prix de l’abonnement. Au final, l’augmentation réelle de la facture d’électricité pour le consommateur n’est peut-être même pas supérieure à 1%…

Pps

C’est l’auteur de ce texte, vous avez oublié de la citer.

Dan1

A renewable : Quand ce n’est pas vous qui écrivez, vous pourriez avoir l’obligeance et la politesse de citer vos sources et l’auteur : A moins évidemment que vous ne soyez l’auteur de cette déclaration. Etes-vous Ariane Vennin ? Si oui, on vous pardonne !

renewable

Effecitvement je n’ai pas cité la source, mais il ne s’agit pas que d’Ariane Vennin, c’est un texte collaboratif écrit par un collectif qui se bat pour la survie d’un secteur solaire en France, il est libre de droits et à diffuser. La pertinence des arguments fait que je me suis permis de le reproduire ici. Je répare l’erreur : Texte écrit par “Touche pas à mon panneau solaire”.

airsol

Alors …….personne?

Sicetaitsimple

si, mais peut-être pas sur tous les points , car je n’ai pas forcément les chiffres. Je n’ai pas non plus le texte auquel se réfère cette réponse, donc vous me permettrez d’être prudent. 1.90% des panneaux installés sont chinois. Plutôt que de partir en circonvolutions entre la puissance installée fin Septembre 2010 et la capacité de fabrication fin 2009, pourquoi ne pas donner les vrais chiffres? La profession doit bien les avoir! C’est 60, 70, 80%??? Donnez le chiffre 2010, et qu’on n’en parle plus..(PS: je n’ai rien contre Singapour, mais à ma connaissance les panneaux First Solar sont plus asiatiques qu’américains). 2. le photovoltaïque serait à l’origine de 2% du déficit de la balance commerciale française : Même chose, on parle de “12 derniers mois” et ensuite on compare au marché 2009…Donnez les chiffres.. 3°/ Sur l’absence de créations d’emplois : Joker, je n’ai pas de billes. 4°/ Sur les objectifs du Grenelle qui seraient en passe d’être atteints: FAUX Et bien non, VRAI, et même largement dépassés si l’on parle du PV.Cf mon post et d’autres du 30/10: Que certaines filières prennent du retard, peut-être, mais pour le PV, on est en avance. C’est un fait. 5:Sur le coût du solaire qui entraîne l’augmentation de 5% de la facture d’électricité : C’est certainement exagéré à court terme, mais la propriété remarquable des gens du PV, c’est qu’ils parlent d’une technologie d’avenir en regardant toujours le passé ( et notamment les coûts passés) ou pas plus loin que le bout de leur nez: ce n’est pas 1000MW dont on parle , ils sont déjà là ou presque! Reprenez mon calcul du 14/10 à 22h00: Quant au :”Or, on sait qu’il y a nombre d’installations non intégrées, soit au sol, soit en toiture hors métropole”, on aimerait bien avoir un chiffre…

airsol

à sicetaitsimple je suis égalemebnt preneur de chiffres fiables mais ce n’est pas simple la profession vient juste de decouvrir qu’il y avait une deuxieme file d’attete chez RTE monopolisée a 70ù per EDF EN Les plus a meme de donner des chiffres c’est ERDF qui collecte les données pour realiser les propositions techniques et financières de raccordement. Le “90 % chinois “, chiffre pipeau, apparaissait déjà dans le rapport difenbacher/launay qui chargeait le PV de tous les maux rapport difenbacher/launay Si l’on va sur BDPV qui recense aujourd’hui 13000 installation essentiellement particuliers (ça ne concerne que 50 MW), on a une autre image, le premier chinois arrive 5 eme Bref il est clair que s’il y avait une transparence au niveau d’ERDF, on n’en serait pas à faire des hypotheses Une commission de recours pour avoir accès aux documents administratifs a meme été saisie

airsol

Effectivement sur son blog, je n’ai pas vu qu’ Ariane Venin  reprenait l’argument  du grenelle qui ne sera pas atteint elle ecorne cependant l’image de la charge que représente l’obligation d’achat pour EDF Je suis incapable d’en verifier la réalité, mais c’est étonnant. Blog d’Ariane Venin

Sicetaitsimple

Ce qui est le plus étonnant, c’est que Mme Vennin fasse semblant de découvrir les mécanismes de la CSPE, et s’en offusque! Je résume en simplifiant un peu: -EDF achete au fil de l’eau la production renouvelable, à un tarif entre 82€/MWh (éolien onshore) et 600€/MWh ( PV intégré). Il en fait son affaire, l’intègre à sa production ou le revend sur les marchés à un prix de l’ordre de 50€/MWh ( des fois moins, des fois plus), les prix au jour le jour sont disponibles sur le site RTE (59€ en base ce jour). Donc EDF intègre en continu ou presque des pertes entre ce qu’il verse pour acheter et ce qu’il peut en tirer. – on fait le compte du total de ces pertes ( éventuellement mais c’est rare des gains) sur un an et c’est le montant de la CSPE qui est versé à EDF en compensation…Les 670M€ “en plus” dans l’EBITDA viennent compenser les pertes d’EBITDA liés à un prix de revente inférieur au prix d’achat. Ca fait effectivement une somme coquette ( Mme Vennin parle de 670M€ pour l’ensembe des obigations d’achat, y compris cogenération), mais je lui fait remarquer que 1000MW/an de PV entre 2010 et 2015 ferait monter l’addition à 1,5 à 2Mds€ rien que pour le PV, à payer tous les ans pendant 20 ans. Voilà l’explication…

airsol

à sicétaitsimple Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris EDF fait-elle un benefice aujourd’hui avec les obligations d’achat?

Sicetaitsimple

Je ne pense pas, ou alors à la marge,en plus ou en moins selon les années. Le mécanisme est normalement fait pour être neutre et en tous les cas, il est tranparent.On ne peut que recommander à Mme Vennin le site de la CRE,ça lui permettra , au-delà de sa surprise et son offuscation initiale (hum, elle est avocate, quand même…), de mieux comprendre… D’alleurs un signe qui ne trompe (à mon avis) pas: je ne crois jamais avoir entendu d’autres grands opérateurs ( GDFSuez notamment) réclamer une part des obligations d’achat…et de la CSPE qui va avec.

airsol

Entre la CRE qui parle d’une perte pour EDF non compensée de 1.4 Md d’euros, lien Ariane Vennin qui parle d’un benef de  670 millions sur les obligations d’achat et ceux qui disent que c’est neutre et transparent …. C’est vrai 1.5 à 2 milliard d’euros par an c’est beaucoup, c’est ce que coute le CEA (ça n’apparait pas sur la facture d’electricité, faut pas exagerer la transparence) Le lien vers la page d’Ariane Vennin etant rompu je met un copié collé du passage: Selon le rapport d’activité 2010 d’EDF (disponible en ligne sur le site de l’entreprise, les obligations d’achat (cogénération gaz et ENR) ont permis à EDF d’engranger 670M€ d’EBITDA (résultat d’exploitation avant taxes, amortissements et dépréciations) supplémentaire en 2009. Comment expliquer ce montant colossal ? Tout simplement parce que selon les textes le montant de la CSPE est fixé par la loi du 10 juillet 2000 par rapport à un « prix de marché », ce qui a été traduit par EDF avec l’accord de l’administration par « prix de gros ». Or si le prix de gros est de l’ordre de 4c€/kWh, le prix auquel EDF revend l’électricité se situe entre 8 et 12c€/kWh (périodes de pics). Conclusion, EDF réalise une opération ultra-bénéficiaire grâce au « business » de l’obligation d’achat. CA France d’EDF : 33831M€ et EBITDA France : 9434 M€ – impact net des contrats d’achat : +670M€ qui permet de faire passer le ratio EBITDA/CA de 25,9% à 27,9%. Si EDF était privé de cette ressource, il lui faudrait retrouver 2586 M€ de chiffre d’affaires supplémentaire pour compenser la perte de rentabilité. L’augmentation de 4,50 à 7,50 euros / kWh (+66%) de la CSPE en 2011 est donc le « casse du siècle » :

Dan1

Quels sont les éléments qui vous permettent de dire que les “électrons” achetés par EDF au titre de l’obligation d’achat (donc éolien, PV et autres) sont les mêmes que ceux qui sont vendus ? D’autres part, il me semble qu’EDF vend aussi des “électrons” en les proposant au coût marginal de 10 Euros le MWh en base. Evidemment, c’est tellement attractif, que les enchères montent vite… mais c’est le client le responsable car il sait bien qu’en multipliant le prix par trois, il y a encore du bénéfice à la revente :

Inox

Postes à pourvoir Direction des affaires financières et de la surveillance des marchés de gros Spécialiste des marchés de l’énergie – Chef du département de la surveillance des marchés de gros Direction du développement des marchés Architecte tarifaire Direction des affaires financières et de la surveillance des marchés de gros Analyste Informatique – Gestionnaire de bases de données Direction du développement des marchés Chargé de mission Dispositifs de soutien aux énergies renouvelables

Dan1

Ah maintenant c’est EDF qui fixe la compensation ! Je croyais que c’était le régulateur (la CRE) ? C’est bizarre, la CRE aurait promulgué une règle de calcul des coûts par référence au marché et elle ne serait pas suivie par EDF qui se ferait rembourser autre chose par la caisse des dépôts ? Voir l’annexe 1 des charges prévisionnelles pour 2010 (paragraphe 2.3 page 7/21 et suivantes). Voir la délibération du 25 juin 2009 intitulée : “Délibération de la CRE du 25 juin 2009 relative à l’évolution des principes de calcul du coût évité par l’électricité produite sous obligation d’achat en métropole continentale”

Inox

La croissance verte accroît la dépendance aux terres rares En cette période festive et faste, alors que les gadgets dernier cri se vendent comme des petits pains, le sujet des terres rares revient sur la table. Mercredi dernier, Le Canard Enchaîné consacrait un article très intéressant à ces minerais, produits à 97 % par la Chine, dont la particularité est d’être très difficiles à extraire et à raffiner tout en étant extrêmement précieux car indispensables à la production de nouvelles technologies – ordinateurs, écrans plats ou encore téléphones portables. Leur utilisation s’avère tout sauf durable dans la mesure où les stocks de ces dix-sept éléments sont finis et où leur extraction requiert toujours plus d’énergie – ces minerais étant de moins en moins concentrés – et s’effectue dans des conditions écologiques et sociales désastreuses. C’est pourquoi les associations écolos tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur l’explosion de la consommation de produits high tech, et leur “obsolescence programmée”, qui contribue à cet emballement et à la dépendance autour de ces matériaux. Mais là où le journaliste aborde un aspect moins traité et encore plus sensible, c’est lorsqu’il souligne que les technologies vertes accentuent elles aussi la consommation de terres rares. Et l’article d’égrener une liste de métaux indispensables au développement durable : le terbium est utilisé dans les lampes à basse consommation, le gallium dans les LED et les cellules solaires à haut rendement, l’indium dans les cellules photovoltaïques ou encore le néodyme dans certains moteurs de voitures électriques et générateurs d’éoliennes. Le Canard Enchaîné conclut alors son article en citant l’ouvrage Quel futur pour les métaux ? que viennent de publier deux ingénieurs, Philippe Bihouix et Benoît de Guillebon : “La croissance verte est un mythe : la course technologique et l’innovation créent un emballement de besoins en métaux, en particulier les plus rares, qui rend cette croissance non durable.” Sans compter que pour ces scientifiques, si le recyclage peut freiner le gaspillage, il ne pourra pas inverser la tendance d’un épuisement de ces ressources. Pour autant, à moins de choisir la voie de la décroissance, notre économie reste basée sur la consommation de ressources naturelles. La question est donc de savoir si la croissance verte est davantage consommatrice de terres rares qu’une économie non respectueuse de l’environnement, notamment basée sur les énergies fossiles. “Il est difficile de dire si ces industries dites vertes consomment plus de terres rares par unité de valeur que des industries considérées comme classiques. Toutefois, il ne fait pas de doute que la croissance dans les industries “propres” sera l’un des principaux moteurs de l’augmentation de la demande de terres rares dans les années à venir”, estime John Seaman, chercheur à l’Institut français des relations internationales, spécialiste de la politique énergétique en Chine et des terres rares. Malgré tout, pour John Seaman, la question de la limitation de la consommation de terres rares s’avère aujourd’hui prématurée : “La transformation de notre consommation énergétique est impérative et elle pourra se réaliser que par de nouvelles technologies qui augmentent l’efficacité énergétique de l’activité humaine et qui nécessitent des terres rares.” Pour adopter de nouvelles méthodes de production énergétique, nous devrons donc “augmenter la production de terres rares à travers le globe d’une manière plus responsable, propre et sécurisée et assurer une meilleure diversification dans l’approvisionnement de ces métaux, aujourd’hui concentrés dans les mains d’un seul pays”, estime le chercheur. -elle-vraiment-durable/

Inox

 recours des PME examiné le 21 janvier au Conseil d’Etat Le recours en référé devant le Conseil d’Etat déposé par des dizaines de petits producteurs de la filière photovoltaïque contre le moratoire de 3 mois sur les aides publiques à l’énergie solaire sera examiné le 21 janvier, a annoncé mardi l’ONG Ecologie sans frontière qui les représente. #content2cols p { padding: 4pt; font-size: 14px; }#content-news p img, #content-new td img { margin: 8px; }

Sicetaitsimple

moins ça passe! Chacun pourra lire les liens envoyés par DAN1 ci-dessus pour se faire son idée. Le prix moyen, c’est le prix de marché de gros. Aujourd’hui, (ce jour), c’est 56€/MWh en base (24/24) et 64 en pointe (8h/20h), pas les 120 dont vous parlez. Et savez vous quoi, quand il arrive que ce soit 120, EDF n’est pas compensé pour ses achats d’éolien à 82€/MWh, mais au contraire ( ce qui est logique) “rembourse la différence” à la cagnotte CSPE. Si vous regardez bien, la CSPE liée aux renouvelables en france métropolitaine a été négative en 2008… Pour le PV, outre le fait qu’il n’est pas prèt d’être en desoous du prix de marché ce qui peut effectivement arriver à l’éolien, on pourra reparler du Turpe…

Sicetaitsimple

Je précise: le calcul est supposé neutre et au moins il transparent( les énormités de Chelya ci-dessus sur le prix fixé en conseil d’administration d’EDF ne tiennent pas une seconde, la référence est un prix de marché de gros européen variant tous les jours). Maintenant si le résultat du calcul ne peut être payé (à EDF) parce que l’état n’a pas augmenté la CSPE depuis 2003, ça explique les “1,4Mds€” dûs à EDF. Quand on est supposé être payé et qu’on ne l’est pas, c’est un impayé… Pas le casse du siècle de Mme Vennin, simplement le constat qu’en France on a des idées (cf le Grenelle), mais que la facture des idées, on l’envoie 5 ou 7 ans après.. Remarquez que je ne dis pas que c’est le PV qui a créé ce déséquilibre, mais au rythme ou c’était parti, c’était dans 5 ans 1,5 à 2Mds/an pendant 20 ans rien que pour le PV. Quant au “bénef” de 670M€, le mieux serait que vous posiez la question à Mme Vennin ou à Chelya, moi je vous ai donné mon explication. Cordialement.

airsol

un lien pour les 120 euros/MW ?

Dan1

Pour airsol : Je pense, comme Pamina, que le budget de recherche du CEA n’a rien à faire sur la facture d’électricité. Toutefois, puisque vous voulez savoir ce que coûte le CEA, sachez que Pamina et moi-même avons déjà répondu là : Pour l’actualisation avec la loi de finance 2011, je vous recommande quelques lectures : Lisez le programme 190 de la mission “recherche et enseignement supérieur”.

airsol

à Pamina, Dan1 Sur la forme et le montant : une remontée de bile, je me soigne. Sur le fond: il n’est pas aberrant que les frais de mise au point d’un process soit intégré dans le cout du produit, c’est souvent le cas. Le montant annuel du subventionnement au CEA consacré a la filière éléctronucléaire ne s’apprécie pas forcement que sur les aides directes, les recettes externes peuvent provenir d’organismes ou entreprises également subventionnés. . a Sicétaitsimple, Dan1 a lire les lien il semble donc qu’il y a plusieurs tarifs de reference de compensation: aprés une estimation de la CRE sur un tarif gros il y a un tarif de regulation sur la production quasicertaine (pour l’eolien 15%) et une autre pour l’aleatoire Quant à savoir si EDF se fait du gras sur les obligations …… Ce qui me parait evident quant meme c’est que le PV seul ne justifiait pas un passage à 7euros 50 le MWH en 2011.

Sicetaitsimple

Vous avez raison, j’ai volontairement simplifié ( d’ailleurs je l’avais dit)dans mon post du 26/12 à 13h. Le système s’est un peu compliqué depuis mi-2009, avec une partie de la puissance ( la puissance “garantie”, au sens statistique)dont le coût évité est calculé sur la base de prix à terme, et non de prix jour le jour moyennés… Mais ça ne change pas grand chose, en tous les cas rien sur le principe. J’espère que vous obtiendrez une réponse ciconstanciée de Chelya..(ou de Mme Vennin si vous l’avez interrogée)sur “le gras” que se fait EDF….

Sicetaitsimple

Bien vu! Ne doutons pas que la CRE saura remedier à cette petite entorse au principe de neutralité à la prochaine révision… Ceci dit, je ne vais pas plaindre EDF, mais je pense quand même que la production intermittente amène certains jours un peu de désoptimisation dans son portefeuille de production ou des écarts production/consommation. Au niveau actuel d’éolien et de solaire, c’est certainement supportable, ça pourrait dans quelques années être plus significatif. Une fois de plus, sauf si j’ai loupé quelque chose, je n’ai jamais entendu GDFSuez réclamer sa part d’obligations d’achat et de la CSPE qui va avec….Ca me laisse penser que ce n’est pas une si bonne affaire que celle que nous racontent Chelya et Mme Vennin….

Dan1

Avant de reprendre les débats sur le coût des EnR et notamment du PV dans la CSPE, je vous recommande chaudement la lecture de quelques documents issus d’une délibération de la CRE le 03 janvier 2011 : Le détail dans l’annexe 1 : le reste est là : Quand on aborde les EnR et en particulier le photovoltaïque, c’est bien évidemment résolument vers l’avenir qu’il faut se tourner et pas vers le passé comme le font certain.

Sicetaitsimple

On nous aurait menti???? La CSPE 2009 liée au PV (66M€) passerait à un montant estimé de 998M€ en 2011??? M. Enerplan et M. Photosol ne nous avaient pas dit ça… Un oubli, sans doute… Ah, au fait, pour Dan1, si vous voulez vous en payer une bonne tranche, M. Enerplan est là: Bon, les rétroviseurs dégivrables, c’est bien, mais le pare-brise dégivrable, c’est encore mieux!

airsol

Enerplan, et plus encore  Hespul ou le CLERC ont dénoncé la lenteur et les incoherences du système de rachat. La speculation ( rachat a l’ancien tarif de 60 ct avec des intallations réalisées aujourdhui à 30 ou 40% moins cher) est realisée en premier lieu par EDF EN il est frappant que la CRE (sur la base de renseignements fournis par EDF et non divulgués aux autres acteurs) estime a 800 MW (sur 1200) la puissance intallée en 2011 qui benificierai de l’arrété 2006 pour un tarif moyen d’achat de 537 euros MW

Sicetaitsimple

Ok, bon, reconnaissez quand même qu’Enerplan, dans ce communiqué du 26/10 (c’est pas vieux): était quand même frappé d’aveuglement sur le coût futur de la CSPE liée au solaire. C’est pourtant simple , même moi j’y arrive: 400 à 500M€/an pendant 20 ans pour chaque tranche de 1000MW installés . Mais j’ai pris l’option pare-brise dégivrant….

airsol

Il est pas un peu grossissant votre parebrise? il me semble quant même que l’arrêté de 2010 prevoyait 10% de baisse annuelle dès 2012 (ce qui est moins rapide pour l’instant, il est vrai, que la baisse du cout du PV) Avez vous une explication pour un cout rachat estimé par la CRE plus fort en 2011 (537/mWh) qu’en 2009 (508) ?

Sicetaitsimple

peut-être…Je n’ai aucune idée des réalisations en 2011, nous verrons bien. Vous avez raison, c’était moins 10% en 2012.. donc rien de changé en 2011. La différence entre 2011 et 2009 tient peut-être à l’estimation des prix de marché, mais je ne suis pas sûr. Tout celà, même si je comprends bien que ça puisse vous toucher personnellement dans vos activités professionnelles, ne change pas grand chose aux ordres de grandeur.. Quand je dis 400 à 500M€/an sur 20 ans par tranche de 1000MW, je suis prêt à faire mes excuses si c’est 380M€… Un pronostic: ça va être le même foutoir en Italie d’ici fin 2011.. On en reparle.

airsol

ENERPLAN n’a t-il pas raison de signaler que la hausse prevue de la CSPE de 4.5 à 7.5 euros/mWh soit + 65 %, ne peut pas etre seulement imputée au solaire qui representera en 2011 environ 30% de la charge liée aux obligations d’achat? Cette stigmatisation permanente du solaire me semble cacher une volonté de non developpement de la filière. Oui ça coute cher,  les acteurs en sont conscient et font des propositions pour que cela soit viable par exemple HESPUL propositions de tarif Rappel: l’objectif c’est une filière française, pas par patriotardisme, mais pour developper de l’emploi local.

Sicetaitsimple

je pense vous avoir déjà répondu le 28/12 vers 19h00. L’augmentation de la CSPE au 1/01/2011 est un rattrapage (insuffisant), celle-ci étant fixée à 4,5€/MWh depuis 2003. Hors depuis 2003, vous conviendrez que les obligations d’achat ou la péréquation tarifaires ont augmenté. Il est vrai que jusqu’en 2009, le solaire ne représentait rien ou presque, mais 2010 marque un tournant et surtout ça va se corser en 2011 y compris compte tenu des installations réalisées en 2010. On sera fin 2010 à pas loin de 1000MW installés, ça pèse entre 400 et 500M€ qu’on le veuille ou non, et ce pendant 20 ans, même s’il n’y a plus aucun panneau PV installé en France à partir du 1/01/2011. C’est bien ce que je reproche aux organisations professionnelles comme Enerplan. Ne jamais parler des coûts futurs.. Et de mon point de vue, vous (les gens qui en vivent en travaillant, si j’ai bien compris)êtes les premiers dindons de la farce…

airsol

Les dindons d’une politique d’aide incoherente ne seront pas les installateurs prudents qui n’ont pas mis pas tous leurs oeufs dans le même panier. Les dindons ce sont les PME qui ont investit dans une chaine de production en croyant aux discours gouvernementaux sur l’interêt d’une industrie francaise

Sicetaitsimple

suite de mon post du 9/01à 21h33(ci-dessus). J’étais optimiste en parlant de fin 2011. C’est déjà parti pour le foutoir en Italie: Promis, je ne travaille pas chez Barclays Capital!

Sicetaitsimple

Votre remarque judicieuse ci-dessus sur la “petite arnaque” à la CSPE ( le fait que le PV produit le jour et non jour et nuit) semble devoir être prise en compte prochainement si on en croit le rapport provisoire de M. Charpin.

Sicetaitsimple

en reparcourant cette page pour faire une suite à la remarque de Marius76 sur la “petite arnaque” ci-dessus, je vois que Chelya ne vous a jamais envoyé le lien sur les 120€/MWh… Rassurez vous, il s’agit juste de s’habituer…

Sicetaitsimple

Pas grand chose en effet. Et même, si on se projette en 2015 ou après et que nos amis allemands continuent à mettre 5000MW de PV par an sur le réseau, plus ce que mettront les autres(France, Italie,..), il n’est pas certain que le prix de gros sur 8/20h ne soit pas égal voire inférieur au prix en base, au moins les mois où le PV produit! Ce serait alors l’arroseur arrosé….

Sicetaitsimple

Il y a quand même des acteurs engagés! . Enfin , des baisses de tarifs quasiment réclamées par le opérateurs… Esperons qu’ils seront entendus et qu’elles prendront effet dès la fixation des nouveaux tarifs ( sur une autre page, 200€/MWh ont été jugés très satisfaisant pour les centrales au sol) C’est sur la page d’accueil d’enerzine.

Sicetaitsimple

Retour sur un post très vieux, 1,5 ans….l’arroseur arrosé, le prix de référence ( prix de gros) pour la CSPE ( voir 2 posts plus haut). Eh bien en ce beau WE ensoleillé du mois de Mai, on y est, sans attendre 2015: Des prix de l’ordre de 15€/MWh en milieu de journée, plus faibles que les prix en base ou les prix de nuit, parce que nos amis allemands vont mettre 20GW de solaire sur le réseau réseau à la mi-journée. C’est anecdotique, mais ça vaut le coup d’être souligné. Tant mieux pour les quelques industriels electro-intensifs européens qui travaillent le WE et qui se sont sourcés à ces niveaux de prix,mais les consommateurs, qui n’ont pas accès aux marchés, paieront un peu plus de CSPE. Ce n’est pas dramatique, d’ailleurs c’est le choix qu’à résolument fait l’Allemagne, faire plus payer la facture electrique par les particuliers que par le grandes entreprises.

Sicetaitsimple

Si j’étais Nicole Bricq, je ferais une bonne remise à zéro des choses, qui serait légitimement attribuée au gouvernement précédent. + 5€/MWh pour la CSPE immédiatement, soit environ 3 à 4 % sur la facture du perticulier, ce qui ne serait qu’un rattrapage. En expliquant bien que c’est juste le fait des renouvelables, pour que les francais comprennent bien que ça coute quand même plus cher. Aucune attaque dans mon propos, juste le fait que ceux qui au bout du compte financent sachent ce que ça coute aujourd’hui, même si on espère que ça coutera moins pour les moyens mis en service dans le futur.