Pas d’accord sur les biocarburants au sommet de la FAO

Le sommet de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation s’est achevé jeudi soir. Une déclaration finale a été adoptée par consensus au terme de 3 jours de discussions. Elle exhorte la communauté internationale à accroître son aide aux pays en développement, en particulier les pays les moins avancés et ceux qui sont le plus touchés par la hausse des prix. En revanche, aucun engagement n’a été pris concernant la question controversée des biocarburants.

Les parties prenantes se sont contentées d’une déclaration soulignant qu’il "est essentiel de relever les défis et possibilités relatifs aux bicarburants, compte tenu des besoins mondiaux en matière de sécurité alimentaire, d’énergie et de développement durable."

“Nous sommes convaincus que des études approfondies sont nécessaires pour faire en sorte que la production et l’utilisation des biocarburants soient durables, conformément aux trois piliers du développement durable et tiennent compte de la nécessité de parvenir à la sécurité alimentaire mondiale et de la maintenir (…)"

“Nous demandons aux organisations intergouvernementales compétentes, et notamment la FAO, dans le cadre de leur mandat et de leur domaine de compétence, et avec la participation des gouvernements nationaux, des partenariats, du secteur privé et de la société civile, de stimuler sur la question des biocarburants un dialogue international cohérent, efficace, fondé sur les résultats et ce, dans le contexte de la sécurité alimentaire et des besoins en matière de développement durable.”

181 pays étaient représentés au Sommet de l’alimentation de la FAO – 43 représentés par leur chef d’Etat ou de gouvernement et 100 au niveau ministériel. 60 ONG et organisations de la société civile étaient présentes.

         

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