Pourquoi la France a encore besoin du nucléaire ?

En écho à la catastrophe naturelle que connaît actuellement le Japon, Christian Pierret, l’ancien Ministre de l’Industrie et Président du Think tank Energies VISTA donne son point de vue sur la politique nucléaire française.

"Pendant que le Japon panse ses plaies avec courage et dignité, les opposants résolus au nucléaire préparent des opérations de communication partout en France. Sans minorer la gravité de la situation au Japon, il est choquant et pour tout dire cynique d’utiliser la catastrophe nippone à des fins politiques et dogmatiques pour demander l’abandon immédiat du nucléaire en France."

"Fukushima est un vrai drame humain, dans un pays déjà traumatisé par les séquelles des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, mais il est avant tout dû à une catastrophe naturelle d’une force exceptionnelle (magnitude 9,0). Pour l’heure, nos pensées et notre soutien doivent donc être entièrement tournés vers les victimes de cet enchaînement de catastrophes."

"Le temps du débat sur la politique énergétique française viendra ensuite. Nous ne devrons pas éluder les questions que les Français peuvent se poser aujourd’hui à propos de l’énergie nucléaire. Aussi légitime qu’elle soit, cette réflexion ne doit pas être polluée par des considérations politiciennes ou des postures politiques, à l’approche de l’élection présidentielle de 2012."

Christian Pierret tente d’apporter des réponses "claires et sérieuses", à des questions cruciales.

La France peut-elle renoncer au nucléaire ?

L’Etat, quelles que soient les majorités politiques, a fait dès 1945 -et la naissance du Commissariat à l’Energie Atomique- un choix clair pour assurer son indépendance énergétique au service de sa croissance économique. Je suis heureux que l’unité nationale se soit faite sur un choix stratégique fondamental dont notre pays peut être fier. Aujourd’hui, 75% de l’électricité est d’origine nucléaire.

La France ne peut donc pas changer de cap de façon radicale, même si avec la progression des énergies renouvelables, la part du nucléaire dans le mix énergétique doit nécessairement baisser. C’était le choix que j’avais proposé à Lionel Jospin lorsque j’étais Ministre de l’Industrie et qu’il avait accepté.

La France peut-elle se passer d’un des fers de lance de son industrie nationale ?

Il n’existe pas de grand pays sans industrie puissante et exportatrice. La filière électro-nucléaire française domine le marché international de l’atome civil et offre cette perspective : les experts prévoient la construction de 250 réacteurs dans les vingt prochaine années, dont la moitié en Chine.

La concurrence est vive mais aucun pays n’a autant d’atouts que la France : celle-ci ne dispose pas seulement de toutes les compétences sur la chaîne nucléaire, mais aussi du premier producteur mondial d’uranium (AREVA) et d’un opérateur très expérimenté (EDF). L’abandon du nucléaire provoquerait de lourdes conséquences pour notre croissance et pour nos emplois.

La France court –elle le même risque que le Japon ?

Certes le risque zéro n’existe pas, mais quatre facteurs clés me conduisent à affirmer que la catastrophe japonaise ne peut pas se produire en France:

1- Notre pays n’est pas situé dans une zone à haute intensité sismique.
2- Nous disposons d’une instance qui est chargée de la sûreté de nos centrales : l’Agence de Sûreté Nucléaire.
3- L’Etat est actionnaire, dans des proportions différentes, des trois grands acteurs de la filière numérique. Il est donc en mesure d’imposer des normes de sûreté beaucoup plus élevées que celles existantes dans les pays dont la l’industrie nucléaire est totalement privatisée.
4- Les centrales françaises disposent pour la plupart de deux enceintes de confinement contre une seule pour la centrale de Fukushima.

Tous les enseignements de cette catastrophe devront être tirés pour répondre à la question suivante :

Quel nucléaire voulons-nous pour demain ?

Cette réflexion devra nous conduire vers encore plus de sécurité, plus d’ouverture vers la société civile, une meilleure performance de tout le cycle du nucléaire et au final une amélioration de l’efficacité énergétique de cette chaine de production au niveau européen et mondial.

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Guydegif(91)

OK, j’accepte certains des arguments mis en avant par C.Pierret, mais il le dit lui-même dans le point 1) implicitement si applicable: ==> donc, parceque les réacteurs de Fessenheim sont situés dans une zone sismique et parceque les plus vieux de France ==> il faut donc arrêter ces 2 réacteurs (2x 900MW) de Fessenheim ainsi que ceux de Bugey, également des grands-mère-NUC, et mettre en place de nouvelles ressources EnR….et surveiller les autres réacteurs au fur et à mesure de leur vieillissement, tout en gardant une veille technologique sur toutes les technos énergies, EnR et le NUC…. Viser plus SÛR, plus PETIT, 500 MW plutôt que 1600 MW, pour faciliter le contrôle et la maitrise…. A+ Salutations Guydegif(91)

michel123

Il est pourtant clair que le désastre  a été le fait de l’inondation et que le risque d’inondation chez nous est tout à fait présent. Pas moins de 5 centrales sont en zone inondable. Une inondation majeure lors d’une tempète de type xinthia aurait pour effet d’endommager le système de refroidissement avec le même sénario de catastrophes à répétition pour lequel nous ne pouvons rien dans l’état actuel de ces centrales. J’espère que les responsables mettront enfin un système de refroidissement d’urgence au point pour ne plus voir ce sénario se reproduire. Tout le système repose sur les pompes , l’électricité et les génératrices de secours le tout en 4 exemplaires mais qui en cas d’inondation catastrophique peuvent tous être mis hors service d’un seul coup comme ce fut le cas au japon  . Les explosions d’hydrogène rélaché à cause de la surchauffe du réacteur oblige à trouver une solution également ; ces combustibles portés à des températures supèrieures à 1000° décomposent l’eau en hydrogène + oxygène  et rien n’est prévu pour ventiler mécaniquement la salle contaminée (il n’y a plus de courant ) lors des dégagements effectués dans le but de relacher la pression. Si de grands panneaux amovibles avaient été présents pour évacuer l’hyrogène l’explosion qui a détruit le batiment ne se serait sans doute pas produite Alors messieurs les ingénieurs qui ont tout prévu sauf justement ce qui ne l’était pas , creusez vous un peu le cervelle pour nous mettre à l’abri d’une catastrophe de ce genre et cessez de dire : que tout-va-bien il n’y a rien à craindre en france , parce-qu’en-france-on-est-meilleur-que-tout-le-monde….

gp

plus sûr et plus petit? Pourquoi pas, mais la démonstration reste à faire que cela aura vraiment un sens compte tenu des caractéristique de l’énergie nucléaire? Et quand bien même cela serait le cas – 1 réacteur pour 500 000 hab. plutôt qu’un réacteur pour 1 million – il est clair que l’argument économique balayerait une fois de plus d’un revers de main ce genre de proposition. Qu’on se le dise : l’énergie nucléaire est synonyme de centralisation extrême & d’investissement d’initial très importants que seuls les riches Etats et/ou les opérateurs privés au long court (personnellement je n’en connait pas bcp…) peuvent s’offrir. Un moyen efficace de limiter le “mitage” du nucléaire dans le paysage en concentrant à l’extrême les zones à risques. Une chose est sûre : avant d’envisager une improbable sortie du nucléaire en France, la première chose à faire sur laquelle il ne devrait plus y avoir débat, c’est d’augmenter significativement le prix de l’électricité française (naturellement assorti d’un tarif social pour les 3000 premiers kWh). De l’avis de tous, le moyen le plus efficace et de loin, d’engager de vraies politiques d’économie d’énergie (avec un risque très faible de migration vers d’autres formes d’énergie pour les usages thermiques compte tenu de leur prix, y compris pour le bois énergie qui verrait alors son prix rapidement augmenter sur le marché) tout en investissant dans la R&D (stockage notamment) et les EnR. En 2011, il est insupportable de continuer à gaspiller l’électricité comme on se l’autorise encore chez nous. A ce rythme, la France sera bientôt la destination favorite des équipements électriques à faible efficacité énergétique. Un exemple, les PAC : là où leur COP moyen atteint 4,5 mini en Suède, au Danemark ou au Japon, en France, on atteint péniblement 3 malgré des conditions climatiques bien plus propices. Et ne parlons pas de l’éclairage public à la française qui reste un des symboles de la gabegie nucléaire… http://www.green-e-motion.fr

Tof

“L’abandon du nucléaire provoquerait de lourdes conséquences pour notre croissance et pour nos emplois.” que dire des milliers de personnes qui vont se retrouver au chomage grace au moratoire photovoltaique conduit par les amis de Pierret. que dire en bref du potentiel d’emploi dans les Enr. Celles ci etant par essence moins puissante et décentralisée, elles sont encore plus traductrice d’emploi, et ce, dans toute la france, pas juste 40 sites !!!

Irisyak1

Le nucléaire est contestable au niveau du vrai coût … Tant que le coût de l’assurance ne sera pas supporté par les utilisateurs il y aura un biais insupportable. La rémunération des éclopés de Tchernobyl attend toujours …Il faut que les travailleurs qui vont sur les sites soient considérés pour ce qu’ils sont. Ils ont droit à la sécurité de l’emploi, au bien-être dans le travail. Ils méritent le même traitement que les aiguilleurs du ciel (payés très chers en fonction des années de vie qu’ils perdent.). Il faut en recruter pour que les incidents cessent d’être d’origine humaine. La technologie ne remplace pas les erreurs humaines trop nombreuses en France à cause des conditions de travail insupportables. Il faut provisionner le démantèlement à son vrai prix. On en demande dix fois plus aux éoliennes. Le nucléaire doit aussi payer toute la recherche prise en charge par l’Etat. Il en a déjà reçu beaucoup trop. Il doit aussi assurer le coût des services de sécurité apportés par l’Etat. Il faut enfin provisionner largement les coûts du retraitement des déchets sur le très long terme. Il faut aussi que l’omerta cesse; les passe-droits, la corruption etc doivent cesser. Au vu de tous ces facteurs nos concitoyens choisiront.

Teredral

Vis-à-vis des explosions d’hydrogène sur les réacteurs français, rassurez-vous, messieurs les ingénieurs ont prévu: – des recombineurs d’hydrogène dans l’enceinte pour limiter l’accumulation de ce gaz en cas d’échauffement du coeur entraînant une réation entre le combustible et l’eau, – une soupape de décharge munie d’un filtre à sable pour permettre la décompression de l’enceinte.

montayak

Le nucléaire est contestable au niveau du vrai coût … Tant que le coût de l’assurance ne sera pas supporté par les utilisateurs il y aura un biais insupportable. La rémunération des éclopés de Tchernobyl attend toujours …Il faut que les travailleurs qui vont sur les sites soient considérés pour ce qu’ils sont. Ils ont droit à la sécurité de l’emploi, au bien-être dans le travail. Ils méritent le même traitement que les aiguilleurs du ciel (payés très chers en fonction des années de vie qu’ils perdent.). Il faut en recruter pour que les incidents cessent d’être d’origine humaine. La technologie ne remplace pas les erreurs humaines trop nombreuses en France à cause des conditions de travail insupportables. Il faut provisionner le démantèlement à son vrai prix. On en demande dix fois plus aux éoliennes. Le nucléaire doit aussi payer toute la recherche prise en charge par l’Etat. Il en a déjà reçu beaucoup trop. Il doit aussi assurer le coût des services de sécurité apportés par l’Etat. Il faut enfin provisionner largement les coûts du retraitement des déchets sur le très long terme. Il faut aussi que l’omerta cesse; les passe-droits, la corruption etc doivent cesser. Au vu de tous ces facteurs nos concitoyens choisiront.

Cleantuesday

David Dornbusch a travaillé de nombreuses années comme ingénieur chez Areva ainsi que pour le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), pour lequel il a conçu un réacteur de recherches en cours de construction à Cadarache. Il préside depuis 2008 l’association Cleantuesday qui oeuvre pour la promotion des Cleantech en France. Doit-on et peut-on envisager la sortie du nucléaire après ce qui s’est passé au Japon ? Envisager la sortie du nucléaire n’est pas absurde. Deux éléments plaident en faveur d’une telle évolution. D’abord, les énergies renouvelables sont aujourd’hui capables de couvrir une part importante des besoins en électricité. Ainsi 39% des nouvelles capacités électriques installées l’année dernière aux Etats-Unis sont de l’éolien. Ensuite, le coût de ces énergies par rapport au nucléaire est en train de baisser considérablement. Jusqu’à présent, l’électricité nucléaire produite en France n’est pas chère. Mais le coût des nouvelles installations type EPR est faramineux : 5 milliards d’euros pour un réacteur d’une puissance de 1,6 gigawatts (GW). Aux Etats-Unis les nouveaux réacteurs qui vont être construits par General Electric pourraient afficher un coût de 6 milliards de dollars le gigawatt. C’est gigantesque. A 6 dollars le watt (ndlr : un gigawatt = 1 milliard de watts), cette électricité nucléaire serait plus chère que le solaire, qui revient à 5 dollars le watt aujourd’hui et sera à 2 dollars dans trois ans. L’éolien déjà moins cher puisqu’il ne coûte que 2 dollars le watt. (ndlr: les chiffres de la Commission de régulation de l’énergie sont moins favorables aux énergies renouvelables:  selon elle, le prix de revient de l’électricité nucléaire aujourd’hui en France est de 31 euros le mégawattheure, contre environ 70 euros pour l’éolien terrestre et plus de 100 euros pour la biomasse. Ces chiffres ne prennent pas en compte l’augmentation prévisible du coût de l’électricité d’origine nucléaire liée au renouvellement et/ou à l’arrêt des centrales les plus anciennes). A quel horizon pourrait-on passer au « tout renouvelable » ? Avant de se précipiter, il faut quand même savoir si on doit sortir complètement du nucléaire. Bien que ce soit techniquement possible, il se peut qu’on tombe sur des difficultés qu’on n’avait pas prévues : difficultés de raccordement au réseau et d’acceptation par la population des installations éoliennes et solaires. Si ces difficultés ne sont pas prises en compte, il y a un risque qu’on aboutisse à un retour aux énergies fossiles, comme le gaz de schiste, ce qui ne serait pas un progrès. Cela dit, d’après un rapport de Mark Z. Jacobson, professeur à l’université de Stanford (ndlr : publié en 2009), la planète pourrait consommer 100% d’énergies renouvelables en 2030. Cela passe d’abord par une baisse de moitié de la consommation d’électricité et ensuite par un développement massif des énergies renouvelables. S’agissant des économies d’énergies, des solutions existent. On sait par exemple que l’installation de compteurs électriques intelligents dans tous les foyers de France permettrait de faire baisser la consommation électrique de 15% (ndlr : ERDF teste actuellement ce type de compteurs dans certaines régions et devrait le généraliser en 2012). Le nucléaire a-t-il encore un avenir selon vous ? Il va être compliqué pour l’industrie du nucléaire de se relever de la catastrophe de Fukushima. Les rares projets viables seront des installations hyper-sécurisées comme l’EPR. Or, ce dernier coûte très cher. Seule la Chine va probablement maintenir son programme de construction de centrales nucléaires, car elle n’a pas le choix. Mais dans les pays où l’opinion publique compte, on peut s’attendre à un rejet…sauf si l’on est capable de sortir un réacteur de 500 ou 1000 mégawatts irréprochable sur le plan de la sécurité et qui ne coûte pas plus d’1 milliard de dollars. Pour cela, la France va devoir mettre le paquet sur la R&D. La solution qui consiste à reprendre les réacteurs à design américain des années 1960 et à les emballer dans des couches successives de béton et d’acier, comme c’est le cas de l’EPR, ne nous mènera nulle part. Il faut un bond technologique, sinon le secteur nucléaire va au devant d’une crise. Propos recueillis par François Schott

Cleantuesday

Les avantages du nucléaire pâlissent face à l’éolien ou au solaire. La réaction des marchés a été immédiate. Dans la foulée de l’accident de Fukushima puis des débats sur le maintien du nucléaire, les cours des entreprises des énergies renouvelables se sont envolés sur toutes les bourses de la planète. Un phénomène d’autant plus marquant qu’il se produit dans un contexte de morosité boursière et qu’il fait suite à des mois de vaches maigres pour ces mêmes valeurs. Cet emballement boursier est-il étayé par des perspectives sérieuses d’un développement accéléré des énergies renouvelables ? Un récent rapport du MIT tablait sur la capacité des énergies renouvelables à prendre le relais du nucléaire et des énergies fossiles d’ici à 2030. David Dornsbusch, Président de l’association Cleantuesday, abonde en ce sens : “Les technologies et les capacités de production sont là. Nous allons fabriquer de quoi produire 25 gigawatts (GW) d’énergie photovoltaïque en 2011, et entre 30 et 40 GW d’énergie éolienne, rappelle-t-il. Ce n’est donc pas inenvisageable de passer à 100-150 GW d’énergies renouvelables par an d’ici à 2030, et de réduire dans le même temps la production de 50 %.” “En Chine, les capacités supplémentaires prévues dans les 10 à 20 prochaines années sont peu ou prou les mêmes pour les renouvelables et le nucléaire”, rappelle pour sa part Nicolas Rochon, fondateur de la société R Green de conseil en investissement dans l’environnement. Surtout, l’argument du nucléaire bon marché ne tiendrait plus. Répondre aux pics de demande “Le coût des nouvelles centrales est démentiel”, s’exclame David Dornsbusch. Cinq milliards d’euros pour 1,6 GW pour l’EPR, et un coût prévisionnel de 6 milliards par GW, soit 6 dollars par watt, selon des analystes américains. Et de diagnostiquer “une énorme contrainte pour concilier sûreté et coût, impossible à résoudre à court terme”. D’autant plus que ce calcul n’intègre pas les coûts induits. “Les conséquences de Tchernobyl, c’est 260 milliards d’euros”, rappelle Nicolas Rochon. Sans compter les incertitudes sur l’évolution des cours de l’uranium, ou l’ampleur des provisions pour démanteler des centrales. Dans le même temps, le coût des énergies renouvelables va poursuivre sa baisse et se rapprocher du niveau de celui des énergies traditionnelles. Mais la véritable problématique, selon lui, reste l’indépendance énergétique et la capacité à répondre aux pics de demande. La disponibilité des installations doit aussi être prise en compte. Celle des centrales nucléaires est de 85 % (7.500 heures par an), quand elle n’est que de 30 % pour l’éolien et 20 % pour le solaire. Seule la biomasse (63 % des énergies renouvelables produites en France) fait aussi bien que le nucléaire. Selon Nicolas Rochon la diversification du mix énergétique “pourrait entraîner une baisse de 10 et 30 % des prévisions d’installations”. Or, si seuls 150 des 200 GW de capacités nucléaires supplémentaires prévues par l’Agence internationale de l’Energie d’ici à 2020 sont installés, il faudra mettre en place 150 GW de solaire supplémentaire pour compenser cette différence de 50 GW. De quoi justifier l’intérêt des investisseurs… Dominique Pilaot – 21/03/2011, 09:57

ccsiaix

Ce texte est à corriger ….. La disponibilité de  30 % pour l’éolien et de 20 % pour le solaire. FAUX :Voilà bien des chiffres doublés par le mitantisme … en quoi les Enr Répondent aux pics de demande?

Steph

Quand un pont du nucleaire debite ses verites que la France d’en bas est tenue d’accpeter pour religion et traite ses adversaires de dogmatique et autre ayatollah, c’est assez cocasse. D’ailleurs la distance entre le communique et les commentaires est flagrant, on se croirait entre 2 mondes. La France a interet a sorti du nucleaire, economiquement parce les source comme l’hydro et l’eolien sont moins cheres que le nucleaire et se VRAIS COUTS, que le biogaz est a egalite et que le solaire arrivera a parite tres vite. La recherche peut continuer a se developper dans tous ces secteurs, notamment les energies de la mer qui n’en sont qu’a leur debuts, voulons-nous rater le coche cette fois-ci aussi ? Ethiquement parlant, il est indefendable de refiler aux generations a venir nos dechets en toute connaissance, et nos chercheurs cherche depuis 40 ans a s’en debarrasser et NE TROUVENT PAS. PS : non Mr Pierret, la France ne domine pas le marche mondial du nuke puisque les Coreens nous ont mis la raclee en vendant 4 reacteurs aux Emirats.

meminick

il est toujours intéressant de connaitre les tenants et aboutissants c’est pourquoi je recommande de consulter la liste des “animateurs” de Vista On s’aperçoit ainsi rapidement que derrière le nom de think tank on trouve essentiellement un lobby qui défend de façon continue toujours les mêmes intérêts

Oth2011

VSE-France Une symbiose Vent – Soleil – Eau pour la France 30% d’électricité renouvelable en 2020. 60% en 2030 et 100% en 2040.

Louis.massias

Bonjour, Nous avons aussi le meilleur avion de chasse du monde, le Rafale. Combien en avez-vous vendu ? Ca sera pareil avec les centrales nucléaires. Alors, arrêtons de phantasmer. Avec l’argent prévu pour le nucléaire, développons des filières énergétiques nouvelles qui n’engendrent aucun risque pour les populations. Avez-vous intégré dans le coût de l’électricité nucléaire le coût des morts et des malades du nucléaire. Aujourd’hui, ce sont les cotisants à Sécurité Sociale qui paient.

Grosdoute

“Pendant que le Japon panse ses plaies avec courage et dignité, les opposants résolus au nucléaire préparent des opérations de communication partout en France. Sans minorer la gravité de la situation au Japon, il est choquant et pour tout dire cynique d’utiliser la catastrophe nippone à des fins politiques et dogmatiques pour demander l’abandon immédiat du nucléaire en France.” Dire cela alors qu’Areva à un budget de communication d’au moins 20 millions d’€ me laisse un peu dubitatifs.  C’est sûr que les anti-nuk ont des moyens autrement plus puissants. Et Bouyges (TF1) qui aimerait aussi entrer dans la danse nucléaire, ça compte pour du beurre ? L’indécence n’est elle de vouloir à tout prix occulter ou fausser le débat ?

Catalan0468

Bien sur qu’il ne faut pas sortir de la production d’électricité nucléaire en France en peu de temps, mais je demande à EDF et à AREVA de nous répondre sur l’état et la durée de vie restante de nos réacteurs. Je leur demande aussi de nous communiquer l’état des mesures qui ont étés prises concernant les 5 reacteurs déja fermés, et ensuite je leur demande de nous communiquer les prévisions concernant le refroidissement des réacteurs en été en considérant l’assèchement de nos fleuves. Ne serait il pas venu le temps de s’intéresser à un MIX énergétique pour ne pas dépendre que de l’uranium, et enfin pourrait on avoir des informations concernant la façon de gérer les mines d’uranium au Niger et au Nigéria. Moi, je pense à l’AVENIR de mes enfants ! à chaque incident nucléaire dans le monde, un couche de déchets même mineurs se répand sur notre planète, cette fois ci le nuage radioactif ne va pas s’arrêter à nos frontières comme à l’époque de Tchernobil. Et enfin dernière question à nos responsables: la France n’est elle pas un pays SUR-Nucléarisé, DANGEREUX pour nos pays voisins ? Pourquoi par exemple l’Allemagne n’est pas d’accord avec notre politique ? ch Sailliard

alternotre

La seule voie qui tient le coup à long terme, c’est la fusion nucléaire. Perso, la seule stratégie qui serait vraiment porteuse se décompose comme suit : – Chantier d’améliorration des performances énergétiques, que ce soit dans les transport, tant que le logement, l’industrie etc… En bref, une bonne vielle chasse au gaspi ! – Développement raisonnable des ENR en échange de l’arrêt des plus anciennes centrales nucléaires. – Prolongement de la vie du parc de centrales les plus récentes, voire retrofitting. Construction des centrales neuves réduite au strict minimum. – Accélération des recherches sur la fusion nucléaire dans le cadre d’un plan aussi bien doté que fut le projet manhattan en son temps. Avec un objectif de démarrage de réacteurs “opérationnels” sur les 2030 au plus tard. L’objectif est de progresser et non pas de stagner, encore moins reculer. A ce titre, la maîtrise de la fusion nucléaire est à mon sens, la seule réponse possible et durable.

gp

la réponse triviale : oui évidemment qu’en France on est dans une situation de sur-nucléarisation! D’ailleurs, heureusement que nos voisins européens ne sont pas dans une situation comparable sans quoi, c’est l’europe tout entière qu’il faudrait chauffer à l’électricité… Au passage, merci la suisse d’acheter de l’élec nuc aux heures creuses pour la stocker en pompant l’eau des barrages de montagne et en nous la revendant quelques heures plus tard à prix d’or pour alimenter nos convecteurs à la con… du bon sens, des économies d’énergie et des ENR. Vite!!! http://www.green-e-motion.fr

Bibou64

De voir que les gens sensés et avertis qui animent régulièrement ce forum ont une réponse très consensuelle à ce Monsieur, qui apparamment appartient au lobby pro nucléaire. Discours rodé. et toujours beaucoup de certitudes. J’ai bien aimé l’argumentaire super costaud : “La France ne peut donc pas changer de cap de façon radicale,” Et pour quelle raison ? L’argument d’un des commentateurs sur les assurances (on ne sait pas assurer les biens et les personnes contre les risques nucléaires)  est très interessant. C’est donc une energie d’avenir… Je suis dubitatif sur la fait d’arriver à entretenir le parc Nuke actuel, avec un cout des ENR qui baisse très rapidement. Donc, la transisition energétique risque d’être beaucoup plus rapide que prévu, et elle va couter cher, à tout le monde, espérons que ce sera sans catastrophe.

Chpierret

Je suis heureux de constater qu’il est possible d’avoir un débat dépassionné avec les internautes sur le sujet du nucléaire et, plus généralement, sur la politique énergétique à mettre en place à l’avenir en France, voire en Europe. De tous les commentaires et divers arguments ci-dessus, je retiens tout particulièrement cette phrase : « la France va devoir mettre le paquet sur la R&D », ce à quoi je souscris à 200%. En effet, l’innovation technologique et la R&D -qui est faible en France dans tous les secteurs industriels confondus par rapport à ses voisins européens- sont les clés fondamentales d’une politique énergétique moderne et pragmatique qui permettront, d’une part, d’apporter encore plus de sécurité et de sûreté à nos centrales nucléaires, et d’autre part, d’accroître l’efficacité des EnR. La volonté politique sera essentielle pour l’orientation que prendra la stratégie énergétique française et européenne dans les années à venir. Christian Pierret

Chpierret

Bonjour,Je suis heureux de constater qu’il est possible d’avoir un débat dépassionné avec les internautes sur le sujet du nucléaire et, plus généralement, sur la politique énergétique à mettre en place à l’avenir en France, voire en Europe. De tous les commentaires et divers arguments ci-dessus, je retiens tout particulièrement cette phrase : « la France va devoir mettre le paquet sur la R&D », ce à quoi je souscris à 200%. En effet, l’innovation technologique et la R&D -qui est faible en France dans tous les secteurs industriels confondus par rapport à ses voisins européens- sont les clés fondamentales d’une politique énergétique moderne et pragmatique qui permettront, d’une part, d’apporter encore plus de sécurité et de sûreté à nos centrales nucléaires, et d’autre part, d’accroître l’efficacité des EnR. La volonté politique sera donc essentielle pour l’orientation que prendra la stratégie énergétique française et européenne dans les années à venir. Christian Pierret

Dan1

Quels que soient les risques bien réels ou supposés du nucléaire électrogène, il est toujours intéressant de constater sur quoi s’appuie la COM d’un certains nombres d’intervenants : 1ère antienne : – La France est hypernucléarisé au niveau de sa consommation d’énergie. Faux : la France est hypernucléarisée seulement au niveau de la production électrique, mais…il n’y a pas que l’électricité dans la vie, même en France. La France tire 20% de son énergie finale du nucléaire et il faut et faudra bien discuter des 80% restant notamment du chauffage non électrique et des tranports. 2ième antienne : – Le nucléaire a provoqué une gabegie énergétique. Faux : je l’ai déjà démontré plusieurs fois : J’attends les démonstrations argumentées sur la gabegie française. 3ième antienne : – le nucléaire a un coût global exorbitant pour les français. Faux : est-ce que quelqu’un peut présenter un système capable de produire 20 000 TWh en 40 ans pour 500 milliards d’Euros ? 4ième antienne : – le nucléaire ne paye pas ses externalités. Faux en grande partie : le nucléaire est l’une des seules filières qui traite et retraite ses déchets et paye pour cela. Les autres filières de masse (charbon, gaz…) se servent de l’atmosphère comme poubelle (y compris pour des rejets radioactifs) et ne paye rien et se repose sur la société pour prendre en charge les morts et les malades. C’est bien pour cela que toutes les tentatives de comptabilisation des externalités donne des résulats bizarre pas forcément en défaveur du nucléaire (voir étude EXTERNE) : 5ième antienne : – il faut absolument baisser la consommation d’électricité pour résoudre le problème et se passer du nucléaire. Faux : si on mise tout sur la baisse globale de la consommation d’électricité et donc de la production, on s’interdit les transferts d’usage des fossiles vers l’électricité (par exemple les véhicules électriques). Redisons le la France en énergie finale dépend à 65 % des fossiles (pétrole + gaz) et ça c’est un problème : En conclusion, un vrai débat argumenté et honnête sur l’énergie peut être intéressant. Le nucléaire, même potentiellement dangereux présente intrinséquement quelques avantages. Si les occidentaux l’abandonne, il y a fort à parier que les très gros pays émergents continueront (par exemple pour alimenter 2,5 milliards de Chinois et d’Indiens sans recourir exclusivement au charbon). Par contre, ce qui est sûr, c’est que les centrales nucléaires n’aiment pas les tsunami alors que les hyperséismes (9) seraient plutôt mieux supportés. Or la région du nord Japon a déjà subi de très forts tsunami durant les derniers siècles. Du côté de Sanriku, par exemple il y a eu trois tsunamis dévastateurs en un peu plus d’un siècle : 1896 = vague de 38 mètres : 1933 = vague de 28 mètres 2011 = vague de 10 mètres ? Il existe donc un très gros problèmes à placer des centrales nucléaires dans des endroits régulièrement dévastés par des tsunamis… qui ne sont pas de simples tempêtes ou inondations !

Fleurent

Le risque zero n’exoste pas .Toute fourniture ou stockage d’énergie peut etre dangeureux (rupture d’un barrage suite a un tremblement de terre – explosion d’un methanier) Le nucléaire est dangeureux comme d’autres sources.Il faut prendrfe du recul Thre miles islande ° Tchenobyl ° Recent desatre japonais,combien de morts ? Réchaiffement climatique . Inondation – cataclysmes climatiques – epidemies non controllées – combien de morts ?  Le Nucleaire est aujourd’hui seule source d’énergie importante ne donnant pas de C02. Si on arrete le nucléaire la production d’energie électgrique (en croissance regulière) se fera a partir de fossile charbon – petrole gaz dit naturel – gaz de schiste J’ai beaucoup travaillé dans l’énergie solaire c’est beau, utile pour les endroits isolés, mais derisoire devant nos consommations d’énergie. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et il faut avoir le courage de faire les choix preservant nos descendants

Grosdoute

“Si les occidentaux l’abandonne, il y a fort à parier que les très gros pays émergents continueront (par exemple pour alimenter 2,5 milliards de Chinois et d’Indiens sans recourir exclusivement au charbon).” OK les antiennes sont de sortie, mais le nucléaire capable de remplacer significativement les énergies fossiles,c’est aussi une antienne, pour l’instant ce n’est pas la réalité.   Montrez nous un début de plan de développement du nucléaire permettant disons de couvrir, ne serait ce que 20 % de ce que font actuellement les énergies fossiles et on en reparle. Les sources officielles annoncent 70 ans de réserve d’uranium, comment fait-on si on multiplie par 5 le nombre de réacteurs ? Il y a les réacteurs à neutrons rapides, bien sûr (encore une antienne), comment faite vous pour faire accepter à la population un réacteur qui utilise massivement du plutonium et qui est refroidi par du soduim liquide ? Pour accepter les risques du nucléaire, il faudrait A MINIMA que le jeu en vaille la chandelle, et même dans ce cas là il n’est pas sûr que cela suffise. Actuellement la plupart des sources d’information cite un chiffre de l’ordre de 6 % pour la quantité d’énergie primaire fournie par le nucléaire par rapport à la totalité des énergies primaires utilisées modialement. Mais ce chiffre est discutable car le coefficient appliqué pour la conversion de l’énergie électrique nucléaire en énergie primaire est discutable, mais les infos sur ce point sont particulièrement difficiles à trouver. Sur ce doc : page 6 : nucleaire = 5.8 % de l’énergie primaire mondiale en 2008, hydro = 2.2 % page 24 : nucléaire dans la génération d’électricité = 13.5 %, hydro = 15.9%. Dès le départ, au niveau de IEA,  les dés sont pipés.

Flo

Combien coûtent 3000km² de notre planète, contaminés et sacrifiés à jamais ? Avec quel taux d’actualisation, avec quelles hypothèses sur l’avenir ? Comment définir le risque nucléaire ? Combien fait zéro fois l’infini ? S’il n’est pas de notre rôle de nous appitoyer pendant une durée déterminée sur le sort des malheureux japonais, il l’est de nous poser des questions sur notre avenir, quite à déplaire à notre “fleuron” national.

Reivilo

Quel discours lénifiant et rassurant de M Pierret et quel “Think-tank” joliment cravaté ! Continuons, nous citoyens de base à nous saisir du sujet et au contraire à “passionner” le débat. Il y a d’autres visions de l’avenir énergétique bien plus crédibles et enthousiasmantes que ces vieux discours formatés au service d’Areva et consorts. On peut écouter par exemple, l’avis de Bernard Laponche dans Terre à Terre du 19 mars.

100msv

Nos centrales nucléaires sont dimensionnées pour résister à la chute d’un petit avion de tourisme, mais pas d’un avion de ligne. Oui bien sûr, on pourra dire que cela n’arrivera jamais ! Mais si cela devait se produire, nous aurions un accident nucléaire majeur. Et on nous dira ensuite qu’on ne pouvait pas le prévoir…

Papi12

75 % de notre électricité est fournie par le nucléaire.N’est-ce pas trop ? Quand on sait que les pointes de consommations ont lieu en hiver et en début de soirée, n’y a-t-il pas urgence à encourager les économies d’ énergie ? Avec l’électricité on peut TOUT faire y compris alimenter nos “futures” voitures électriques mais pourquoi systématiquement séparer la question de la production de celle de l’utilisation ? L’énergie qui nous pose le moins de problème est celle que l’on ne consomme pas ! Les gisements en matière d’économie sont énormes aussi bien au niveau des appareils terminaux qu’au niveau des circuits de distribution. Un exemple : le remplacement des transformateur HTA-BT par des modèles récents permettrait d’économiser 900 MW en Europe juste en gagnant quelques % sur le rendement… Au niveau des éclairages on peut presque atteindre un facteur 4 entre les systèmes classiques (inter + ballast ferromagnétique + tubes 26mm) en passant à des équipements récents (tubes de 16mm, ballast électronique + gestion)… Pourquoi encore privilégier des solutions de chauffage électriques résistifs dans des rénovations ou dans l’habitat neuf ? Pourquoi ne pas intégrer quelques automatismes intelligents sur la gestion des équipements (éclairage, asservissement des ventilations, chauffage, Gestion Technique Centralisée…)et s’assurer qu’ils sont opérationnels !

Dan1

Pour Grosdoute : “Mais ce chiffre est discutable car le coefficient appliqué pour la conversion de l’énergie électrique nucléaire en énergie primaire est discutable, mais les infos sur ce point sont particulièrement difficiles à trouver.” Non, à l’heure d’internet, ce n’est pas difficile de trouver les statistiques mondiales : il suffit de lire Enerzine ! Par exemple ici : Lien direct le document BP : Où encore pour télécharger des parties seulement (directement au format Excel pour les calculs) : Donc, en 2009, en énergie primaire, le monde à consommer 11,2 milliards de d’équivalent tep (11,2 Gtep d’énergie). 89 % de cette énergie était d’origine fossile (pétrole, gaz et charbon). 5,5% était nucléaire et 6,6 % hydroélectrique. Bien sûr, selon les conventions internationales. De même en 2009, le nucléaire a produit 2 698 TWh sur 20 094 TWh au total pour le monde. Cela fait donc 13,4 % de l’électricité mondiale. Les dés ne sont pas pipés, tout est explicable et expliqué et accessible au public. Quant au débat sur le coefficient de conversion en énergie primaire il est sans fin car on compare des filières très différentes. Mais enfin les conventions sont connues.

Dan1

Pour Flo : “Combien coûtent 3000km² de notre planète, contaminés et sacrifiés à jamais ?” C’est bien pour pallier la subjectivité ambiante que l’étude EXTERNE a été lancée pour esayer de comparer objectivement les filières. Le gros hic, c’est que le nucléaire n’est pas le grand perdant ! Parce que pour créer de gros inconvénients pour l’humanité (par exemple sacrifier des dizaines ou milliers de km2) on a déjà inventé mieux que le nucléaire !

Dan1

Pour 100msv : “Mais si cela devait se produire, nous aurions un accident nucléaire majeur.” Mais non, pas besoin d’attendre, nous avons déjà eu au moins deux accidents nucléaires (Tchernobyl et Fukushima). On peut même dire que Fukushima est un condensé de plusieurs accidents majeurs. Nous savons donc ce qu’est un accident majeur et nous pouvons en évaluer les conséquences. A Fukushima, nous avons fusion de coeur et explosion d’hydrogène… et plusieurs fois. En plus, nous savons ce qui se passe quand tous les systèmes de secours sont HS. L’accident arrive et je ne suis pas sûr que la chute d’un avion de ligne sur un seul réacteur parviendrait à faire pire.

Dan1

Pour Louis.massias : “Avez-vous intégré dans le coût de l’électricité nucléaire le coût des morts et des malades du nucléaire. Aujourd’hui, ce sont les cotisants à Sécurité Sociale qui paient.” Justement, c’était le but de l’étude EXTERNE, mais le résultat n’est pas à la hauteur des attentes, le nucléaire s’en sort relativement bien (pas assez de morts et de malades !). Par contre, c’est pas terrible pour le charbon. Alors, si le consommateur veut payer le vrai prix de l’électricité, il faut revoir à la hausse le prix du kWh allemand pour intégrer les externalités du charbon-lignite… déjà fortement subventionné à la production à coup de milliards. Si vous saviez ce que les cotisants de la sécurité sociale payent. le nucléaire français ne doit leur faire bien mal !! Mais la production viticole et l’industrie du tabac c’est autre chose.

Dan1

Pour Papi12 : “75 % de notre électricité est fournie par le nucléaire.N’est-ce pas trop ? Quand on sait que les pointes de consommations ont lieu en hiver et en début de soirée, n’y a-t-il pas urgence à encourager les économies d’ énergie ?” Bien sûr, pourquoi ne pas encourager les économies d’énergie. Oui il faut le faire et je crois bien que c’est ce que fait la France depuis 1973 et la chasse au GASPI. Avec ou sans nucléaire on le fait et on l’a fait et on le fera. D’ailleurs en France, la prééminence du nucléaire électrogène est récente (années 80). Pour ce qui est du chauffage, les systèmes résistifs ne sont pas ce qui se fait de mieux, loin s’en faut et ils s’avèrent très chers à l’usage. Cela encourage donc à économiser, parfois au-delà du raisonnable pour les ménages modestes… car le kWh électrique est très cher par rapport au gaz notamment : Seulement le chauffage à convecteur est l’un des moins cher à installer et les constructeurs de maison (et les commandiataires-propriétaires) sont sensibles à cet argument. Les locataires, eux paieront la facture de fonctionnement ! Est-ce que presque 500 TWh de gaz par an en France ce n’est pas un peu trop ? Est-ce le prix du kWh gaz n’est pas trop bas et encourage la gabegie ?

Gerbelin

Ne pas oublier les fameuses mines d’uranium, on est en train de polluer des villes entiéres, les travailleurs et leurs familles voir: … Si on avait dépensé autant sur la recherche des énergies alternatives, le stokage de l’énergie (volant à inertie) que dans le nucléaire, qui a bloqué toute autre alternative, nous n’en serions pas là. Coût d’un centrale nucléaire de 1000 mw : 1.5 millards d’euros et de la pollutions pour quelques centaines d’années, TOUT VA BIEN…….Merci à nos hommes politiques et autres spécialistes PS: voir les malheureux qui travaillent pour les sous-traitants d’EDF àl’entretien des centrales. J’ai 66 ans pour moi le plus dur est fait, bon courage pour ceux qui suivent…….

Grosdoute

L’art de ne pas répondre aux questions.

Sand

ENCORE UN TYPE QUI ESSAI DE NOUS LAVER LE CERVEAU. MAIS QU’IL AILLE A FUKISHIMA, SE PRENDRE QQ SIVERTS DANS LES DENTS, APRES IL POURRA PARLER ! MARRE, MARRE et REMARRE de ces donneurs de lecon qui disent que ce qui s’est passé au Japon ne peut pas arriver chez nous.

airsol

heu….. il parle du renouvelable? – “Il n’existe pas de grand pays sans industrie puissante et exportatrice” fait chier, on a encore perdu un client pour nos armes et le nucleaire accord avec Kadahfi

meminick

nous avons une très bonne centrale à Fusion c’est le soleil. C’est un peu loin mais pour l’instant c’est celle qui présente le moins de risques. et de plus on sait récupérer son énergie

Papi 12

réaction un peu tardive peut-être je partage tout votre point de vue sur le chaufage électrique. Je travaille dans l’habitat social et je peux témoigner que l’énergie est déjà TROP chère pour une partie de nos locataies avec comme résultats soit les appartements ne sont plus chauffés soit les gens demandent des appartements chauffés par autre chose que des convecteurs même si ils ne sont pas ou peu isolés soit on ne chauffe que quelques pièces… avec des poeles à pétrole… Dans tous les cas je vous laisse imaginer l’état des appartements au bout de quelques mois : l’humidité augmente comme la température baisse, les moisissures se développent, les peintures paiers-peints se dégradent… et les maladies apparaissent…

Guydegif(91)

Une solution pour vos pbs de ”chauffage logements sociaux”: –> voir article sur Foussemagne sur Enerzine ce jour avec Solution TOP pour vos cas: chaufferie bois_énergie_plaquettes oupellets + réseau de chaleur vers les différents blocs d’appartements ou maisons, solution EnR, judicieuse et économe/optimale sans GES…après avoir revu ET corrigé, au besoin, les pbs d’ISOLATION des fenêtres, porte-fenêtres, portes et murs…. Au besoin une correction par ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) a posteriori peut être nécessaire si bâtiments d’une époque (avant 1950, a priori?) où les murs étaient faits pour tenir la maison pas pour l’isoler …!!! A+ Salutations Guydegif(91)

Sand

l’humidité augmente parce qu’on baisse le chauffage ? n’importe quoi, plus l’air est chaud plus il peut contenir d’humidité. Vos logements moisissent parce que la VMC est merdique ou eteinte ou calfeutrée par les locataires (nuisance sonore dans certains cas, sensation de “courant d’air froid”..), certainenement pas parce qu’il fait frais dans le logement. Les papiers peints pourris, c’est le mix cuisine/cigarette. les maladies apparaissent… filer des bons  vieux pull en laine.

Sand

l’humidité augmente parce qu’on baisse le chauffage ? n’importe quoi, plus l’air est chaud plus il peut contenir d’humidité. Vos logements moisissent parce que la VMC est merdique ou eteinte ou calfeutrée par les locataires (nuisance sonore dans certains cas, sensation de “courant d’air froid”..), certainenement pas parce qu’il fait frais dans le logement. Les papiers peints pourris, c’est le mix cuisine/cigarette. les maladies apparaissent… filer des bons  vieux pull en laine.

Philippe dourou

   Cela relève de l’anecdote, mais la manière dont EDF présente ses performances industrielles peut atteindre des sommets en absurdie. À la page 22 de la présentation, des résultats de l’année 2010 ont trouvé un graphique formidable, titré « Amélioration de la performance nucléaire ». De fait, au premier coup d’œil on peut constater une amélioration spectaculaire de l’efficacité d’EDF.    De janvier à décembre, la croissance est spectaculaire, sauf que l’on empile la production mois après mois ! Cela s’appelle un trompe-l’œil. Mais, il y a mieux. En janvier et février, les choses semblent s’améliorer quand elles s’aggravent. Le premier mois de l’année dernière, la production baisse de 6,3 %, le mois suivant elle baisse encore de 4,2 % et en mars idem. En fait, la production baisse alors qu’elle avait atteint un point historiquement bas en 2009 ! La disponibilité des centrales avait, à l’époque, touché le fond avec un taux de 78 %, dans la moyenne mondiale est à 87 %.    En juillet, les choses s’améliorent donc enfin jusqu’à la fin de l’année 2010. L’absence d’imprévus sociaux (les grèves ou les débrayages) ou techniques (les pannes ou les incidents) va même permettre de regagner 1/2 point de disponibilité pour afficher un très modeste 78,5 %. Une vraie performance cette fois, en si peu de temps.    La manière dont EDF présente ses performances industrielles cache une autre bizarrerie sur le taux de disponibilité précisément. EDF livre une courbe sur une longue période, entre 1980 et 2010. Là encore,l’impression est que les 78,5 % de 2010 se situent plutôt dans les bonnes performances.    Il n’en est rien, si l’on compare cette courbe avec celle publiée ici même en octobre dernier. Nous avions alors récupéré les chiffres dans des documents officiels d’EDF et de Wano, l’association mondiale des exploitants de centrales nucléaires qui publie chaque année un taux de disponibilité moyen, dont EDF ne parvient plus à s’approcher depuis1998. Parenthèse, les chiffres publiés aujourd’hui par EDF ne correspondent pas exactement à ceux que nous avions compilés, mais la tendance reste la même : EDF a décroché quand l’industrie nucléaire dans le monde n’a cessé d’améliorer son efficacité.      Deux derniers chiffres permettent de mesurer l’importance du taux de disponibilité. Chaque point perdu coûte entre 250 et 300 millions d’euros. Admettons, comme l’assure Henri Proglio, que le taux moyen dans le monde de 87 % est hors de portée pour EDF. Prenons l’objectif de 85 %. Le coût annuel du mauvais fonctionnement de l’outil nucléaire est compris entre 1,5 et 2 milliards d’euros. Ou entre 11 et 15 milliards d’euros depuis 1998.

yp

J’adore quand on lit ça, parceque c’est la preuve flagrante qu’on l’a le choix, et que quelqu’un veut surtout pas qu’on fasse un autre choix. un lobbyiste en plein travail de manipulation mentale. 1. se poser en défenseur de la vertu: reprocher aux gens de parler des dangers du nucléaire au moment où on en a la preuve flagrante de ce qu’un seul accident peut faire, c’est vrai que c’est indécent … 2. expliquer aux gens que mais voyons c’est pour leur bien qu’on fait ca! pas du tout de rapport avec les bénéfices colossaux que dégagent ces fillières, c’est du pur bénévolat, pour le bien de tous. 3. faire peur en dressant le tableau de conséquences terribles: si on arrête c’est la fin de la france, plus d’emploi, plus d’argent, et bien sur les pays émergeants qui reprennent le flambeau, oui ça c’est un argument récurent du requin capitaliste pour ne pas avoir de conscience: si vous ne le faites pas, quelqu’un d’autre le fera. Ah bon d’accord, y a qu’à faire les pires trucs alors, devenir impitoyable, parceque sinon ben quelqu’un d’autre le fera et on aura pas de sous nous :'( 4.et toujours, toujours on en revient à cet argument massue quelque soit le domaine, pour finir d’achever toute vélléité de liberté de pensée: “en fait, vous n’avez pas le choix” Ca c’est l’indicateur infaillible de l’escroquerie. Monsanto – areva même combat le nucléaire, c’est dangereux pour nous tous. point. les choix du passé, De Gaulle et l’indépendance énergétique, c’était hier, on a pas a en juger, aujourd’hui le contexte est différent: on menace nos propres vies, on met en péril notre planète de façon globale, et ça on le savait pas avant, on DOIT faire autrement.

Sand

Tout a fait d’accord avec vous. Je ne sais pas si ce proverbe dit indien est véridique, mais en l’occurence il s’applique parfaitement : Quand l’Homme aura coupé le dernier Arbre, pollué la dernière Rivière et tué le dernier Animal, il découvrira que l’argent ne se mange pas.

Aurel

Ingénieur nucléaire issu de l’Ecole des Mines ? Commercial chez Area ? Cadre chez EDF ? Rassurez-moi, vous bossez forcément dans le nucléaire, pour vous acharner à ce point ?

Dan1

Ces questions existentielles fondamentales me préoccupent peu, mais certaines personnes qui ne me connaissent pas semblent s’inquiéter pour moi. Pourtant j’ai déjà expliqué que je n’étais pas ce que vous croyez. Ceci dit, je pense que j’aurais aimé être ingénieur des Mines, voire et, ce n’est évidemment pas exclusif, être employé d’AREVA ou d’EDF (pas forcément dans le nucléaire car j’aime bien l’hydraulique). Tanpis… dans une autre vie peut être ? Pourquoi cette pulsion irrépressible qui vous pousse à coller des étiquettes sur les gens ? J’ai ébauché une explication ici : En résumé, vous n’êtes peut être pas capable de concevoir que quelqu’un puisse consacrer bénévolement et sans intérêt direct autant “d’énergie” à un forum dans un monde qui vous a formaté à penser que tout doit être fait par intérêt mercantile ou de pouvoir immédiat. Pour vous, cela ne peut pas exister et pourtant, le doute subsiste. Dans un premier temps, je vous propose donc de faire un travail sur vous avec des questions simples : Qui suis-je ? que suis-je capable de concevoir ? Ne suis-je pas victime d’une pensée dominante ? Si vous ne parvenez pas à élargir votre vision, je vous propose soit : – de me considérer comme un sincère anormal, ou bien, – comme un menteur invétéré… mais très assidu ! Reste que si mes trés nombreux commentaires ont pu servir à quelques personnes depuis 2008, j’en tire une satisfaction personnelle… gratuite.

Dan1

Je vous laisse spéculer autant que vous voulez. Suis-je donc le rebelle qui lutte contre l’ordre établi et qui veut démanteler le complot mondial ourdi par les forces occultes ! Ha quel suspens, c’est insoutenable ! Sachez simplement qu’avec un peu de constance on arrive à savoir quelques petites choses du monde de l’énergie sans en faire partie. Internet, enfin le Web y contribue évidemment pour beaucoup et cela permet de tisser des toiles sur les forums. C’est une nouvelle donne pour les propagandistes, il faut faire avec. De toute façon, si les informations glanées sur Wikipédia sont fausses et que je les cite (c’est rare), je me fais “démonter” par les sentinelles comme vous qui veillent et qui savent de sources sûres. Si je ne me fais pas “démonter” par les spécialistes, c’est que manifestement l’information n’est pas si mauvaise. Evidemment on arrive pas au niveau de maîtrise de Chélya qui, lui, appartient manifestement à ce monde vu ses connaissances très étendues.

Iode

c’est qui ce dan? un petit pitre piteux ou juste pitoyable ?

Envircinq

Google n’est pas la source de Dan en tout cas pas GoogleMaps voir ce lien Dan  sources? ou intox. pour u Dan, pas de commentaire sur la véracité des rejets de la centrale de Fukushima? il y aurait pourtant des choses à dire sur la sureté de cette source d’énergie, ce dernier accident nucléaire aurait il ébranlé vos certitudes et vos argumentaires sur le sujet?