Premiers kWh de la centrale éolienne en Haute-Loire

Une centrale éolienne d’une puissance de 12 MW appartenant à  Aérowatt –  66 % du capital – a produit ses premiers kilowattsheure au mois de décembre 2008.

Le prix de vente de l’énergie sera de 8,2 centimes d’euro par kWh, tarif prévu par l’arrêté du 17 novembre 2008.

Selon Jérôme Billerey, Président du Directoire d’Aérowatt, "cette nouvelle centrale porte aujourd’hui notre capacité installée en éolien à près de 70 MW et représente une nouvelle étape pour atteindre nos objectifs de 350 MW dans l’éolien et de 50 MWc dans le solaire à horizon fin 2013. Nous sommes confiants sur la poursuite de notre activité et sur l’avancement de notre plan de développement."

Le parc, d’une capacité totale de 12 MW, comprend 6 machines tripales Enercon E70, d’une puissance unitaire de 2 MW et a représenté un investissement total de 15 M€.

Implantée sur un site particulièrement venté, la centrale produira l’équivalent de la consommation électrique (domestique avec chauffage) de plus de 15 000 habitants, correspondant à un chiffre d’affaires annuel estimé à 2 M€.

Un contrat de maintenance a été signé pour une durée de 12 ans avec Enercon, qui a mis en place un centre de maintenance sur le site auquel sont d’ores et déjà affectées deux personnes pouvant intervenir à tout moment sur les machines.

Premiers kWh de la centrale éolienne en Haute-Loire

Après une large concertation, ce projet a recueilli une forte adhésion des riverains et des élus locaux. En effet, les éoliennes étant installées sur des terrains appartenant à l’ensemble des habitants et gérées par la commune, un dialogue de proximité a été indispensable pour que le projet soit mené à bien.

"Dans notre métier, une présence forte sur le terrain facilite le dialogue et permet la mise en œuvre des projets dans de bonnes conditions. Notre philosophie est de prendre le temps nécessaire et d’accorder une large place aux échanges pour que nos projets soient acceptés", souligne Jérôme Billerey.

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lion

Les marchands d’éoliennes augmentent encore leurs prix. Pour ceux qui ont une idée des prix du MW installé, cela représente 1,25 Millions d’euros au MW. Pour l’EPR, les prix sont à 2,5 miilions d’euros au MW installé. Pourtant, la complexité de l’ouvrage n’est pas seulement du double et la production au MW installé est 4 fois supérieure, 8000 heures par an contre 2000, et quand les clients en ont besoin, pas seulement morsqu’il y a du vent. Les promoteurs constructeurs de l’éolien ont un “fromage bien gras”.

renewable

Sauf que le combustible (vent pas très cher), le démantèlement, le raccordement électrique, le génie civil&électrique, les mesures compensatoires et les études d’impact sont comprises dans ce prix!Pour le nucléaire il reste en plus du prix d’installation à payer l’uranium, la sécurité du site, le traitement, la gestion et le stockage des déchets! … et le démantèlement….D’autre part, un parc éolien a un prix d’assurance prix en charge PAR LE PRODUCTEUR et non par l’état (donc le contribuable) pour la majeure partie du nucléaire! L’éolien a également un faible cout d’entretien…Quand à vos 2000heures, nous sommes ici en Haute loire avec des valeurs plus proches des 3000heures!Si on compare au solaire débutant et au nucléaire très mature, l’éolien a fait en 30ans d’énormes progrès!!

lion

Désolé cher renewable, mais les coûts du combustible, de la maintenance, de l’exploitation, de la déconstruction et de la fin de cycle du combustible usé sont compris dans le coût du kWh nucléaire depuis l’origine. Allez consulter les bilans financiers d’EDF dans le rapport d’activité disponible sur son site et vous y trouverez, les provisions de démantèlement, celles de fin de cycle du combustible, celles relatives au renouvellement des concessions hydroélectriques et d’autres. Je sais que cette vieille lune est sans cesse resservie par les antinucléaires malheureusement, elle fausse. Ceci étant et malgré la gratuité du vent et des faibles coûts de maintenance et d’exploitation des éoliennes le MWh est racheté à 82 euros soit le double du prix de production moyen du MWh nucléaire. Par ailleurs le nucléaire est disponible quand on a besoin d’électricité, et assure les services-réglages du réseau en tension et fréquence. Rassurez vous, je suis favorable aux éoliennes et ne veut pas les opposer au nucléaire. Nous aurons besoin de tout ce qui est non carboné. En revanche, je suis ulceré de l’escroquerie légale que constitue le tarif d’achat.

stef

Lion, les provisions de démantèlement actuellement réalisées sont minimes par rapport au coût final (encore inconnu) qu’aura le démantèlement des 58 réacteurs en cours d’utilisation…Et pouvez vous expliquer quelle est l’escroquerie que constitue le tarif d’achat ?

lion

Les provisions se constituent année après année puisqu’il s’agit d’un prélèvement fixe sur le kWh produit par les centrales. Si vous regardez la courbe de constitution des réserves de déconstruction et de fin de cycle du combustible dans les rapports d’activités successifs d’EDF, vous observez que le montant de ces provisions augmente chaque année. Le prélèvement cumulé sur le prix de production de chaque kWh est de l’ordre de 15 %. Bien entendu, si la durée de vie des unités passe de 40 à 60 ans comme c’est le cas aux Etats Unis, le prélèvement devra être légèrement réduit. S’agissant du coût réel de déconstruction, il est inconnu pour les unités à eau préssurisée puisque la seule unité en cours de déconstruction est celle de Chooz A dans les Ardennes mais les projections faites par les services spécialisés d’EDF laissent penser que l’estimation de 15 % du coût de la construction de l’ouvrage, soit 50 % du coût de construction de l’ilôt nucléaire sera suffisant.En ce qui concerne le coût de production des éoliennes et en prenant le chiffre de 2000 heures à la puissance nominale par an, on atteint au max 50 euros au MWh. Le tarif de rachat est de 82 euros soit une marge de 60 % sur chaque kWh produit. Et si on se mettait à faire de réels appels d’offres, les prix du matériel au MW installé baisseraient d’ au moins 30 % comme c’est le cas dans tous les secteurs non subventionnés. Quand je parle d’escroquerie, je pense avoir les arguments pour le prouver. Ceci étant dit, je persiste à penser que l’éolien est le seul gisement important d’énergie renouvelable, avec le solaire thermique, et je milite pour qu’il soit développé y compris en off-shore. Mais pas dans ces conditions qui vont tôt ou tard se retourner contre cette énergie

stef

“les projections faites par les services spécialisés d’EDF laissent penser que l’estimation de 15 % du coût de la construction de l’ouvrage, soit 50 % du coût de construction de l’ilôt nucléaire sera suffisant”C’est sur qu’ils ne vont pas se contredire ! Mais quand on voit les estimations faites par les Britanniques pour le démantèlement de leur parc, on peut craindre une hausse du coût du démantèlement. Et puis dans le nucléaire on a quand même un fâcheuse habitude de minimiser les coûts (voir par exemple les 2 EPR actuellement en construction…).Et puis il faut voir ce qu’il font des provisions récoltées… voir par exemple cet article des échos : avec ce passage :Ce qui revient à dire que les sommes nécessaires n’avaient pas, jusque-là, été mises de côté. Ou qu’elles avaient été utilisées à d’autres fins.La Cour des Comptes a déjà émis plusieurs fois des doutes quant à la suffisance des provisions prévues par EDF. Et on peut voir par exemple à Brennilis que les coûts initialement prévus vont être largement dépassés.

lion

Je parle des coûts de déconstruction des unités à eau pressurisée et non des magnox britanniques et des UNGG français. Maintenant, je dois vous dire que ne prends pas mes infos-intox sur le site Sortir du nucléaire qui est largement orienté contre le nucléaire. Ils font de la désinformation grotesque sur tous les sujets concernant le nucléaire. Je persiste à dire que 15 % du coût total de construction de la centrale représente 50 % du coût de construction du seul ilôt nucléaire. Et que ce type de chaudière se déconstruit beaucoup plus facilement qu’une grosse unité au gaz en générant une quantité bien plus faible de déchets. Brennilis était un prototype a eau lourde et tubes de force. Sa déconstruction ne nous apportera pas d’infos sur les coûts des unités à eau préssurisée. Seule la centrale de Chooz A apportera des informations cdédibles pour le reste du parc

stef

Que vous n’ayez pas confiance dans les infos transmises par le réseau sortir du nucléaire, c’est votre droit. Mais je vous signale tout de même que l’article mentionné dans mon post précédent (l’avez vous lu ?) est un article provenant du journal les échos, qui n’est pas il me semble un journal antinucléaire. Si pour vous le simple fait que cet article se trouve sur le site du réseau SDN permet d’en douter, c’est inquiétant…J’avais oublié de répondre sur l’éolien : je suis d’accord avec renewable, 2000h de fonctionnement ne suffit pas du tout à dire que le prix de revient sera de 50€. C’est complètement faux.Après je suis d’accord sur le fait que les industriels ont largement augmenté leur prix de vente des éoliennes depuis l’annonce des tarifs d’achat.

Nature

 Dernier rapport de RTE.En 2008 les éoliennes ont fonctionné,  en moyenne, 23 % du temps.Que penser d’une machine qui tourne un jour sur  quatre? Est-ce bien rationnel ?En revanche les éoliennes occupent le paysage 24heures sur 24.Est-ce bien agréable?

Mazmaz

Pour quelqu’un qui se donne pour pseudo “Nature”, je suis déçu de voir que l’aspect visuel de ces nouveaux moulins à vents vous posent + problème que les risques encourus avec le nucléair. Avec une mentalité pareil, nous tuerons nos petits enfants …. Je préfère de loin une éolienne qui tourne 1 jour sur 4, qui a l’aspect qu’elle a (soit dit en passant, je ne pense pas qu’on approuve l’aspect visuel d’une centrale nucléaire, d’une usine, d’une barre HLM …).