Trois ans jour pour jour, le Japon connaissait la plus grande catastrophe nucléaire civile de son histoire, la centrale atomique de Fukushima ayant été touchée par un tsunami provoqué par un tremblement de terre.
Aujourd’hui, à Fukushima, la situation est toujours critique, la situation reste dangereuse pour la population, hors de contrôle et sans solution à court terme.
Sur le plan sanitaire :
Le nombre de personnes réfugiées suite à la catastrophe approche aujourd’hui les 300 000. Les études sanitaires montrent les premiers cas de cancer sur les enfants, la diminution du nombre de neutrophiles chez les enfants qui sont du coup plus sensibles aux maladies, la survenue de 1.600 décès prématurés liés au stress de l’évacuation suite à la catastrophe.
Mais il y a de fortes chances que les informations sanitaires s’arrêtent à peu près là. En effet, l’AIEA a signé en fin d’année 2013 un protocole d’accord avec l’Université Médicale de Fukushima. Ce protocole précise que les 2 signataires vont garantir « The confidentiality of information classified by the other Party as restricted or confidential». Ce qui en français courant empêche toute personne de connaître la réalité de la situation et qui représente indéniablement une reprise en main inquiétante par le lobby nucléaire d’informations cruciales.
Sur le plan économique :
La catastrophe de Fukushima a un coût exorbitant. TEPCO indemnise à hauteur de 715 euros par mois les personnes ayant subi le stress de l’évacuation. Cette indemnisation pourrait s’arrêter en février 2015 alors que le stress ne sera sans doute pas plus réglé que la situation des personnes évacuées le plus souvent encore en situation très précaire. Cette partie indemnisation va coûter à TEPCO 35 milliards d’euros selon ses propres estimations. Si on ajoute à cela le coût de la décontamination, le chiffre qui est avancé par les autorités japonaise est de 100 milliards d’euros. Dans un pays très endetté (puisque la dette du Japon atteinte 225% de son PIB), cela pèse de manière considérable sur les finances publiques. D’autant que la catastrophe a aussi dégradé de manière conséquente la balance commerciale en diminuant les exportations et augmentant les importations.
Sur le plan de la contamination :
La catastrophe est loin d’être réparée, elle est aussi loin d’être sous contrôle. Les efforts de décontamination ont été importants pourtant ils sont largement insuffisants. 59% des maisons des 58 communes contaminées ont été décontaminées. Et TEPCO reconnaît elle même qu’elle couvre uniquement un tiers des besoins de traitement de l’eau contaminée. Les besoins estimés par l’entreprise étant très probablement inférieurs aux besoins réels de décontamination.
TEPCO ainsi que les autorités japonaises sont par ailleurs mises en cause sur une sous-estimation assez systématique des degrés de contamination. Soit quand ceux ci sont très importants comme c’est le cas lorsque la contamination dépasse 2000 becquerel/kg et donc sature les instruments de mesure, soit dans les aliments par exemple. C’est la raison pour laquelle partout dans le pays, des citoyens se sont formés à la mesure de la radioactivité et constatent la sous-estimation dénoncée mais également une augmentation générale du niveau de radioactivité constaté.
On estime à 20 à 30 ans minimum la période encore nécessaire à la décontamination et au démantèlement. 20 à 30 ans durant lesquels la corrosion due à l’utilisation d’eau de mer continue et 20 à 30 ans durant lesquels la radioactivité continuera sa dispersion invisible, 20 à 30 ans durant lesquels cancers, malformations, fausses couches se développeront. 20 à 30 ans durant lesquels il y a fort à parier que les contrôles de radioactivité diminueront progressivement, c’est déjà le cas de plusieurs dizaine de milliers de produits importés en Europe en provenance du Japon.
Documentaires à suivre ce soir
Japon, les témoins du désastre – 20h45
RMC- Decouverte / Durée : 45mn
"Le 11 mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9 frappait le Japon, à seulement 120 km au large des côtes. Aussitôt, les alertes au tsunami retentissaient, invitant la population résidant le long des côtes à se réfugier de toute urgence sur les hauteurs les plus proches. Pendant les heures qui ont suivi, les habitants ont assisté, impuissants, au déferlement d’une série de vagues géantes, inondant les villes, balayant entièrement la campagne et détruisant tout sur leur passage. Pendant toute la durée du drame, des vidéastes amateurs, des équipes de journalistes, des organismes gouvernementaux et des touristes ont enregistré la catastrophe. Ce document, qui regroupe ces images, témoigne de l’intensité du tremblement de terre et de la puissance du tsunami."
Fukushima, et apres ? – 21h30
RMC- Decouverte / Durée : 50mn
"Lorsque la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi s’est effondrée suite au tremblement de Terre et au tsunami de Mars 2011, le monde entier a commencé à remettre en question la sécurité de l’énergie nucléaire. Mais une telle méfiance est-t-elle justifiée ? C’est la question que se pose Jim Al-Khalili, professeur de physique à l’Université de Surrey, en Angleterre. Suivez son enquête à travers le monde et les époques pour répondre à cette question !"
Le nucléaire a-t-il un avenir après fukushima ?
x:enius (Arte)
Trois ans après la catastrophe de Fukushima, "X:enius" s’est rendu dans la zone contaminée autour de la centrale. Quelles sont les zones de nouveau habitables, lesquelles demeurent à jamais proscrites ? Quel est le degré de pollution des sols et de l’eau ? Quel risque représente le réacteur qui a explosé ?
Je lis : « TEPCO ainsi que les autorités japonaises sont par ailleurs mises en cause sur une sous-estimation assez systématique des degrés de contamination. Soit quand ceux ci sont très importants comme c’est le cas lorsque la contamination dépasse 2000 becquerel et donc sature les instruments de mesure, soit dans les aliments par exemple. » Quand un journaliste écrit un tel texte c’est que visiblement il ne comprend rien à l’affaire. Quel crédit apporter au reste de l’article ?
Pouvez vous développer votre pensée ? On comprend pas trop ce que vous voulez dire la
Celui qui a écrit cet article n’est visiblement pas un journaliste, probablement plus un anti-nucléaire. Raison pour laquelle : – il cite « 2000Bq » sans préciser pour quelle surface ou volume cette activité est mesurée, ce qui n’a aucun sens – il soupçonne l’industrie nucléaire de bâillonner les autorités sanitaires japonaises en citant le protocole d’accord entre l’AIEA et l’OMS. Or ce protocole, comme pour toutes les entités de l’ONU, interdit à chacun de révéler les données confidentielles de l’autre. Il n’interdit en rien l’OMS de publier ses propres données si elle en a envie. C’est une marotte des anti-nucléaires, qu’on a déjà démonté sur Enerzine. – il dit que des études sanitaires montrent les premiers cas de cancer d’enfants. Et il ne précise bien évidemment pas de quelles études il parle. Or il me semble que celle de l’OMS il y a un an montrait une augmentation statistique de la probabilité de cancer uniquement chez la femme enceinte, et dans des proportions tellement faibles qu’elle sera impossible à mesurer (une poignée de cas en plus). Là aussi, on en a déjà parlé sur Enerzine. Bref…
« il cite « 2000Bq » sans préciser pour quelle surface ou volume cette activité est mesurée, ce qui n’a aucun sens » Exactement. Et même pire : « la contamination dépasse 2000 becquerel/kg et donc sature les instruments de mesure » Donc en gros leur appareils saturent en présence de granite …. Je suis donc étonné qu’il y ai encore des survivant en Bretagne …
A force de lobbying et de plans de communication mensongers, quelques cyniques, ou négationnistes, trouveront bientôt des « bienfaits » pour les victimes de Fukushima. Il y a eu un accident majeur, qui va coûter des centaines de milliards. Avec des zones contaminées pour des centaines, sinon des milliers d’années et des morts en pagaille… Certes, si l’on résonne d’un point de vue « purement simpliste », comme on n’a pas de solution à ce problème et qu’en plus cela coûte beaucoup d’argent, autant nier les evidences. La seule solution serait donc de laisser mourir les gens sur place ? et dans le joie et la bonne humeur, tant qu’on y est ? Parfois on a l’impression que le choix de sacrifier les populations, cela donne de l’importance et cela flatte l’ego de quelques pseudo scientifiques, en mal de reconnaissance de leur toute puissance, apparemment non maitrisée. Les ignorants ne sont pas ceux que l’on pense.
« Le nombre de personnes réfugiées suite à la catastrophe approche aujourd’hui les 300 000. Les études sanitaires montrent les premiers cas de cancer sur les enfants ». Dans les pays industrialisés, l’incidence annuelle des cancers chez l’enfant de moins de 15 ans est estimé à 140 nouveaux cas par million, ce qui correspond à 42 cas statistiques par an pour les 300 000 réfugiés. Ces cas statistiques sont-ils déduits des observations des « premiers cas de cancer » ? () « TEPCO ainsi que les autorités japonaises sont par ailleurs mises en cause sur une sous-estimation assez systématique des degrés de contamination. Soit quand ceux ci sont très importants comme c’est le cas lorsque la contamination dépasse 2000 becquerel/kg et donc sature les instruments de mesure ». Une activité radioactive de 2000 becquerels par kg qui « saturerait les instruments de mesure » est, en réalité, une activité tout à fait inoffensive. A titre d’exemple, l’activité radioactive d’un humain normal est d’environ 9 000 becquerels, provoquée par le potassium 40 contenu principalement dans ses os. L’auteur de l’article est manifestement anti-nucléaire et ignorant de ce qui concerne la radioactivité, ce qui va très souvent de pair.
Ah tiens, en effet, l’auteur a rajouté « /kg » après « 2000Bq » depuis ce matin ! 2000Bq/kg, c’est en effet de l’ordre de une à deux fois la radioactivité naturelle du corps humain. C’est donc assez ridicule que cela sature des instruments de mesure…
Je voulais bien entendu dire dix à vingt fois la radioactivité naturelle du corps humain. 2000Bq/kg, c’est quatre fois plus que le béton, trois fois plus que des briques en terre cuite : Bref, pas de quoi fouetter un chat.
Au fait on fait comment pour récupérer le corium des réacteurs dont les cuves ont été percées ? « solutions à inventer » dixit les Echos d’aujourd’hui… On croit rêver! Les ingénieurs de ce bazar ont conçu un truc pour lequel en cas d’accident IL N’EXISTE PAS DE SOLUTION????? Du délire, irresponsable secteur nucléaire.
Incroyable de lire ces commentaires! Donc ce type d’accident c’est totalement normal, 300 000 déplacés une bagatelle, les niveau de contamination c’est du pipi de chat, les 1600 morts c’est des faibles, le démantèlement on s’en fout, la responsabilité des instances internationales et nationales du nucléaire c’est des inventions de boboécolos, la responsabilité d’Areva et de son MOX ya pas de preuves, etc etc… En fait les gens n’ont rien compris et sont méchants, Fukushima c’est la preuve que le nucléaire est l’avenir de l’humanité, ça crée des réserves naturelle come le dit Jancovici, ça fait avancer la technologie du démantèlement, ça permet d’attirer des centaines de milliards de subventions publiques et ça reveille et excite tous les pro-nucléaires pour en faire encore plus partout! Qu’importe qu’on ne sache pas encore démanteler, le progrès viendra combler cette lacune. Par contre le progrès pour les ENR c’est du vent, ça ne peut pas arriver, c’est du boboécologisme scandaleux à combattre de toutes ses forces, çamet en danger l’avenir de l’humanité ! Le nucléaire c’est risqué, potentiellement très dangereux, sans solutions connues et maîtrisées pour sa fin de vie (accident ou pas), mais c’est aussi très cher, et de plus en plus cher. Le défendre ne relève plus d’un choix rationnel, économique, mais d’une idéologie. Comme le lobby du charbon ou du tabac, ça tue et ça ne défend que de petits-intérêts particuliers.
Regardez donc ce reportage et allez dire aux habitants de ces territoires qu’ils n’ont rien compris au nucléaire : Allez leur expliquer les bienfaits pour l’humanité de cette énergie.
Du calme ! Personne ici ne nie le drame effroyable que vivent les japonais à Fukushima. On s’amuse simplement des tentatives assez misérables de certains en France, d’utiliser ce drame à des fins idéologiques. Parce que, ne nous y trompons pas : Les anti-nucléaires se foutent royalement des victimes de Fukushima. Au contraire, ils préféreraient que ceux-ci restent le plus longtemps possible des victimes, afin de pouvoir les utiliser au maximum en tant qu’épouvantail. A l’image de ce qui s’était passé en Janvier lorsque la Mairie de Paris avait organisé un espèce de marché aux produits du terroir de Fukushima : « Ne les aidez surtout pas en leur achetant leurs produits ! Vous risqueriez de ruiner tous nos efforts pour diaboliser le nucléaire ! »
Bien sûr l’article est à charge, pas toujours objectif et parfois maladroit. Cependant, cet « anniversaire » devrait être pris comme une piqûre de rappel loin d’être inutile ! La catastrophe nucléaire nippone (appelons un chat un chat), même si elle fut le résultat de l’irresponsabilité flagrante des acteurs japonais (exploitant + autorité), est une belle opportunité pour que l’industrie démontre sa réactivité et sa capacité d’innovation. En France en tout cas, un certain nombre d’actions me laissent penser que c’est sur la bonne voie : – Mise en place de la FARN : même si c’est un peu « marketing », cela reste un niveau supplémentaire dans la défense en profondeur, – Intégration des modifs matériels sur le parc (avec le fameux « noyaux dur »), – Modifications apportées aux études et au design de l’EPR. Après au niveau des relations autorités/exploitants, même si des progrès sont toujours envisageables, le « jeu à trois » (EDF/ASN/IRSN) est très efficace dans le système français mono exploitant. A mon sens il reste trois axes majeures d’améliorations : – la gestion du démantèlement (même si chooz ne semble pas trop mal se passer, le vrai test sera le démantèlement d’un 900), – la gestion des populations à long terme en cas d’accident (indemnisation, relogement, …), – la gestion des déchets à long terme : la solution « la moins pire » semble bien l’enfouissement définitif mais des preuves supplémentaires ne seraient pas de trop (surtout après les échecs de Stocamine et de Asse).
Gestion des déchets à long terme : la solution « la moins pire » semble bien l’enfouissement définitif mais des preuves supplémentaires ne seraient pas de trop … Non,la solution la moins pire est l’incinération des actinides mineurs dans les futurs réacteurs 4 G. Et l’enfouissement définitif des produits de fissions du genre Cs137,Sr90,etc… (en quelques siècles,radio-activité des PF ramenée au niveau de radio-activité naturelle) .
Le reportage à l’IRSN en lien (Xenius) est beaucoup plus précis que l’article lui-même et permet de mesurer l’ampleur des dégâts sur place, les conséquences écologiques et financières colossales et de lever le doute sur notre « immunité » française au regard de telles catastrophes. (cf centrale du Blayais)
Sur le même sujet, un article de la BBC paru aujourd’hui ( qui confirme: 1 – Que le nombre de cas de leucémie infantile est « normal » (ce type de leucémie n’est en général pas mortel) 2 – Il y a eu 1600 morts dus au stress de l’évacuation (l’article n’évoque pas le tôle des déclarations catastrophistes des écolos internationaux ou locaux dans cette panique) Une information « responsable » basée sur des arguments scientifiques et une évacuation limitée aux seules zones potentiellement dangereuses (pourquoi évacuer les zones beaucoup moins radioactives que des zones ayant une forte exposition naturelle ?) n’auraient elles pas permis de limiter les conséquences de la catastrophe ?
Je corrige une erreur, dans mon post précédent, il faut lire « cancer de la thyroïde » au lieu de « leucémie ». Toutes mes excuses
Optimiste, l’accident aurait pu être pire, évacuant tout Tokyo, ( 40 millions d’habitants ) si le vent avait été vers le sud ouest au lieu du nord, si la piscine avec 40 ans de vieux combustibles s’était écroulée ou si le tremblement de terre avait été plus proche de Tokyo, comme cela se produira dans le futur proche !! Les 3 réacteurs fondus, (3 fois Tchernobyl !! ) sont de véritables tonneaux des Danaïdes, percés, à refroidir impérativement, avec 400m3 d’eau par jour, qui fuient dans la terre puis la mer, à perpétuité, de plus totalement inaccessibles, vu la radioactivité intense. La piscine de 40 ans de combustibles passés, est devenu si radioactive autour qu’il est quasiment impossible de la vider, alors qu’elle risque de s’écrouler un jour, suit à un autre tremblement de terre ou cyclone, si maclchance et contaminer bien pire qu’avant. Déjà le taux de cancers de la thyroide des enfants a été multiplié par 10 à 100 selon des docteurs Japonais, dans un ville déjà éloignée. 750€ par mois pour les évacués est dérisoire pour vivre. En France nous prétendons être plus intelligents que les Japonais en continuant notre nucléaire. Nous sommes certains de notre infailliblité perpétuelle pour ne jamais avoir un accident nucléaire de cette ampleur ! Le nucléaire est capable de vider toute une région en une nuit (270000 habitants au Japon qui aurait pu être des dizaines de millions avec un peu plus de malchance, vent vers le sud ou tsunami plus proche deTokyo ). Français, nous ne sommes pas plus infaillibles que les Japonais, et donc tôt ou tard, inévitablement, nous aurons une cattastrophe nucléaire aussi grave, évacuant toute une région, comme la vallée du Rhône, ou le Luxembourg, avec un coût financier gigantesque, des milliers de milliards d’€ !! C’est inévitable tôt ou tard. Nous avons déjà frôlé avec des débuts de fusion dans nos réacteurs, avec la chance que cela ne s’amplifie pas. Aussi, comme les Allemands et Suisses, cessons de croire à notre nucléaire infaillible à perpétuité et passons à des énergies moins dangereuses, comme le soleil d’été sur nos toits et parkings servant à nous chauffer en hiver comme cela fonctionne depuis 2007 à qui permet de supprimer tout le nucléaire pour chauffage électrique, et tous les carburants de chauffage (40%). De plus à l’usage c’est gratuit à perpétuité et sans pollutions.
« Déjà le taux de cancers de la thyroide des enfants a été multiplié par 10 à 100 selon des docteurs Japonais » Sources ? Les chiffres avant, les chiffres après ? Nous sommes certains de notre infailliblité perpétuelle pour ne jamais avoir un accident nucléaire de cette ampleur Le risque zéro est impossible à atteindre et tout le monde le sait. Cependant le personnel d’EDF est former à l’utilisation des condenseurs contrairement à celui de TEPCO, nos centrals possèdent des recombineurs à hydrogène contrairement à celle de TEPCO etc… » comme le soleil d’été sur nos toits et parkings servant à nous chauffer en hiver » Le jour où on y parvient c’est gagné. Mais c’est pas pour tout de suite….
La phrase « Nous sommes certains de notre infailliblité perpétuelle pour ne jamais avoir un accident nucléaire de cette ampleur » est bien entendu une citation du poste de etehiver.
En effet,cet article est à charge et pas du tout objectif(comme le dit S4m). Après tout,Enerzine a parfaitement le droit d’être antinucléaire,puisque bien évidement il est chez lui sur ce site;son site. D’autant plus qu’il (Enerzine) n’a en aucune manière pris de distance avec le rédacteur de cet article,dont l’esprit est,me semble t’il, pour l’occasion, celui que l’on pourrait trouver dans le site du réseau « Sortir du nucléaire ». On attendra juste qu’Enerzine assume dorénavant sa position d’hostilité à l’énergie électronucléaire(ce qui est son droit parfaitement légitime) et ne prétende plus être,ni pour,ni contre l’énergie électronucléaire. Car si avec un article pareil,Enerzine nous dit (par exemple), qu’il n’est ni pour,ni contre l’energie électronucléaire:J’aurais beaucoup de difficulté à le croire.Pas vous ??? Moi en tout cas,oui… Qu’en pensent donc, Bachoubouzouc,Homer,S4m,dédé29 et les autres participants non hostiles à l’électronucléaire,de ce forum ??? Leurs avis bienvenus !!
L’auteur de cet article a visiblement échoué dans son travail de diabolisation, vous tentez alors votre chance : « Optimiste, l’accident aurait pu être pire, évacuant tout Tokyo, ( 40 millions d’habitants ) si le vent avait été vers le sud ouest au lieu du nord, si la piscine avec 40 ans de vieux combustibles s’était écroulée ou si le tremblement de terre avait été plus proche de Tokyo, comme cela se produira dans le futur proche !! » Plusieurs choses : 1) Concernant la dispersion de radioéléments dans l’environnement, le problème ce n’est pas le vent, ce n’est pas le nucléaire, le problème c’est les japonais. Qui, contrairement à nous, n’ont pas pris en compte le REX de l’accident de TMI dans les années 80. Qui ont négligé la recommandation de WANO d’installer des filtres à sable pour la décompression d’enceinte en phase accidentelle. Un tel filtre divise par 100 les émissions de césium. Et aujourd’hui, cette économie de bout de chandelle d’il y a trente ans leur coûte l’essentiel du coût de l’accident, de l’ordre de cent milliards d’euros. On ne condamne pas l’aviation quand une compagnie charter crache un avion après négligé la sécurité, vous avez donc tort de condamner le nucléaire simplement parce que les japonais ont mal fait leur travail. 2) Concernant la « piscine avec 40 ans de combustible qui menace de s’écrouler », vous semblez confondre la piscine du réacteur n°4 (sur laquelle les écolos criaient un temps et à tort au loup) avec la piscine de site, qui contient effectivement pas mal de combustible, et qui à ma connaissance est en suffisamment bon état pour que les japonais déchargent dedans et en ce moment même le combustible de la piscine du réacteur 4. « Les 3 réacteurs fondus, (3 fois Tchernobyl !! ) sont de véritables tonneaux des Danaïdes, percés, à refroidir impérativement, avec 400m3 d’eau par jour, qui fuient dans la terre puis la mer, à perpétuité, de plus totalement inaccessibles, vu la radioactivité intense. » Un des avantages du nucléaire : La radioactivité diminue toujours avec le temps. Ainsi la chaleur résiduelle des coeurs à Fukushima tend à diminuer (leur eau était à 100°C en 2011, elle est maintenue entre 20 et 50°c aujourd’hui). De la même manière, l’activité dispersée par Tchernobyl (accident bien plus grave que Fukushima, contrairement à ce que vous pensez, du fait de l’explosion du coeur dans l’atmosphère) a déjà diminué de moitié 25 ans après l’accident (voir p20). Bref, la question ici n’est pas de nier l’existence du risque nucléaire (personne ne familier avec le sujet ne s’y risquerait), ou de nier la gravité de l’accident de Fukushima. La question est de quantifier ce risque, et de démontrer qu’un accident tel que celui au Japon était parfaitement évitable et, contrairement à ce que voudraient nous faire croire les écolos, n’est pas intrasèque à cette technologie.
La FARN n’est pas forcément que du marketing. Dans le cas de fuku, ça aurait pu changer le cours des choses (même si c’étais trés mal engagé de part la conception inadaptée du site). Les opérateurs sur place habitant forcément dans les parrages, ils devaient être psycologiquement frappés par le tsunami, qu’était t il arrivé a leurs proches… Même s’il sont sensés être au travail et avoir un comportement pro, difficile de ne pas être affecté. On sais que des mauvaises décisions prises au début du sinistre ont engagé un enchainement de catastrophes et de mal chances qui ont conduit au désastre. Pouvoir emmener rapidement des personnels entrainés et non affectés par le drame et avec quelques matériels adaptés aurait pu changer la donne. ça peut être une bonne mesure si elle est correctement pensée.
Et n’oubliez jamais qu’à Fukushima, il y a deux centrales nucléaires : Une dont on parle toujours et une dont on ne parle jamais. Pourtant, il n’y a que 12 km entre les deux également exposées en bord de mer. Mais Daini n’a manifestement pas vu le même tsunami que Daiichi.
Enerzine ne nous a pas parlé des interventions ratées de Greenpeace dans les centrales nucléaires françaises. Pourtant, c’aurait pu faire le buzz, non ?
Et 28 ans après Tchernobyl, on se demande si la nature n’a pas pris une revanche sur les hommes : Il faut dire que la nature ne sait pas un certain nombre de chose que les humains lisent dans les journaux, voient à la télévision ou vont chercher sur internet. Espérons qu’on en arrivera pas là à Fukushima, ce serait vraiment bête que les humains soient définitivement exclus de cette zone et la laisse à la libre disposition des animaux ! Enfin, il y aura quand même quelques scientifiques qui cultiverons leur jardin au césium.
Je me demandais si notre héros du nuke allait enfin se manifester. Et avec quels arguments : Y’a une centrale qui n’a pas pêté ! on n’a pas parlé de Greenpeace ???, et il quand l’homme s’en va à Tchernobyl les animaux sauvages reviennent…. Waouh, démonstration convaincante ! Sera-ce suffisant pour rassurer les japonais ? Allez encore un petit effort pour eux.
Retour à la nature: En effet, la nature est moins perturber que l’Homme quand il s’agit de revenir sur les lieu d’un accident nucléaire. Néanmoins, même si je ne suis pas hostile au nucléaire comme vous l’avez surement deviner, il y a une explication. Voici un graph simplifié donnant la plage de dose létale en Grays par catégorie d’espèce: source : On voit bien que nous ne somme pas tous égaux face aux radiation. Ce n’est donc pas parce que certains annimaux reviennent que l’Homme peut y retourner. Mais l’inverse est tout aussi vrai, ce n’est pas parce que l’Homme ne peut y vivre que l’écosystème est détruie … Les écolos devraient alors remercier l’industrie nucléaire de permetre la création zone réservé à la nature….
En regardant le réportage d’Arte (Xenius), je suis une nouvelle fois choqué par les conneries qui y sont véhiculées : Le premier habitant cité dit que le débit de dose dans sa maison est de 7µSv/jour. Ce qui fait (dites moi si je me trompe) 2,55 mSv/an. Soit grosso modo la radioactivité naturelle en France. Cherchez l’erreur. La commentatrice indique ensuite à la 6ième minute, et avec forces effets dramatiques, que « une personne qui s’approcherait du site sans tenue de protection serait condamnée à mort en seulement 4h ». La « tenue de protection » des ouvriers qui passent leurs journées entières sur le site consiste simplement en une sur-tenue, un masque, des gants et des surbottes. Ces éléments sont là pour éviter une contamination : – surfacique (la contamination de leurs vêtements et de leur matériel par des radioéléments qui se trouveraient déposés sur les surfaces du site) – volumique (l’ingestion ou l’inhalation de radioéléments en suspension dans l’air). Cette contamination est de très loin la plus dangereuse car les radioéléments restent alors dans le corps, au plus près des organes, et ce jusqu’à leur élimination qui peut durer des heures, des semaines, voire des mois. Ils ne protègent en rien de la dosimétrie ambiante (les rayonnements gamma émis par les radioéléments dispersés un peu partout). Le site étant à l’air libre, le risque de contamination volumique est alors relativement faible (autrement les ouvriers seraient en tenue étanche ventilée). Autrement dit, à l’extérieur, les tenues qu’ils portent actuellement ne les protègent quasiment en rien des rayonnements du site. Autrement dit, la commentatrice d’Arte (chaine connue pour être passablement antinucléaire) raconte des conneries. Elle a probablement du faire ce calcul à partir des débits de dose maximaux rencontrés sur le site, à des endroits où personne ne s’attarde, s’imaginer qu’ils valent pour l’ensemble du site et que les ouvriers n’y survivent que grâce à leur combinaison papier. Ensuite on passe direct au Blayais. Non, Arte n’essaie absolument pas de faire passer le message subliminal « nucléaire en France = Fukushima », qu’est-ce que vous allez vous imaginer… Arte donne alors la parole à Monique Sené, « physicienne nucléaire, et présidente du GSIEN » qui « a analysé l’évènement ». Sans préciser que le GSIEN est un mouvement antinucléaire, bien évidemment. Celle-ci enchaine sur un mensonge (« les diesels n’ont pas tous démarrés », voir la note de l’IRSN sur le sujet), puis on passe sur Fessenheim, puis on zappe sur les tests de résistance européens des tranches nucléaires européennes. Là, satisfecit pour l’Allemagne. Le hasard me direz-vous, mais les reporters d’Arte sont allemands, et les allemands adorent donner des leçons aux autres (rassurez vous, les français viennent juste après). Ensuite, interview de Michael Sailer, président de l’Öko-Institut. Là aussi, Arte « oublie » de préciser qu’il est lui aussi un antinucléaire notoire. La description des résultats de ces stress tests européens largement influencés par les allemands est sans surprise : Quelques points mineurs à améliorer en Allemagne, par contre tout va mal en France ! A l’époque, notre ASN avait émis ses « réserves » quant à ces résultats européens : On voit ensuite nos deux journalistes allemands demander au directeur de l’IRSN (répétivement et d’un air légèrement paternaliste, à l’allemande) pourquoi l’autorité de sûreté allemande a un jugement plus sévère que la française sur Fessenheim. Alors là ce passage m’a semblé surréaliste : Qu’est-ce que les allemands diraient si on commencait à envoyer en Allemagne des équipes de presse pour leur demander ce que ça fait d’être les plus gros pollueurs d’Europe ? Qu’on leur demande à eux (sous-entendu les mauvais élèves), pourquoi ils ne sont pas d’accord avec notre jugement à nous, sous-entendu les professeurs ? Enfin, la conclusion est à la mesure du reportage : « Comme d’habitude (petit sourire complice), tout semble sous contrôle. Mais l’énergie nucléaire reste pourtant une technologie que nous ne maitriserons probablement jamais jusque dans ses moindres détails » Ma conclusion : Qu’est-ce que la « chaine franco-allemande » a de « franco », quand tout son staff et sa ligne éditioriale est allemande ? Après, pour ce qui est des méthodes propagandistes avec lesquelles ils tordent la réalité, pas de surprises, on est dans ce à quoi Arte nous avait habitué concernant l’énergie nucléaire.
A zoziau « Je me demandais si notre héros du nuke allait enfin se manifester. » Bon, le héros essaiera d’être plus assidu afin de limiter les effets du manque !
« Les écolos devraient alors remercier l’industrie nucléaire de permetre la création zone réservé à la nature…. » J’avais pensé écrire quelque chose comme ça, mais c’est un brin provocateur. M’enfin, force est de constater que si on veut un retour rapide à la nature, il n’y a guère que le nucléaire qui en soit capable ! Toute les autres solutions semblent assez lentes et incertaines; car l’humain résiste. Cependant, je note que le nucléaire électrogène reste très local dans ses effets. ce ci dit pour moi qui ne suis pas écologiste… ça me suffit largement. Et il est peut être possible de créer des parcs naturels d’une manière plus douce.
Oui, oui, comme Dan1, ça me semble curieux que vous ne parliez pas de la tentative ratée d’intrusion de Greenpeace à Gravelines : Quoi, est-ce parce que cet évènement a bizarrement cessé d’exister sur le site officiel de l’association que vous ne jugez pas nécessaire d’en parler ? Plus sérieusement, y a-t-il eu des changements dans votre rédaction ? Votre approche vis à vis de cette énergie me semblait auparavant plus… neutre ?
A propos de la FARN, bien sûr qu’elle aurait son utilité (et aurait pu sauver Fukushima). Comme je le dis, je pense qu’elle constitue un réel niveau supplémentaire de défense en profondeur. Mais c’est juste qu’elle devient un peu « marketing » quand son intervention est requise pour des exercices dont le scénario ne le justifie absolument pas. Ca sent bien le préfet ou le maire qui insiste pour que le FARN débarque en hélico devant les objectifs des caméras 😉
« J’avais pensé écrire quelque chose comme ça, mais c’est un brin provocateur. » Oui ça l’est, mais c’est à prendre au 2nd (voire 3ème) degré. S’il fallait faire fondre un réacture pour créer une « zone nature protégé » cela reviendrai cher. Ce qu’il faut retenir c’est que cela ne dégrade (presque) en rien un écosystème et n’a un impacte sinificatif que pour l’être humain. Les amoureux de la nature qui prônent un retour au source ne devrai donc pas s’en offusquer. Après si on me demande si je mengerai des champignons récolté à proximité de Tchernobyl, la réponse est bien entendu non car (cf mon tableau précédent) nous somme bien plus semble au radiations que les autre être vivant.
@S4M Ok Par ailleurs vous soulevez un autre point trés important: le rôle du prefet… Faut espérer qu’en cas d’accident, les pleins pouvoirs seront donnés au ingénieurs qui suivent l’accident. Le prefet devrait être un exécutant concernant ce qui se passe autour du site, mais en aucune cas il ne dois prendre de décision sur la conduite à tenir, le déclenchement de rejets volontaires…. Seuls ceux qui savent et comprennent doivent décider. De ce que j’ai pu lire, à fuku, les politiques et administratifs (généralement incompétant) se sont mélés de prendre des mauvaises décisions…
L’affirmation selon laquelle nous sommes plus sensibles aux radiations que les autres mammifères me semble surprenante.
Sauver Fukushima, c’est vite dit. Amener de l’électricité dans la centrale c’est une chose; l’amener jusqu’aux pompes en est une autre. Par ailleurs, quelles mauvaises décisions ont été prises? Sans électricité, comment manipuler les vannes? Comment pouvaient-ils dépressuriser les réacteurs? Comment ajouter de l’eau sans dépressuriser? Etc.
Les oiseaux moins sensibles? Moller et Mousseau ont rêvé?
« L’affirmation selon laquelle nous sommes plus sensibles aux radiations que les autres mammifères me semble surprenante. » Et cela ne vous semble pas surprenant qu’un chien puisse boire de l’eau croupie sans risquer d’être malade, où que les hyènes mangent des carcasses qui pourissent plusieurs jours au soleil etc etc …. Essayez de faire cela tout les jours je doute que vous viviez jusqu’à 80 ans « Par ailleurs, quelles mauvaises décisions ont été prises? » Ils n’ont tout simplement pas ouvert la vannes de leur condenseur après la coupure d’électricité. Suite à une coupure d’électricité la vanne du condenseur se ferme automatiquement, il faut donc l’ouvrir manuellement. Les japonnais ignoraient cette procédure…. « Sans électricité, comment manipuler les vannes? » La quasi totalité des vannes peuvent s’ouvrir manuellement il me semble (à vérifier mais le contraire serait idiot) « Comment pouvaient-ils dépressuriser les réacteurs? » Ils l’ont fait, en relâchant du gaz dans l’atmosphère pour baisser la pression dans le bâtiment réacteur. Si ce dernier à explosé, c’est à cause de l’hydrogène qui s’est accumuler dans l’enceinte. L’hydrogène s’est accumuler car ils ne possédaient pas de recombineur à hydrogène. « Comment ajouter de l’eau sans dépressuriser? » Inutile de maintenir le réacteur sous pression lorsqu’il est à l’arrêt
– ouvrir les vannes : C’est précisément là qu’une force d’intervention à la FARN aurait été très utile pour amener au plus vite des petits générateurs par hélico, et même si les pompes n’aurait pas pu être redémarré, les systèmes de surveillance et d’ouverture des vannes, si. – dépressurisation : D’après l’analyse sur le site hiroshimasyndrome.com, il se peut bien qu’en refusant dans un premier temps de laisser l’équipe dépressuriser les réacteurs, le premier ministre Naoto Kan ait empiré la situation car quand ils ont reçu l’autorisation, le combustible avait commencé à se dégrader, la radioactivité était donc plus forte, et la pression dans la cuve est devenue trop élevé par arriver à réintroduire de l’eau. – Møller et Mousseau : Pour info, l’université du Danemark a reconnu Møller coupable de fraude scientifique, et lui a retiré l’autorisation de réaliser des études ornithologiques. Quand à Mousseau, l’agressivité avec laquelle il refute en commentaire l’ukrainien qui dénonce que l’analyse qu’il a faite des données de Tchernobyl est fausse est très parlante. On notera aussi que c’est lui qui a poussé l’académie des sciences de New York à publier le livre de Yablokov accusant Tchernobyl d’avoir provoqué 1 million de morts et dont le chapitre 5 est une attaque en règle contre la méthode scientifique (rechercher Mousseau ici http://www.scribd.com/doc/63975527/Email-Correspondence-by-Caroline-Webb-re-NYAS-Chernobyl-Book ) @Homer : Sensibilité radiation Votre tableau ne démontre pas que l’homme soit plus sensible aux radiations que d’autres mammifères, il montre que les mammifères sont parmi les plus sensibles aux radiations. Les souris par exemple ont beau n’avoir une durée de vie que de 2 ans, une grande partie d’entre elles meurent de tumeurs cancéreuses. Heureusement que les cellules humaines gèrent le cancer de façon suffisament efficace pour que nous ne soyons pas massivement touchés au bout d’une durée aussi courte. L’exemple sur l’eau croupie n’est pas si convainquant, assez régulièrement le chien en meurt et c’est la sélection naturelle. C’est surtout que nous n’acceptons normalement pas un risque aussi élevé pour nous, mais des exemples de personnes contraintes à se nourrir de nourritures avariés et ayant survécu existent. Bref la spécificité de l’homme est une qualité de vie qui conduit à prendre en considération et de juger inacceptable des risques infimes par rapport à ce que subissent les animaux, pas forcément une sensibilité biologique particulière.
« Votre tableau ne démontre pas que l’homme soit plus sensible aux radiations que d’autres mammifères » Je viens de relir mes postes car j’avais un doute et je ne vois pas cette affirmation. Si je elle y est bien et que je ne l’ai pas vu je m’en excuse. En revanche il est dit dans ma source : » une dose mortelle pour nous n’affectera quasiment pas un végétal, un micro-organisme, un insecte, un lézard, ou même certains mammifères »
Et si on parlait du gaz ?
Tamura City will be the first place in Fukushima to have its evacuation order lifted, in what prime minister Shinzo Abe hopes will be a period of visible recovery. 3200 personnes vont retourner chez elles. Bon et les 6 morts dans une explosion du au gaz à NY, ça n’interresse personne ?
« Bon et les 6 morts dans une explosion du au gaz à NY, ça n’interresse personne ? » a priori je dirais qu’elles n’ont pas été irradiées donc définitivement NON. Mais à la réflexion, si on arrive à démontrer qu’il y avait des détecteurs de fumée radioactifs, on pourrait tenter l’accident nucléaire…
L’avantage avec le gaz, c’est que les morts ne se plaignent pas.
Oups, désolé vous aviez dit animaux et pas précisément mammifères. Mais une grande partie des animaux qui sont revenus à Tchernobyl sont des mammifères, dont des souris et mulots, et ne pas avoir contredit explicitement Christiana quand elle a mis dans votre bouche cette comparaison là m’a aussi induit en erreur.