Pour Ségolène Royal la publication du rapport de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) concernant la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) contribue à la transparence souhaitée par le gouvernement sur les factures d’énergie.
Concernant les tarifs sociaux de l’électricité, la CRE souligne la complexité du dispositif actuel ainsi que ses coûts de gestion élevés, et accueille favorablement la création d’un chèque énergie, proposée par le gouvernement à l’article 60 du projet de loi :
– Le chèque énergie, qui se substituera aux tarifs sociaux, sera plus juste et plus simple que le système actuel. Il ne nécessitera pas de croisement complexe de base de données qui font que de nombreux éligibles ne bénéficient pas aujourd’hui des tarifs sociaux.
– Quel que soit le moyen de chauffage (électricité, gaz, fioul, bois), les ménages éligibles pourront bénéficier de la même aide pour payer leur facture ou participer au financement de travaux d’économie d’énergie.
Concernant le soutien aux énergies renouvelables et à la cogénération, la plupart des recommandations de la CRE rejoignent les mesures proposées par le gouvernement dans le projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte.
– la CRE recommande de privilégier des mécanismes fondés sur la commercialisation directe de l’électricité sur les marchés. La mise en place de ce dispositif est prévue à l’article 23 du projet de loi. Elle permettra une meilleure intégration des énergies renouvelables au marché de l’électricité nécessaire à la poursuite de leur développement.
– le projet de loi prévoit également dans son titre 5 des dispositions qui permettront d’améliorer l’efficacité de la politique publique de soutien aux énergies renouvelables en renforçant les modalités d’encadrement, de suivi et de contrôles des installations pour un développement exemplaire des énergies renouvelables (instauration d’un contrôle à la mise en service, possibilité de clauses contractuelles spécifiques, etc.).
Une programmation pluriannuelle de l’énergie, instaurée par les articles 49 et 61 du projet de loi et qui sera déclinée dans chaque territoire d’Outre-mer, permettra de répondre à la demande de la CRE d’un outil de planification des investissements dans les moyens de production ou de maîtrise de la demande d’énergie dans les zones non interconnectées.
La CSPE est un outil important du financement de la transition énergétique. Pour atteindre l’objectif ambitieux de 32% d’énergie renouvelable dans la consommation finale brute d’énergie en 2030, sans impacter la facture du consommateur, le projet de loi prévoit enfin à son article 50 la mise en place d’un comité de gestion de la CSPE, chargé de suivre les charges financées par la CSPE.
Ségolène Royal précise avoir pris note de la délibération de la Commission de Régulation de l’Energie en date du 15 octobre, portant sur la proposition relative aux charges de service public de l’électricité et à la contribution unitaire pour 2015.
En conséquence, le Gouvernement appliquera le plafonnement prévu à l’article L 121-13 du code de l’énergie pour "préserver" la facture énergétique des Français.
La CSPE
La contribution au service public de l’électricité a été créée en 2003 pour couvrir les charges que la loi impose aux fournisseurs historiques d’électricité (EDF, entreprises locales de distribution et Electricité de Mayotte) pour remplir leurs missions de service public.
La CSPE est payée par l’ensemble des consommateurs d’électricité sur leur facture, au prorata de leur consommation. Les gros consommateurs et les sociétés industrielles consommant plus de 7 GWh bénéficient de plafonnements.
Ces charges portent sur le soutien au développement des énergies renouvelables et à la cogénération, la péréquation tarifaire dans les ZNI et les tarifs sociaux pour les personnes en situation de précarité.
>>> accéder au rapport de la CRE : ici (.pdf)
Je cite : La CSPE est un outil important du financement de la transition énergétique. Pour atteindre l’objectif ambitieux de 32% d’énergie renouvelable dans la consommation finale brute d’énergie en 2030, sans impacter la facture du consommateur, atteindre ce taux d’enr dans la conso finale d’énergie, et sans impacter la facture du consommateur ???? Chiche !
Si certains socialistes font sécession ce n’est pas le cas de cette autorité administrative « indépendante », qui reprend les faux chiffres avancés par la ministre de l’énergie : en 2013 un taux de couverture du tarif social électricité de 40%, alors qu’à fin 2014 à en croire les derniers chiffres qui circulent il serait de 80% !!! Le tarif social marche alors supprimons le au profit d’autre chose, quel gâchis.
Pour mémoire, la CSPE ne concerne bien sûr que l’électricité. Pour cette forme d’énergie un peu plus de 30% de production à partir d’ENR en 2030 ça paraît quand même modeste. Nos grand parents faisaient beaucoup mieux, pour mémoire, avant le démarrage du programme électronucléaire français, on produisait la plus grande partie de notre électricité avec de l’hydraulique à un tarif très raisonnable. Cette courbe montre une augmentation de la production (la consommation suit) d’un facteur 10 en moins de 50 ans illustrant assez bien l’indispensable gabgie organisée pour rentabiliser nos centrales nucléaires.
A Reivilo Comme d’habitude, vous prenez des données justes pour justifier n’importe quoi… si possible très orienté. En effet, la France a considérablement augmenté à la fois sa consommation production d’électricité et évidemment la production qui va avec. J’ai déjà été plus loin que vous, en remontant juste avant la deuxième guerre mondiale : Donc en 1939, la France produisait et consommait environ 20 TWh et en 2014, c’est plutôt de l’ordre de 480 à 500 TWh. Bon et ça prouve quoi ? Gabegie énergétique selon vous. Sauf que cette vache sacrée antinucléaire a déjà été démontée maintes fois sur Enerzine : Ce qui est très curieux, c’st que le nucléaire, seulement électrogène, est accusée de gabegie énergétique alors que l’électricité ne représente qu’un quart des consommations d’énergie et que le GAZ moins cher n’est jamais accusé de cette « tare » ? Bizarre, bizarre ?? Et que devrait-on dire au pays d’Eva Joly qui consomme 3,5 fois d’électricité par habitant que la France ? Tout cela ne tient pas debout… mais bon la vérité, tout le monde s’en fout du moment que l’on peut faire croire ceci ou cela pour justifier une cause.
Vous avez mal compris, l’objectif visé dans le projet de loi sur la transition énergétique est bien de 32% en energie finale en 2030, et non en électricité.
Le rapport débute avant tout par la litanie des subventions faramineuses aux énergie chéries des écologistes d’ici 2025 : _1,7 milliards pour la cogénération _1 milliards pour l’hydraulique (small is beautiful en écologie, mais pas en économie) _32 milliards pour le pv _15 miliards pour l’éolien _10 milliards pour l’éolien en mer (mais les parc n’entre en production qu’en ~2020, prévoir 38milliards sur les 20ans des contrats). _319millions pour la biomasse, mon enr préférée. La facture sera donc, en tenant compte des 19milliards déjà dépensés, de 107 milliards et ceci avec des hypothèses absurdes d’augmentation du prix sur le marché de l’électricité. Et en face on favorise le gaspillage en subventionnent la consommation pour plusieurs dizaines de milliards d’€. Bravo.
Même pas une dizaine de milliards par an. Quand on regarde l’éventail des sujets que ces énergies couvrent, la quantité de travail de recherche que cela suppose dans tous ces domaines, les techniques de pointe qu’il faut mettre en oeuvre et les marchés mondiaux énormes que cela ouvre, je pense que ce n’est pas un mauvais investissement. Bien entendu, pour les personnes court-termistes comme ceux qui nous gouvernent, c’est une analyse qui les dépasse.
Attention, pour le PV, les 32 milliards (plutôt 36) comportent assez peu de recherche puisqu’il s’agit de subventions pour financer l’achat d’électricité à un prix exorbitant (aujourd’hui 480 € le MWh). Or la charge de CSPE PV pour les années à venir (2014 à 2025) est très majoritairement constituée des charges des contrats anciens qui ne produiront plus aucune recherche (si tant est qu’il y en ait eu beaucoup). Voir graphiques page 7 du rapport. D’autre part, une partie des subventions payées est partie à l’étranger dont la Chine qui n’a fait que produire en masse et à bas coût des panneaux photovoltaïques à partir de machine notamment allemandes. Il n’est pas inintéressant de chercher les crédits de recherche dans le photovoltaïque, mais c’est plus facile de trouver la rente des producteurs et des banquiers (par exemple SOLFEA).
C’est amusant comme vous zappez à chaque fois le fait qu’en une dizaine d’année, le prix du Wc est passé de 10 à 1 grâce à ces « subventions » (et merci à l’Allemagne). Le plus marrant dans l’histoire, c’est qu’on a payé (et qu’on va encore payer) très cher le démarrage du PV mais que maintenant qu’il ne coûte plus grand chose, on n’en installe plus !! Concluez ce que vous voulez (pour moi, cela démontre notre connerie) 🙂
« Le plus marrant dans l’histoire, c’est qu’on a payé (et qu’on va encore payer) très cher le démarrage du PV mais que maintenant qu’il ne coûte plus grand chose, on n’en installe plus !! » Si vous avez du pognon, libre à vous d’investir. Mais ne venez pas vous plaindre si ce « démarrage » a lessivé les capacités financières de pays comme par exemple l’Espagne, et que ceux-ci n’investissent plus…
A lr83 « La logique voudrait que maintenant on en installe encore plus, ce qui diminuerait son coût du kWh de ceux déjà installé … » Ah bon, et vous faites comment pour faire diminuer le montant de la CSPE liée au contrat passé et qui dure 20 ans ? Vous renégociez les contrats ? Vous les annulez ? A qui profite le crime ? Bonne question, à vous de répondre !
« La logique voudrait que maintenant on en installe encore plus, ce qui diminuerait son coût du kWh de ceux déjà installé … » C’est pas faux C’est d’ailleurs ce que font les américains et les japonais où le marché du solaire se porte très bien. (aller sur le site de l’EPIA ou d’Eurobserv’ER) D’ailleurs pas mal d’industriels chinois haut de gamme ne cherchent même plus à développer leur activité en Europe, tant la croissance mondiale du PV est importante.
L’Espagne, le pays où se sont les énergéticiens qui écrivent les textes de loi sur l’énergie directement adoptés par les députés. Le degré zéro de la politique énergétique où seuls certains intérêts (en partie français d’aileurs) sont pris en compte.
A qui profite le crime? Qui prend les décisions en France en matière de politique énergétique? Le fait qu’en France, un particulier doit déposer son toit, abimer sa toiture, pour pouvoir installer des panneaux PV alors que dans le reste du monde les panneaux sont surimposés pour un résultat esthétique identique (3 jours de travaux en France pour installer un système PV, une journée en Allemagne ou en Belgique). Le fait que le tarif d’achat PV résidentiel soit plus de deux fois moins élevée en Allemagne qu’en France. Vous ne trouvez pas cela bizarre? Et après le lobby nucléaire nous parle de coût prohibitif de la CSPE …. Autres questions: Qui fait pression pour empêcher le développement de l’autoconsommation solaire en France? Qui a permis l’arrêt du développement de l’autoconsommation solaire en Espagne?
C’est ce qu’ils font déjà. Regarder la puissance solaire installée chaque année et la puissance des nouvelles centrales nucléaires. Si le nucléaire est si compétitif pourquoi les USA, si peu précautionneux de leur environnement, ont arrêté leur programme? Investir dans une centrale nuke qui produira à plus de 100 euros du MWh pendant 50 ans? Plus aucuns financiers ne prendraient un tel risque. Il n’y a qu’un Etat (sous influence) capable de prendre une décision aussi absurbe.
« L’Espagne, le pays où ce sont les énergéticiens qui écrivent les textes de loi sur l’énergie directement adoptés par les députés. Le degré zéro de la politique énergétique où seuls certains intérêts (en partie français d’ailleurs) sont pris en compte. » Vous niez que les espagnols se sont ruinés en ENR et ne veulent plus y mettre un sous de plus, ou bien vous cherchez à détourner l’attention ? « Si le nucléaire est si compétitif pourquoi les USA, si peu précautionneux de leur environnement, ont arrêté leur programme? » Personne n’a dit que le nucléaire était compétitif par rapport au gaz de schiste. En outre, ils ont 4 AP1000 en construction, parce qu’ils savent bien que les GDS ne dureront pas éternellement. « Investir dans une centrale nuke qui produira à plus de 100 euros du MWh pendant 50 ans? Plus aucuns financiers ne prendraient un tel risque. Il n’y a qu’un Etat (sous influence) capable de prendre une décision aussi absurbe. » Mais plus aucun financier n’investirait non plus dans les ENR si l’achat de leur production à tarif fixe n’était pas garantie. De toute façon, plus aucun financier n’est prêt à investir dans quoi que ce soit de long terme aujourd’hui. Et quant aux Etats, ils doivent tous être sous influence sauf l’Allemagne, puisque tous pensent soit à prolonger leur nucléaire, soit à en construire du nouveau.
¤ Pour une petite installation le tarif d’achat actuel de l’électricité photovoltaïque est de : France : – 27,37 c€/kWh pour l’IAB (intégré au bâti) jusqu’à 3 kWc – 13,96 c€/kWh pour l’ISB (intégration simplifiée au bâti) jusqu’à 36 kWc – 13,25 c€/kWh pour l’ISB de 36 à 100 kWc – 6,98 c€/kWh au dessus de 100 kWc pour en empêcher la construction, alors que les projets étaient nombreux avant une baisse de 20% du tarif fin 2012 dans le but affirmé par le ministère d’empêcher ces installations. A noter qu’il s’agit des tarifs d’achats officieux du 3e trimestre 2014, car pas encore publiés au JO quatre mois après leur date d’entrée en vigueur. En Allemagne : – 12,65 c€/kWh pour moins de 10 kWc – 12,31 c€/kWh pour 10 à 40 kWc – 11,01 c€/kWh pour 40 à 500 kWc A ce rythme et en 2023, le photovoltaïque en Allemagne complété par du stockage journalier sera moins cher que le nouveau nucléaire britannique, si leur EPR fonctionne d’ici là.
« le photovoltaïque en Allemagne complété par du stockage journalier » L’Allemagne a déjà presque 37 GW de PV. C’est quoi un stockage journalier pour cette puissance ?
Et les allemands, ils installent à quel rythme avec des tarifs pareils ? Vous voulez démontrer quoi au juste ? Que le PV coûte en réalité beaucoup moins que ce qu’on paye en France, auquel cas il faudrait baisser les tarifs français (ce contre quoi le SER est vent debout) ? Ou bien que les tarifs allemands sont bien en dessous des prix réels, ce qui serait pour eux une manière de tuer la progression du PV sans le dire ? Par ailleurs, pourquoi le tarif français au dessus de 100kWc est aussi bas « pour en empêcher la construction », alors que c’est sur ces grandes puissances que les EDF, GDF et autres grands groupes travaillent, et que, d’après le discours dominant, l’Etat se plie systématiquement à leur lobbying ?
Ce qui est clair, ce que les politiques s’y sont mal pris et qu’ils ont sous estimé le potentiel de réduction des coûts des filières énergies renouvelables. Le drame de l’Espagne et cela a été vrai dans la plupart des pays européens, c’est que les aides n’ont jamais été en phase avec la la chute des coûts de production des ENR, solaire et éolien. De manière général, ce manque de vision des politiciens européens (conseillés par les lobby du gaz, du charbon et de nuke avec une mention spécial pour les hauts fonctionnaires X Mines en France), cette incapacité à contrôler l’évolution des systèmes d’incitations, a fait que la machine spéculative s’est emballée. Les politiques ont aussi été embobiné par les filières ENR qui avaient intérêt à leur cacher la baisse des coûts de production. Les écolos sérieux ont été les premiers à dénoncer le système. Relisez les articles de « Photon international » à la fin des années 2000 qui dénoncaient l’attitude de certains fabricants PV européens. Si les politiques européens avaient été plus intelligents et moins soumis aux lobbys, le coût de la transition énergétique aurait été beaucoup plus faible. Là aujourd’hui, on se trouve dans une situation où les énergéticiens ne peuvent plus amortir leurs centrales faute de demandes suffisantes, et ils ont fait pression sur leur gouvernement et la Commission européenne pour réduire le rythme de développement des ENR alors qu’elles sont au seuil de la parité réseau. C’est acté : 27 % en 2030 (je sais c’est de l’énergie finale) …….. Quelle honte! Leur argument? Maintenant que les ENR sont rentables ou en passe de l’être, il faut qu’elles se confrontent aux mécanismes de marché pour faciliter leur intégration? Comme si on pouvait mettre les ENR et les énergies conventionnelles sur le même plan. Si les pro nuke, prenaient la peine de regarder ce qui se passe hors de France et hors d’Europe, ils verraient que la stratégie des autres grandes régions du monde (USA, Japon, Chine, etc…) est exactement à l’opposé de la stratégie actuelle de l’Union europenne et qu’ils continuent à financer les gains de productivités des ENR. Le manque de vision de nos politiques et le travail en sous mains des lobbys, l’Union européenne est en train de le payer très très cher car son avance technologique est en train de fondre. Pour le solaire, on est déjà dépassé (même si on peut encore se reprendre) reste l’éolien terrestre et offshore et la biomasse solide où nos sommes encore devant (mais pour combien de temps).
« Ce qui est clair, ce que les politiques s’y sont mal pris et qu’ils ont sous estimé le potentiel de réduction des coûts des filières énergies renouvelables. » A l’époque, vous réclamiez ces subventions à ce niveau, et maintenant vous voudriez qu’on les oublie ? Un peu facile vous ne trouvez pas ? Et vous rejettez la faute sur les politiques ? Parce qu’ils auraient du les organiser comment d’après vous ? Ce que je constate, c’est que vous avez bien envie d’effacer de l’ardoise les coûts faramineux et avérés du démarrage des filières PV et ENR, tout en étant le premier à nous parler des subventions passées pour le nucléaire, dont vous nous dites que le montant était faramineux mais que vous êtes bien en peine de nous citer. Bref, vous êtes hypocrite. « Leur argument? Maintenant que les ENR sont rentables ou en passe de l’être, il faut qu’elles se confrontent aux mécanismes de marché pour faciliter leur intégration? Comme si on pouvait mettre les ENR et les énergies conventionnelles sur le même plan. » 1) Et pourquoi ne pourrait-on pas les mettre sur le même plan ? Argumentez donc un peu. 2) C’est fabuleusement hypocrite de votre part, puisque vous êtes le premier à essayer de les mettre sur le même plan en comparant leurs coûts avec les hypothèses qui vous arrangent.
¤ Dans le discours officiel, la cause de cette baisse de 20% du tarif T5 était que souvent les panneaux utilisés n’étaient pas produits en France et que cela n’entraînait pas de développement industriel en France. Pourtant, le coût des panneaux PV à l’époque était déjà inférieur à 50% du coût total d’une installation PV. Et une forte activité, avec des emplois, était générée par toutes les autres composantes d’une réalisation photovoltaïque. Cette mesure n’a pas pour autant développé l’industrie solaire en France, sinon à la marge (Soitec), sur d’autres marchés. Mais pourquoi continue-t-on d’importer tous ces téléphones, téléviseurs, … produits en Chine ? Ce qui assurément n’entraîne pas de développement industriel en France.
Ca y est, de nouveaux les insultes. Peace ! « 1) Et pourquoi ne pourrait-on pas les mettre sur le même plan ? Argumentez donc un peu. » Vous l’aviez peut-etre oublié mais les ENR produisent peu ou pas de gaz à effet de serre, ce qui est une bonne chose pour limiter les effets du réchauffement climatique. Sinon, l’énergie éolienne et solaire ne produisent pas de déchets radioactifs. Elles ne polluent pas les nappes fréatiques, ne provoquent pas de cancers. Le vent ne s’arrête pas aux frontières non plus. Pas besoin de léguer à nos enfants des déchets radioactifs dangeureux pour des milliers d’années. Elles ne risquent pas de mettre économiquement à genoux la France en cas d’un accident nucléaire de type Fukushima ou Tchernobyl. Les ENR participent à l’indépendance énergétique de notre pays et puis …………… c’est beau une éolienne, ça tourne, c’est reposant. On peut faire de belle photos ! Un panneau PV, c’est cool, c’est jolie et cela fait pas de bruit.
« Ca y est, de nouveaux les insultes. Peace ! » Pour vous c’est une insulte de dire que vous êtes hypocrite et de le prouver ? « Vous l’aviez peut-etre oublié mais les ENR produisent peu ou pas de gaz à effet de serre, ce qui est une bonne chose pour limiter les effets du réchauffement climatique. » Pourtant, toutes les énergies ont des externalités, les ENR aussi : Il s’agit de matériels essentiellement importés, leur impact sur l’environnement et la balance commerciale n’est donc pas nul. Parce qu’elles sont intermittentes et ne peuvent pas fonctionner sans back-up, leurs externalités sont aussi celles de leurs moyens de back-up (CO2 et déchets nucléaires, importations d’hydrocarbures et d’uranium…).
Il semblerait que vous soyez resté avec vos idées reçues du siècle dernier. Vous avez peut-être besoin de regarder ce qui se passe en dehors de nos frontières pour changer de point de vue. Plus vous vous élèverez, moins vous verrez de centrales nucléaires.
Rassurez-Vous, AREVA va construire ses éoliennes offshore en France. Les français exportent également pas mal d’élements internes des éoliennes. D’ailleurs, si cela continue (fiasco de l’EPR, ….), AREVA va prendre le même chemin industriel que Siemens …..
A sunny « Plus vous vous élèverez, moins vous verrez de centrales nucléaires. » Ah bon, les centrales sont si bien intégrées dans le paysage ? Et quand on s’élève beaucoup, on voit quoi comme énergie mal intégrée au paysage ? Des éoliennes ? Des champs de panneaux photovoltaïques ?
Les pro-nuke sont … pro-nuke et anti tout le reste. Inutile d’essayer de les convaincre que la statégie énergétique ne se résume pas à ce que fait la France. On nous parle constamment d’aller conquérir des marchés à l’étranger, ça va être dur de vendre notre super technologie bien compliquée, bien dangeureuse face aux multiples choix qu’offre les EnR. De temps en temps, cocorico, on vendra un bouzin et avec un peu de chance on n’aura pas de pénaliter de retard à payer :))
¤ En France, le tarif IAB (intégration totale au bâti) est une connerie pour décrédibiliser le photovoltaïque. Le tarif ISB (intégration simplifiée) est acceptable mais doit être étendu au-delà de 100 kWc. Le tarif T5 doit être augmenté de 20% pour être crédible. Avec des tarifs d’achat adaptés à la réalité des coûts et au bon sens, cela augmenterait les installations à faible coût et l’activité du secteur. Ce qui entraînerait une meilleure visibilité pour le secteur et une baisse des coûts hors matériel, donc une baisse annuelle des coûts plus importante qu’à l’heure actuelle. Le système allemand est aussi plus adapté à la réalité en se basant sur les installations effectives des douze derniers mois et pas sur les demandes de raccordement comme en France. Sachant qu’une partie des projets sont abandonnés pour diverses raisons, mais que cela n’est pas pris en compte dans le système tout à fait artificiel utilisé en france.
A lr83 « Débat stérile Les pro-nuke sont … pro-nuke et anti tout le reste. Inutile d’essayer de les convaincre que la statégie énergétique ne se résume pas à ce que fait la France. » Vous êtes en manque d’arguments ? Bon, en attendant, vous avez une question sur le gaz (à 9h19 ce matin) : « La logique voudrait que maintenant on en installe encore plus, ce qui diminuerait son coût du kWh de ceux déjà installé … » Ah bon, et vous faites comment pour faire diminuer le montant de la CSPE liée au contrat passé et qui dure 20 ans ? Vous renégociez les contrats ? Vous les annulez ? Réponse = ??? Manque d’inspiration ?
En France, le tarif IAB (intégration totale au bâti) est une connerie pour décrédibiliser le photovoltaïque. je retweet 🙂
Mon pauvre ami, si le Nobel de la mauvaise foi existait, vous l’auriez certainement. Vous êtes un artiste dans l’art de détourner les propos. Dois-je encore une fois perdre du temps sur une évidence ? Aller, je fais l’effort ! J’ai relu ce que j’ai écrit. Le terme de CSPE n’apparait nul part ! Bizarre ! Mais bon, faisons comme si. Bien entendu, il ne s’agit pas de renégocier ce qui a été signé (bien que, ce que signe le gouvernement a de moins en moins de valeur). Ce que je dis simplement, c’est que si on continue d’installer de la puissance PV, son coût du kWh baissera. Prenons un exemple simple : soit 1 kWc qui produit 1000 kWh à 60 c€/kWh : coût = 600 €. Si maintenant le kWh est à 20 c€ et j’installe un autre kWc, j’aurais une production de 2000 kWh a 800 € soit 40 c€/kWh. Et en parallèle, notre premier kWc nous a couté 10000 € alors que maintenant il coute 1000 €. Plus on installe, plus on diminue le coût du kWh. La CSPE coûtera toujours cher mais on produira beaucoup plus de kWh.
A lr83 Non, je serai largement battu par chelya qui est très supérieur à moi… et j’en ai « croisé » bien d’autres sur Enerzine depuis 2008. A priori pas de Nobel en vue et même pas de nomination.
A lr83 Vous avez écrit :le « La logique voudrait que maintenant on en installe encore plus, ce qui diminuerait son coût du kWh de ceux déjà installé … » Et vous, vous voulez ignorer la CSPE, en nous proposant une fuite en avant en diluant le coût du kWh ancien dans le coût global ! Mais qu’est-ce qui rémunère les installations anciennes ? Qui achète l’électricité à une moyenne de 480 €/MWh et selon quel principe ? Alors non, rien ne fera diminuer le coût du kWh des installations antérieures à 2014 (d’autant qu’ils sont indexés). La dilution que vous proposez ne fera que cacher les milliards (presque 30 de 2014 à 2025) au beau milieu d’un nombre encore plus grand de milliards dus à une pléthore de nouvelles installations. Et là, qui paye ? Le seul mécanisme qui pourrait faire sensiblement diminuer la charge de compensation c’est le différentiel avec le prix d’un marché ou le prix du kWh augmenterait très fort et très vite (les coûts évités seraient plus élevés et la CSPE moindre). Sauf que c’est précisément ce qui n’a pas fonctionné avec des prévisions de prix de marché à 100 €/MWh alors que le prix de marché s’est effondré à moins de 50 €/MWh et en partie à cause d’une offre abondante d’électricité EnR ! En conclusion, la CRE est très claire : « Le photovoltaïque La filière photovoltaïque, qui représente en 2013 un peu plus de 4 000 MW de puissance installée, a bénéficié, au cours de la période 2002-2013, d’une rémunération totale cumulée de 5,2 Md€ courants, dont 4,7 Md€ de surcoûts (90 %) financés par la CSPE. Le coût d’achat moyen des contrats conclus lors de cette période, en baisse depuis 2010 sous l’effet des révisions des conditions tarifaires, s’élève toujours à 480 €/MWh en 2013 et devrait encore durablement peser sur les charges de service public, aucun contrat relevant de ces dispositions contractuelles ne venant à échéance d’ici 2025. La CRE a formulé à de multiples reprises des avis défavorables sur ces conditions tarifaires, sans qu’il en soit tenu compte. A l’issue du moratoire de 2010, une profonde réforme des dispositifs de soutien a eu lieu, prévoyant la mise en place de tarifs auto-ajustables et le recours privilégié aux appels d’offres. Ces dispositions portent aujourd’hui leurs fruits et permettent de répercuter aux redevables de la CSPE la baisse des coûts de production que cette filière a connu au cours des cinq dernières années. Toutefois, le poids du passé restera longtemps encore prépondérant, les installations entrées en service avant 2013 représentant toujours 26 % (2,1 Md€) des charges de service public liées à l’obligation d’achat en métropole continentale en 2025. Dans son scénario prospectif, la CRE envisage un développement de la filière au-delà des objectifs de la PPI actuelle jusqu’en 2020, avec un taux de croissance annuel de 400 MW par an. Les nouvelles installations se voient appliquer les conditions tarifaires en vigueur. La CRE estime que la filière photovoltaïque, qui devrait représenter 10 000 MW de puissance installée en 2025 en prenant en compte la mise en service des installations lauréates des appels d’offres et avec l’hypothèse d’une poursuite de son développement au travers de l’obligation d’achat de 400 MW supplémentaires chaque année, bénéficiera, sur les dix années à venir, d’une rémunération complémentaire de 36 Md€ dont 32 Md€ de surcoûts financés par la CSPE. Les installations mises en service avant 2013 représentent 75 % de ces montants. »
Vous proposez un cache-sexe, le problème c’est que le sexe pré 2013 est très vigoureux et va le rester 20 ans! Bon, de toutes façons il faut vivre avec. C’est bien dommage que n’ayez pas été (avec d’autres dont Sunny) sur Enerzine au moment des disussions sur le moratoire, nous aurions été très contents (moi, Dan1, et quelques autres) de vous voir à nos cotés pour réclamer une baisse drastique des tarifs d’achat, toutes choses qui paraissent aujourd’hui naturelles mais dont l’empèchement ( à l’époque) parait selon certains uniquement lié au lobby nucléaire et aux gouvernements aveugles manipulés par leurs fonctionnaires! Refaire l’histoire, c’est tellement facile…..
Je ne suis pas d’accord avec vous. Le gouvernement français auraient pu agir beaucoup plus vite car on avait déjà l’exemple allemand et espagnol qui avait essuyé les platres. Le coup du moratoire a été préparé par nos chères élites. L’objectif du moratoire n’était pas d’adapter le système mais de détruire la filière existante, pour laisser la place au gros (EDF EN, GSF/suez,…) et c’est exactement ce qui s’est passé pour les grosses installations (l’essentiel du marché). Cela a fait sortir pas mal de filliales allemandes ce qui était également le but mais il y a eu aussi beaucoup de casse chez les français (reste uniquement solairedirect). Pour réaliser ce coup de maître (le contrôle du marché PV français), il fallait préparer le coup de com en direction des citoyens: « voyez les ENR c’est hors de prix ». Il fallait d’abord faire pourrir la situation, remuer la merde, pour qu’EDF et les autres puissent reprendre le contrôle du marché. Cela a parfaitement fonctionné.
Pour ce qui concerne les subventions passées au PV, c’est beaucoup trop facile aujourd’hui, et come d’habitude, de se dédouaner et de faire reposer l’intégalité de la faute sur les autres et notament l’Etat (qui a évidemment une part de responsabilité). Je me rappelle très bien que de nombreux requins naviguaient dans le secteur du PV et poussaient au crime. Et comme le dit très bien Sicetaitsimple : « C’est bien dommage que n’ayez pas été (avec d’autres dont Sunny) sur Enerzine au moment des disussions sur le moratoire, nous aurions été très contents (moi, Dan1, et quelques autres) de vous voir à nos cotés pour réclamer une baisse drastique des tarifs d’achat » Or, les pousse au crime cupides n’ont jamais réclamé à cor et à cri une baisse des tarifs. Au contraire, les « représentants d’intérêts » faisaient pression sur le gouvernement pour maintenir les tarifs. Mais comme toujours, nous avons affaire à des irresponsables qui ne veulent pas assumer leur part de responsabilité et font tout pour faire porter le chapeau à l’Etat et faire payer le consommateur-citoyen (car nous payer des dizaines de milliards et au au-delà de 2025. La COM est simple : « c’est pas moi… c’est l’autre » D’une certaine manière Enerzine peut témoigner de cela, et nous étions là de 2008 à 2014 !
Amusant, votre « antériorité » sur ce forum serait gage de la justesse de vos raisonnements ! Si ça peut vous rassurer … En tout cas, en ce qui me concerne, c’est dès 2006 que j’ai dit que la « prime » à l’intégration était une connerie et le tarif trop élevé. Et de manière amusante, beaucoup de petits installateurs le disaient également, mais nos intellectuels n’ont que faire de l’avis des personnes qui ont les mains dans le cambouis. Le moratoire de 2010 a d’ailleurs été une spectaculaire démonstration de ce que je dis où la quasi-totalité des propositions faites par les installateurs ont été balayé d’un revers de main. Mais bon, c’est le passé et finalement le bilan est quand même positif. Le PV est maintenant une des énergies les moins chères et que vous le vouliez ou non, ce sera l’énergie du XXIième siècle. Vous pouvez continuer d’agiter l’épouvantail de la CSPE, ce ne sera que la démonstration que vous vivez dans le passé. On peut également si vous le souhaitez agiter le coût de l’EPR qui va atteindre les 10 milliards et ça, c’est d’actualité.
A lr83 « votre « antériorité » sur ce forum serait gage de la justesse de vos raisonnements ! » C’est votre interprétation orientée, mais ce n’est pas ce j’ai écrit. Je nai pas écrit que mon antériorité était gage de justesse de raisonnement. En revanche, je revendique la position de témoin « privilégié » (avec d’autres dont Sicetaitsimple) et d’acteur dans les débats qui ont eu lieu à partir de 2008 et notamment dans le cadre des tarifs d’achat photovoltaïques et ses conséquence sur la CSPE. Je reconnais que l’Etat a une part non négligeable de responsabilité, reste que beaucoup en ont profité avec ou sans prime à l’intégration. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir combien de contrat son concernés par cette mesure et combien ils ont pesé et pèseront dans la CSPE ? Enfin la CSPE n’est pas un épouvantail mais une réalité très concrète pour tous les consomateurs français et qui devrait peser 26 €/MWh. On peut d’ailleurs saluer le travail pédagogique de la CRE avec ce rapport qui montre bien les montants en jeu et les échéances concernés.
La CSPE coûte et coûtera cher. C’est un fait indéniable et indiscutable. Le responsable est également clairement identifié : c’est le gouvernement. Il est un peu facile d’accuser ceux qui en profitent, après tout ils n’ont fait que profiter d’une mesure qui existait. Ceci dit, je n’écarte pas la possibilité qu’il y ait eu certains arrangements entre le gouvernement et certains « clients priviligiés » (certains « délis d’initiés » semblent existés). Je met des guillemets, histoire de ne pas « heurter » les âmes sensibles. Mais tout cela est un peu trop souvent mis en avant par certains personnages (ils se reconnaitront) pour éviter de voir la vérité qui leur fait mal : le PV est maintenant une énergie parmis les moins chères et sera l’énergie du XXIième siécle.
Pourquoi pas, mais quelques remarques quand même: – c’est une energie « electrique », ça ne fait pas tout. – sans stockage, la pénétration ne peut excéder une quinzaine de % ou un peu plus ( encore une fois de la consommation d’électricité). – le 21eme siècle, c’est encore long, il n’y a pas forcément nécessité de se presser en France vu que les prix baissent ( puisque vous parlez de CSPE qui augmenterait irrémédiablement). – et ce pareil dans les pays qui ont plutôt plus d’électricité que pas assez (disons Europe en général), alos que les besoins sont plutôt dans des pays à forte croissance de la demande comblée majoritairement par de nouvelles centrales fossiles (Asie, Moyen-Orient,…,…). Si ous voulez éviter du « carbon lock-in », ce n’est pas en Europe qu’il faut agir en priorité. – et alors que la production mondiale annuelle de panneaux ( environ 45GW aujourd’hui) est bien loin de pouvoir combler même si on rajoute l’équivalent en éolien la croissance mondiale de demande d’électricité. Bref, je ne vois toujours pas la necessité de se précipiter en France. Pour le passé, on peut refaire l’histoire à sa sauce, mais c’est le passé.
« La CSPE coûte et coûtera cher. C’est un fait indéniable et indiscutable. » Ben non, ce n’était pas si évident que cela pour beaucoup et une partie de ceux qui savaient niaient l’évidence ! Encore une fois, nous sommes quelques uns à pouvoir témoigner. Et si la CSPE a coûté, coûte et coûtera cher (même au-delà de 2025), c’est en grande partie (les 3/4 selon la CRE) à cause des contrats passés dans les années « d’insouciance » où ceux qui pouvait anticiper cachaient les coûts induits futurs. Et comme il n’existe pas de moyens « soft » de réduire le coût des MWh des contrats anciens, nous avons au moins une certitude sur l’estimation de la dette acquise (y compris le reliquat dû à EDF). Certes les gouvernements sont responsables et ils ont sûrement trop jouer au clientèlisme. Mais qui dit clientélisme dit clients et ces derniers s’éxonèrent un peu trop facilement et rapidement quand la CRE mais l’affaire des dérives de la CSPE au grand jour.
Je l’ai écrit hier (à sunny), donc je vais me répeter: « C’est quoi les EnR, à part les EnR électrogènes, qui ne vont bien entendu rien pouvoir faible de tangible sur le plan des émissions de CO2 en France sauf couplées à de nouveaux usages ( VE par exemple)? Vous parlez avec des larmes de crocodile de CO2, ou complètement d’autre chose? La réduction des émissions de CO2 en France, c’est sur les quinze prochaines années quasiment uniquement par l’isolation du bâti qu’on peut espérer avoir le gros des résultats. Ca peut être différent dans d’autres pays, à qui d’ailleurs personne n’interdit de se fixer des objectifs plus ambitieux. » J’avais oublié de préciser qu’avant la réduction des émissions de CO2, l’important était la réduction des consommations de fossiles, la réduction de CO2 n’étant qu’une conséquence.
Pour Sicetaitsimple Comme je n’avais pas validé mon commentaire de 19h45, il apparaît à 20h36. A lr83 « le PV est maintenant une énergie parmi les moins chères et sera l’énergie du XXIième siècle » Le problème pour les consommateurs et pour la compétitivité économique de la France, n’est pas de savoir combien coûte le kWh fatal (pour les EnR aléatoires et intermittentes) de telle ou telle filière, mais combien coûte ou coûtera le système complet de production, stockage, transport, distribution d’un mix complet et opérationnel à l’échelle d’un pays (ou plus). C’est ce que la Cour des Comptes appel les coûts systémiques. Rappelons que l »Allemagne, en 2013, avait déjà 35 GW de PV (37 aujourd’hui) qui ne représentaient que 5,3 % du mix électrique avec 29,7 TWh produit. Comme l’Allemagne « tourne » avec plus de 2 200 TWh d’énergie finale, la PV représentait tout juste 1,3 % du mix énergétique… et là nous avons affaire au premier de la classe. Alors, avant que le PV devienne l’énergie du 21ième siècle, il va s’écouler quelques dizaines d’années. J’ai bien peur que le charbon lui fasse encore longtemps de l’ombre. Et enfin, ne jamais confondre électricité et énergie. Mais bon, on comprend bien que le photovoltaïque ne produit que de l’électricité.
les communiqués d’Enerplan, « remettant les pendules à l’heure » en 11/2010 en regardant dans le rétroviseur le montant de la CSPE « solaire » deux ans avant…. Pour ceux qui ont un peu de temps….
sur Enerzine ne sont pas nouveaux…Ce n’est pas dramatique, mais quelque fois ça peut amener un peu de confusion, voire un soupçon de collusion! D’ailleurs, dans le lien que je cite sur Enerplan, à la dernière page quelqu’un parlait de Laurel et Hardy! Bah ouais, le problème c’est que Laurel et Hardy ( si on a le courage de lire les 4 pages qui s’étalent sur 2 ans) avaient juste raison…..
C’est amusant comme cette distinction (fort juste au demeurant) n’est utilisé que quand cela vous arrange. Que je sache, le nucléaire ne fait (et mal) que de l’électricité également !! Donc, pour produire de l’électicité, on a le choix entre du nucléaire ou du PV (des EnR en général).
A lr83 « C’est amusant comme cette distinction (fort juste au demeurant) n’est utilisé que quand cela vous arrange. » Non, je parle quasiment toujours en énergie finale (et je précise de quoi je parle) « Que je sache, le nucléaire ne fait (et mal) que de l’électricité également !! » Oui et non, car comme les réacteurs nucléaires électrogènes ne produisent que de la chaleur (plus de 1 200 TWh en France), plusieurs dizaines dans le monde travaillent en cogénération. Un réacteur nucléaire n’est pas différent d’une centrale thermique à flamme sur le principe : une source chaude produit de la vapeur envoyée à plusieurs turbines et termine sa course dans le condenseur. Mais avec des réacteurs à haute température (plus de 900°C) on pourrait alimenter directement en chaleur certains processus industriels. Avec le photovoltaïque ce sera plus dur. Enfin je n’amalgame pas électricité et énergie (je le rappelle sans cesse) et je n’ai pas à m’arranger puisque je n’affirme pas : « le PV est maintenant une énergie parmi les moins chères et sera l’énergie du XXIième siècle »
« le PV est maintenant une énergie parmi les moins chères et sera l’énergie du XXIième siècle » Je dis bien « une » énergie « parmi ». De plus, tout le monde sait que le PV fait de l’électricité, le rajouter était donc superflu. Noter qu’avec cette énergie, on peut faire beaucoup de chose dont de l’hydrogène et du gaz, autre forme d’énergie mais c’est pas le propos. Sinon, pour la chaleur des réacteurs nucléaires, c’est bien gentil mais il me semble que ce ne soit pas vraiment utilisé en France à part réchauffer les rivières. En plus, cela suppose d’être « proche » de la centrale ce que franchement je ne souhaite à personne 🙂
Vous pouvez effectivement faire de l’acrobatie en expliquant qu’il était bien évident que vous ne parliez que d’electricité, mais le mieux serait d’employer les bons termes, non?
A lr83 Si vous voulez vous faire comprendre à tous les coups, faites comme moi et précisez votre pensée en employant les mots justes comme le dit… justement Sicetaitsimple. Et maintenant que le 21ième siècle est un peu grillé (déjà presque 14 années de passées sans percée fulgurante du PV dans le mix énergétique mondial), vous passez au 22ième siècle ! A ce compte là, vous finirez par avoir raison. Je prédis même que quand l’Allemagne aura épuisé ses 350 ans de lignite… ils ne creuseront plus de mines !!
A lr83 « En plus, cela suppose d’être « proche » de la centrale ce que franchement je ne souhaite à personne 🙂 » Bon allez, je vous remet l’application de Greenpeace : Apparemment en France, c’est pas la peine de souhaiter, toute la population est candidate à la vitrification ! Remarquez qu’en Suisse c’est pareil, moins de centrale, mais pays plus petit. J’espère que je ne vous ai pas « foutu les jetons » !
On peut ergoter sur le sens des mots et parler du 22eme siècle. Rassurez vous, je ne souhaite que ça, un 22eme siècle totalement renouvelable du point de vue de l’énergie et des matières premières, nous sommes au moins d’accord sur un objectif lointain. Maintenant, vous parlez de « sens des mots », mais je n’ai pas vraiment vu votre réaction à mes remarques? Alors soyons concrets: la Chine produit et brûle environ 50% du charbon produit et brulé dans le monde. La Chine est le premier producteur de panneaux PV, mais pour l’instant la production mondiale de paneeaux est environ de 45GW/an. Pouvez vous m’expliquer dans ces conditions l’intérêt global (au sens économie, environnement,…) à installer dans les années qui viennent du PV en France (au-delà de qq centaines de MW par an pour dire qu’on est pas absents)? Merci d’avance pour votre réponse.
Vous êtes ridicule et attristant. Pour le XXII ième siècle, j’ai bien dit « rien n’empêche de rêver ». Mais bon, même ça vous ne savez plus le faire tellement vous êtes obnubilé par votre « énergie électrique miracle ». Quand au XXI ième siécle, si vous trouvez qu’il est grillé vu les progrès fulgurant dans la baisse des coûts du PV (division par 10 !), c’est qu’en plus de ne pas savoir rêver, vous ne savez même plus compter. Pour Sicetaitsimple : le PV en France ? Vous avez raison, strictement aucun intérêt. On a raté ce marché, laissons les autres le développer à notre place.
« rien n’empêche de rêver » Effectivement, on va vous laisser rêver. Et pour les 30 ans à venir, on continue le nucléaire en France et à les Allemands continuent à creuser des mines de lignite (d’ailleurs sans « manifestants » virulents pour stopper les travaux).
Dan1, essayez 30 secondes d’ouvrir les yeux, vous allez découvrir un univers très différent des vieux clichés que vous avez en tête. Mais visiblement vous avez quelque chose envers ceux qui manifestent contre les Grands Projets Inutiles Imposés et qui ont une autre vision de l’avenir. Dans ce contexte,la mort provoquée d’un jeune étudiant vous semble-t-elle plus acceptable que celle accidentelle d’un industriel du pétrole….
La manifestation a eu lieu le 21 août 2014… alors bilan des courses ? J’ignore en effet quelle suite a été donné à cette manifestation ? Le Allemands et les Polonais ont arrêté de creuser ?