Record historique de consommation d’électricité : Bis Repetita

Et de deux. Mercredi, à 19h, la consommation d’électricité a atteint un nouveau pic estimé cette fois à 101.700 mégawatts contre 101.500 MW la veille au soir.

RTE, le gestionnaire du réseau électrique avait anticipé ce nouveau pic, en affichant dans ses dernières prévisions, une consommation de 102.700 mégawatts.

"Nous avons franchi ce pic dans de bonnes conditions et avec des marges de sécurité, en nous appuyant sur une forte disponibilité des moyens de production (d’électricité) nationaux, (…) et sur des importations de l’ordre de 7.800 mégawatts", a expliqué à l’AFP Hervé Mignon, directeur de l’économie, de la prospective et de la transparence chez RTE.

 

Record historique de consommation d'électricité : Bis Repetita

La France a été dans l’obligation pendant cette courte période d’importer de l’électricité (7.845 MW) auprès de tous les pays frontaliers a indiqué également RTE.

Pour aujourd’hui, RTE prévoit une consommation maximale de 96.800 MW à 19 heures.

 Ci-dessous, la répartition de la production d’électricité à 19 heures précise, mercredi.

Record historique de consommation d'électricité : Bis Repetita

Pour terminer, sachez que les cours de l’électricité ont plutôt "chaud" en cette période de froid polaire. Ainsi, le prix du mégawattheure échangé mercredi en fin de matinée a tutoyé les 2.000 euros le mégawattheure sur la Bourse européenne de l’électricité Epex Spot.

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trimtab

“…..La France a été dans l’obligation pendant cette courte période (!) d’importer de l’électricité (7.845 MW) auprès de tous les pays frontaliers a indiqué également RTE…….. Juste une petite précision concernant ‘cette courte période’ ! D’après consultation du site RTE, depuis le 2 Fevrier la France est en solde ‘importation’ constante 24Hr sur 24hr (un peu, beaucoup ou passionement selon le moments !) sauf quelques MW ‘clopinettes’ exporté pendant quelques minutes à 17h30 le 3 et 4 fevrier. Cela pour dire que ‘la marmite’ inconnectée (mes fidèles lectures comprendront) montre tout son utilité et ‘éfficacité mutualisante’ et que l’idée ‘d’indépendance’ élecrtogène (même avec tous nos ‘bouilloires’ atomiques) n’est qu’un vue d’esprit ! Et vu le prix spot par moment, il doit y a beaucoup de ‘business’ aux frontiers ! trimtab

raymond9

On achete de l’électricité a tous nos voisins! A 2000 euros le mwh cela fait 50 fois plus que le prix du mwh nucléaire et encore plus le prix qu’on le vend la nuit pour les STEP Suisse quant on en a trop! Le manque de flexibilité de nos cher réacteurs est très couteuse. De plus cela dure depuis environ 15 jours très cher!

trimtab

Simone ! Tu te rends compte ! 2000 € le MW ! Ca fait 2 € le kW au frontier ! Même à 0,50 € le kWh tarif rouge jour TEMPO, après les coûts de son longue voyage sur les fils jusqu’au bout de la Bretagne, c’est presque donné ! Le juste prix du pain grillé ? trimtab

trimtab

Simone ! Tu te rends compte ! 2000 € le MW ! Ca fait 2 € le kW au frontier ! Même à 0,50 € le kWh tarif rouge jour TEMPO, après les coûts de son longue voyage sur les fils jusqu’au bout de la Bretagne, c’est presque donné ! Le juste prix du pain grillé ? trimtab

Someone

Ne vous trompez pas entre les heures de pointes et le cours de l’électricité au cours d’une journée. Il est parfois voir même tous le temps préférable d’échanger de l’électricité sur les heures creusent de consommation car le marché de l’éléctricité nous coute moins chére que de démarrer de nouveaux moyens de production. Les centrales dites de pointes, fonctionnent pour la plupart 20h/an et sont rentable sur l’année, donc imaginez juste combien elles demandent à EDF en rachat de l’électricité. 2000€ le Mw/h on est large!

mahmadeus

@Trimtab En fait sur l’année la France est passée exportatrice nette en moyenne. Ceci dit, vouloir assurer une certaine indépendance énergétique et vouloir développer un réseau interconnecté n’est pas forcément antagonique. Sinon 2000€ le MWh on a connu pire (on a déjà passé les 3000 une fois je crois). Je note au passage que concerant l’éolien ça confirme ce que beaucoup disent depuis le début, vague de froid = anticyclone = moins de vent = éolien pas d’un grand secours en vague de froid

Vinc33

M’enfin, 1500 MW éolien disponible sur les 6000 MW installés on est sur un facteur de charge moyen à 25% c’est dans la norme et même au dessus (22% en moyenne sur l’année selon RTE). Sur la période écoulé et notamment le premier pic de conso de l’année on était quasiment à 4000 MW de production. Un anticylcone n’arrive jamais seul, donc il y a toujours du vent avec le froid. D’où aussi la précision utile de notre chère Evelyne (Dhéliat!) de la température réelle et ressentie (celle qui prend en compte le vent)… donc il y a bien du vent, il suffit de le capter… L’intérert de l’éolien c’est que son prix est fixe. 82 €/MWh pointe ou pas pointe. Donc on est bien content de l’avoir en ce moment. Même EDF en fait la pub à la radio ! “Tous nos moyens de productions sont en oeuvre pour vous garantir un hiver au chaud : nucléaire, hydraulique et éolien”

Dan1

A raymond9. “Le manque de flexibilité de nos cher réacteurs est très couteuse. De plus cela dure depuis environ 15 jours très cher!” Soit vous n’avez rien compris soit vous jouez au troll. Depuis plusieurs semaines il n’y a aucun problème de flexibilité des réacteurs nucléaires…. puisqu’ils sont quasiment toujours à fond aux alentours de 59 à 6 GW ! Et là, une éolienne ou un panneau PV ne feront pas mieux. Quand on atteint les limites de la puissance nominale il n’y a plus de flexibilité à attendre… sauf à la baisse, ce qui serait dommage. Ensuite 60 GW nucléaire pendant 1 heure à 50 Euros/MWh, ça fait 300 000 Euros de recette à chaque heure qui passe et 7,2 millions d’Euros par jour. Sur un mois, EDF vend donc plus de 200 millions d’euros d’électricité nucléaire. Car, vous l’aurez compris, EDF ne donne pas l’électricité produite par les 58 réacteurs qu’elle exploite.

Dan1

Et en Allemagne l’éolien état à fond hier à 19h00 :

mahmadeus

En vague de froid on n’attend pas de l’appareil productif qu’il ne fasse pas mieux que sa moyenne, au mieux il fait comme d’habitude si je traduis, donc ça contredit pas ce que je dis quand j’explique que l’éolien n’est pas d’un grand secours pendant une vague de froid. Ceci dit attention à ne pas déformer ce que je dis, l’éolien c’est bien, à mon avis l’éolien off-shore c’est encore mieux (tiens on pourrait débattre aussi là-dessus), je prétends simplement que ce n’est pas pendant une vague de froid que c’est le plus utile. Concernant les vents, bien sûr il y en a toujours, mais ils sont plus faibles en situation anticyclonique qu’en période dépressionnaire (anticyclonique étymologiquement ça veut bien dire ce que ça veut dire) et c’est justement parce que les vents sont faibles qu’un froid lourd s’installe, on sortira de la vague de froid lorsque les vents seront plus forts, suffisamment forts pour qu’une dépression chasse l’air froid et l’anticyclone (la dépression arrivera de l’Ouest ou du Sud-Ouest avec de l’air plus doux)

Dan1

Et l’éolien français est presque à fond ce matin à 10h00 :

Pastilleverte

1,5% de la production électrique pour le record du jour (en attendant celui de deamain) Heureusement que le vent soufflait un peu (c’est sur ces marges de 1 à 2% que se jouent les deficits finaux) Ironique ? non réaliste et cf nos amis d’outre Rhin qui n’ont pas hésité à remettre en route quelques centrales nuke “de réserve” pour ces cas exceptionnels (vague de froid, donc liée au réchauffement climatique…)

Bachoubouzouc

Et on en profite pour exporter 8,5 GW, oui monsieur !

Lionel_fr

C’est un peu ridicule de discuter le bout de gras sur cette courbe ! Hier RTE a carrément désactivé toutes les autres pages de son site pour faire face au nobre de requètes. J’admets que les chiffres en temps réel ont un quelque chose d’hypnotisant mais ce n’est pas la peine de rafraichir la page toutes les 3 secondes puisque les données restent disponibles pendant un mois… Que le vent souffle ou non pendant la vague de froid ne changera rien aux perspectives de la filière éolienne. Quant-au nuke, il n’est pas plus menacé par l’éolien qu’il ne l’était avant la vague … cette fichue courbe ne change rien ! C’est un gadjet amusant rien d’autre. Pour que les données de prod deviennent vraiment intéressantes pour les investissements à venir , il faudrait avoir une base de données par exploitation et non pas nationale qui ne flatte que l’ego nationaliste de ses lecteurs

mahmadeus

“vague de froid, donc liée au réchauffement climatique” Parallèle intéressant, des sources? @pastilleverte Ca doit irriter que moi mais ça me gêne à chaque fois que je lis que l’on importe des GW, on sollicite des puissances en GW disponibles mais on importe des GWh

nrjlibre

bjr heu Dan votre chiffre me paraissant ridiculement bas je refais le calcul avec vous: 60 000 mw* 50€=3 000 000 €/h rien que pour le nuc ! Ce qui me parait beaucoup plus réaliste !! N’attendons pas la cata pour arrêter le nucléaire (comme au Japon !) Nucléaire : l’énergie du désespoir !!

Dan1

Hier fut le jour le plus horrible de tous les temps pour la France. Nous avons basculé au-delà des 100 GW de puissance appelée. Faisons le bilan comme je l’avais fait pour la veille. La consommation gmobale a été de 2 249,5 GWh et la production nationale de 2 111 GWh. Nous avons donc importé 138,5 GWh (6,16 % de la demande). Pour la production : Fioul + charbon + gaz = 273,7 GWh soit 13% de la demande Nucléaire + hydraulique + éolien = 1 690 GWh soit 80 % de la demande Autres = 6,55 % (il pourrait y avoir un peu de PV dedans). Au niveau des émissions de CO2, nous avons émis 262 500 tonnes, ce qui nous propulse au record de 124,4 grammes de CO2 par kWh soit trois moins que le kWh moyen européen sur l’année.

Dan1

J’ai été un peu trop vite en oubliant un zéro au passage ! Effectivement 60 GW = 60 000 MW et pendant une heure, ça fait 60 000 MWh. Vendu 50 Euros, on trouve une recette de 60 000 x 50 = 3 millions d’Euros et sur la journée 3 x 24 = 72 millions d’Euros pour 1 440 GWh ou 1,44 TWh. Par exemple hier le nucléaire a produit 1 420 GWh ou 1,42 TWh. En tenant le rythme sur un mois, EDF engrange 72 x 24 = 1,73 milliards d’euros. L’affaire est donc très rentable !

Nicias

En ce moment le prix est au minimum à 72€ et monte à près de 2000€. Donc EdF se fait au minimum 30€ de marge dans les heures creuses avec le nucléaire. Ceci dit: 1 La grosse partie des échanges se font par des échanges de gré à gré et on ne connais pas le prix. 2 EdF en ces temps difficiles vends toute son électricité à ses clients finaux à des prix libres ou réglementés et achète ce qui manque sur le marché de gros. Par exemple, c’est 120€ le MWh TTC pour nous particuliers. Donc 50€ c’est un peu bas comme prix pour moi.

Dan1

J’ai pris 50 Euros/MWh car cela correspond à peu près au prix qu’EDF me vend les MWh que le lui achète en tant que particulier. Evidemment, c’est le prix de la production hors transport, taxe, CSPE …. et au tarif régulé : C’était même 47 Euros, en moyenne sur l’année en 2011.

Nicias

ce qui fait 95,1 Euros par MWh. Là, je parle du prix moyen hors abonnement et taxes et CSPE. Si je retire le montant concernant l’acheminement, je me retrouve avec un MWh à 55,8 Euros (NdT avant correction dans la suite du fil). Comment retirez vous le montant de l’acheminement ? N’est-il pas facturé justement dans l’abonnement ?

Dan1

Pour retirer le montant de l’acheminement, il suffit de lire le montant indiqué sur la facture EDF de 2011 : “Total de votre consommation d’électricité (dont acheminement XX,XX €)” Pour ma part, cela correspond à 41,35 % du montant des kWh HP + HC. En toute logique, la part production seule correspond à 58,65%.

Flobe

Que de belles lecons entre pro et contra ! savoir si le “Nuke” produit plus que l’éolien est stérile. Un petit calcul de densité énergétique nous montrars qu”un champs d’éolienne a une capacité (MW) d’un trentième d’une centrale nucléaire. En production elle dépendra du vent mais nous l’avons compris, 25% de taux d’usage est excélent… le seul vrai question est d’où vient le PIC ? Auquel il faut répondre quel que soit le moyen de production au moment où il se produit. Il faut donc supprimer le PIC dont la majeure partie vient du chauffage électrique, direct joulme ou PAC aertherme ou de bas niveau. Si l’on veut de l’éolien, du PV ou même du NUKE et éviter la fragilisation énergétique, il faut interdire le chauffage électrique sauf avec des PAC très haut rendement insensibles aux températures. Les batiments BBC électrique ne font qu’agraver, certe dans une moindre mesure que le NOn BBC électrique, la fragilité électrique de la France. Il faut aussi revoir ces abération ou l’on compare du PV en été et de la chaleur en hiver avec des BPOS.

mahmadeus

Toujours pareil, ce n’est pas le chauffage électrique le problème, c’est le chauffage électrique utilisé dans des conditions d’isolation mauvaises. D’ailleurs ce qu’il y a de commun à tous les systèmes de chauffage c’est les pertes liées à une mauvaise isolation. Je le répète (ça doit faire 20 fois) le chauffage électrique utilisé dans de bonnes conditions d’isolation c’est tout à fait rentable et efficace. Le premier chantier il est là, sur l’efficacité énergétique et la baisse des gaspillages.

Flobeb

@mamahdeus je permet de penser qu’un jour de grand un batiment moyennenent isolé chauffé par autre chose que le l’lectricité va présenter un bilan plus positif… le rendment des système de pointe mis en ouevre ces dernier jour ne peut être que déplorable (35%) plus le rendement de ligne (95%?), une chaudière très médiocre va faire du 80%, une cogénération 70%. Non, le pretexte de l’isolation n’est pas un motif, et les les élements de marcel Giraud sont falacieux car ils continuent de comparer choux et carottes… Un batiment neuf électrique ne fait qu’alimenter la pointe (isolé ou pas). Il faut isoler et arrêter cette folie qu’est le tout électrique.

mahmadeus

Vous remarquerez que je défends nul part le tout électrique. D’ailleurs c’est un peu le souci dans tous les commentaires que font les gens sur ce site, on ne peut pas dire grand chose sans être considéré comme un partisan du 100% nucléaire, 100% renouvelable, 100% électrique, 100% véreux… Un peu de demi-mesure chers amis! Donc pour revenir sur le sujet je maintiens qu’avant de se soucier à comment on se chauffe il ne serait pas mauvais de se soucier à comment on s’isole.

Dan1

Personnellement, je ne suis pas du tout fan du chauffage électrique à convecteur (mais il n’y a pas que ça). J’ai eu l’occasion de tester cette solution, et je ne trouve pas que c’est très confortable et en plus c’est relativement cher. Je me borne à contrarier les désinformateurs sur des points précis. Ceci dit, je suis convaincu que plus les logements seront isolés et plus on aura recours au chauffage électrique. Car, si ce n’est pas rentable quand on dépense 25 000 kWh par an, c’est tout à fait acceptable pour 5 000 kWh : Je reprends le passage intéressant : “L’expansion du chauffage électrique : Je pense que le renforcement des normes d’isolation dans l’habitat conduira progressivement à diminuer les besoins en chauffage du résidentiel. Si on arrive effectivement à consommer 50 kWh/m2/an (peut importe le débat sur énergie primaire ou finale), un logement de 100 m2 consommera 5 000 kWh par an, c’est-à-dire une facture comprise entre 250 et 500 Euros selon l’énergie. Sachant que l’amortissement d’un système de chauffage se calcul à partir de la valeur de l’investissement, je crains fort que cela milite en faveur du chauffage électrique. Pourquoi investir dans une installation sophistiquée coutant plus de 10 000 Euros pour produire 5 000 kWh/an. Personnellement à 25 000 kWh je suis au gaz réseau, à 5 000 kWh, je suis à l’électricité, fût-elle nucléaire. L’étude REMODECE conclut d’ailleurs que les principales consommations électriques ne seront plus celles du chauffage dans les futures habitations très isolées.”

Pastilleverte

dans le sens de Dan1 : mais cher ami, la question n’est pas chauffage électrique ou autre, mais bien les “tion” vertueux, orienta…., vential…., régula…., isola…. et quand on arrive à optimiser ces quatre là, effectivement, un chauffage électrique d’appoint des plus performants et “intelligents” (si ça existe) n’est pas une abérration, pas plus qu’une chaudière bois ou fioul ou gaz, d’appoint.

Tonys

Tout d’abord, je suppose que vos chiffres sont exprimés en énergie finale. 15kWh/m²/an en besoin de chauffage (énergie finale) ça reste quand même bien ambitieux. C’est le niveau passif allemand. Dans ces conditions 100% du parc immobilier français est une passoire!

Dan1

Chelya ne parle qu’en énergie finale car il l’a déjà largement préconisé. Si 100 % des logements ne rentre pas dans la norme, on maintiendra la norme et on rasera la France…. la solution finale en quelque sorte. Non mais, il y en a marre de répéter qu’il faut consommer moins ! Avec un peu d’énergie, raser la France ne devrait pas être si difficile, on a déjà commencé à raser gratis en 2012 !!

Dan1

J’ajoute que dans cette affaire, on ne saurait rester passif. Le passif allemand brouille donc le message, il faut du logement actif !

Tonys

Vous avez raison. Le BBC est tellement ultradémocratisé en France, que les agences de communication verte n’ont pas pris la peine de considérer le label passif pour directement passer au BEPOS. Prochaines étapes: – la TV qui produit de l’énergie – le T-shirt qui produit de l’énergie – la voiture qui produit de l’énergie – le chien qui produit de l’énergie – le tricot de la grand mère qui produit de l’énergie – etc… Comme dirait l’autre, il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions.

Pastilleverte

mais c’est déjà le cas… tout ou presque “produit” de l’énergie. le seul (tout petit) problème est de pouvoir la récupérer ou l’utiliser à bon escient et à coût réduit… (à mettre à l’actif ou au passif ?)

Dan1

Dans cette liste à la Prévert (il été “vert” avant l’heure !), je retiens l’idée du tricot de la grand mère qui produit de l’électricité pour en arriver à la triboélectricité : En 17 secondes tout est dit et voilà notre avenir ! Alors combien de grands-mères qui s’agitent pour produire 500 TWh par an. Voilà de l’écologie appliquée. D’ailleurs, à ce propos EELV a dû produire pas mal à l’automne si les MWh sont proportionnels à l’agitation. J’espère qu’ils avaient des Damart ! Je propose d’ailleurs que tous les candidats à la présidentielle mettent des Damart. Comme dirait l’autre, il y a trop de solutions pour les vrais problèmes que l’on a.

Dan1

Après la grand-mère et le chien, revenons au coeur de l’affaire : les records historiques de consommation d’électricité. A lire sur RTE : “Avec des températures de 9 à 10 degrés inférieures aux normales saisonnières, la consommation d’électricité en France a connu, ces derniers jours, de nouveaux maxima. Ces pointes historiques ont été franchies sans incident par le système électrique français. Avec le froid rigoureux qui a sévi sur toute la France pendant plusieurs jours, la consommation d’électricité française a connu des pointes élevées le soir à 19h. Certaines ont même dépassé des maxima historiques : mardi 7 février 2012 à 19h : 100 500 MW mercredi 8 février 2012 à 19h : 101 700 MW Ces pics succèdent au précédent atteint le 15 décembre 2010 à 19h02 : 96 710 MW (Mégawatts), avec une température moyenne inférieure de 3°C aux normales saisonnières. Le système électrique français a tenu bon face aux rigueurs de l’hiver tardif et aux fortes demandes en électricité, notamment le soir à 19h. La disponibilité du parc de production français a permis de répondre aux besoins en électricité car d’importants moyens de production ont été mobilisés. A la pointe du 7 et 8 février, la France a principalement sollicité des centrales nucléaires (60 à 69%), des barrages hydrauliques (10 à 13%), et des centrales thermiques au fioul, au gaz ou au charbon et moyens de pointe (13%). Essentielle aussi, la solidarité européenne s’est illustrée avec le bon fonctionnement des 46 interconnexions électriques aux frontières. Lors des pointes du 7 et 8 février, la France a importé de l’électricité pour une valeur respective de 7 350 MW et 7 845 MW via les 6 frontières électriques du pays : Angleterre, Belgique, Allemagne, Suisse, Italie et Espagne. Ce total reste inférieur aux capacités maximales de la France à l’importation. Aussi, le réseau de transport d’électricité à haute et très haute tension de RTE a été au rendez-vous de l’histoire : la robustesse de ses infrastructures dans des conditions de grand froid a permis de maintenir la bonne qualité de l’alimentation en électricité. Merci enfin à la mobilisation citoyenne : foyers, collectivités, entreprises… ont contribué à l’effort de maîtrise de la consommation d’électricité, dans cette période glacée où le système électrique a été fortement sollicité ! Un merci tout particulier à vous, Ecow’acteurs de et de Provence Azur(Var et Alpes Maritimes), qui avez reçu plusieurs alertes rouge ou orange depuis le 2 février. Merci d’avoir répondu aux alertes afin d’éviter tout problème ! Vos efforts ont porté leurs fruits. En Bretagne, l’effet de vos efforts pour réduire votre consommation d’électricité est estimé à une baisse de 2 % sur la consommation totale dans la zone concernée – soit environ 100 MW, équivalent à la consommation de la ville de Brest. Dans le Var et les Alpes Maritimes l’effet de vos efforts pour réduire votre consommation d’électricité est estimé à une baisse de 3% sur la consommation totale dans la zone concernée – soit environ 70 MW, équivalent à la consommation de la ville de Fréjus. Rappelez-vous : les régions de Bretagne, du Var et des Alpes Maritimes sont particulièrement sensibles aux risques de coupures électriques, car elles ne produisent qu’une faible partie du courant qu’elles utilisent. Ce qui les oblige à importer de l’électricité d’autres régions, et donc à fortement solliciter les lignes électriques pour la transporter jusque dans les lieux de consommation. C’est pour cela que l’on parle de « péninsules électriques structurellement fragiles ».

Nicias

Les baisses de 2 et 3% de la consommation grâce à la mobilisation citoyenne tiennent-ils compte du rationnement autoritaire de 5% par RTE ?

Sicetaitsimple

C’est une bonne question, mais comme en parle en réduction de puissance (de x MW) et en même temps de réduction de consommation ( en MWh), c’est confus….Les communicants de RTE sont comme le autres!

Dan1

“Pas d’accord avec votre méthodologie de calcul d’une moyenne qui n’a pas de sens” Sauf que les autres méthodes essayées n’avaient pas plus de sens dans la durée et on en entend plus parler. Pourtant, cela a fait l’objet de très long débat sur Enerzine, un seul exemple : C’était normal en décembre 2008 ! Vous y trouverez aussi des éléments sur l’énergie primaire. Et en plus, pour la France, la tendance des émissions de CO2 électrogènes (moins de 30Mt au total et moins de 15 Mt pour EDF) dépend largement de la politique de restriction d’emploi puis de fermeture des quelques centrales à charbon qui nous restent. Le contenu en CO2 du kWh électrique va s’aggraver (diminuer) forcément drastiquement dans les années à venir (si on garde le nucléaire) : Enfin, le débat sur le CO2 du chauffage électrique en France est typique du débat à côté des enjeux véritables. En Europe, l’urgence de réduction du CO2 électrogène se trouve d’abord en Allemagne, en Pologne en Espagne…. De plus, en France, la priorité pour les émissions de CO2 (pire de GES) n’est l’électricité, loin s’en faut. Bon, mais si on veut débattre des queues de cerises ?