RTE : Investissements en forte hausse en 2009

Dans son rapport annuel 2008, le gestionnaire de réseau RTE souligne l’accroissement des investissements réalisés au cours de l’année. En 2009, le budget consacré aux nouveaux investissements dépassera pour la première fois le milliard d’euros.

Depuis 2005, RTE observe une période de croissance de ses investissements. En 2008, près de 840 M€ ont été investis (selon des chiffres provisoires), soit 6% de plus par rapport à 2007.

Ainsi, 785 km de circuits électriques à haute et très haute tension ont été créés ou renouvelés, dont 217 km en 400 kV et 329 km en 225 kV (dont 15 km en technologie souterraine), ainsi que 239 km en 90 ou 63 kV, dont 97 km en technologie souterraine.

Le taux de mise en souterrain des circuits neufs 90 kV et 63 kV atteint 64% en 2008 (indicateur au sens du Contrat de service public), indique le gestionnaire de réseau.

21 nouveaux postes électriques ont été raccordés au réseau, dont 1 poste 400 kV et 8 postes 225 kV.

En 2009, le montant total des investissements de RTE sera de 1030 M€, en hausse d’environ 190 M€ par rapport à 2008 (+23%). Cette augmentation des investissements permettra de financer l’adaptation du réseau à l’arrivée de nouvelles unités de production, dans des filières variées (EPR, Cycles Combinés Gaz, énergies renouvelables) et dans des zones nécessitant souvent des renforcements du réseau.

Plus d'un milliard d'euros d'investissement pour RTE en 2009

Elle devrait permettre également de développer de nouvelles interconnexions, jugés nécessaires pour une meilleure intégration du marché européen. Le programme d’investissement doit également répondre aux besoins de renforcement des réseaux là où des fragilités existent, en région PACA notamment, et aux besoins croissants de renouvellement des ouvrages.

Cet programme d’investissement a été approuvé par la Commission de Régulation de l’Energie le 18 décembre 2008 (1). Il devrait  mobiliser plus de 4000 emplois dans les entreprises françaises sous-traitantes.

(1) Délibération de la Commission de Régulation de l’Énergie du 18 décembre 2008 portant décision sur le programme d’investissements de RTE pour 2009.

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couposanto

Pour les chiffres de l’enfouissement des lignes HT THT en France en comparaison avec l’Europe:, on est pas les derniers mais on est très loin d’une politique de protection du paysage comparé à d’autres pays, surtout que l’impact économique nationale est fort aussi :- Sur le tourisme ( “Le secteur touristique pèse pour 6,7 % du PIB, et emploie près d’un million d’actifs en 2002.” src WIKI)-Sur les fabricants de cable ( Nexans, entreprise française, est leader monidal dans l’industrie du cable)

phigoudi

RTE est quand même LE grand destructeur de nos paysages. Je me trompe ? Sûr, il faut bien un important maillage , sûr qu’il faut le développer. Sûr aussi que les gens d’RTE font probablement le maximum pour faire enterrer leurs lignes et que le coût doit en être exhorbitant. Mais reste quand même que la plupart de nos régions, de nos paysages sont défigurés gravement, bien pire que par des éoliennes.Bon. Mais puisque ces milliers de pylones sont là, pourquoi RTE ne chercherait-il pas à les rentabiliser d’avantage en leur faisant produire de l’électricité. Je proposais, il y a quelques mois, dans un commentaire sur un article a sujet des éoliennes le long de l’autoroute entre Paris & Orléans, d’équiper chaque pylone de 2 petites éoliennes à axe vertical ; le réseau de distribution existerait déjà tout fait. Et bien je ne suis pas le seul à y avoir pensé . Allez voir dans “R&D” puis “Wind it”. Ce projet me semble tenir debout.Mais, au sujet du paysage, il ne faut pas incriminer que RTE, mais aussi nos communes. Je trouve qu’elles ne profitent pas assez systématiquement des travaux de voiries pour enterrer leurs lignes – EDF et téléphone. Celà est désastreux pour nos villages de supporter ces toiles d’araignées bordéliques. Ca, c’est aux élus qu’il incombe cete tâche.

lion

Un montant d’investissement doit toujours être comparé au chiffre d’affaires. Dans le cas de RTE, le montant des investissements est très élevé en ratio et chaque année.

Mrprecis

  @couposanto Si on prend, le texte parlementaire en question ce n’est pas si simple, en THT, la france est meilleur : “En haute tension (63/90 kV), en France (taux d’enfouissement : 3,9%) comme en Allemagne (taux d’enfouissement : 6,2 %) les réseaux ont été construits en aérien et ce n’est que dans les endroits les plus sensibles, compte tenu des écarts de coûts encore importants entre l’aérien et le souterrain, qu’on a commencé depuis une dizaine d’années à enfouir des lignes nouvelles à construire. A noter cependant que le taux d’enfouissement est sensiblement plus élevé au Danemark (20,9 %) ou au Royaume Uni (14,8%). En très haute tension (225 et encore plus 400 kV), le taux d’enfouissement est partout négligeable compte tenu de ses coûts très élevés. La France, avec 813 km enfouis en 225 kV est loin devant le second européen, l’Italie (387 km). La problématique de l’enfouissement est très différente suivant les niveaux de tension et se traduit donc par des écarts de coût variables avec les techniques aériennes correspondantes.” Mais SURTOUT ce texte date de 2001, depuis le temps des décisions ont été prises par l’état notamment l’enfouissement de 30% des lignes haute tension   

Mrprecis

@couposanto Si on prend, le texte parlementaire en question ce n’est pas si simple, en THT, la france est meilleur : “En haute tension (63/90 kV), en France (taux d’enfouissement : 3,9%) comme en Allemagne (taux d’enfouissement : 6,2 %) les réseaux ont été construits en aérien et ce n’est que dans les endroits les plus sensibles, compte tenu des écarts de coûts encore importants entre l’aérien et le souterrain, qu’on a commencé depuis une dizaine d’années à enfouir des lignes nouvelles à construire. A noter cependant que le taux d’enfouissement est sensiblement plus élevé au Danemark (20,9 %) ou au Royaume Uni (14,8%). En très haute tension (225 et encore plus 400 kV), le taux d’enfouissement est partout négligeable compte tenu de ses coûts très élevés. La France, avec 813 km enfouis en 225 kV est loin devant le second européen, l’Italie (387 km). La problématique de l’enfouissement est très différente suivant les niveaux de tension et se traduit donc par des écarts de coût variables avec les techniques aériennes correspondantes.” Mais SURTOUT ce texte date de 2001, depuis le temps des décisions ont été prises par l’état notamment l’enfouissement de 30% des lignes haute tension

Mrprecis

@couposanto Si on prend, le texte parlementaire en question ce n’est pas si simple, en THT, la france est meilleur : “En haute tension (63/90 kV), en France (taux d’enfouissement : 3,9%) comme en Allemagne (taux d’enfouissement : 6,2 %) les réseaux ont été construits en aérien et ce n’est que dans les endroits les plus sensibles, compte tenu des écarts de coûts encore importants entre l’aérien et le souterrain, qu’on a commencé depuis une dizaine d’années à enfouir des lignes nouvelles à construire. A noter cependant que le taux d’enfouissement est sensiblement plus élevé au Danemark (20,9 %) ou au Royaume Uni (14,8%). En très haute tension (225 et encore plus 400 kV), le taux d’enfouissement est partout négligeable compte tenu de ses coûts très élevés. La France, avec 813 km enfouis en 225 kV est loin devant le second européen, l’Italie (387 km). La problématique de l’enfouissement est très différente suivant les niveaux de tension et se traduit donc par des écarts de coût variables avec les techniques aériennes correspondantes.” Mais SURTOUT ce texte date de 2001, depuis le temps des décisions ont été prises par l’état notamment l’enfouissement de 30% des lignes haute tension PS : Désole, pour le spam, j’ai pas compris…

Pasbon

Mettre ses éoliennes sur des poteaux “Chat” c’est une idée, à part qu’il ne suffit pas que d la partie tournante, il faut un transformateur élévateur, un dispositif de couplage, un transformateur de soutirage pour alimenter les servitudes de pilotage… autrement dit de “petites” éoliennes intégrées seront plus énergivores qu’une “grosse” éolienne “classique… dont si on est d’accord pour augmenter l’impact unitaire d’un poteau hybride… sans oublier que les contraintes dynamiques impliquent le renforcement des poteaux… et toutes les contraintes sécuritaires et techniques à démultiplier pour un résultats minime…