Shell finance son projet de stockage de CO2 au Canada

Shell a annoncé la signature d’accords avec les gouvernements de l’Alberta et du Canada lui assurant un financement de 865 millions de dollars pour son projet Quest de captage et de stockage du carbone (CSC) au Canada.

Ce projet permettra de capter et d’emprisonner en profondeur de façon permanente chaque année plus d’un million de tonnes de CO2 émis par l’usine de valorisation de Scotford, près d’Edmonton, en Alberta, qui traite le pétrole lourd extrait des sables bitumineux de l’Athabasca fait savoir la compagnie pétrolière.

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le CSC est la seule technologie disponible pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre découlant de l’utilisation des combustibles fossiles à grande échelle, particulièrement pour la production d’énergie. Le potentiel d’atténuation au moyen du CSC pourrait atteindre le cinquième de l’effort total à déployer d’ici 2050 si les projets à cet égard démarrent rapidement. L’AIE a également déclaré qu’en l’absence du CSC, le coût de la réduction des émissions sera de 70 % supérieur.

« Le projet Quest constituerait la première application de la technologie du CSC dans le cadre d’activités de mise en valeur des sables bitumineux, » a affirmé John Abbott, vice-président directeur – pétrole lourd, chez Shell. « Ce projet nous aidera à réduire sensiblement l’empreinte carbone de notre exploitation des sables bitumineux ici, en Alberta, et accroîtra également les connaissances mondiales qui accéléreront le démarrage et la réalisation d’autres initiatives de CSC. »

Shell finance son projet de stockage de CO2 au Canada

Shell entend également réduire ses émissions de CO2, en rationalisant sa gestion de l’eau et en limitant les impacts des bassins de résidus.

Le projet Quest d’injection de CO2, prévue pour 2015, fera partie d’une liste d’initiatives de CSC semblables menées dans le monde, à l’échelle commerciale.

** Le projet Quest : une coentreprise du projet d’expansion des activités d’exploitation des sables bitumineux de l’Athabasca (PSBA) réunit Shell Canada (60 %), Chevron Canada Limited (20 %) et Marathon Oil Canada Corporation (20 %).

            

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Quoiquilendise

Shell ferait mieux de respecter la legislation en vigueur dans certains pays en matière d’extraction pétrolifère et arrêter par exemple de brûler à l’air libre le gaz issue de cette extraction. En plus d’une économie substantielle de CO2, au passage, ils respecteraient la santé humaine des populations environnantes.