Solar Impulse poursuit son périple au Royaume du Maroc

Après avoir accompli le premier vol intercontinental à l’énergie solaire en ralliant le Maroc, l’avion Solar Impulse survolera le futur site de la première centrale du complexe solaire de Ouarzazate.

Le prototype devrait décoller le 13 juin 2012 vers 08:00 de Rabat-Salé (Maroc) pour atterrir à Ouarzazate (Maroc) jeudi 14 juin à partir de 00:30.

Une semaine après son atterrissage au Maroc, Solar Impulse s’envolera pour Ouarzazate situé au sud du pays et expérimentera pour la première fois un climat montagneux et désertique. Ce vol sera certainement le plus difficile que l’avion n’ait jamais effectué. En effet, en raison de la nature aride et chaude du climat ainsi que de la proximité avec le massif montagneux de l’Atlas, les conditions atmosphériques sont très turbulentes et perdurent jusqu’à tard dans la nuit.

Ce matin, l’appareil décollera de l’aéroport international de Rabat-Salé (Maroc) et commencera par exécuter une démonstration de vol au-dessus de Rabat. Deux itinéraires sont à l’étude, le premier devrait longer la côte à une altitude de 8’600 mètres jusqu’à Agadir via Essaouira afin de contourner le massif montagneux de l’Atlas. L’autre devrait emmener l’avion en direction de Casablanca puis vers Marrakech pour atterrir jeudi 14 juin vers 00:30 à l’aéroport international d’Ouarzazate.

Solar Impulse se posera non loin du premier site du plan solaire marocain lancé par Masen. Le complexe de Ouarzazate abritera la plus grande centrale thermo-solaire au monde. D’une capacité atteignant 160 MW, cette centrale thermo-solaire à capteurs cylindro-paraboliques avec stockage est la première du complexe solaire de Ouarzazate devant abriter 500 MW d’ici 2015.

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Pastilleverte

mais bien sûr… Il “suffisait” de traverser le détroit de Gibraltar, ce qui fut fait. Bon, font bien d’éviter de survoler les massifs montagneux, car malgré l’envergure de l’avion, il n’est pas sur qu’il se comporte en bon “planeur”, appareils qui, rappellons-le, une fois “décollés” sont capables d’effectuer des vols deplusieurs centaines de kilomètres sans une goutte de pétrole, en transportant jusqu’à 2 personnes, et avec des engins dont la construction est infiniment plus simple que celle de SI et recèle “énormèment” moins de’énergie grise ! Seul point positif, mais il est de taille : nous voilà revenus au “bon vieux temps” des pionniers de l’aviation (technologie en plus…)