Transition énergétique : le gouvernement précise sa feuille de route

Ouverte par le Président de la République, clôturée par le Premier ministre, la première Conférence environnementale pour la transition écologique a réuni 14 ministres, des représentants des organisations non gouvernementales environnementales, des organisations syndicales, des organisations d’employeurs, des collectivités territoriales et des parlementaires.

La prochaine étape sera marquée par un débat national sur la transition énergétique couvrant une période allant de novembre 2012 à mai 2013 et organisé autour de 4 grandes questions étroitement liées :

• Comment aller vers l’efficacité énergétique et la sobriété ? L’évolution des modes de vie, de production, de consommation, de transport ainsi que des services énergétiques nécessaires doit constituer le point de départ.
• Quelle trajectoire pour atteindre le mix énergétique en 2025 ? Quel type de scénarii possibles à horizon 2030 et 2050, dans le respect des engagements climatiques de la France ?
• Quels choix en matière d’énergies renouvelables et de nouvelles technologies de l’énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial ?
• Quels coûts et quel financement de la transition énergétique ?

"Ces questions seront traitées en prenant en compte les objectifs d’efficacité environnementale, d’efficacité économique, de politique industrielle, de justice sociale et les enjeux de santé" a indiqué la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. "Une attention particulière sera portée aux enjeux sociaux et économiques des transitions industrielles et professionnelles, et des reconversions territoriales induites par la transition énergétique. Le débat devra tenir compte précisément du cadre juridique et institutionnel défini à l’échelle européenne et internationale."

Transition énergétique : le gouvernement précise sa feuille de route

Par ailleurs, le gouvernement a précisé sa feuille de route dans le domaine du climat et de l’énergie.

1. L’objectif de la France est de parvenir à un accord global sur le climat lors de la Conférence des Parties de 2015. La France est disponible pour accueillir cette conférence à Paris.

2. La France défendra un objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre de 40 % en 2030 puis de 60 % en 2040 dans les prochaines discussions au sein des instances européennes. Elle proposera d’introduire un mécanisme d’inclusion carbone pour les secteurs les plus exposés à la concurrence internationale.

3. Une personnalité sera désignée dans les prochaines semaines pour engager la concertation sur la reconversion du site de Fessenheim.

4. Dans l’état actuel des connaissances, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huile de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et pour l’environnement. Les sept demandes de permis déposées auprès de l’Etat, et qui ont légitimement suscité l’inquiétude dans plusieurs régions de France, sont rejetées. S’agissant de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, cette position sera celle du Gouvernement durant le quinquennat.

5. La France se fixe l’objectif de développer, dans les dix prochaines années, avec ses chercheurs et ses industriels, des véhicules consommant 2 litres d’essence aux 100 kilomètres. Un tel objectif s’inscrit dans les actions engagées dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir consacré aux véhicules propres.

6. Les modalités de représentation et de coordination des actions de l’ADEME au niveau régional seront rétablies.

7. Un plan de rénovation thermique ambitieux sera engagé pour rénover en priorité les logements les plus mal isolés. Il sera applicable début 2013. Le doublement du plafond du Livret A et du Livret Développement Durable apportera des ressources nouvelles à la rénovation dans le parc social en augmentant les éco-prêts spécifiques disponibles.

Un guichet unique, autour des opérateurs existants, simplifiera les démarches pour les particuliers. Les dispositifs existants, crédit d’impôt développement durable (CIDD) et EcoPtz, seront concentrés sur les rénovations lourdes des logements les plus mal isolés. Dans le parc privé, les propriétaires modestes verront les aides qui leur sont destinées renforcées grâce aux revenus des enchères de quotas d’émission carbone.

Une nouvelle donne ne sera possible que si un nouveau système de financement – impliquant l’intervention de tiers-investisseurs – est mis en place pour décharger les propriétaires de l’avance des frais. Ce dispositif sera renforcé par la contribution des producteurs d’énergie, via le dispositif des Certificats d’Economie d’Energie. En outre, un appel à projets national sélectionnera les projets locaux en matière de rénovation thermique afin d’aider à leurs financements et/ou leur déploiement.

8. La Banque publique d’investissement sera la banque de la transition énergétique, tournée vers les entreprises, dans les domaines de la rénovation thermique et de la maîtrise de la demande d’énergie, des énergies renouvelables et des écotechnologies, avec l’aide des fonds d’épargne et le recours aux prêts et aux « project bonds » de la Banque européenne d’investissement.

9. Le Gouvernement simplifiera les procédures administratives pour le développement des énergies renouvelables et des réseaux, tout en maintenant un haut niveau d’exigence environnementale.

10. Le Gouvernement affirme son soutien à la filière éolienne. Il s’engage sur la continuité, dans les mêmes conditions économiques, des contrats d’achat signés sous l’empire de l’arrêté tarifaire en vigueur. L’obligation d’appartenir à une zone de développement de l’éolien sera supprimée. D’ici fin 2012, un tarif d’achat adapté à l’éolien en Outre-mer sera mis en place.

11. Un appel d’offres sera lancé d’ici décembre 2012 pour la création de parcs éoliens au large du Tréport et de Noirmoutier.

12. La filière solaire sera pleinement soutenue en privilégiant un haut niveau de normes pour garantir la qualité de l’offre française et européenne.

Un appel d’offres sera lancé avant la fin 2012 pour favoriser de grandes installations ciblant des technologies innovantes et le développement économique local. Cet appel d’offre privilégiera les grandes toitures pour éviter la consommation d’espaces agricoles.

Les volumes cibles déclenchant l’ajustement tarifaire pour les installations de petite taille seront immédiatement significativement revus à la hausse, en prenant en compte le retour d’expérience sur les projets effectivement réalisés depuis mars 2011.

Les tarifs d’achat pour les installations relevant de l’intégration simplifiée au bâti et, pour les bâtiments non résidentiels, de l’intégration au bâti seront assortis d’une bonification d’au plus 10% en fonction de l’origine des composants des panneaux photovoltaïques. La baisse annuelle des tarifs d’achat sera plafonnée à 20%.

13. Les filières des réseaux de chaleur, de la biomasse et de la géothermie, notamment en Outre-mer, seront également soutenues, en prenant appui sur les initiatives locales et en évitant les conflits d’usages pour les bioénergies. La prolongation du fonds chaleur contribuera au développement de la chaleur renouvelable. Une mission conjointe MEDDE / MAAF / MRP de création d’un fonds bois-carbone et d’un « comité national filière bois » est immédiatement lancée. Un plan national biogaz sera engagé.

14. L’ADEME lancera début 2013 une initiative pour la construction de démonstrateurs d’énergie hydrolienne de taille pré-industrielle. Une étude sur le potentiel de la filière des énergies marines sera réalisée d’ici fin 2012.

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Bachoubouzouc

Principe de fonctionnement d’un débat dans une démocratie molle : 1) On bloque d’entrée de jeu les discussions sur les sujets où l’idéologie du parti dominant est intransigeante (gaz de schiste, fiscalité, nucléaire, gestion de la criminalité, etc). 2) On laisse s’écharper sur les sujets de moindre importance les populistes de tous bords, entre lesquels l’avis du citoyen lambda ballotera.

De passage

Lui au moins y allait pour de bon (uniquement pour raisons immoralement électoralistes), même dans le mauvais sens mais il avait le courage de faire marche arrière quand ça allait trop loin (au delà de l’élection en jeu): Son fameux “l’écologie, ça suffit” le montre. Mais nos mollassons sont au pouvoir. En fait c’est” la pensée unique EELV” qui dirige le pays, apparemment appuyée par 2,5% des voix. C’est notre nouvelle arithmétique démocratie.

gp

Espérons que ces messieurs les décideurs n’attendront pas la fin de ce débat pour rétablir IMMEDIATEMENT une fiscalité carburant plus juste au détriment du gazole! Gazole : 10,74 kWh/L ; 2,67 kg de CO2/L et 0,42€ de TICPE /L Essence : 9,63 kWh/L ; 2,39 kg de CO2/L et 0,60€ de TICPE /L Un député pour expliquer cette logique à la française qui reflète à sa manière l’incroyable déficit de culture énergétique dont la classe politique dirigeante continue de souffrir??? Etonnant, quand on sait que sans énergie, pas de “croissance” …

Tech

à GP le YAKA FOKON et c’est vous qui allez me payer le chagement de carburant et le coût du changement de production chez les fabricants auto !?! la TICPE devrait changer, mais cela ne peut être que graduel, la majorité des céhicules français est diesel, pour des raisons que tout le monde connait, la rpemière mesure, serait à prendre à l’achat par exemple supprimr les bonus au diesel et progressivement mettre un malus. tout ceci si il est démontré que ce sont bien les particules fines des diesels (et des voitures? , ou des bateaux, des tracteurs, desengins de Travaux public, etc, etc. quels moteurs pour ceux là?) qui sont nocives et pas celles des pneus, qui s’usent et tous les autres matériaux qui subissent des frictions et dispersent dans l’atmospheres d’autres particules!

Ambiel

Ce gouvernement semblait incapable de la moindre ambition dans quel que domaine que ce soit, ce début de programme redonne un peu d’espoir. Beaucoup de manques, en particulier sur le carburant et les véhicules de demain, sur l’agriculture, sur les grandes infrastructures mais il y a un début de compréhension des enjeux. Cela ne va pas faire plaisir à ceux qui sont enfermés dans une vision années 80 de centralisation, mono-énergie, productivisme et croissance décorrélées des réalités économiques sociales et environnementales. Mais ils nous ont déjà bien pourri le présent comme l’avenir, alors au diable!

Aphi

Meme si l’action du gouvernement actuel n’y est pour rien, saluons ces nouveaux records de production eolienne ce jour en France : 5480MW instantané un peu après 13h00, soit pour la première fois 10% de la production !

Ambiel

Et en plein pic de conso en plus… Au passage cette production représente 9% de la production totale (on exporte pas mal au même moment), et un peu plus de 10% de la conso. Pas mal pour une ENR tant décriée par les anti-ENR. En même temps, l’éolien peut aussi tomber à moins de 300MW, la plupart du temps en plein milieu de journée l’été (là ou le solaire est à fond, en début et fin de journée les vents thermiques font monter un peu la production). Une complémentarité réelle, rarement soulignée.

Aphi

Effectivement je faisais reference au taux relatif a la consommation et non a la production. Merci pour cette precision.

fredo

quand je commence à voir “démocratie molle” je m’inquiète. Qu’est ce que cela signifie pour vous? Et qu’opposez-vous à démocratie molle, une démocratie autoritaire? C’est carrément borderline comme post, et vous n’êtes certaienement pas un politicien pour écrire ça! Je constate que la victime pro nucléaire (75% de l’électricité actuelle) du parti à “l’idéologie dominante “(12% de l’électricité actuelle) fait cause commune avec une autre victime (0% du gaz), juste pour “beugler” comme vous dîtes. Quand on a (ou avait jusqu’à Sarkozy inclus) un Haut Commissaire à l’Energie Atomique à l’Elysee, avec des décisions qui ne passaient pas au Parlement, il y en a qui sont extrèmement mal placés pour donner des leçons de démocraties.

Luis

En 2010, l’Espagne produisait déjà 33,5% de son électricité à partir des énergies renpouvelables ( 100 TWh / 298 TWh). Hydraulique : 45 TWh – Eolien : 44 TWh – Biomasse : 4 TWh – Solaire : 7 TWh. Italie : 26,4% d’électricité renouvelable (78 TWh / 297 TWh) Allemagne : 17,5% (108 / 618), mais déjà 20% en 2011 (122 / 605) France : 14,5% (83 / 572) Europe des 27 : 20,8% (695 TWh / 3.334 TWh). Mais deux pays sans nucléaire font encore mieux : Autriche : 70,8% d’électricité renouvelable (48,3 TWh / 70, 8 TWh) Portugal : 53,2 % ( 28,2 / 53,1).

Ambiel

Et un autre pays ou ça marche fort : le Danemark qui vient de dépasser les 40% d’ENR, faisant ansi régresser de 6points le charbon en moins de 2 ans (34,5% d’ENR en 2010) ! Exactement l’inverse de ce que raconte le lobby nucléaire pour empecher la France d’aller dans cette direction.

Sicetaitsimple

les records. Mais n’oublions pas que sur Juillet et Aout, la production moyenne d’environ 7000MW installés a été de 1200MW et que le taux de couverture moyen de la conso.a été de 2,8%. Avzc des passages à quasiment 0, disons moins de 500MW.

Dan1

Je rappelle le titre de l’article : Transition ENERGETIQUE Energétique signifie toutes les énergies nécessaires au fonctionnement d’un pays et pas seulement et exclusivement l’électricité. Quand on raisone globalement, on s’aperçoit qu’aucun des 27 pays pays européen n’a la solution miracle. Je signale d’ailleurs que le plus volontariste d’entre eux, l’Allemagne a moins d’EnR que la France dans son mix énergétique et que son objectif de 2020 est inférieur à celui de la France. La France peut faire mieux…. les autres aussi !

Bachoubouzouc

“Et qu’opposez-vous à démocratie molle, une démocratie autoritaire?” Non, à une démocratie molle j’oppose une démocratie rationnelle et honnête, qui ne prend pas de vessies pour des lanternes et qui ne parle pas de débat quand tous les sujets clivants sont bloqués dès le discours d’introduction. Là ce n’est pas un débat, c’est une mascarade par laquelle le gouvernement “rassure” son aile verte quelques semaines après que Montebourg ait “rassuré” les industriels. C’est un coup de barre politique qui fait suite à pleins d’autres et qui fait que le bateau zigzague. “C’est sûr que sur ce plan là ça change, malgré Montebourg le comparse et son activisme vain.” Entre l’activisme de Montebourg et celui d’EELV je ne vois guère de différence si ce n’est qu’ils sont antagonistes et que l’un est plus en grâce en ce moment que l’autre. Et avant de crier victoire, attendez donc de voir si Hollande va effectivement détruire plusieurs millier d’emplois à 6 mois des élections…

Sicetaitsimple

La remarque de Dan1 est bien sûr plus que pertinente. Mais même en en restant à l’electricité, vos chiffres ne refflètent pas la réalité ( le mouvement) si vous n’isolez pas l’hydraulique “historique” des chiffres des renouvelables. En en bonus, vous rajoutez à coté le % de fossiles, voire de nucléaire. Vous allez voir, reprenez l’ensemble de vos exemples et ça va vous sauter aux yeux. PS: vous pouvez même rajouter Norvège et Suisse dans vos exemples, quoique pas dans l’UE.

Aphi

Pourquoi faut-il que vous cherchiez à cliver les “pro-énergies-renouvelables” d’avec les “pro-nucléaires” ? Ne peut-on pas être convaincu de la pertinence de ces deux sources ? N’est-ce d’ailleurs pas le crédo officiels de notre président actuel, tout comme – quoi qu’on en dise – du précédent ?

Bachoubouzouc

“le Danemark qui vient de dépasser les 40% d’ENR” Les sources, merci.

Dan1

Pour un antinucléaire viscéral , le clivage est un fond de commerce et un mode opératoire. Chaque fois que les choses sont grises (ce qui est le cas général dans l’énergie) il faut les rendre noires ou blanches. Pour un antinucléaire ayant succombé au maroquin dans le gouvernement actuel c’est plus nuancé. Hier à 20h00 nous avons eu une démonstration du mniement de la “nuance”.

Ambiel

L’Enerpresse d’hier @Aphi Parcequ’il y a 2 antagonismes insurmontables : Historique : le secteur nucléaire français a toujours cherché à étouffer/discréditer/marginaliser les ENR. Aujourd’hui ça bouge un peu et ce point problématique s’estompe grace au fait que les ENR sont désormais une réalité économique qui remplit les carnets de commandes et embauche de plus en plus de monde chez EDF, Total, GDF, Alstom, Areva, Shneider… Structurel : Si les ENR se développent beaucoup, le nucléaire doit alors faire du suivi de charge. Et ça dégrade fortement le bilan économique du nucléaire qui est très dépendant pour sa compétitivité de son facteur de charge. Du coup beaucoup d’ENR +nucléaire = énergie chère et beaucoup moins de profits pour la filière nucléaire. Du coup le structurel explique en partie l’historique. Si on ajoute le coté émotionnel, qui fait que si l’opinion française qui ne connait pas grand chose aux enjeux énergétiques se mettait à croire une seconde qu’une alternative est possible, le nucléaire tombe et ne se relève pas car il ne tient en France que grace au pacte social : Régime spécial ultra favroable (CE, retraites, électricité quasi gratuite, salaire, protection) pour les salariés, électricité peu chère pour tous les français et noyautage ultra serré de tous les grands corps et élites politiques par les acteurs proches ou éloignés de la frontière. S’ils perdent les français ça devient : élites + priviligiés farcis d’avantages acquis face au reste de la population qui subit les nuisances.

Ambiel

Ey il n’y a pas de visceral chez moi, juste du concret, du quotidien, j’ai sans doute la même formation que vous, mais je suis passé du conventionnel aux ENR et là j’ai pu voir depuis au jour le jour les batons dans les roues, les difficultés administratives, les plans com, les écrasements politiuques et la très grande difficulté à faire émerger d’autres solution en France, en en France quasi uniquement. C’est LE pays ou le blocage est le plus fort, suit l’Angleterre, la Pologne et la Tchéquie dans une moindre mesure. Angleterre et Tchéquie pour les mêmes raisons, Pologne davantage pour le Charbon mais de plus en plus du fait de la volonté de leurs élites de faire du nucléaire.

Dan1

Si les EnR (nouvelles) n’avaient eu comme handicap que le nucléaire français, elles se seraient massivement développées ailleurs. Si cela ne s’est pas produit c’est d’une part parce que il existait d’autres puissants concurrents (charbon, pétrole, gaz) et que d’autre part il existait et existe toujours des freins technologiques et économiques. Je me demande d’ailleurs si pour l’essor des EnR nous n’aurions pas plus besoin d’ingénieurs et de chercheurs que de rhétoriciens spécialistes des forums.

fredo

Je vois que le discours de devoirdereserve vous a bien plu, à la bonne heure! En revanche, cet argument est très spécieux: il “oublie” en effet tout ce qui a été cité plus haut, à savoir que des chercheurs français avaient fait des découvertes majeures qui par nature n’avaient pas été faites ailleurs. Donc que les ENR ne se soient pas développés ailleurs n’est pas surprenant, mais qu’il ne l’ai pas été en France l’est bien davantage. CQFD (merci la rhétorique!) Au passage, vous vous mettez dans les spécialistes des forums j’espère?!

Can1

Cher Dan1, Tu oublies qu’au niveau mondial, dans le mix énergétique électrique, l’hydraulique qui est une ENR (16%) pèse plus que la production nucléaire (14%). Et tu le sais très bien… Mais, c’est vrai que la France qui produit 3% de l’électricité mondiale est très représentative…

Dan1

Oui et alors ? Vu le ton familier j’imagine que nous nous connaissons ?

De passage

“le Danemark avec 40% d’EnR régrese le CO² de 6 points”: Faux La production éolienen danoise est effectivement au dessus des 20% de leur consommation électrique mais… ils ne peuvent l’utiliser, devant l’exporter à tous prix aux voisins. pouquoi? parceque l’essentiel de cette production se fait peu de jours par mois à une puissance que le réseau domestique ne peut avaler sans perdre sa stabilité. Ils n’arrivent pas à injecter/consommer davantage que 7% d’éolien dans leur consommation annuelle, le reste exporté.Le grand bénéficiaire est la Norvège qui stocke ces surplus en barrage pour le revendre très cher aux danois en mal de vent. Doivent rigoler les norvégiens. Même parfois la Suède refuse des livraisons gratuite d’électricité danoise pour raison de stabilité. Quand on pense que ces deux pays nordiques sont un peu des geants en comparaison avec le Danemark, on comprend bien l’illusoire utilisation du vent pour réduire le CO². Car même durant un fort vent danois, ces derniers doivent garder leur parc charbon en activité à 40% pour pouvoir remonter cette puissance à 100% quand le vent tombera dans les 2 heures, sinon pas de puissance charbon dispo. Et une centrale charbon à 40% de puissance émet bien davantage de CO² par kWh qu’en pleine puissance. Alors gagne-t-on davantage d’une main ce qu’on perd de l’autre? Les hollandais ont fait leurs calculs: jusqu’à 2% d’éolien, on économise du CO² global. Au delà, on émet davantage de CO² que sans éolien. Au delà de 7%, le réseau ne peut être stabilisé…. Vous trouverez tout ça sur internet.

Luis

Au niveau mondial, la part du nucléaire était autour de 16% de la production d’électricité jusqu’en 2004. En 2011, cette part est descendue à 12,3% : 2.520 TWh sur un total de 20.440 TWh, en production nette (différente de la production brute). De ce point de vue, c’est bien le déclin du nucléaire. En valeur absolue, c’est aussi le déclin puisque la production nucléaire est retombée au niveau de 2003 (2.520 TWh aussi), après un record à 2.660 TWh en 2006 et un rebond à 2.630 TWh en 2010. Sur la base de la production brute (autre source) et en 2010, la production d’électricité hydraulique était de 3.448 TWh (16,3%) et celle du nucléaire de 2.754 TWh (13,0%) sur un total de 21.198 TWh (en brut). Depuis toujours, l’hydraulique produit plus d’électricité que le nucléaire et cela ne risque pas de changer.

Ambiel

Vous oubliez que 12% de la prod du Dk est faite par de la biomasse. Qui fonctionne en base ou semi-base. Et surtout, si vous regardez les données publiées par le gestionnaire de réseau Danois, 29% de la prod au Dk en 2011 est faite avec de l’éolien et… 28% de la conso est couverte par ce même éolien :

Dan1

Laissons les Danois s’exprimer eux-mêmes : Et n’oublions pas que le Danemark est un pays pétrolier qui produit 10 fois plus de pétrole et 10 fois plus de gaz que la France :

Amnbiel

J’aime bien vos rapports qui s’arrêtent au moment ou l’effort ENR Danois commence vraiment à se lancer massivement…. En 2007, date la plus fraiche de votre rapport, ils viennent juste de lancer leur plan d’indépendance à 100% des énergies fossiles et fissiles. Mais ça a été adopté sur le principe par le parlement en…2008.

Ambiel

Et si vous lisez mieux votre rapport daté, vous voyez que les émissions de GES one déjà commencé à baisser un peu dès 1996 au moment du lancement du premier programme éolien. Par contre, ce qui a salement méchament augmenté c’est dans les transports. La prise en compte et/ou le déploiement de l’aérien (other transport)? semble être la cause pour ce secteur qui est le seul à augmenter.

Dan1

Suis-je bête, moi qui croyais que le Danemark s’était lancé dans les EnR depuis très longtemps et que ils avaient atteint un très bon niveau. Bon ça ne fait que commencer, je vais regarder attentivement les progrès de 2008 à 2050.

Sicetaitsimple

On retombe ici dans un probleme de comptabilité déjà évoqué à propos des ambitions renouvelables de l’Ecosse, cf mon post du 21/03 à 9h12: Si la convention est “tout ce qui est renouvelable est consommé dans le pays” et “tous les exports sont autre chose que du renouvelable sauf si il n’y a à ce moment là que du renouvelable”, on peut effectivement arriver à des résultats très flatteurs…Suffit d’avoir de bonnes interconnexions. Je vous signale juste, pour prouver que cette comptabilité peut avoir ses limites, que si on applique la même convention à “nucléaire+ENR France”, et bien l’électricité “francaise” n’émet plus un gramme de CO2 ( production thermique france environ 60TWh par an et solde des exports France environ la même chose). Le chauffage electrique n’emet donc plus de CO2, faut juste convaincre l’Ademe! (et bien d’autres….)

Ambiel

Passer de 92% en 1996 à 82% en 2001 puis à 59% de fossiles en 2011 c’est pas un progrès de bon niveau? Gérer 29% d’éolien dans son mix sans souci et avoir atteint 12% de biomasse/biogaz c’est pas du bon niveau? Le jour on nous en serons là en france…. en 2025? j’en doute, pourtant c’est l’objectif et nous on a déjà la chance d’avoir 12% d’hydraulique modulable. Je croyais que le charbon était votre ennemi? Vous ne saluez pas l’énorme effort Danois? ils pourraient avoir 41 points de plus en charbon dans leur mix sans leur effort énorme.. C’est parcequ’ils n’ont pas fait de nucléaire que ça ne vous plait pas?

Dan1

Oh ben si, ça me plait, que les danois continuent. Ceci dit 29% d’éolien dans le mix électrique n’est possible que grace à ses puissants voisins. Les 59 % de fossiles dans le mix en 2011, c’est quel mix ?

Sicetaitsimple

Vous n’êtes pas très vieux sur ce forum. Sachez que le cas du Danemark est et a été longuement discuté. Le Danemark c’est l’équivalent une grosse région francaise, très bien interconnectée. Bref, et je vais une fois de plus me répéter, une crotte de mouche electrique… Sans presque exagérer,le Danemark arreterait du jour au lendemain l’ensemble de ses moyens de production d’électricité qu’il pourrait être toujours être alimenté en electricité par ses voisins. Ce n’est bien sûr pas le cas de la France, de l’Allemagne, de l’Espagne, du Royaume Uni ou de l’Italie. Bref, comparons des choses comparables…

Ambiel

Je veux bien vous croire mais dès qu’on essaie de dire que les ENR ont un bon potentiel d’avenir vous nous balancez (les pro-nucléaire) le Danemark à la figure comme l’exemple même du truc qui ne marche pas. Ce qui fonctionne au Danemark pourrait fonctionner en Corse, en bretagne, en PACA ce qui serait très utile. Ou en Champagne Ardennes , Picardie, cequi est en passe d’être fait en termes de pénétration de l’éolien. Quand on vous parle d’ENR déployés en masse vous nous dites que ça ne marche pas, que c’est impossible, quand on vous présente des cas concrets à l’échelles de communes, c’est trop petit, de départements toujours trop petit, de régions toujours insignifiant, maintenant on arrive à l’échelle de petits pays et c’est toujours naze.. Dites-nous tout simplement que vous ne voulez pas y croire. Ah c’est vrai c’est ce que vous dites 🙂 Le Danemark c’est 35TWh, soit l’équivalent de 2 régions françaises moyennes. Et ils n’ont pas d’hydraulique (0,1% 18GWh) chance que nous avons nous. Du coup ils doivent faire jouer l’import export à des niveaux plus importants. Mais ils auraient notre niveau d’hydro ils seraient à 53% d’ENR. Ils partent avec moins de chances que nous 🙂

Sicetaitsimple

je ne “balance pas un truc qui ne marche pas”, je vous fait juste remarquer qu’il y a des comparaisons qui n’en sont pas. A la louche (si vous voulez pinailler vous aller trouver ), le Danemark consomme en moyenne 5000MW et a une capacité d’interconnexion du même ordre de grandeur. On peut parler des chiffres précis mais ce soir je vous donne des ordres de grandeur car pas de temps. Reagissez donc sur le biais comptable… Le chauffage electrique francais n’émet pas un gramme de CO2?

Ambiel

le Danemark Exporte 10TWh d’élec et en importe 11, c’est une vraie plaque tournante au vu de sa conso qui est de 35TWh. Mais le Dk n’a ni potentiel solaire, ni hydro, et peu en Biomasse du fait de sa faible ressource. Il doit donc tout miser sur éolien + interco pour cramer de moins en moins de charbon. Il y arrive très bien depuis 10ans, ses progrès sont énorme. Son problème principal c’ets que dans le même temps sa conso transports explose etvient relativiser ses progrès sur l’élec… Mais si on revient à nos régions, elles (PACA+ bretagne) ont une conso comparable à celle du Dk et avec bien plus d’avantages : potentiel éolien fort, solaire très fort, biomasse/biogaz très fort aussi, et hydro bien présent. Pourquoi ne pas en faire un laboratoire du 100%ENR (avec interconnexions)?

Ambiel

Je n’ai pas parlé de l’UE mais de la Bretagne et de PACA réunies, qui sont en situation difficile chaque hiver. Quans à la Norvège ce n’est pas suffisant, ils utilisent aussi le nucléaire et l’hydro suédois. Mais dans la réalité ils servent surtout de point de passage pour l’Allemagne qui utilise aussi et de manière plus importante les capacités scandinaves. ET le Dk n’utilise pas à fond les centrales thermiques comme vous l’ecrivez, mais les coupe quand l’éolien produit. Cettte disctinction est très importante car les centrales étaient là AVANT et l’éolien ne vient que les économiser. Cette différence est systématiquement utilisée par le lobby nucléaire pour critiquer l’éolien qui impliquerait d’installer des capacités fossiles suplémentaires alors qu’il vient justement sur une situation existante faire en sorte de les économiser. Le Dk est passé de 92% d’énergies fossiles pour la production de son électricité à 59% en à peine 15ans, ils ont donc sensiblement réduit leur appel au fossile GRACE à l’éolien. Et l’éolien Dk ne produit presque jamais trop pour les besoins Danois, il y a moins de capacités installées que de conso moyenne journalière. (3500MW contre une puissance appellée qui varie entre 4000 et 5000MW) D’après le régulateur danois, le vent produit trop moins de 100heures par an et lorsque l’objectif de 50% de prod annuelle par l’éolien sera atteint, cela ne posera problème “que” 400heures par an environ. C’est tout à fait gérable pour eux, d’autant plus qu’ils ont encore 18ans pour atteindre cet objectif. Ils vont être en avance de quelques années mais ils prévoient justement la panoplie habituelle pour atteindre cette production sans problème (stockage, smart grids, prix spot négatifs, batteries de véhicules, etc…). En 2020 le Dk devrait déjà être passé sous la barre des 50% d’énergie fossile pour sa pro d’électricité. C’est un pays à suivre, même si effectivement il n’est pas représentatif de l’UE ni même de ses grands pays, pour ceux qui ont une électricité très fossile.

Ambiel

Au fait une question, le Dk prévoit de déployer (et à déjà commencé) de manière importante des centrales vapeur dont l’eau est chauffée par les futurs excédents éoliens. Ils prévoient auss de chauffer l’eau des particulier de cette manière. Pas sûr du rendement, mais c’est quelque chose que l’on a jamais fait de manière structurelle en France, pour quelle raison? Uniquement économique?

Sicetaitsimple

Chauffage electrique au Danemark…. Je vous invite à parcourir un des best off de l’année 2012, et vous arréter au passage sur mon post du 26/02 à 19h42: Vous verrez que nous ne sommes pas loin d’être d’accord. Il y a juste un problème, c’est que sur Enerzine pour un bon nombre d’intervenants, “chauffage electrique” est d’une grossiereté absolue, on se demande bien pourquoi…….

Dan1

Je confirme que le chauffage électrique est une horreur absolue en France. Il est est donc aprement combattu par les chevaliers blancs de “l’écologie”. Mais ailleurs c’est très différent. Par exemple, au pays d’Eva Joly, il y a 80% de chauffage électrique et… personne pour s’offusquer !

Ambiel

Moi le chauffage électrique de flotte fait avec de l’hhydro ou des ENR ne me dérange pas, c’est un bon système de régulation. Par contre le grille pain à partir des même source c’est déjà un peu du gaspillage, et fait avec du fossile ou du fissile et bien… ça pollue. Mais bon… En France il y a aussi le problème de cette satané pointe qui augmente chaque année, et qui nous oblige à sur-dimensionner le réseau pour garantir l’équilibre. Et ça ça m’énerve 🙂

Sicetaitsimple

“Le chauffage electrique fait par de l’hydro ou des ENR ( tiens, l’hydro ne serait pas une ENR?) ne me dérange pas…” C’est déjà le signe d’une certaine ouverture d’esprit. Moi, le chauffage electrique fait par du nucléaire ne me dérange pas forcément plus que ça non plus….Je ne suis pas un obsédé du CO2, mais force est de constater que la France est peu émettrice par rapport à ses voisins comparables. On peut réouvrir one more time ( de toutes façons , ça va devenir avec l’automne puis l’hiver) le débat des émissions de CO2 du chauffage electrique en France, mais je vous conseille une petite recherche Enerzine sur ce thème ( au delà de l’article déjà signalé) pour vous préparer!

Dan1

Remarquez si on doit surdimensionner le réseau pour le chauffage électrique c’est pas grave, comme ça on sera déjà prêt pour accueillir les EnR ! Car les Allemands s’obligent à renforcer leur réseau juste pour les EnR (voir DENA grid study II). Et avec ce qu’ils vont investir, ils pourront même un jour accueillir le chauffage électrique si jamais ils en découvre les bienfaits avec des électrons verts. Ceci dit, je ne sais pas si ça passera sur le même type de réseau car nous c’est du chauffage électrique nucléaire et c’est pas les mêmes électrons.

Ambiel

Une différence de taille entre ENR et nucléaire : les déchets et le risque. C’est tout, sinon effectivement pas d’opposition dogmatique sur le sujet si ça passe par de l’inertiel (ballon d’eau chaude) et pas du fatal (grille-pain) Juste pour étayer sur le risque, le rapport de l’UE sur la sûreté des centrales françaises m’inquiète un peu car pour dire vrai j’ai toujours pensé que nous étions au-dessus du lot en Europe (comment faire pire que les anglais et les paysd’europe de l’est?). En fait non, on est dans en dessous et c’est franchement pas normal. Heureusement les montants pour se rattraper sont abordables (7,8milliards d’euros?), et valent largement le coup au regard de tout ce que peuvent encore produire les 19 réacteurs concernés.

Dan1

Aux dernières nouvelles, ce rapport n’apporterait pas grand chose de plus que ce qui a été fait et publié par la France. Il n’est peut être pas urgent de vendre de la peur en parlant d’un rapport qu’on a pas lu. Si nécessaire, j’essaierai d’avoir plus peur une fois le rapport publié. Enfin pour le clivage forcé nucléaire EnR ; “Une différence de taille entre ENR et nucléaire : les déchets et le risque.” Sauf que le concurrent actuel du nucléaire est bien plus FOSSILE que renouvelable (en Europe l’électricité est un quart nucléaire et presque la moitié FOSSILE) : Alors je me pose une question de fond : Dans les filières FOSSILES il n’y a donc pas de déchets et pas de risques… puisqu’on en parle pas. Dans l’hypothèse où il y aurait tout de même des déchets (pour plus de 1 600 TWh tout de même), où vont-ils ?

Sicetaitsimple

Excusez moi, mais on sent dans vos propos une certaine gène! Pas d’opposition dogmatique, mais quand même! C’est ( de mon ponit de vue) ridicule. Faut savoir: si on veut aller (je parle des pays européens en rêgle générale, pas d’un cas spécifique) vers une production d’électricité majoritairement renouvelable (éolien, solaire) à l’horizon 2030,2040 ou 2050, il va bien falloir réguler cette production fatale à certains moments.. Alors certes tout le monde parle de stockage. Certainement, par plein de moyens ( STEP, batteries, hydrogène, VE, etc etc).Très cher et de toutes façons inadapté à l’échelle intersaisonnière.Nécessite dans tous les cas une tarification adaptée et les moyens technique qui vont avec ( compteurs “intelligents”, etc) au niveau distribution. Gestion de la demande, OK. Même chose pour les moyens à mettre en oeuvre, le tarif jour/nuit aura ses limites. Mais bon, on parle peu ( toujours un problème culturel) de la gestion de la demande “à la hausse”. Quand il y a vraiment du vent ou du soleil ou les deux ( nous sommes en 2030,40,50), substituer de l’électricité à des fossiles n’est pas forcément idiot. Sur un chauffage central indivisuel gaz par exemple, insérer une résistance de 2 ou 3 kW sur le circuit d’eau (un grille-pain immergé) ne coute pratiquement rien. Il faut comme pour tous les autres cas tarification et moyens de comptage/commande spécifiques. Mais là, très peu d’investissement, et du stockage qui se fait “naturellement” en simplement ne soutirant pas de gaz des stockages existants. C’est vrai à l’échelle du particulier, ça l’est encore plus à l’échelle de l’immeuble, de l’entreprise, du réseau de chauffage urbain….. Mais c’est politiquement incorrect , pour l’instant. Ne doutons pas que ceux qui ont des ambitions très fortes en matière de renouvelables electrogènes y viendront. Danois et Britanniques en parle déjà régulièrement.

Ambiel

Une gêne sur quoi? Quand au stockage via résistance+ballon d’eau chaude je ne vois pas en quoi c’est politiquement incorrect si c’est fait avec des ENR. Les Danois en font de plus en plus, sur de l’habitat individuel comme sur de grosses unités. L’Allemagne va être forcée d’y venir mais par contre nous eN France nous avons des décennies devant nous tant les ENR ont du mal à se développer. D’autre part le nucléaire est modulable et peut intégrer beaucoup d’ENR. Seul (gros) problème : ça fait monter les prix de l’électricité en dégradant le facteur de charge du nucléaire.

Ambiel

Tiens à propos du risque, ceci devrait vous intéresser quand à la vulnérabilité de nos centrales au crach d’avion comparé aux localisation de ceux-ci en france : Aucun risque, n’est-ce pas?